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Esther Croft
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Trois mensonges dans une seule phrase, ça fait beaucoup pour un seul père. Moi aussi ça m'arrive de mentir. À l'école surtout. Mais je n'ai pas osé ajouter que même les mensonges les mieux réussis ne changent rien à la réalité.
Au fil de huit nouvelles décapantes, les personnages d'Esther Croft s'élancent et quittent l'enfance à grands coups de réalité. Des portes s'ouvrent, des certitudes se brisent, des questions se posent à propos de l'apparence, de l'anxiété de performance, du divorce, mais aussi de l'espoir, de l'amour et de la confiance. Le temps est venu de jouer dans la cour des grands. -
XYZ. La revue de la nouvelle. No. 132, Hiver 2017
Nicolas Tremblay, Esther Croft, Marc Rochette, Hugues Corriveau, Claudine Potvin, Louise Cotnoir, David Dorais, Josee Ma
- Jacques Richer
- 6 February 2018
- 9782924343197
L'école. Voilà le thème pour le moins inspirant qu'explorent les auteurs du numéro d'hiver d'XYZ. L'école. Tout le monde y passe ou y est passé. C'est dans ce microcosme qu'on expérimente pour la première fois les périls de la vie en société. On s'y frotte au monde adulte des connaissances. On y apprend à tirer son épingle du jeu. Une nouvelle identité nous définit tant dans ses murs qu'à l'extérieur, dans la cour, à l'heure de la récréation. Les auteurs de ce numéro n'y récoltent pas les mêmes souvenirs, mais tous, sans exception, imaginent des personnages confrontés à la dure et éprouvante réalité de ce milieu. À ce dossier thématique étoffé s'ajoutent un article de Christiane Lahaie, qui fait un survol de la production de nouvelles au Québec dans la dernière année littéraire, ainsi qu'un compte rendu de Nicolas Tremblay sur le recueil Le basketball et ses fondamentaux de William S. Messier.
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XYZ. La revue de la nouvelle. No. 130, Été 2017
Gaetan Brulotte, Christiane Lahaie, David Dorais, Esther Croft, Bertrand Bergeron, Helene Rioux, Christine Champagne, Je
- Jacques Richer
- 7 June 2017
- 9782924343173
Ce numéro d'été est le fruit d'une collaboration spéciale avec la photographe Anne-Marie Guérineau. Les nouvelliers se sont inspirés d'une sélection de photos tirées de l'exposition Que fais-tu là? tenue à Trois-Rivières à l'automne 2016. Ces photos de famille, volontairement surannées et prosaïques, sont des portraits de personnes du quotidien posant pour la mémoire. Le lecteur les trouvera reproduites aux côtés des nouvelles qu'elles ont inspirées. Ce numéro devient ainsi une espèce d'album de famille métaphorique, en plus de regrouper la quasi-totalité du collectif de rédaction. Les nouvelles hors thème présentent des fictions sur la psychanalyse (Claudine Potvin), la genèse du christianisme (Jean-Pierre Vidal) et la tragique mort d'un chien (Robert Baillie). Le traducteur Jean-Marcel Morlat fait découvrir l'auteur anglais James Kirkup, avec « Le maître du bonsaï », une nouvelle campée au Japon. Enfin, David Dorais livre un compte-rendu du recueil néoféministe Des femmes savantes de Chloé Savoie-Bernard.
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En 1998, à la parution du troisième recueil de nouvelles d?Esther Croft, Tu ne mourras pas, deux critiques littéraires importants viennent confirmer le grand talent de la nouvellière :
On connaît pour avoir lu ses deux recueils précédents, La mémoire à deux faces et Au commencement était le froid, le talent de nouvelliste d'Esther Croft. (Gilles Marcotte, L'actualité, 1998)
Le troisième recueil de nouvelles d'Esther Croft vient confirmer le grand talent de cette écrivaine à la voix unique, forte, courageuse. [...] On retrouve dans ce recueil la précision de l'écriture, une écriture tranchante comme un scalpel, qui ouvre le ventre, qui va droit au coeur des choses pour étaler au grand jour l'inavouable douleur, la haine, la passion de vivre aussi. (Maurice Émond, Québec français, 1998)
Ce recueil d'Esther Croft n'est pas seulement une question de vie ou de mort, il est aussi une main tendue à la fraternité, à la solidarité humaine.
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Aujourd'hui, c'est Valérie. Valérie Bordeleau qui lance son deuxième roman. À peine trente ans et son nom circule déjà plus souvent qu'à son tour dans la presse culturelle et la bouche des libraires. Son premier livre avait reçu une reconnaissance immédiate, il y a deux ans à peine. Dès sa parution, on avait parlé d'une voix singulière, étonnamment affirmée et d'une lucidité douce-amère qui sait ne rien vous épargner de la réalité. C'est tout ce que Mélissa peut en dire. Parce que ce livre-là, elle n'a pas pu le parcourir au delà du troisième paragraphe. Dès les premières lignes, elle a été secoué par la beauté de la langue, par la pure intensité de l'émotion. Tout lui paraissait juste. Trop juste. Et rapidement, elle s'était rendue compte qu'elle ne pourrait à la fois porter le poids des mots et celui de sa propre médiocrité.
Esther Croft nous offre des moments de lecture inoubliables dans ce recueil de dix nouvelles où elle scrute l'âme des êtres humains. L'univers que Croft partage avec ses lecteurs n'est pas gentil, douillet, confortable : c'est celui de la blessure, celle que nous avons tous quelque part en nous-mêmes.
Un regard percutant sur la réalité du monde, des relations humaines et, comme toujours, une écriture juste et épurée qui atteint toujours sa cible : le coeur. -
« Depuis plusieurs mois, il le savait, mais d'un savoir qui ne l'atteignait pas vraiment. Il avait été informé de la chose, il avait encaissé l'événement, l'avait accepté même, mais la chose semblait s'être installée pour de bon à l'extérieur de lui. Et voilà que devant le lit désert, il comprend ce qu'il ne voulait pas comprendre : il ne peut plus reculer. Dans huit semaines exactement, si tout se passe bien, il y aura un nourrisson dessous les couvertures. Et lui, le père légitime, il en sera responsable jusqu'à la fin des temps. » (« Devenir père »)
La grande nouvellière Esther Croft nous revient avec un recueil de dix textes où autant de personnages sont aux prises avec cet état d'esprit très troublant, le doute. Au cours des récits, divers thèmes sont abordés, dont la paternité, l'enfance, l'euthanasie, la pédophilie et les relations de couple. Encore une fois, Esther Croft offre aux lecteurs une littérature d'une très grande qualité.
« Cette femme est une puissante psychanalyste, mais c'est d'abord en écrivant qu'elle parvient à dénouer certains noeuds de la psyché qui, autrement, resteraient inextricables par les seules voies de la rationalité. » (Jean Désy, Nuit blanche)