L'art de la discussion, c'est l'art de la guerre.
38 stratagèmes d'attaque et de défense simples à appliquer : généraliser à outrance la thèse de l'autre, créer des diversions, attiser la colère de son adversaire... L'Art d'avoir toujours raison donne au lecteur les règles d'un jeu passionnant, où le langage est maître. Où l'habileté des mots et la ruse sont nos meilleures armes pour finir toujours vainqueur.
Traduit de l'allemand par Dominique Laure Miermont
L'art d'avoir toujours raison est un précis à usage des disputeurs, des contradicteurs et de toute personne ayant pour but de faire éclater la grande vérité (réelle ou fantasmée) de ses propres thèses. Ces techniques applicables en tout lieu et en toute époque peuvent être utilisées pour faire tomber les arguments fallacieux d'adversaires. Très argumenté, structuré, et ne manquant pas d'humour, ce texte fait montre d'une grande culture et d'une certaine ironie, qui vise en transparence la mauvaise foi de chacun de nous. ©2006 Éditions du Seuil (P)
Selon une opinion répandue, l'art nous détournerait de la réalité. Les oeuvres d'art seraient autant d'échappatoires commodes, de modes d'évasion privilégiés d'un quotidien étouffant. Mais que le monde créé par l'artiste soit le produit de son imagination, cela suffit-il pour en conclure qu'il se réduit à l'expression d'un point de vue purement individuel, nécessairement subjectif, capricieux et fantasque ? Dans « Du génie », tiré du Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (1788-1860) montre, bien au contraire, que quand l'artiste accompli nous « prête ses yeux pour regarder le monde », il nous offre l'opportunité de le voir enfin tel qu'il est. Car, « dans le particulier voir toujours le général, voilà le trait caractéristique du génie ». Dès lors, si l'art nous détourne de la réalité, c'est seulement d'une réalité superficielle et étriquée, que faussent les exigences de nos besoins et notre recherche utilitaire. Le monde pourtant ne saurait s'y réduire. L'art du génie est ainsi le véritable parent de la philosophie : il ouvre à un dévoilement plus large et plus juste, de nous-mêmes comme de ce qui nous entoure.
Dans une question aussi importante, aussi sérieuse et aussi difficile, qui rentre en réalité dans un problème capital de la philosophie moderne et contemporaine, on conçoit la nécessité d'une exactitude minutieuse, et, à cet effet, d'une analyse des notions fondamentales sur lesquelles roulera la discussion.Le concept de la liberté, à le considérer exactement, est négatif. Nous ne nous représentons par là que l'absence de tout empêchement et de tout obstacle : or, tout obstacle étant une manifestation de la force, doit répondre à une notion positive.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Dans la « Métaphysique de l'amour sexuel », tirée du Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (1788-1860) considère l'amour comme une ruse suprême de la volonté de vivre (Wille zum leben), qui se sert de l'individu pour perpétuer l'espèce. Avec un malin plaisir, le philosophe détruit une à une les illusions de la passion amoureuse.
Bien avant Freud, le misanthrope amateur de jolies femmes insiste sur la puissante force motrice de la sexualité.
Les Parerga et Paralipomena, titre grec qui signifie " Accessoires et Restes ", connurent un immense succès en Allemagne à leur parution, en 1851, et furent traduits en France entre 1905 et 1912. Bien qu'ils comptent parmi les textes majeurs d'Arthur Schopenhauer, ils n'ont fait l'objet, depuis, que de parutions marginales. Ils offrent pourtant aux lecteurs de l'auteur du Monde comme volonté et comme représentation un véritable kaléidoscope des grands thèmes traités par le philosophe : l'ennui, le désespoir, la bouffonnerie des comportements humains. Son pessimisme, qui lui fait dire que " la vie est une affaire qui ne couvre pas ses frais ", connaît ici de nouveaux développements dans ses articles Sur le suicide ou Le Néant de la vie.Schopenhauer propose un art de vivre pour remédier à la douloureuse condition humaine, sous la forme de conseils et de recommandations, comme de pratiquer avec prudence la compagnie de femmes. L'Essai qu'il consacre à celles-ci connut un vif succès auprès d'écrivains français tels Maupassant, Zola, Huysmans et tant d'autres dont Schopenhauer a nourri la misogynie.Évoquant l'influence considérable de la pensée de Schopenhauer sur les créateurs de son temps, Didier Raymond souligne le paradoxe qui veut que son pessimisme ait eu sur beaucoup d'entre eux " les effets bénéfiques d'une libération longtemps attendue. Sa philosophie, écrit-il, confère enfin une certitude au sentiment de désespérance, d'extrême lassitude de l'existence ".Par sa perspicacité philosophique et sa lucidité psychologique, comme par la clarté et la lisibilité de son écriture, cet ouvrage reste à cet égard un stimulant inépuisable.
L'art de l'insulte
Après le succès de L'Art d'être heureux (" Points Essais ", 2013), Franco Volpi propose cette fois une anthologie thématique de la pratique de l'insulte, dont Schopenhauer le misanthrope était fervent défenseur dans ses écrits, mais aussi pratiquant assidu : " Que de fois m'a étonné l'intelligence de mon chien, mais sa bêtise aussi ; il en a été de même avec le genre humain. "
Il en résulte ce petit ouvrage, qu'on pourrait considérer comme " posthume ", où l'on voit le pire de Schopenhauer – comme ses idées sur les femmes (" La femme, de par sa nature, est destinée à obéir ") – et plus d'une fois le meilleur, le Schopenhauer dérangeant, en pleine forme, cocasse, fin observateur des mœurs de son temps, sans oublier l'écrivain de talent.
Arthur Schopenhauer (1788-1860)
Connu surtout pour sa critique radicale de l'idéalisme allemand, sa réputation de penseur original tient à son principal ouvrage, Le Monde comme volonté et comme représentation, qui a influencé nombre d'écrivains et de philosophes des XIXe et XXe siècles.
Textes réunis et présentés par Franco Volpi
Traduit de l'allemand par Éliane Kaufholz-Messmer
Un recueil d'entretiens avec Arthur Schopenhauer qui se livre sans filtre et se révèle enjoué et volontiers sarcastique nous permettant ainsi de découvrir sa personnalité insolite et souvent cocasse.Comme l'écrit Didier Raymond, spécialiste du philosophe allemand, dans la préface de ces
Entretiens, " Schopenhauer affirme à de nombreuses reprises, notamment dans ses aphorismes sur la sagesse dans la vie, que l'oeuvre est inséparable de son sujet ". Pour lui, comme pour Nietzsche, qu'il influencera, une oeuvre est toujours par nature biographique. C'est pourquoi ces entretiens sont si importants, ils permettent d'appréhender l'homme Schopenhauer dans sa réalité.
Il est rare qu'un aussi grand penseur se prête à de tels dialogues. La forme de l'entretien est un genre auquel Schopenhauer s'est adonné volontiers au cours de l'année 1858, deux ans avant sa mort, avec des personnes de tous horizons (enseignant, journaliste, politique, disciple...), alors qu'il est célébré dans toute l'Europe. Ainsi accède-t-on à la véritable personnalité du philosophe, à certains aspects de son caractère, insolites et étranges parfois.
Sa misogynie, son pessimisme, son mépris de la science et de l'histoire se donnent libre cours dans des conversations à bâtons rompus et sans filtre. Elles permettent de découvrir un Schopenhauer enjoué et volontiers sarcastique que le sombre auteur du
Monde comme volonté et comme représentation ne laissait pas pressentir.
« La pensée de la cessation de notre existence [...] doit raisonnablement aussi peu nous attrister que la pensée que nous n'aurions jamais existé. [...] Il faut envisager la vie comme une sévère leçon qui nous est infligée. »
Confronté au néant de la vie qui mène inéluctablement à la mort, Arthur Schopenhauer, dont la philosophie est en grande partie un effort pour sortir de l'idéalisme, s'interroge sur ce primat de la Volonté, ce régime d'instincts, de pulsions et de désirs aveugles, qui nous pousse, malgré tout, à vouloir vivre.
L'oeuvre de Schopenhauer reste en France encore largement méconnue. Disséminée en de multiples opuscules de philosophie digeste et d'aphorismes divertissants, elle a ainsi vu son unité malmenée au gré des publications tronquées. La parution d'une traduction inédite du Monde comme volonté et représentation dans cette même collection (Folio Essais) a déjà offert l'occasion de reporter l'attention sur l'entreprise proprement philosophique de Schopenhauer, sur l'intention fondatrice qui unit tous ces développements éparpillés au gré des découpages éditoriaux.
Les Lettres qui vont de 1803 à quelques semaines avant sa mort en 1860 permettent de mettre en perspective les écrits de Schopenhauer, l'unité de son oeuvre forgée au cours des années, mais aussi les incompréhensions auxquelles il s'est heurté, les malentendus qu'il a dû dissiper. Au fil des ans s'observe la diversité des thèmes et des correspondants à proportion de la gloire et de l'influence ascendante du maître de Nietzsche, particulièrement sur ces disciples qu'il ne craint pas d'appeler ses "apôtres" et ses "évangélistes".
Edition enrichie (Introduction, notes, chronologie et bibliographie).Ce qu'il y a de plus important, voire d'essentiel dans l'existence, ce dont tout le reste dépend, sa signification véritable, sa phase critique, sa pointe, se trouve dans la moralité du comportement humain. Mais pour ce qui est de son sens, des modalités, de la possibilité de la chose, voilà les philosophes plongés dans le désaccord total, placés devant un abîme de ténèbres. Il en résulte que s'il est facile de prêcher la morale, il est difficile de la fonder.
Arthur Schopenhauer. Rédigé dans le cadre d'un concours organisé par la Société royale des sciences du Danemark, Le Fondement de la morale a été publié pour la première fois en 1841. Texte charnière, situé entre les deux grandes entreprises philosophiques de Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation (1819) et les Parerga et Paralipomena (1851), il devient ainsi, comme l'a noté son traducteur, l'introduction « la plus naturelle peut-être » à la philosophie schopenhauérienne. On y découvre, en effet, une critique radicale de la métaphysique kantienne, l'affirmation que la « volonté de vivre » l'emporte sur les impératifs nés de la Raison, et que la morale, loin de s'appuyer sur des impératifs abstraits comme la loi ou l'obligation, obéit d'abord à l'ordre des sentiments.
Présentation et notes par Alain Roger.
Traduction d'Auguste Burdeau.
L'oeuvre de Schopenhauer reste en France encore largement méconnue. Disséminée en de multiples opuscules de philosophie digeste et d'aphorismes divertissants, elle a ainsi vu son unité malmenée au gré des publications tronquées. La parution d'une traduction inédite du Monde comme volonté et représentation dans cette même collection (Folio Essais) a déjà offert l'occasion de reporter l'attention sur l'entreprise proprement philosophique de Schopenhauer, sur l'intention fondatrice qui unit tous ces développements éparpillés au gré des découpages éditoriaux.
Les Lettres qui vont de 1803 à quelques semaines avant sa mort en 1860 permettent de mettre en perspective les écrits de Schopenhauer, l'unité de son oeuvre forgée au cours des années, mais aussi les incompréhensions auxquelles il s'est heurté, les malentendus qu'il a dû dissiper. Au fil des ans s'observe la diversité des thèmes et des correspondants à proportion de la gloire et de l'influence ascendante du maître de Nietzsche, particulièrement sur ces disciples qu'il ne craint pas d'appeler ses "apôtres" et ses "évangélistes".
Cet essai a été publié en 1851. Schopenhauer y justifie la domination des hommes par le sexisme le plus stéréotypé en vigueur à son époque.
Une autre face du célèbre philosophe.
Traduction de l'allemand par Adolphe Bossert. Ce recueil est une sélection de lettres adressées par Arthur Schopenhauer à son principal disciple et légataire testamentaire, Julius Frauenstädt - il sera son premier éditeur (posthume). Bien qu'il doute constamment de ses capacités intellectuelles et surtout de son dévouement, le philosophe en fait l'« archi-évangéliste » de sa propre doctrine. Cette correspondance, qui s'étale sur douze ans (de 1847 à 1859), est le lieu des confidences les plus intimes et des coups de gueule les plus incongrus. Schopenhauer, qui orchestre savamment sa gloire naissante, y déverse tous azimuts sa bile accumulée et se réjouit comme un enfant des signes annonciateurs du triomphe de sa pensée - dont il n'a jamais réellement douté. D'une franchise rare, au point d'être souvent blessante pour leur destinataire, ces lettres sont d'un grand intérêt. Elles donnent à voir un homme fort peu bouddhiste, toujours à l'affût de la moindre allusion, même critique, à ses écrits et avouant sans vergogne son intérêt pour les phénomènes paranormaux. Notes et postface par Yannis Constantinidès.
« Il n'y a qu'une erreur innée : c'est celle qui consiste à croire que nous existons pour être heureux. »
Schopenhauer
« Le monde est laid, cruel, impitoyable et, de surcroît, vil, mesquin, ridicule, grotesque, les hommes sont bêtes, veules, soumis, malfaisants, pleurnichards, laids, prétentieux, et tout cela est sans aucun doute intolérable, scandaleux, digne du plus profond mépris.
Mais comme c'est intéressant ! »
Jérôme Ferrari
"L'innocente jeunesse se rend à l'Université pleine d'une confiance naïve, et considère avec respect les prétendus possesseurs de tout savoir, et surtout le scrutateur présomptif de notre existence. Elle se rend donc là, prête à apprendre, à croire et à adorer. Si maintenant on lui présente, sous le nom de philosophie, un amas d'idées à rebours, un assemblage de mots qui empêche tout cerveau sain de penser, un galimatias qui rappelle un asile d'aliénés, alors l'innocente jeunesse dépourvue de jugement sera plaine de respect aussi pour pareil fatras, s'imaginera que la philosophie consiste en un abracadabra de ce genre, et elle s'en ira avec un cerveau paralysé où les mots désormais passeront pour des idées." (Schopenhauer)
Cette critique de la philosophie kantienne n'est en rien une réfutation. Il s'agit au contraire pour Schopenhauer de dégager ce qu'il y a d'essentiel dans la philosophie critique, d'approfondir un kantisme méconnu, trahi par les philosophes qui se sont présentés abusivement comme les héritiers de Kant (Fichte, Schelling, Hegel). La question que pose ici Schopenhauer est: comment pouvons-nous encore faire de la philosophie après Kant, sans retomber dans le vieux dogmatique biblique mal caché dans les brumes dialectiques?
A fascinating examination of ethics, religion and psychology, this selection of Schopenhauer's works contains scathing attack on the nature and logic of religion, and an essay on ethics that ranges from the American slavery debate to the vices of Buddhism. Throughout history, some books have changed the world. They have transformed the way we see ourselves - and each other. They have inspired debate, dissent, war and revolution. They have enlightened, outraged, provoked and comforted. They have enriched lives - and destroyed them. Now Penguin brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas shook civilization and helped make us who we are.
my philosophy is like Thebes with a hundred gates: one can enter from all sides and through each gate arrive at the direct path to the centre'
Schopenhauer's two essays On the Freedom of the Will and On the Basis of Morals form his complete system of ethics. Their doctrines, continuous with those in his major work The World as Will and Representation, are presented here in more accessible, self-contained form. Schopenhauer argues, in uniquely powerful prose, that self-consciousness gives the illusion of freedom and that human actions are determined, but that we rightly feel guilt because our actions issue
from our essential individual character. He locates moral value in the virtues of loving kindness and voluntary justice that spring from the fundamental incentive of compassion. Morality's basis is ultimately metaphysical, resting on an intuitive identification of the self with all other striving and suffering beings. These
essays, newly translated here with an introduction and notes, contain a critique of Kant's ethics, and advance a position that was in turn the target of criticism by Nietzsche.
ABOUT THE SERIES: For over 100 years Oxford World's Classics has made available the widest range of literature from around the globe. Each affordable volume reflects Oxford's commitment to scholarship, providing the most accurate text plus a wealth of other valuable features, including expert introductions by leading authorities, helpful notes to clarify the text, up-to-date bibliographies for further study, and much more.
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Découvrez les fondamentaux de la philosophie contemporaine avec 400 citations sélectionnées pour donner un aperçu de la pensée des incontournables Nietzsche, Schopenhauer, Kierkegaard et Marx. Chaque série fait ressortir l'essentiel, leurs découvertes les plus marquantes dans le respect de leur style. La philosophie de Nietzsche est radicale, parfois violente, souvent ironique et poétique ; aux antipodes de la pensée du libre-arbitre, Schopenhauer est une des figures fondamentales de l'idéalisme allemand. Philosophe , chrétien et séducteur, Soren Kierkegaard fut une influence majeure sur la théologie en même temps que sur la philosophie occidentale, entre autres par sa pensée de l'absurde et du désespoir existentiel. Enfin, Karl Marx est un penseur révolutionnaire au sens propre ; son style tranchant a donné une doctrine au prolétariat et érigé la lutte des classes en système. Ce format concis et accessible est idéal pour la préparation aux examens et aux concours (bac, capes, agrégation...), la culture générale et le développement personnel.
Philosophe allemand, Arthur Schopenhauer expose sa philosophie, très tôt élaborée, dans son ouvrage majeur Le Monde comme volonté et représentation (1819) où il énonce que : "La volonté singulière d'un individu n'a qu'une existence illusoire, elle est de toutes parts immergée dans le jeu infini et absurde d'une réalité qui la dépasse et finit par la détruire". Pour éteindre cette volonté, Arthur Schopenhauer propose l'abolition des désirs avec l'art qui permet l'évasion de la vie, la morale pour se délivrer de l'égoïsme et l'ascétisme inspiré du bouddhisme. Sa philosophie a eu une influence importante sur certains écrivains, philosophes ou artistes du XIXe et XXe siècle (Friedrich Nietzsche, Sigmund Freud, Thomas Mann, Fedor Dostoïevski ou encore de nos jours Michel Houellebecq). Schopenhauer est un maître du genre des petits textes pittoresques en marge de son oeuvre monumentale de philosophe consacré. D'un côté, le très sérieux philosophe du Monde comme volonté et comme représentation, de l'autre le philosophe drolatique et sarcastique dont l'Essai sur les femmes constitue un morceau de choix. " Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées; elles demeurent toute leur vie de grandes enfants, une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme. " Délicieusement misogyne ? A vous d'en juger ! Schopenhauer critique les femmes de manière métaphysique : les femmes, par l'attrait sexuel dont elles sont l'objet, assujettissent l'homme à l'espèce et sont ainsi l'instinct pur, la volonté de volonté. Schopenhauer, avec Socrate, est le philosophe le plus virulent à l'égard des femmes.
Liebe, ist es eine Illusion? Wie ist die Beziehung zwischen Liebe und Geschlechtstrieb?