À propos

L'Histoire contemporaine est une tétralogie d'Anatole France. Autour d'un universitaire, c'est une tétralogie satirique de la société française sous la Troisième république, du boulangisme au début du XXe siècle. Extrait : Monsieur l'abbé, je vais vous dire une grande vérité : tant que l'Etat se contente des ressources que lui fournissent les pauvres, tant qu'il a assez des subsides que lui assurent, avec une régularité mécanique, ceux qui travaillent de leurs mains, il vit heureux, tranquille, honoré ; les économistes et les financiers se plaisent à reconnaître sa probité ; mais, dès que ce malheureux Etat, pressé par le besoin, fait mine de demander de l'argent à ceux qui en ont, et de tirer des riches quelque faible contribution, on lui fait sentir qu'il commet un odieux attentat, viole tous les droits, manque de respect à la chose sacrée, détruit le commerce et l'industrie, et écrase les pauvres en touchant aux riches. On ne lui cache pas qu'il se déshonore.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Anatole France

  • Éditeur

    Bibebook

  • Distributeur

    Immatériel

  • Date de parution

    07/06/2013

  • EAN

    9782824714639

  • Disponibilité

    Disponible

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Anatole France

En 1890, Anatole France nous présentait ainsi Albert Meyrac : « C'est un journaliste ; il dirige à Charleville Le Petit Ardennais. C'est là, sur la Meuse, qu'après avoir lu les livres de M. Paul Sébillot touchant le folklore breton, il résolut de recueillir le premier les traditions, les coutumes et les légendes du département où la politique l'avait attaché. Il se mit à l'oeuvre ardemment, avec cette agilité d'esprit que développe la pratique du journalisme quotidien. Il alla dans les villages, interrogeant les anciens et les anciennes. Ce n'était pas assez. Il fit appel à toutes les bonnes volontés, et sa feuille porta cet appel dans toutes les localités du département. Les instituteurs surtout furent empressés à répondre. Leur secours lui fut sans doute très utile. Mais, en général, l'instituteur n'est pas l'homme qu'il faut pour recueillir les traditions populaires. Il manque de simplicité, il est enclin à embellir, à corriger. Quelque soin qu'il ait pris pour se défendre contre le zèle de ses collaborateurs, M. Albert Meyrac a admis dans son recueil plus d'un récit dont le style rappelle moins le paysan que le magister. » Précisons qu'Albert Meyrac n'est pas le seul collecteur de contes qui contribue à cet ouvrage. Pour offrir un panorama complet des collectes effectuées dans la région, d'autres collecteurs, disciples de Meyrac, ont été mis à contribution parmi lesquels Louis Morin, Charles Marelle, Roger Graffin, Emile Blémont, Frédéric Chevalier, Louis Dart, C. Heuillard ou Paul d'Ivoi.

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