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Littérature
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À la lecture de cet énigmatique ouvrage, Schultz sera projeté dans une aventure frénétique entre Londres et Venise au début du XIXe siècle, pleine de la passion fiévreuse du jeune Jacob Flint pour la volcanique Nina, patronne de la Taverne du doge Loredan et maîtresse d'un gentleman contrebandier exhalant une infâme puanteur et harcelé par deux corbeaux parlants. D'abord intrigué, Schultz est bientôt surpris puis fasciné par les étranges affinités qu'il se découvre avec Jacob Flint.
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Cipriano Parodi est submergé depuis toujours par une imagination torrentielle peuplée de personnages de fiction échappés des plus extravagants romans d'aventures, qui l'entraînent comme malgré lui dans l'écriture. Si bien que même la prédiction de sa parente la comtesse Zobenigo, lisant au creux de sa main la promesse d'une terrible rencontre dans un futur incertain ne parvient pas à le mettre sur ses gardes.Avec un formidable enthousiasme, et accompagné de la cohorte de ses créatures, il se présente au rendez-vous fixé à New York par Caspar Jacobi, l'Alexandre Dumas des temps modernes.
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Nihil ou Totum : sur un coup de dés, Francesco Sacredo, jeune aristocrate vénitien, mise sa propre personne pour tenter de récupérer sa fortune perdue par son père au profit de la comtesse von Wallenstein. Le jeune homme, proscrit et condamné à fuir encore et encore, tâche pourtant de rendre coup pour coup à la comtesse, invisible et lointaine mais toujours sur ses talons.Lorsqu'il revient d'exil à Venise, Francesco Sacredo, jeune patricien de bonne famille, découvre que son père a perdu au jeu la totalité de leur immense fortune. La comtesse Mathilde von Wallenstein, une allemande borgne, sournoise et carnassière, lui a enlevé jusqu'à son dernier sequin. Ulcéré par l'inconséquence paternelle, Francesco accepte, sur un coup de dé, de miser sa propre personne pour tenter de récupérer son bien. Il perd.Mais plutôt que de livrer son corps à la maléfique comtesse comme convenu, il s'enfuit, aussitôt pris en chasse par les impitoyables spadassins de l'Allemande.Aussi cette partita se poursuit-elle grandeur nature, au rythme de la course effrénée de Francesco à travers une Italie du XVIIIe siècle plongée dans un hiver glacial. La mort aux trousses, le jeune homme, réduit à la dernière extrémité, proscrit et condamné à fuir éternellement, tâche pourtant de rendre coup pour coup à son adversaire lointaine et invisible.Roman d'aventures haletant, orchestré par Alberto Ongaro en maestro de l'art de la fiction, La Partita fait penser à un Dumas qui aurait été atteint de paranoïa, et où les élégances vénéneuses de Casanova se doubleraient de l'exubérance rieuse de Federico Fellini.
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Sous les funestes auspices d'un vendredi treize de l'an 1758, Philippe Ségonzac, fringuant jeune homme tout juste promu médecin et fils d'un légendaire maître d'arme, quitte Paris pour rejoindre son père. Peu après, sur la route de Châtillon, il est fusillé par deux spadassins en embuscade et tombe dans l'eau glacées de la Marne... Enfoui dans les tréfonds d'un tableau inachevé du XVIIIe siècle, se dissimulait la trame d'un roman d'aventures comme plus personne aujourd'hui n'irait en imaginer. Mais Alberto Ongaro, emporté par une frénésie romanesque, réveille ici - tel Stanley Kubrick dans Barry Lindon - Walter Scott, Alexandre Dumas et Casanova pour une nouvelle cavalcade, teintée cette fois d'une angoisse kafkaïenne.