Décider de vivre ? Comme si nous faisions quotidiennement de mener notre existence à travers notre statut notre environnement familial ou professionnel ! Et pourtant...
Cette vie nous l'avons reçue à l'origine, nous avons acquis des autres des savoir-faire, passeports indispensables pour l'existence. Nous nous débrouillons dans domaines multiples et nos compétences sont garantes d'une vie que chacun de nous a pu appeler « sa » vie : capacité d'autonomie au milieu des autres, et en même temps de cette aptitude à agir comme eux et avec eux.
Mais il suffit parfois d'un événement, d'une période difficile, pour renverser ce fragile équilibre. Nous savons « faire », nous savons « agir », mais est-ce que nous savons « vivre » ?
Dans cet ouvrage qui s'adresse à un large public, l'auteur propose un parcours, confrontant notre manière d'exister et la manière d'exister de Jésus. Une invitation à nous mettre en route et à choisir la Vie par une décision qui s'origine dans l'amour.
Cinq artistes : David Altmejd ; Shary Boyle ; Rosalie D. Gagné ;
Laurent Lamarche ; Véronique La Perrière M.
Cinq univers : une fantasmagorie du désir et de l'angoisse ; une faërie acide et acidulée ; une utopie bruissante ; une réinvention de l'avenir ; une fiction surréalisante.
Les auteures explorent la façon dont chaque artiste a su fabriquer son propre univers reposant sur des fondements mythopoétiques.
Après le très remarqué Prisoners (2013), Denis Villeneuve réalise un deuxième film sous le sceau made in USA, Sicario, mais sans esbroufe, sans parti pris, avec une élégance sans pareille, endossant son métier de cinéaste avec un sens inné du professionnalisme. Séquences, avec un esprit d'observation aiguisé, l'oeil juste et une vision cinéphilique cartésienne, analyse ce film aux allures de western moderne sur fond d'espaces dénudés, qui, au-delà de leurs silences inquiétants et de leur luminosité aveuglante, cachent des intentions et des lendemains crépusculaires. Ailleurs dans la revue, les films québécois Guibord s'en va-t-en guerre, Le bruit des arbres et le Journal d'un vieil homme s'insèrent dans la section critique, entre autres, et la cinquième partie soulignant les 60 ans de la revue s'intéresse aux années 1995-2004.
On a peut-être cru qu'il n'était plus possible de se mentir sur la question de la confiance, que le 20e siècle l'avait désenchantée à jamais, qu'il ne restait qu'à pleurer sa disparition. Pourtant, l'heure du dépôt de bilan ouvre l'ère des questionnements, où la confiance doit impérativement s'interroger à la lumière du conflit. Parce que celui-ci est une énergie en puissance, un chaos qui cherche à prendre forme. La pensée mythique rejoint les plus fines hypothèses actuelles: le conflit peut se manifester ailleurs que dans la destruction et la désolation, s'épanouir à travers des pratiques créatives et innovatrices. C'est une dizaine de collaborateurs venus d'horizons aussi divers que la cour de justice, l'amphithéâtre d'une université ou un service privé de psychothérapie qui, ici, pensent ensemble la confiance altérée, entre suspicion et désabusements. Ainsi nous aident-ils à mieux saisir comment les arts, les pratiques culturelles et les sciences humaines parlent de ces figures fragiles de la confiance qui sont autant de liens en péril.