Une jeune fille nue, traquée à travers bois au cours d'une étrange chasse, violée puis étranglée par un maniaque sexuel. Une call-girl, assassinée dans des conditions horribles. Une clinique, où prennent pension des malades hors-série... C'est dans une enquête extraordinaire que vont se lancer le commissaire Griffon et son commando spécial de la police des moeurs. Une enquête où, face à des intérêts puissants, ils n'auront bientôt d'autre ressource que de prendre le maquis ! N'en doutons pas, ça va chauffer... Une équipe très spéciale pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de Police des moeurs, un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice, grâce à son action discrète et rapide. À sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie, doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
Un hôtel sans clients observe le personnel dont les affres du passé remontent à la surface...
L'histoire d'Hôtel prend place sur la côte marocaine, dans une ambiance plutôt étrange. En effet, l'hôtel vide devient le personnage principal, qui observe et juge les effets de l'ennui sur le personnel et le nouveau directeur de l'établissement. La chaleur est exténuante, les clients rares et, dans cet espèce de huis-clos, l'oisiveté devient peu à peu très pesante. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que le passé des personnages remonte à la surface. Et comme le dit si bien Rafik ben Salah dans sa préface, « de tout cela s'exhale une espèce d'absurdité qui n'est pas sans rappeler l'atmosphère de L'Etranger de Camus (...) sous le même soleil que celui d'Alger, dans cette atmosphère lourde où tout fait tache par manque d'harmonie, par absence de perspective de vie. »
Mais soudain, c'est l'effervescence.... et l'inimaginable se produit. Un dénouement que même le lecteur averti n'aurait pu envisager.
Découvrez ce huis-clos où l'hôtel est le héros et où se mêlent étrangeté et absurde, dans le Maroc des années 1930.
EXTRAIT
Le père Lang, donc, entre et sort dix fois. Réveillée et se tournant dans son lit, Mademoiselle Frida Walter bougonne : Ce qu'il est agaçant ! on croirait tout le temps qu'il y a des cambrioleurs, il finira par les attirer. Il est minuit, une heure, deux heures, il marche en se garant des trous à palmiers, il marche mais ne maigrit pas, à cause de cette voracité d'ogre, et malgré son inflation du coeur. Son approche fait fuir les lapins en balade hors des claies de roseaux. Il prétend ne pas pouvoir dormir. Dans sa poitrine, il perçoit un battement comme celui d'un marteau sur un matelas et il faut qu'il se lève. Mais à cinq heures, recouché, il peut enfin se reposer jusqu'à sept, après avoir couvé l'hôtel de sa protection paternelle. Grâce à Dieu, il lui est aisé d'en faire le tour, car il est isolé, du bled de trois côtés, en face l'immensité. Somme toute l'hôtel a l'air de ne pas savoir pourquoi il est là sinon pour contrarier, jusqu'à ce qu'il en perde le sens, le bonhomme qui l'a édifié. Car c'est devenu une obsession et, dans leur inaction, tous les hommes finissent par observer l'obsédé et par craindre une algarade.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Française, née à Arras en 1872, Marguerite Burnat-Provins accomplit des études de beaux-arts à Paris. A la suite de son mariage avec l'architecte veveysan Adolphe Burnat, elle ouvre une boutique d'art décoratif à Vevey puis travaille et expose dans son atelier à La Tour-de-Peilz. En 1898, elle découvre le Valais grâce à Ernest Biéler et rejoint les peintres de l'Ecole de Savièse. Elle se met à écrire, et illustre souvent ses livres elle-même. C'est en Valais qu'elle rencontre Paul de Kalbermatten, qui va bouleverser sa vie. Ses nombreux déplacements, de grandes épreuves et des ruptures douloureuses vont faire naître en elle des hallucinations qu'elle jette sur le papier ou la toile. Elle mourra à Grasse à l'âge de huitante ans. On peut voir ses oeuvres à la Collection de l'Art Brut à Lausanne et au Musée des Beaux-Arts de Sion.
« Élisabeth Burnat, historiographe des coeurs nobles... » (France-Dimanche). « Elle dirige en Vendée un atelier d'art de 22 artisans... Elle écrit pour faire plaisir à son mari Jean Burnat... Elle a commencé sa série littéraire parce que Sissi est un diminutif d'Élisabeth... Déjà 80.000 exemplaires vendus... » (Marie-Claire). « ...De beaux livres... » (Ouest-France).
« Élisabeth Burnat, historiographe des coeurs nobles... » (France-Dimanche). « Elle dirige en Vendée un atelier d'art de 22 artisans... Elle écrit pour faire plaisir à son mari Jean Burnat... Elle a commencé sa série littéraire parce que Sissi est un diminutif d'Élisabeth... Déjà 80.000 exemplaires vendus... » (Marie-Claire). « ...De beaux livres... » (Ouest-France).
Tout le talent d'Élisabeth Burnat consiste à présenter sous forme romancée l'existence rigoureusement authentique de ces princesses tendres qui ont traversé l'Histoire comme un rayon de soleil entre deux averses. Cette formule a déjà fait le succès de Sissi, Impératrice d'Autriche et de Trop tendre Marie-Louise. Après avoir évoqué le destin de cette Élisabeth d'Autriche, romanesque et romantique mouette de l'océan, et avoir présenté la justification de l'épouse de Napoléon, Élisabeth Burnat nous découvre aujourd'hui, sous un visage inconnu, la Reine Victoria d'Angleterre que l'Histoire officielle nous a toujours présentée comme une vieille femme au coeur sec. Ce roman vous dévoilera les dessous d'évènements extraordinaires. Le prestige de l'antique monarchie anglaise est pratiquement ruiné, quand monte sur le trône une jeune fille de 18 ans dont ses sujets ignorent presque l'existence. Miracle de la jeunesse. Cette jeune fille va restaurer l'autorité de la dynastie et donner son nom au plus prestigieux siècle de l'histoire d'Angleterre. Toute à son devoir royal, elle refuse de se marier, mais un beau cousin, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, survient et c'est, après le miracle de la jeunesse, celui de l'amour. Ce prince allemand séduira non seulement la reine mais tout le peuple anglais. Le plus harmonieux des règnes se déroulera comme un vrai roman d'amour. Vous découvrirez que les problèmes qui se posent pour Élisabeth II et Philippe d'Édimbourg se posaient déjà pour Victoria, et vous admirerez la conquête du coeur d'une nation par deux jeunes gens marchant merveilleusement, la main dans la main, tout au long de leur vie mouvementée. Non sans bouderies. Un soir, Albert s'était retiré dans sa chambre. Victoria frappa à la porte : - Qui est là, demande Albert ! - C'est la reine d'Angleterre. La porte reste close. Elle le reste alors que se renouvelle dix fois le même dialogue jusqu'au moment où : - Qui est là ? - C'est votre femme, Albert ! La porte s'ouvre et la petite reine, matée, se jette dans les bras que lui ouvre le plus affectueux des époux. Tel est le ton du dernier roman historique d'Élisabeth Burnat que vous ne voudrez pas être le dernier ou la dernière à dévorer.
Jean Burnat est né le 11 avril 1918 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Fils d'un receveur des P.T.T. qui changeait toujours de poste par avancement. La bonne conduite du père eut pour conséquence la mauvaise conduite du fils : études (en chien errant) à Bourges, Saint-Valéry-sur-Somme, Grenoble, Besançon et Lyon. Concours de Normale Supérieure. Licence de Lettres et d'Histoire ; diplôme d'archéologie. Publie en 1944, à Genève, son premier ouvrage : « Erreur de cadavre » (Roman policier). S'essaie à la peinture. Un ami lui dit : « Au lieu d'embêter tout le monde à raconter tes prodiges au lycée, fais-en plutôt un livre. » Ce fut « Mes élèves et moi », puis « Des élèves qu'on appelle sauvages ». On connaît la suite : Jean Burnat, depuis, n'a pas cessé d'écrire et ses oeuvres lui ont valu ce jugement de Paul Guth : « Jean Burnat est sûrement le plus savant de nos humoristes. »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Jean Burnat est né le 11 avril 1918 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Fils d'un receveur des P.T.T. qui changeait toujours de poste par avancement. La bonne conduite du père eut pour conséquence la mauvaise conduite du fils : études (en chien errant) à Bourges, Saint-Valéry-sur-Somme, Grenoble, Besançon et Lyon. Concours de Normale Supérieure. Licence de Lettres et d'Histoire ; diplôme d'archéologie. Publie en 1944, à Genève, son premier ouvrage : « Erreur de cadavre » (Roman policier). S'essaie à la peinture. Un ami lui dit : « Au lieu d'embêter tout le monde à raconter tes prodiges au lycée, fais-en plutôt un livre. » Ce fut « Mes élèves et moi », puis « Des élèves qu'on appelle sauvages ». On connaît la suite : Jean Burnat, depuis, n'a pas cessé d'écrire et ses oeuvres lui ont valu ce jugement de Paul Guth : « Jean Burnat est sûrement le plus savant de nos humoristes. »
Tout le talent d'Élisabeth Burnat consiste à présenter sous forme romancée l'existence rigoureusement authentique de ces princesses tendres qui ont traversé l'Histoire comme un rayon de soleil entre deux averses. Cette formule a déjà fait le succès de Sissi, Impératrice d'Autriche et de Trop tendre Marie-Louise. Après avoir évoqué le destin de cette Élisabeth d'Autriche, romanesque et romantique mouette de l'océan, et avoir présenté la justification de l'épouse de Napoléon, Élisabeth Burnat nous découvre aujourd'hui, sous un visage inconnu, la Reine Victoria d'Angleterre que l'Histoire officielle nous a toujours présentée comme une vieille femme au coeur sec. Ce roman vous dévoilera les dessous d'évènements extraordinaires. Le prestige de l'antique monarchie anglaise est pratiquement ruiné, quand monte sur le trône une jeune fille de 18 ans dont ses sujets ignorent presque l'existence. Miracle de la jeunesse. Cette jeune fille va restaurer l'autorité de la dynastie et donner son nom au plus prestigieux siècle de l'histoire d'Angleterre. Toute à son devoir royal, elle refuse de se marier, mais un beau cousin, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, survient et c'est, après le miracle de la jeunesse, celui de l'amour. Ce prince allemand séduira non seulement la reine mais tout le peuple anglais. Le plus harmonieux des règnes se déroulera comme un vrai roman d'amour. Vous découvrirez que les problèmes qui se posent pour Élisabeth II et Philippe d'Édimbourg se posaient déjà pour Victoria, et vous admirerez la conquête du coeur d'une nation par deux jeunes gens marchant merveilleusement, la main dans la main, tout au long de leur vie mouvementée. Non sans bouderies. Un soir, Albert s'était retiré dans sa chambre. Victoria frappa à la porte : - Qui est là, demande Albert ! - C'est la reine d'Angleterre. La porte reste close. Elle le reste alors que se renouvelle dix fois le même dialogue jusqu'au moment où : - Qui est là ? - C'est votre femme, Albert ! La porte s'ouvre et la petite reine, matée, se jette dans les bras que lui ouvre le plus affectueux des époux. Tel est le ton du dernier roman historique d'Élisabeth Burnat que vous ne voudrez pas être le dernier ou la dernière à dévorer.
Cabarets « honnêtes » aux arrière-salles surprenantes, restaurants « familiaux », où tables et planchers se recouvrent de matelas le soir venu, appartements discrets fréquentés par de trop nombreux messieurs, auberges accueillantes, péniches entraînant leurs passagers dans des croisières d'un style nouveau - ce sont là quelques-uns des théâtres d'opération des agents de la Mondaine, ces policiers dont le métier consiste à côtoyer en permanence le vice, sous toutes ses formes (proxénétisme, prostitution, pornographie, drogue, perversions en tous genres), sans se laisser prendre au piège de l'argent vite gagné. Autant dire que les constats d'adultère qui sont - encore - de leur ressort, constituent pour eux une heureuse détente... Pour aussi étonnant que cela puisse paraître, les scandales amusants, pitoyables ou révoltants examinés - ou dévoilés - dans cet ouvrage, ne sont nullement le fruit de l'imagination fertile d'un écrivain de profession. Choisies, parmi bien d'autres, pour leur caractère « exemplaire », par un spécialiste des « Moeurs », certaines de ces affaires ont amené des personnalités haut placées à exercer des pressions discrètes, mais vigoureuses, visant à les étouffer. Cela ne les a pourtant pas empêchées, sinon d'éclater, du moins d'apparaître au grand jour, grâce à l'intervention de policiers intègres qui voulaient à tout prix que « la lumière soit ». Dans la mesure où, sur le plan de la violation de la Loi en général, des lois sur les moeurs en particulier, l'imagination des spécialistes est sans bornes - le lecteur en jugera pièces à l'appui - l'on peut affirmer, sans risque, que les scandales exposés dans ce livre seront bien vite supplantés par d'autres. Certains prénoms (Claude, Billy...) sont d'ailleurs déjà sur toutes les lèvres, ou le seront sous peu. Autant dire que les inspecteurs de la Brigade des Moeurs sont loin d'être au bout de leurs surprises.
Du dentiste qui achète une prostituée à son protecteur au faux brave homme qui met les jeunes amies de sa fille sur le trottoir, il n'est pas de jour où les inspecteurs de la Brigade des Moeurs ne découvrent dans tous les milieux des affaires étonnantes. De Besançon à Rennes, de Nice à Nantes, il s'en passe des choses ! Et il n'y a pas d'âge pour exploiter le vice. Ces Dossiers croustillants racontent tous des histoires vraies, qui ont provoqué enquêtes policières et instructions judiciaires. Pour respecter l'anonymat des personnes en cause les noms des villes et des protagonistes ont parfois été changés. Mais les lecteurs de ces nouveaux Dossiers reconnaîtront peut-être ceux qui sont évoqués ici...
Marthe Richard n'a rien résolu... Si les maisons de tolérance ont disparu, si les hôtels de passe ferment les uns après les autres, l'homme à la recherche de l'âme-soeur contre espèces sonnantes peut toujours se procurer l'adresse d'un « clandé », d'un bar accueillant ou d'un restaurant dont les spécialités les plus épicées ne figurent jamais au menu. Quant aux grandes nouveautés : les salons de massage très spéciaux ou les théâtres porno, nul besoin de longues recherches pour en connaître l'adresse : il suffit pour cela de se reporter à son hebdomadaire de spectacles préféré. L'auteur de cet ouvrage n'a eu que l'embarras du choix pour sélectionner dans les classeurs des inspecteurs de la Brigade des Moeurs ces Dossiers brûlants.
La France du sexe se porte bien, comme en témoignent ces dossiers émoustillants constitués de faits divers amusants, étranges ou révoltants dont la police ou la justice ont eu à connaître. Ce qui étonne dans ces dossiers, c'est l'imagination sans limite des héros ou des héroïnes de ces histoires. A Nice, c'est un touriste allemand qui prostituait sa fille pour prolonger ses vacances sur la Côte d'Azur. A Marseille, c'est un transsexuel qui voulait être mère. A Paris, c'est un faux gynécologue qui se réclamait de la mairie pour procéder à un examen approfondi des lycéennes. A Toulouse, un professeur d'éducation sexuelle donnait des cours pratiques à ses élèves. A Paris encore, un ecclésiastique prêchait la morale dans les sex-shops pour mieux voler les films pornographiques qu'il se projetait ensuite. Certaines bourgeoises désoeuvrées du seizième arrondissement avaient même voulu jouer aux call-girls. Mal leur en prit... Tant il est vrai que, si une morale se dégage de ces dossiers libertins, c'est bien qu'en matière de moeurs, les amateurs ne font pas encore le poids !
De Rome à Bruxelles en passant par Paris et Düsseldorf, la libération des moeurs est devenue une réalité de tous les jours, avec son cortège de faits amusants, surprenants... ou tragiques. Toutes les histoires relatées dans ce livre sont vraies, depuis l'aventure de la jeune marchande de soleil qui protégeait deux prostituées à celle du play-boy qui avait monté le réseau des plus jeunes call-girls du monde. Un point commun à ces diverses anecdotes : des femmes en sont les héroïnes. Et l'on verra que toutes ne sont pas des victimes, loin de là : dans cette grande vague de la débauche qui s'abat sur l'Europe, elles ont prouvé qu'elles savaient faire montre d'initiative et de détermination, rattrapant les hommes lorsqu'elles ne les dépassaient pas sur le terrain du libertinage et de l'immoralité.
En matière d'atteintes à la moralité publique, les policiers de la Brigade des moeurs n'ont que l'embarras du choix. S'ils traquent toujours les proxénètes et contrôlent la prostitution, ils découvrent chaque jour de nouveaux "exploits" dans l'éventail des délits qu'ils sont chargés de réprimer. De la baby-sitter, obligée de faire le trottoir pour subvenir aux besoins de son employeur, à la princesse italienne, débaucheuse de lycéens pubères, ils interviennent maintenant dans des milieux qui leur étaient jusqu'alors très fermés. De Lille à Menton, de Paimpol à Marseille, ils sont sans cesse sollicités par de braves gens qui s'effarouchent de la libéralisation du sexe. Car la luxure n'est plus l'apanage de Paris et des grandes villes comme Lyon et Marseille. Elle a gagné la province et parfois de simples bourgades. Tous ces dossiers en témoignent.
"Le lycée de Dreux était charmant, de grandes pelouses de gazon, un jardin cerné de plantes grimpantes, de vastes bâtiments bien aérés, il donnait envie d'y jouer au croquet..." Dans ce lycée débarque, un beau matin de novembre noyé de soleil, le breton Laurent Lagrée, jeune agrégé, fils de petits fonctionnaires. Derrière les murs de ce lycée si accueillant l'attendent l'amour et des aventures inhabituelles, émaillées de cent histoires drôles qui amuseront peut-être les élèves mais surtout les professeurs et même les lecteurs qui ne seront ni élèves ni professeurs. Laurent Lagrée épousera la terrible Michèle Tessier, sa pire élève, à qui les circonstances l'amènent à donner des leçons particulières. Mais auparavant des péripéties cocasses opposeront le héros à son proviseur farfelu, à un surveillant général imbu de son importance, au frère de sa future femme, qui traverse le roman comme un cyclone et à vingt autres personnages épisodiques hauts en couleurs. Jean Burnat, breton lui-même et malouin de surcroît, jeune professeur manqué, s'est cru longtemps, avec le traditionnel entêtement de ses compatriotes, destiné à écrire des monographies historiques. Il a fallu toute l'insistance de sa femme - qu'il connut également en lui donnant des leçons particulières de latin - et celle de ses amis pour le persuader qu'il était un humoriste tendre et qu'il se devait d'en faire profiter les lecteurs. Car "Mes élèves et moi" n'a pas la férocité que primitivement Jean Burnat voulait imprimer à son récit. Il a été une fois de plus victime de ses élèves devenus ses personnages et son livre vous prouvera qu'il n'est pas nécessaire d'être méchant pour cueillir les plus fines fleurs de l'humour sur l'arbre de l'Université.
Michel Colombier, jeune journaliste parisien, a hérité de l'archange Gabriel un château et une mission qu'il découvrira en prenant possession de son bien. Cette mission consiste à découvrir parmi treize fantômes celui qui empoisonna les autres 333 ans plus tôt, le soir de Noël 1623. Michel Colombier sera gêné dans son enquête par le fait que tous les moyens des policiers amateurs lui sont interdits. On rit d'un bout à l'autre de ce livre entre les fantômes de l'ancêtre Enguerrand de Groseilles et de l'enfant, Pétafior. Michel éprouve un sentiment tendre pour la jeune fille fantôme, Agnès, amour sans espoir. Il faudra l'arrivée d'une troupe de cinéastes à Groseilles pour que le journaliste puisse mener à bien son extraordinaire mission et en recueillir les fruits. C'est certainement un des livres les plus drôles de Jean Burnat.
La France compte près de cent cinquante casinos, et trente-cinq cercles privés, agréés par le ministère de l'Intérieur et autorisés, de ce fait, à exploiter les jeux de hasard. Dans ces établissements, qui vont du plus huppé au plus miteux, des dizaines de milliards de francs passent chaque année sur le tapis vert, sous le regard vigilant de policiers pas comme les autres, ceux du Service central des courses et des jeux, plus connu sous l'appellation de Brigade des Jeux. Ces inspecteurs itinérants sont, en fait, les garde-fous d'un hasard que certains auraient par trop tendance à manipuler à leur profit. Leur rôle ? Interdire le jeu sous toutes ses formes, pour peu que l'État n'y perçoive pas son pourcentage. Ce qui les amène à jouer les Fregoli plus souvent qu'à leur tour, en passant sans transition du smoking de rigueur à la roulette du Palm-Beach, au jean-col roulé, leur uniforme rue de la Goutte-d'Or où opèrent les joueurs de bonneteau. Un métier mouvementé, où les inspecteurs des jeux côtoient princes arabes en quête d'un peu d'excitation, demi-mondaines à l'affût de riches clients à plumer, ouvriers immigrés rêvant à la fortune, truands de haut vol souvent intéressés aux bénéfices. Un monde bizarre, peuplé de personnages pathétiques, hilarants ou inquiétants, qui ont pour seul point commun ce qu'il est convenu d'appeler le "démon du jeu". Un démon exigeant, qui pousse ses victimes à dévoiler certains aspects bien particuliers du génie humain... Autant dire que si les inspecteurs de la Brigade des Jeux n'exercent pas une profession de tout repos, ils sont - quotidiennement - les témoins d'épisodes drolatiques ou un peu tristes, mais toujours savoureux. Ce sont ces anecdotes qu'ils vous racontent dans ce livre.
En place de Grève, on va rouer Cartouche. Vendu par l'un des siens, arrêté, soumis à la question, il n'a livré personne. Ses compagnons n'ont-ils pas juré de le délivrer sur l'échafaud ? Or, personne ne bouge. Cartouche, alors, les dénonce tous - tous, sauf Dimanche le Loup, son lieutenant, et Lisette, sa maîtresse. Le devoir de Dimanche le Loup est clair : il doit découvrir le traître et venger Cartouche. Voici donc Dimanche sur les traces de tous les membres de la bande qu'il soupçonne. À travers Paris et la France, il mène son enquête, soutenu, encouragé par Lisette, devenue sa femme. C'est l'occasion de mille nouvelles aventures, de coups fameux, d'étranges révélations, jusqu'au jour où la vérité lui apparaît. Celui qui a « donné » Cartouche, c'est... Amour, police, cavalcade et mystère, rien ne manque pour faire de ce nouveau Burnat un roman qui court, vole et passionne. Et quelle saveur dans le truculent « argot cartouchien » qui fleurit dans la bouche de ces joyeux et terribles brigands !
Lorsque l'Espagne se libéralise ; le P-DG de la Horsch, cette multinationale du vice, se frotte les mains : l'Europe du sexe va enfin pouvoir devenir une réalité. Mais l'appropriation de ce marché de milliards de pesetas, pose bien des problèmes. De farouches hidalgos, maniant aussi bien le 7,65 que la navaja, sont en effet décidés à défendre, par tous les moyens, leurs petites señoritas, et un certain Griffon et son équipe viennent jouer les chiens dans le jeu de quilles : ah, il est bien révolu le temps des sombreros, castagnettes et mantilles ! Une équipe très spéciale, pour cas très spéciaux. C'est le nouveau commando de Police des moeurs, un service autonome capable de mener la vie dure aux criminels du vice, grâce à son action discrète et rapide. À sa tête, un policier peu orthodoxe mais d'une efficacité redoutable, le commissaire principal Pierre Griffon. Sous ses ordres, un jeune inspecteur qui trompe son monde parce qu'il n'a pas la tête de l'emploi, Lionel Savary ; un bricoleur de génie, doté d'une mémoire d'ordinateur, Alex Gribovitch ; et l'inspecteur de charme, Sophie Leclerc, qui manie aussi bien le sourire que le pistolet.
Un commando spécial, même - ou surtout - à la Police des moeurs, c'est très utile pour régler au mieux et discrètement les affaires très délicates. Mais, lorsque la trêve estivale calme l'actualité, lorsque la grande pègre est en vacances, lorsque les obsédés ne se distraient qu'entre eux, et que la routine a repris ses droits, l'équipe du commissaire Griffon devient inutile et même, aux yeux de certains, plutôt gênante. Démantelé, tenu à l'écart et sur le point d'être dissous, le commando spécial de Griffon va pourtant, contre toute attente, régler à l'arraché le compte d'une équipe de marginaux dévoyés, sordides, maniaques et insaisissables, qui considère le viol, le sadisme et l'assassinat comme un exutoire à leur mal de vivre.