Au XVIIIe siècle, l’Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s’approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort.
Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu’au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l’horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s’exerce en son nom.
Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.
Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason.
Durée : 09H45
© Arnaldur Indriðason, 2021 © Éditions Métailié, Paris, 2023 © et (P) Audiolib, 2023
Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s'avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister. Ensuite, que s'est-il passé ?
Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû... J'aurais dû... J'aurais dû...
Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse. La police ne cherche pas d'autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
Un roman noir écrit avant la série qui fit connaître le commissaire Erlendur.
La « muraille de lave » existe bel et bien en Islande : c’est une falaise de basalte noir au pied de laquelle un tourbillon engloutit tous navires qui s’en approchent. Mais aussi le surnom donné, ici, au siège social d’une grande banque aux pratiques douteuses. Alors que le commissaire Erlendur est parti tenter de se ressourcer sur les lieux de son enfance, ses adjoints tombent chacun sur des enquêtes liées à des affaires anciennes : Elinborg, sur une affaire de viol et Sigurdur Oli, sur un chantage qui se transforme en meurtre. Derrière un suspens classique, Indridason dresse le portrait sans concession d’une Islande ivre de croissance économique, fascinée par les « modèles financiers » prônés par la mondialisation, où l’appât du profit a détruit tout sens moral.Jean-Marc Delhausse excelle à mettre son interprétation au juste ton de ce sombre constat d'un monde qui renie ses valeurs.
Durée : 10H35
© Arnaldur Indridason, 2009- Traduction française © Editions Métailié, Paris, 2012 © et (P) Audiolib, 2012
Erlendur revient ! Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponse. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, au même endroit, une jeune femme a disparu et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé… C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !Comme dans Hypothermie ou La Rivière noire, Jean-Marc Delhausse prête sa voix au héros d’Arnaldur Indridason, tissant une fois de plus de subtils systèmes d’échos entre passé et présent.
Durée : 09H50
© Arnaldur Indridason, 2010 Traduction française © Éditions Métailié, Paris, 2013 © et Audiolib, 2013
Maria est retrouvée pendue dans son chalet d’été sur les bords du lac de Thingvellir. Suicide, conclut la police. Mais le commissaire Erlendur reçoit la visite d’une amie de Maria qui récuse cette thèse et lui remet l’enregistrement d’une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact, dans l’au-delà, avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe… Bien que sceptique face aux croyances islandaises, Erlendur, troublé par l’audition de la cassette, décide de rependre l’enquête.
Son investigation le conduira sur des voies inattendues, semées de secrets et de douleur.
L’interprétation de Jean-Marc Delhausse sait parfaitement marier la logique cartésienne de l’enquête et l’évocation d’un monde hanté de sombres démons.
Durée : 09H00
© Editions Métailié, 2010 © et (P) Audiolib, 2010
Dans un appartement, un jeune homme gît dans un bain de sang sans qu’il y ait le moindre signe d’effraction ou de lutte. Pas d’arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime. Et dans sa poche, des cachets de Rohypnol, connu sous le nom de drogue du viol… Runolfur a-t-il violé une femme qui s’est ensuite vengée? Un châle trouvé sous le lit va mettre Elinborg, l’inspectrice qui remplace Erlendur, sur la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien…. Une fiole de narcotiques oriente les enquêteurs vers de secrètes violences …Comme il l’avait fait dans Hypothermie, Jean-Marc Delhausse donne à ce nouveau roman d’Arnaldur Indridason la dimension d’angoisse et de violences cachées que masque la banalité du quotidien.
Durée : 09H00
© Arnaldur Indridason, 2008 Traduction française © Editions Métaillié, Paris, 2011 © et (P) Audiolib, 2011