Les dieux ont soif (Préface de Guillaume Métayer)

À propos

«  L'auteur que les écrivains français les plus distingués ont élu prince de la prose. »
Joseph Conrad
 
Paris, 1793. Jeune peintre, Évariste Gamelin s'engage dans la Révolution le coeur plein d'espoir, la tête pleine d'idéaux.
Fidèle de Robespierre et Marat de la première heure, il est nommé juré au tribunal révolutionnaire. Et se retrouve finalement piégé dans l'engrenage infernal de la Terreur et l'implacable succession des procès, de plus en plus expéditifs.
Anatole France, républicain et dreyfusard, retrace dans cette haletante course à l'abîme les jours sombres de la Révolution, désarçonnant les critiques de l'époque. Aujourd'hui, ce roman qui dénonce la brutalité des absolus politiques, d'une lucidité et d'une liberté d'esprit exemplaires, est considéré comme son chef-d'oeuvre.


  • Auteur(s)

    Anatole France

  • Éditeur

    Calmann-Lévy

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    24/04/2024

  • Collection

    Littérature Française

  • EAN

    9782702190999

  • Disponibilité

    Disponible

  • Diffuseur

    Hachette

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

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Anatole France

En 1890, Anatole France nous présentait ainsi Albert Meyrac : « C'est un journaliste ; il dirige à Charleville Le Petit Ardennais. C'est là, sur la Meuse, qu'après avoir lu les livres de M. Paul Sébillot touchant le folklore breton, il résolut de recueillir le premier les traditions, les coutumes et les légendes du département où la politique l'avait attaché. Il se mit à l'oeuvre ardemment, avec cette agilité d'esprit que développe la pratique du journalisme quotidien. Il alla dans les villages, interrogeant les anciens et les anciennes. Ce n'était pas assez. Il fit appel à toutes les bonnes volontés, et sa feuille porta cet appel dans toutes les localités du département. Les instituteurs surtout furent empressés à répondre. Leur secours lui fut sans doute très utile. Mais, en général, l'instituteur n'est pas l'homme qu'il faut pour recueillir les traditions populaires. Il manque de simplicité, il est enclin à embellir, à corriger. Quelque soin qu'il ait pris pour se défendre contre le zèle de ses collaborateurs, M. Albert Meyrac a admis dans son recueil plus d'un récit dont le style rappelle moins le paysan que le magister. » Précisons qu'Albert Meyrac n'est pas le seul collecteur de contes qui contribue à cet ouvrage. Pour offrir un panorama complet des collectes effectuées dans la région, d'autres collecteurs, disciples de Meyrac, ont été mis à contribution parmi lesquels Louis Morin, Charles Marelle, Roger Graffin, Emile Blémont, Frédéric Chevalier, Louis Dart, C. Heuillard ou Paul d'Ivoi.

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