BnF collection ebooks - "Avant de faire assister le lecteur à l'entretien de madame Séraphin et madame Pipelet, nous le préviendrons qu'Anastasie, sans suspecter le moins du monde la vertu et la dévotion du notaire, blâmait extrêmement la sévérité qu'il avait déployée à l'égard de Louise Morel et de Germain."
Aux abords de l'Océan Polaire qui joint la Sibérie à l'Amérique du Nord, les empreintes à sept clous formant une croix d'un marcheur invétéré (côté Europe), et celles d'une femme (côté Amérique), semblent dire que tous deux s'observent. Il s'agit du Juif errant et de la princesse juive Hérodiade : les figures protectrices de tous les personnages de la série légendaire du « Juif errant ».
Au fil des seize parties, comme dans « Les Mystères de Paris », Eugène Sue peint la vie des travailleurs, des ouvriers, des hommes et des femmes des bas-fonds. Il introduit ainsi en littérature une foule de marginaux que le roman bourgeois avait jusqu'alors dédaignés, et exhorte, en un roman-feuilleton extrêmement populaire à sa sortie, les souffrances du peuple. Mais il dresse aussi un réquisitoire contre le fanatisme et l'intolérance religieuse, avec une figure monumentale de la littérature occidentale, celle du juif errant.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, né dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit retourner à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. « La Salamandre », 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 « Les Mystères de Paris », suivi du « Juif errant ». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
Aventures d'Hercule Hardi est un roman à la fois captivant et déroutant. Captivant par sa description d'une nature encore sauvage, par la présence inquiétante d'étranges superstitions locales et, surtout, par son contexte dramatique : la révolte des esclaves marron au Surinam en 1772. Déroutant car, là où le lecteur s'attend à rencontrer un héros traditionnel, Eugène Sue met en scène un poltron, un « héros par peur », incapable d'affronter la réalité. Un antihéros qui se couvre de gloire à son insu. Eugène Sue excelle dans cet art du contre-pied et transforme un roman qui s'annonçait conventionnel en un chef-d'oeuvre au comique décalé.
Dur et sans pitié, Kernok le pirate fend les vagues à bord de l'Épervier. Il laboure les mers et navires à la recherche de trésors, et massacre leurs occupants, aussi innocents soient-ils. Quiconque lui désobéit finira ficelé et brûlé comme une torche.
Mais on dit qu'une malédiction pèse sur son âme. Il n'a plus que treize jours à vivre ; treize jours pour faire des pirates les conquérants inexpugnables de la mer ; treize jours pour retrouver la seule personne au monde à faire fondre son coeur...
Premier roman d'Eugène Sue, il s'agit d'une histoire où l'amour et la mort s'embrassent de la plus sombre des manières. Sorcières, pirates, abordages et cruautés, voici là un chef-d'oeuvre du roman d'aventures.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. « La Salamandre », 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 « Les Mystères de Paris », suivi du « Juif errant ». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. « Les Mystères du peuple » est publié mais doit déjouer la censure.
Paris 1838. Une nuit, dans un tapis-franc, une jeune fille, la Goualeuse, se fait agresser par celui qu'on appelle le Chourineur. Un mystérieux inconnu surgit alors de l'ombre pour défendre, à main nue, la jeune fille. Le chourineur, vaincu et impressionné par une telle force, invite, sans rancune, sa victime et l'inconnu à souper. Ainsi, chacun raconte tour à tour d'où il vient. Le Chourineur est un ancien apprenti-boucher, condamné au bagne pour avoir tué. La Goualeuse, alias Fleur-de-Marie, est une chanteuse de 16 ans, orpheline, forcée à se prostituer. L'inconnu s'appelle Rodolphe, et il erre dans les ruelles de Paris, travesti en homme du peuple, afin de lutter contre l'injustice et la misère.
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
Au XIXe siècle, Rodolphe, un riche homme déguisé en ouvrier, arpente les ruelles sombres de Paris à la recherche de François-Germain, le fils de la fermière chez qui il a placé la Goualeuse, une orpheline forcée à se prostituer. Murph, un gentilhomme et complice, a une piste: François-Germain aurait demeuré au 17, rue du Temple. Rodolphe s'y rend, et dans ses recherches reçoit la précieuse aide de Mlle Rigolette, une grisette digne et généreuse, et de M. et Mme Pipelet, des concierges à la langue bien pendue...
Au langage fort, et riche en péripéties, le Tome 2 des «Mystères de Paris» est resté dans la culture populaire: Mme Pipelet a donné son nom à l'expression: être une pipelette.
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
Le Maître d'Ecole, un odieux criminel, refait surface dans le Paris du XIXème siècle, aveugle depuis que Rodolphe, un riche homme qui arpente Paris pour lutter contre les injustices, lui a crevé les yeux en guise de punition. Il s'agit désormais pour le bandit de capturer Fleur-de-Marie, la protégée de Rodolphe. Mais l'infirmité du Maître d'Ecole ne lui permet pas d'agir seul. Il doit compter sur ses deux complices, Tortillard et la Chouette, aussi dangereux que mauvais.
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
Au XIXème siècle, au dernier étage de la maison 17, rue du temple, à Paris, vivent les Morel. Le père, un ouvrier lapidaire, a reçu un prêt du notaire Jacques-Ferrand pour bien débuter dans le métier. Mais le notaire est un homme peu scrupuleux et un faux croyant. Louise Morel, la fille ainée de la famille, employée chez ce dernier, surprend un jour une conversation secrète entre Jacques-Ferrand et des malfrats: on projette de tuer une jeune femme... Louise est attrapée à écouter aux portes. Jacques-Ferrand, furieux, lui réserve le même sort qu'à la jeune inconnue, et menace de ruiner la famille Morel. Heureusement, Rodolphe, un homme qui lutte contre les injustices dans Paris, veille au grain.
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
Au XIXème siècle, Rodolphe, résolu à lutter contre les injustices de Paris, s'en va dîner chez les d'Harville, un couple de riches nobles. Mais alors que Clémence d'Harville est envoyée par Rodolphe à la prison de Saint-Lazare pour aider Louise Morel, accusée injustement d'infanticide, le marquis d'Harville se tire une balle dans la gorge - par amour...
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.
The first new translation in over a century of the brilliant epic novel that inspired Les Misérables
Sensational, engrossing, and heartbreaking, The Mysteries of Paris is doubtless one of the most entertaining and influential works to emerge from the nineteenth century. It was one of France’s first serial novels, and for sixteen months, Parisians rushed in droves to the newsstands each week for the latest installment. Eugène Sue’s intricate melodrama unfolds around a Paris where, despite the gulf between them, the fortunes of the rich and poor are inextricably tangled. The suspenseful story of Rodolphe, a magnetic hero of noble heart and shadowy origins, was spun out over 150 issues--garnering wild popularity, influencing political change, and inspiring a raft of successors, including Les Misérables and The Count of Monte Cristo. At long last, this lively translation makes the riveting drama of Sue’s classic available to a new century of readers.
For more than sixty-five years, Penguin has been the leading publisher of classic literature in the English-speaking world. With more than 1,500 titles, Penguin Classics represents a global bookshelf of the best works throughout history and across genres and disciplines. Readers trust the series to provide authoritative texts enhanced by introductions and notes by distinguished scholars and contemporary authors, as well as up-to-date translations by award-winning translators.
From the Trade Paperback edition.
Eugène Sue (1804-1857)
"Après quelques moments de silence, la veuve du supplicié dit à sa fille :
- Va chercher du bois ; cette nuit, nous rangerons le bûcher... au retour de Nicolas et de Martial.
- De Martial ? Vous voulez donc lui dire aussi que...
- Du bois, reprit la veuve en interrompant brusquement sa fille.
Celle-ci, habituée à subir cette volonté de fer, alluma une lanterne et sortit. Au moment où elle ouvrit la porte, on vit au-dehors la nuit noire, on entendit le craquement des hauts peupliers agités par le vent, le cliquetis des chaînes de bateaux, les sifflements de la bise, le mugissement de la rivière.
Ces bruits étaient profondément tristes.
Pendant la scène précédente, Amandine, péniblement émue du sort de François, qu'elle aimait tendrement, n'avait osé ni lever les yeux, ni essuyer ses pleurs, qui tombaient goutte à goutte sur ses genoux. Ses sanglots contenus la suffoquaient, elle tâchait de réprimer jusqu'aux battements de son coeur palpitant de crainte.
Les larmes obscurcissaient sa vue. En se hâtant de démarquer la chemise qu'on lui avait donnée, elle s'était blessée à la main avec ses ciseaux ; la piqûre saignait beaucoup, mais la pauvre enfant songeait moins à sa douleur qu'à la punition qui l'attendait pour avoir taché de son sang cette pièce de linge. Heureusement, la veuve, absorbée dans une réflexion profonde, ne s'aperçut de rien."
Tome II
Eugène Sue (1804-1857)
"Un tapis-franc, en argot de vol et de meurtre, signifie un estaminet ou un cabaret du plus bas étage.
Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s'appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s'appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent.
Un crime a-t-il été commis, la police jette, si cela se peut dire, son filet dans cette fange ; presque toujours elle y prend les coupables.
Ce début annonce au lecteur qu'il doit assister à de sinistres scènes ; s'il y consent, il pénétrera dans des régions horribles, inconnues ; des types hideux, effrayants, fourmilleront dans ces cloaques impurs comme les reptiles dans les marais.
Tout le monde a lu les admirables pages dans lesquelles Cooper, le Walter Scott américain, a tracé les moeurs féroces des sauvages, leur langue pittoresque, poétique, les mille ruses à l'aide desquelles ils fuient ou poursuivent leurs ennemis.
On a frémi pour les colons et pour les habitants des villes, en songeant que si près d'eux vivaient et rôdaient ces tribus barbares, que leurs habitudes sanguinaires rejetaient si loin de la civilisation.
Nous allons essayer de mettre sous les yeux du lecteur quelques épisodes de la vie d'autres barbares aussi en dehors de la civilisation que les sauvages peuplades si bien peintes par Cooper."
Tome I
Paris, Île Saint-Louis. Un ouvrier, pour défendre une jeune fille, se bat avec un homme de mauvais genre et le terrasse malgré la force herculéenne de celui-ci. L'ouvrier, qui se prénomme Rodolphe, invite son adversaire, le Chourineur, à boire un verre... Mais qui est vraiment Rodolphe...
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n'est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n'aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l'insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.
« Les mystères de Paris » est un magistral roman d'aventure populaire qui a tenu la France entière en haleine pendant plus d'un an au milieu du XIXème siècle. Il met en scène les moeurs violentes des voyous des bas-fonds parisiens, dont il a contribué à populariser l'argot.
Rebondissements incessants, suspense à la fin de chaque épisode : « Les mystères de Paris » a créé un genre, celui de la série, qui a triomphé de toutes les époques et de tous les supports jusqu'à aujourd'hui ! Écrit dans un style moderne et coloré, riche en péripéties, « Les mystères de Paris » se prête tout particulièrement bien à une écoute audio.
Dans la deuxième partie le Prince de Gerolstein, continue inlassablement ses recherches à Paris pour retrouver sa fille disparue. Il est à nouveau en butte à des bandits de la pire espèce : la Chouette, Bras-Rouge, Tortillard et leurs comparses n'ont pas dit leur dernier mot. Mais tout n'est pas sombre, loin de là : son chemin croise aussi Rigolette, une grisette toujours gaie amie de la Goualeuse, Morel, un ouvrier vertueux, François Germain, un courageux jeune homme ainsi que les concierges M. et Mme Pipelet dont le nom est passé à la postérité. Toute une galerie de personnages, répugnants ou admirables mais hauts en couleurs, qui ont beaucoup fait pour la popularité des « Mystères de Paris ».
Publié en feuilleton quotidien dans le « Journal des débats » entre l'été 1842 et l'automne 1843, ce roman connait immédiatement un succès fulgurant et devient un véritable phénomène de société. On s'arrache le journal chaque matin, on fait la queue devant les salons de lecture pour le louer. Les bonnes âmes le lisent à ceux qui ne savent pas lire. On dit même que les malades d'alors attendent la fin des Mystères de Paris pour mourir !
Issu de la grand bourgeoisie, dandy membre du jockey club, Eugène Sue appartient à la jeunesse parisienne dorée. Il jouit d'une petite réputation littéraire mondaine et se préoccupe fort peu de ce qui se passe au-delà du Faubourg Saint Germain. Alors qu'il est en panne d'inspiration, on lui souffle l'idée d'écrire sur la vie du peuple plutôt que sur celle des nantis. Déguisé en homme du peuple, il explore les ruelles fétides et obscures, parcourt les recoins les plus mal famés des faubourgs parisiens, s'aventure dans les cabarets. Il y puise une formidable matière humaine et linguistique pour son roman : le Prince Rodolphe, Fleur-de-Marie, le Chourineur et son argot inimitable sont nés de ses premières virées nocturnes
Eugène Sue se contente au début d'exploiter la misère sociale comme simple matériau littéraire. Cependant, il devient, au fur et à mesure de la rédaction du roman, de plus en plus convaincu de la nécessité d'instaurer plus de justice sociale, allant jusqu'à se dire socialiste. En ayant contribué à la prise de conscience des conditions de vie du peuple, il a été pour beaucoup l'un des instigateurs de la révolution de 1948.
En 1837, le bal de l'Opéra n'était pas encore tout à fait envahi par cette cohue de danseurs frénétiques et échevelés, chicards et chicandards (cela se dit ainsi), qui, de nos jours, ont presque entièrement banni de ces réunions les anciennes traditions de l'intrigue et ce ton de bonne compagnie qui n'ôtait rien au piquant des aventures.Alors, comme aujourd'hui, les gens du monde se rassemblaient autour d'un grand coffre placé dans le corridor des premières loges, entre les deux portes du foyer de l'Opéra.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
On voyait, vers le milieu de l'année 1840, sur l'un des versants du Jura, non loin des frontières du canton de Genève, une modeste maison de paysan. Isolée d'un village assez considérable, cette demeure, à demi cachée par quelques noyers gigantesques, conservait l'apparence rustique qu'elle devait à ses premiers propriétaires : bâtisse de pierres de roche reliées par un ciment grossier ; toiture de tuiles moussues, à pans très-inclinés, qui, se prolongeant de quelques pieds au delà de l'aplomb des murailles, formaient ainsi, sur deux faces du logis, une sorte de galerie couverte et extérieure, soutenue par des piliers où s'enroulaient de vieux ceps de vigne ; un mur de pierres sèches, à hauteur d'appui, maintenait les terres du jardinet, clos d'une haie d'aubépine et disposé en plates-bandes de divers légumes alors en pleine végétation ; des touffes de rosiers des quatre saisons, seule espèce jadis connue en ces lieux agrestes, formaient des buissons fleuris à l'angle des carrés de plantes potagères, entourés de vieux arbres fruitiers taillés en quenouille.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Marie-Joseph-Eugène Suë naquit à Paris le 1er janvier 1803. Sa famille était originaire de Provence. Pierre Suë, son bisaïeul, professeur de médecine légale et bibliothécaire de la ville de Paris, laissa quelques ouvrages estimés et mourut pauvre. Son grand-père, plus heureux, amassa une belle fortune. Outre les fonctions de professeur à l'Ecole de médecine, il cumula celles de chirurgien à l'Hospice de charité, de professeur à l'Ecole des beaux-arts et de chirurgien de la maison de Louis XVI.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Moi, descendant de Joël, le brenn de la tribu de Karnak ; moi, Scanvoch, redevenu libre par le courage de : mon père Ralf et les vaillantes insurrections gauloises, arrivées de siècle en siècle, j'écris ceci deux cent soixante-quatre ans après que mon aïeule Geneviève, femme de Fergan, a vu mourir, en Judée, sur le Calvaire, Jésus de Nazareth.J'écris ceci cent trente-quatre ans après que Gomer, fils de Judicaël et petit-fils de Fergan, esclave comme son père et son grand-père, écrivait à son fils Médérik qu'il n'avait à ajouter que le monotone récit de sa vie d'esclave à l'histoire de notre famille.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Paris, XIXème siècle. Rodolphe erre dans les rues de Paris à la recherche de François-Germain. Son enquête se resserre autour de la prison de Saint-Lazare. Peu à peu, il découvre l'histoire qui se trame autour de ce mystérieux personnage. La vérité est à portée de main...
Alors que Mlle Séraphin, domestique du terrible notaire Jacques-Ferrand, se rendait à la prison de Saint-Lazare pour trouver Fleur-de-Marie, et la remettre aux mains des brigands de l'île des Ravageurs, elle rencontra Rigolette, une grisette généreuse, qui se dirigeait vers la prison de La Force... Là où est enfermé François-Germain...
«Les Mystères de Paris» est un roman social d'aventures populaire, paru en feuilleton de 1842 à 1843. Comme Hugo dans «Les Misérables», Eugène Sue abat le tabou de la misère, et révèle les moeurs violentes et les bas-fonds de la société. Enfin l'on raconte l'histoire du peuple, tel qu'il est. Avec «Les mystères de Paris» Eugène Sue a établi un genre, le feuilleton, et créé une série au succès sans précédent ; un classique incontournable.
Eugène Sue (1804-1857) est un écrivain français, élevé dans la richesse de la garde de Napoléon Ier. Enfant, c'est un élève turbulent qui, malgré une famille de chirurgiens à l'hôpital de la maison du roi, souhaite démissionner de ses obligations pour devenir Dandy. Son père meurt alors qu'il n'a que 28 ans, lui léguant une fortune considérable. Eugène Sue en profite, et dépense en seulement sept ans tout l'argent. Il doit se consacrer de nouveau à la littérature pour arrondir ses fins de mois. Il commence par des romans maritimes, écrits dans un romantisme noir, qui relatent ses expériences de voyage en tant que militaire chirurgien. «La Salamandre», 1832, est un succès. Son socialisme engagé grandit, et sous un plume critique, écrit de 1842 à 1843 «Les Mystères de Paris», suivi du «Juif errant». Lors de l'accession au pouvoir par Napoléon III, Sue s'emporte violemment contre le coup d'État. Condamné à la prison, il s'exile. «Les Mystères du peuple» est publié mais doit déjouer la censure.