Dans la ville de Fukuneko, les chats sont loin d'être des félins ordinaires. En effet, si vous êtes chanceux, l'un d'eux vous choisira peut-être pour vous rendre heureux ! Dénommés les "fukuneko", ces serviteurs du dieu des chats ont le pouvoir d'apporter le bonheur à l'humain de leur choix.
C'est ainsi que la jeune Ako, fraîchement débarquée à la campagne, se voit adoptée par Fuku, la chatte de sa défunte arrière-grand-mère. À ses yeux seulement, l'animal a l'apparence d'une fillette aux oreilles de félin...
Laissez-vous envoûter par les chats du bonheur et leur magie !
En emménageant à la campagne, la jeune Ako a découvert les fukuneko, de curieux petits chats qui apportent de la chance à leur maître grâce à leur danse magique ! Elle possède d'ailleurs son propre chat porte-bonheur, Fuku, de même que sa nouvelle amie Chika est accompagnée au quotidien par le facétieux Kosuke. Les jeunes filles font bientôt la rencontre d'autres fukuneko, comme le chef Haku, et la candide Azuki. Cette dernière aurait d'ailleurs bien besoin d'un coup de main des deux humaines pour se rapprocher du beau chat blanc...
On dit que les fukuneko, ces chats porte-bonheur, s'attachent aux humains à qui il manque quelque chose. Si Ako a Fuku, probablement pour combler la douloureuse absence de ses parents, son petit-frère Yôta ne devrait-il pas lui aussi avoir son propre fukuneko ? La cadette de la fratrie va d'ailleurs en apprendre plus sur sa mère grâce à leur oncle Ichi...
La bande de petits chats continue de s'agrandir avec l'arrivée de Charlotte, une fukuneko bien sensible qui redoute le départ de sa maîtresse à l'étranger. En effet, ces créatures toute mignonnes ne peuvent s'éloigner de la ville de Fukuneko...
Kazusa fait partie du club de littérature de son lycée. Un jour, l'une des membres annonce qu'elle voudrait faire l'amour avant de mourir. Cet aveu marque le début d'une période agitée pour les cinq jeunes filles qui vont finir par aborder un sujet tabou jusque-là : le sexe. Chacune d'entre elles va vivre sa première histoire d'amour. Et si aucune de nous ne franchissait le pas ? Et si on mourait sans avoir vécu « ça » ?
Depuis que Niina a annoncé qu'elle voulait coucher avec quelqu'un avant de mourir, les membres du club de littérature se débattent avec leurs désirs. Kazusa a compris qu'elle éprouvait quelque chose pour Izumi, son ami d'enfance. Leur relation est actuellement en train d'évoluer, ce qui la perturbe au plus haut point.
Même si elle a du mal à y croire, l'entourage d'Ako semble persuadé que ses parents vont revenir un jour. Et voilà maintenant qu'on lui annonce que ce jour est pour bientôt ! Entre espoir et doute, la jeune fille se demande bien comment réagir face à sa mère, dont l'absence lui a causé tellement de peine... Mais sans qu'elle le sache, un autre problème se profile : si ce qui manque à Ako réapparaît, Fuku pourra-t-elle rester son fukuneko ?
Un quatrième et ultime volume riche en émotions et révélations !
Je suis grand reporter. Trente ans que je couvre les guerres du monde. Au début, je ne savais pas ce qui m'attendait. Massacres, charniers, tortures et viols... J'ai plongé dans la nuit. Très vite, j'ai remarqué ces hommes que la guerre a rendus fous: héros terrorisé par ses cauchemars, ancien commando soudain muet ou vétéran qui se tire une balle dans la bouche. Ce mal, étrange, est aussi répandu que tabou. Rwanda, Bosnie, Irak, Algérie, Vietnam, Liban... De partout, des hommes reviennent brisés. Depuis ce jour où ils ont rencontré la mort, dans la gueule d'un fusil, le regard d'un ennemi ou les yeux d'un ami. À Bagdad, mon hôtel a reçu un obus. J'ai vu un confrère couché sur la moquette. À la place du ventre, il y avait une tache blanche et nacrée. Alors j'ai commencé une enquête qui m'a mené dans plusieurs pays. J'ai interrogé les combattants et les psychiatres, fouillé les livres, la peinture et les films, l'ethnologie et la mythologie. Une chose est sûre : si on n'affronte pas la douleur de la guerre, elle nous tue. Il faut plonger en nous-mêmes et se reconstruire pour trouver la guérison. Oui, on peut en mourir, survivre et revivre. Et ce mal ne nous parle que de vie et d'humanité. Ceci est ma plus grande enquête.
Démétrios, dans son petit village de la Grèce du 4e siècle avant notre ère, n'aspire qu'à une chose : vivre de son métier de peintre sur céramique. Et, peut-être, ravir le coeur de la belle Apollonia, la fille du patriarche...
Le destin en décide autrement : le voici chargé de sauver son village des appétits guerriers de la cité voisine ! Alors qu'il se lamente sur son sort, la foudre frappe. Lorsqu'il reprend ses esprits, Démétrios a été projeté à travers le temps et l'espace dans le Tokyo de 1964, au moment des Jeux olympiques !
Après Thermae Romae, voici la nouvelle comédie sportive de Mari Yamazaki : Olympia Kyklos !
Depuis 2019, les 18-34 ans consomment plus d'actes esthétiques que les 50-60 ans. À partir de ce constat alarmant, Elsa Mari et Ariane Riou ont mené l'enquête. Elles ont poussé la porte des cliniques convoitées, conscientes de cette frénésie de l'intervention. Elles ont écouté des mères et des filles remodelées, la chirurgie en héritage. Mais aussi des jeunes hommes, alléchés par les tarifs, au risque de graves complications.
À qui la faute ? Quelle est la chaîne de responsabilité qui pousse cette génération dans la gueule du loup ? Et quelle future société se dessine lorsqu'une jeunesse n'est plus capable de s'aimer ?
Édifiant. Indispensable.
Démétrios a sauvé son village des appétits conquérants de la cité voisine au cours d'une épreuve sportive qu'il a ramenée du XXe siècle. Il est bien décidé à retrouver ses vases et ses pinceaux, mais le patriarche ne l'entend pas de cette oreille : il en est sûr, Démétrios a l'étoffe d'un champion, il est l'athlète qui apportera gloire et prospérité à sa communauté ! Aux abois, Démétrios est à nouveau transporté jusqu'au Japon des olympiades de 1964. Après le sport, cette fois, c'est sa conception du dessin que notre jeune peintre va voir bouleversée, en devenant l'assistant du dieu du manga, Osamu Tezuka en personne !
Bouleversé par la mort tragique du marathonien avec lequel il s'était lié d'amitié dans le Japon de 1964, Démétrios, de retour dans son Antiquité natale, décide de quitter sa cité pour voir le monde et devenir un meilleur peintre, un meilleur athlète, un meilleur homme. Ses pas le mènent tout d'abord à Athènes où Platon, philosophe entre les philosophes, pourrait bien lui prodiguer de précieux enseignements s'il n'est pas trop occupé à rivaliser avec ses disciples... à la lutte ?
Comment concilier art et sport ? Une réflexion profonde et joyeuse sur la création et l'expression de soi.
Pline était un naturaliste de la Rome antique dont la vie entière fut guidée par une imagination sans limite et un amour inconditionnel de la recherche. Son Histoire naturelle est une encyclopédie monumentale née d'une inextinguible soif de connaissance appliquée à l'ensemble des phénomènes se produisant sur notre planète. Aujourd'hui, nous ne disposons que de très peu de sources nous permettant de nous faire une idée de l'homme qu'était Pline, aussi devons-nous nous en remettre à notre imagination. Un exercice qui, personnellement, me donne la chaire de poule ! Comme j'aimerais que nous puissions remonter dans le temps, mon complice de choc et moi-même, afin de vivre en immersion dans le monde de celui que je considère aujourd'hui comme un mentor !
Mari Yamazaki
Soyons francs : je m'en remets à Mari Yamazaki pour absolument tout. Si Pline est un navire que nous avons mis à flot, elle est le capitaine idéal pour ce voyage qui commence. Une aventure qui pourrait presque avoir des airs de croisière puisque, après tout, je n'ai que la moitié du travail à faire...
Tori Miki
"Je suis né dans une tombe. Pas un simple trou pioché dans la terre, mais une chambre rectangulaire toute blanche avec des murs passés à la chaux, un carrelage sanitaire où mon père était couché, nu, sur une dalle de marbre, enroulé dans un drap blanc. Quand je l'ai embrassé, il avait la peau tiède et j'ai compris qu'il était mort. Abattu d'une balle de gros calibre dans le dos par les tueurs qui guettaient.
Je ne le savais pas encore mais il me faudrait toute une vie d'adulte, un livre entier, pour trouver un sens à ce chaos primaire.
Où que je sois, quoi que je fasse, sur un ring de boxe, à pied sur la ligne verte de Beyrouth ou à Bagdad sur l'Euphrate, dans Jérusalem la maudite ou Sarajevo l'assiégée, dans les banlieues obscures de l'islam, au coeur d'une forêt d'Amazonie ou des charniers du Rwanda, je n'aurais pas d'autre choix que de chercher encore et encore à résoudre la même énigme de l'ombre. À oublier la nuit. Et à chercher la lumière."
J.-P. Mari
Après un voyage émaillé de détours inopinés, Pline gagne enfin Rome aux côtés de Félix et d'Euclès. La capitale impériale s'offre alors au regard médusé du jeune scribe dans un tourbillon de charmes et de dangers.
Après avoir avoir dépeint la mort de Néron, Mari Yamazaki et Tori Miki nous emmènent loin du chaos de cette fin de règne et nous proposent un saut dans le temps et l'espace. Direction le pied des Alpes, au bord du lac de Côme, où est né et a grandi Pline. C'est là, au contact quotidien d'une nature effervescente, que le futur naturaliste s'éveille à l'observation scientifique du monde qui l'entoure. Puis vient l'arrachement à ce havre de paix : Pline part pour Rome où il se plonge dans l'étude, avant de débuter sa carrière militaire en Germanie.
La suite de la grande fresque historique par l'auteure de Thermae Romae.
Trahi par son entourage, rattrapé par son passé, c'est un Néron déjà acculé qui apprend que soulèvements et rébellions se multiplient... Il regagne Rome, mais c'est pour prendre la mesure de toutes les haines qu'il a attisées...
Pline et sa suite, qui ont repris leur périple, quittent précipitamment la Forêt des Cèdres et le courroux de son gardien, et se lancent à travers le désert en direction de Palmyre, le carrefour entre Orient et Occident.
Pline découvre les merveilles d'Alexandrie : son phare, sa bibliothèque... mais une lettre de Sénèque le pousse à reprendre ses voyages. Un nouveau périple qui le fera tomber nez à nez avec le minotaure, ainsi que le colosse de Rhodes ! Néron, quant à lui, est toujours sous le choc suite à l'incendie de Rome. Livré à lui-même, il va devoir se résigner à faire appel à Pline...
Plus que jamais assoiffé de connaissance, Pline comprend que les écrits de ses contemporains ou des auteurs du passé ne lui suffiront pas. L'heure du départ a sonné, cap vers l'Afrique !
Après une traversée mouvementée, Pline et sa suite débarquent enfin sur la côte africaine. Carthage et son animation, puis le désert et ses dangers, s'offrent au regard du naturaliste pendant qu'à Rome, les intrigues politiques et l'instabilité de Néron annoncent de funestes événements.
An 62 de notre ère.
Substitut du gouverneur de la province de Sicile, Pline se rend à des fins d'observations au pied de l'Etna, qui vient d'entrer en éruption. Il a pour compagnons de route son scribe Euclès, son garde du corps Félix et son chat adoré, Gaia. Sur ordre de l'empereur Néron, le naturaliste et sa suite regagnent Rome. Ils retrouvent une capitale impériale au bord du désastre. De plus, son air aggrave l'asthme dont souffre Pline. Tous quittent Rome et reprennent la route vers le Sud.
En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l'Anthropocène l'opportunité de prendre enfin les commandes d'un système-terre entièrement modelé par les humains.
À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s'appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.
L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l'emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l'autre face de notre humanité.
Virginie Maris est philosophe de l'environnement au CNRS. Elle travaille au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) à Montpellier. Ses travaux portent sur la biodiversité, les sciences de la conservation, les valeurs de la nature ou encore les rapports entre écologie et économie. Elle est l'auteure de Philosophie de la biodiversité. Petite éthique pour une nature en péril (Buchet-Chastel, 2010) ainsi que de Nature à vendre. Les limites des services écosystémiques (Quæ, 2014).
L'avenir du capitalisme, est le texte intégral et inédit de la conférence que Bernard Maris prononça à l'Institut Diderot, il apparait comme la quintessence de la pensée de feu Oncle Bernard. Dans ce court essai, Bernard Maris apporte un éclairage limpide et efficace sur la « puissance la plus décisive de notre vie moderne », le capitalisme. De ses plus lointaines origines à son état actuel, l'auteur définit et retrace avec brio l'évolution du modèle économique de référence de nos sociétés. Avec une ouverture pleine d'espoir pour le dépasser.
Souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste, servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable « loi de l'offre et de la demande » ou celle de la « destruction créatrice »... Tel est l'univers des héros houellebecquiens.Comme Balzac fut celui de la bourgeoisie conquérante et du capitalisme triomphant, Michel Houellebecq est le grand romancier de la main de fer du marché et du capitalisme à l'agonie. À travers le prisme des grands auteurs (Keynes, Malthus, Marx, Schumpeter...), Bernard Maris nous invite à une surprenante lecture de son oeuvre pour comprendre la crise du monde contemporain.Vous aimiez l'écrivain ? Il vous paraîtra encore plus grand sous ses habits d'économiste.Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux et son mépris pour le libéralisme vous le feront aimer.