Néron, l'empereur esthète et criminel.Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15 décembre 37 à Antium et mort le 9 juin 68 à Rome. Plus connu sous le nom de Néron, il est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne. Prince poète, chanteur et musicien, organisateur de célébrations sportives et artistiques, il cultive un grand sens esthétique. Cependant sa sensibilité n'efface en rien son autre facette : celle d'un despote cruel, matricide et pyromane.
Durant des siècles, Néron a été l'emblème du crime et de la perversité, si bien qu'il est difficile pour les historiens d'en établir une autre image. Faut-il alors, comme Suétone, s'en tenir à un portrait à charge ? Spécialiste de l'Antiquité romaine, Catherine Salles démêle la vérité de la légende et dresse avec talent, dans cette biographie sans complaisance, le portrait d'un empereur qui, derrière le mythe, demeure aujourd'hui encore largement méconnu.
Considérer l'écriture et le lecteur, non pas dans l'abstrait, mais dans leur dimension sociale à l'aide de la relation triangulaire entre écrivain, livre et public, c'est le propos de cet ouvrage qui étudie la situation de l'auteur dans la société romaine du Ier siècle de notre ère, le mode de diffusion de ses oeuvres et les différents publics concernés, intellectuels ou populaires. À cause du rôle exceptionnel joué par la création littéraire au début de l'Empire, se développent à Rome des institutions originales comme les lectures publiques ou les grandes bibliothèques impériales. Production de l'imagination, le livre est en même temps bien de consommation, ce qui lui donne une place spécifique dans la société, puisqu'il doit répondre aussi bien à l'inspiration propre à chaque écrivain, aux goûts du public et aux impératifs commerciaux.
Sous le signe de VénusÀ Rome, l'amour est omniprésent. Des scènes amoureuses, des plus délicates aux plus érotiques, ornent les demeures particulières. Bien des oeuvres littéraires ont pour principal ressort les relations entre les hommes et les femmes et les Romains ont même créé un genre littéraire original, la poésie élégiaque, uniquement consacré aux tourments amoureux. Plus à Rome que dans toute autre civilisation antique, la vie politique est influencée par les relations conjugales ou extraconjugales des responsables de la cité et bien des événements essentiels de l'histoire romaine ont leur origine dans une histoire d'amour. Même s'ils se méfient du caractère imprévisible et irrésistible de la passion sexuelle, les Romains sont incapables de résister à cette impulsion, souvent au détriment de leur propre intérêt.
Écrit par une spécialiste des civilisations antiques, ce livre vous invite à découvrir l'amour " à la Romaine ". Il aborde : les dieux romains et l'amour ; les mythes amoureux de la fondation de Rome ; l'amour et le sacré ; la vie maritale ; l'adultère, la pédérastie et l'homosexualité ; l'amour et la politique ; les amours impériales ; les armes de la séduction ; la littérature, la philosophie et l'art amoureux ; l'amour et la magie à Rome.
Catherine Salles, maître de conférences à l'université de Paris-X-Nanterre, présente dans ce volume une synthèse du monde romain construite autour de plusieurs thèmes dont, notamment, l'organisation politique et économique, le rôle de l'armée, la vie culturelle, religieuse et sociale... L'auteur brosse ainsi une histoire de Rome et du peuple romain, accessible aux étudiants et à tous les passionnés d'histoire, susceptible d'éclairer les modes de vie et de pensée actuels des pays occidentaux qui ont gardé vivante une grande partie de l'héritage romain.
En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne. Ne sont-elles pas le « sexe faible » ? Au XIXe siècle les femmes sont considérées comme « d'éternelles malades » pour reprendre l'expression de Jules Michelet. Aujourd'hui, la perspective a bien changé : leur espérance de vie dans les pays occidentaux est plus longue que celle des hommes. Toutefois, elles passent aussi plus d'années qu'eux en mauvaise santé et souffrent de pathologies souvent bien différentes.
Les différences purement biologiques sont loin d'être seules en cause. Ainsi, les rôles sociaux et les activités professionnelles des unes et des autres les conduisent à ne pas être exposés aux mêmes nuisances de santé. Comparées aux hommes, les femmes adoptent moins de comportements à risque, consultent davantage, prennent mieux leurs traitements. Les pratiques des médecins se construisent aussi différemment selon le sexe de leurs patients.
Dans le domaine de la santé comme ailleurs, les inégalités entre les sexes existent et relèvent des mêmes stéréotypes et des mêmes mécanismes que dans le reste de la société, mais aussi de facteurs spécifiques, et notamment de la façon dont s'élabore le savoir médical. Pour lutter contre ces inégalités, il faut commencer par tordre le cou à un certain nombre d'idées reçues, chez les soignants comme chez les patients. Ce livre a pour objectif d'y contribuer, et de proposer des perspectives en matière de politique publique au service de la santé des femmes et des hommes.
Poussez les portes de Rome !
Écrit par un historien, archéologue, spécialiste de l'histoire romaine et bien connu dans le monde des médias anglo-saxon, Guy de la Bédoyère, et adapté par Catherine Salles, ce livre est une formidable porte ouverte sur le monde romain qui continue de fasciner petits et grands ! Sur le même modèle que La Grèce antique pour les Nuls, il offre un large panorama de l'histoire et de la culture de la civilisation romaine : société, système juridique, vie quotidienne, croyances et religions, économie et histoire, ce livre complet fera vivre aux lecteurs les riches heures de Rome, depuis les premières heures de gloire jusqu'à la chute.