Le contrat social qui fait de notre système de retraite un instrument majeur de solidarité sociale et intergénérationnelle est de plus en plus fragilisé. Devant le déséquilibre démographique et les déficits actuariels appréhendés, la tendance déjà lourde à faire entièrement reposer sur les individus la responsabilité d'épargner pour la retraite s'accentue, le rapport D'Amours l'a montré. Au-delà des inégalités que ce système imparfait perpétue, notamment à l'égard des femmes, c'est la possibilité d'une retraite décente pour tous qui est en jeu. Si l'on souhaite éviter que notre système de retraite bénéficie essentiellement aux institutions financières privées, la bonification des régimes publics et collectifs dans une optique de solidarité intergénérationnelle est non seulement un choix possible, il est plus que jamais nécessaire.
C'est un numéro mettant à l'honneur le court métrage que propose, ce printemps, la revue Séquences. En couverture, un clin d'oeil à REGARD - Festival international du court métrage au Saguenay, dont vous pourrez lire l'historique, raconté par ceux et celles qui le font vivre depuis plus de 25 ans. Découvrez aussi 14 portraits de gens oeuvrant dans le court métrage, ainsi qu'un survol de 10 courts québécois cultes. Un état des lieux par Benoit Desjardins, cinéaste et fondateur de Longue vue sur le court, un portrait du cinéaste de courts métrages d'animation André Leduc, et des critiques des films Dieu@mail.com, Monsieur Cachemire, Mauvaises herbes et Aniksha complètent ce dossier spécial. Également au sommaire, des commentaires critiques de films récent dont Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi et un hommage à Jean-Marc Vallée.
Le numéro du printemps de la revue Séquences est dédié à ceux et celles qui, en enseignant, en produisant, réalisant ou programmant font vivre le cinéma en région, loin de la métropole. Le dossier thématique leur cède la parole, d'abord avec la publication d'un manifeste pour la diversité territoriale du cinéma québécois, puis en présentant des portraits de travailleurs et artisans, en s'intéressant à Wapikoni mobile, à la conquête cinématographique de l'Abitibi ou encore au régionalisme et à la ruralité au sein du cinéma québécois. Le numéro se penche aussi sur le passage des Beatles au grand écran, sur le genre du film psychocosmique et sur la franchise L'Histoire sans fin. Retrouvez également plusieurs critiques de films récents, quatre courts métrages et une analyse de l'échange des points de vue dans une séquence du film Persona d'Ingmar Bergman.
Mai 1968 au jour le jour, raconté par la presse de l'époque, et illustré d'une cinquantaine de photographies de Gilles Caron.
Le film des événements, les faits et gestes des protagonistes, leurs déclarations. Un livre « coup de poing » : le choc des titres et des images, le contraste des opinions.