Pour Valentine de Lestrange, voler c'est jouer. Mais c'est surtout une manie incurable, peut-être héréditaire, qui lui procure des frissons autrement plus excitants que la vie bourgeoise ordinaire dans l'ombre de son mari ministre.
Cleptomane, le mot même la ravit... Jusqu'au jour où, presque sans le vouloir, elle subtilise l'objet de trop. Celui qu'elle n'aurait jamais dû voir et qui va changer le cours de sa vie.
Florence Noiville poursuit ici son exploration du psychisme humain à travers ses troubles et ses désordres. Après la psychose maniaco-dépressive dans La Donation, l'obsession amoureuse dans L'Attachement et l'érotomanie
dans L'Illusion délirante d' être aimé, elle éclaire la plus romanesque des addictions. Et livre un portrait d'héroïne hitchcockienne, diabolique et poignante.
Ce que propose de montrer ce Cahier de L'Herne, c'est une image d'Isaac Bashevis Singer et de son oeuvre qui se situe très loin des stéréotypes habituels - l'aimable fabuliste de l'âme juive, le lutin talmudique échappé d'une toile de Chagall ou encore le conteur nostalgique ressuscitant inlassablement le folklore pittoresque d'un yiddishland enfoui.
« Une évidence. Une évidence aussi tangible qu'une pierre au milieu d'un jardin : C. est persuadée que je l'aime, que je l'ai toujours aimée. Comment puis-je faire semblant d'avoir oublié ? »
L'illusion délirante d'être aimé est une maladie, chronique, dangereuse, et parfois mortelle, nommée syndrome de Clérambault, car elle fut découverte par le célèbre psychiatre. C'est aussi un roman implacable, un thriller des sentiments : l'histoire d'une obsession et d'une dépossession. Un amour à perpétuité. Un amour qui ne peut que mal finir.
Milan Kundera a dit de ce roman de Florence Noiville : « Ce que dévoile L'Illusion délirante d'être aimé, c'est la présence aussi forte qu'inexplicable de l'amour dans la haine. »
Quand Anna découvre la longue lettre que sa mère Marie a écrite, cette dernière est morte. Et a disparu avec son secret. Cette lettre est adressée à son premier grand amour, un professeur beaucoup plus âgé qu'elle, tellement moins gracieux. Cette lettre, Marie l'a-t-elle envoyée ? Cet homme l'a-t-il reçue ? Anna enquête alors auprès de sa famille et d'anciens camarades, et cherche à comprendre ce qui a lié sa mère à ce professeur. Qui était l'homme aimé ? Est-il encore vivant ? Le retrouver aidera-t-il Anna à mieux connaître une mère disparue quand elle avait quatorze ans ?À partir de cette parcelle d'amour fou observée à la loupe sous divers points de vue, mère et fille tentent de répondre à la même question : qu'est-ce qui se joue en nous lorsque nous nous attachons à quelqu'un dont nous n'aurions jamais dû nous approcher ?
« Écrire c'est comme l'amour. Cette étrange formule, c'est l'écrivain portugais António Lobo Antunes qui l'a eue un jour - un jour qu'il était de fort méchante humeur. » Depuis vingt ans, la journaliste et romancière Florence Noiville sillonne le monde à la rencontre des plus grands écrivains contemporains. En 29 portraits - drôles, émouvants, inattendus, profonds -, elle nous invite à partager un moment unique en compagnie de ces géants de la littérature.
À l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains...
Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du Channel. Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré...
Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire.
Stefan Zweig avait beau dire que la véritable Angleterre, c'est Shakespeare, qu'avant lui tout n'est que préparation et qu'après lui il n'y a plus que contrefaçon boiteuse, ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement british et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.
Découvrez gratuitement les portraits de Jonathan Coe et Ian McEwan, tirés de l'ouvrage So British !, 23 visages d'écrivains d'outre-Manche par Florence Noiville.
À l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains...
Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du «Channel». Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré...
Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire.
Stefan Zweig avait beau dire que la véritable Angleterre, c'est Shakespeare, qu'avant lui tout n'est que préparation et qu'après lui il n'y a plus que contrefaçon boiteuse, ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement British et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.
Chez un notaire, à la faveur d'une donation, une jeune femme se penche sur son passé. Les souvenirs et les blessures de l'enfance remontent en même temps que les interrogations. Peut-il y avoir une corrélation entre la maladie de sa mère, qui a toujours souffert de psychose maniaco-dépressive, et la façon dont elle-même a mené jusqu'ici sa propre vie, envisagé son parcours professionnel, élevé ses enfants ? Se peut-il qu'un simple gène défaillant dans un cerveau qui n'est pas le vôtre conditionne non seulement votre existence et votre personnalité, mais aussi, peut-être, celle d'une partie de votre descendance ? Est-ce cela aussi l'héritage, la « donation » ? Vient-on au monde avec l'histoire de ses parents ? Le récit s'articule autour d'un va-et-vient dans le temps où les images du passé s'éclairent à la lumière du présent.
De la Chine ancienne à l'Egypte des pharaons, de l'Inde et ses multiples divinités au panthéon romain, ces légendes nous racontent les naissances du monde et l'origine des civilisations. Un régal pour les passionnés de mythologie !
De la Chine ancienne à l'Egypte des pharaons, de l'Inde et ses multiples divinités au panthéon romain, ces légendes nous racontent les naissances du monde et l'origine des civilisations. Un régal pour les passionnés de mythologie !
De la Grèce antique au monde celte, du Japon légendaire aux mythes dogon d'Afrique, ces récits passionnants nous font vivre les origines du monde et les naissances de civilisations modernes. De quoi satisfaire les passionnés de mythologie !
De la Grèce antique au monde celte, du Japon légendaire aux mythes dogon d'Afrique, ces récits passionnants nous font vivre les origines du monde et les naissances de civilisations modernes. De quoi satisfaire les passionnés de mythologie !
Caroline du Nord, 1936. À 3 ans, Eunice Waymon, petite fille noire infiniment douée, donne son premier concert dans une église. Elle a su jouer du piano avant même de marcher. À 10 ans, elle lutte déjà contre la ségrégation : lors d'un récital, elle refuse de jouer si ses parents ne sont pas assis au premier rang, comme les Blancs. À 18 ans, elle veut devenir la plus grande concertiste classique noire, mais - à cause de la couleur de sa peau ? - son rêve se brise.
Alors elle se rebaptise Nina Simone et, des bars crasseux jusqu'au Carnegie Hall, elle va connaître la gloire. De sa voix puissante, chaude et mystique, elle invente un langage unique, entre jazz, classique, soul et gospel. Amie de James Baldwin, elle chante pour défendre les droits des Noirs aux côtés de Martin Luther King. Mais la vie est violente avec cette écorchée vive : déboires sentimentaux, cupidité de l'industrie du disque, mort de ses frères de combat, difficulté à être une bonne mère... Nina flambe son argent et sombre dans les troubles psychiques.
Des États-Unis jusqu'au Sud de la France, en passant par Londres, l'Afrique et les Pays-Bas, les auteures, mère et fille à la vie, sont parties sur ses traces. Elles nous offrent le portrait inédit d'une artiste magistrale en quête d'absolu et de liberté.
« Après ne pourra pas être comme avant. » « Nous tirerons tous les enseignements de cette crise sans précédent. » Multiplication d'appels, surenchère de serments, abondance d'engagements. Mais pour combien de temps, avant le retour du « business as usual » ? Oui la sécurité sanitaire, mais l'économie, idiot ! Oui l'environnement, mais la croissance, mon grand ! Oui la justice sociale, mais le réalisme, braves gens !
Alors, cette fois, ce sont peut-être des femmes qui oseront donner leurs chances à l'impossible. Si ces femmes, de tous les continents, qui ont su conquérir leur place à la force de leurs idées, ne sont pas entendues, qui le sera ?
Pour cela, il fallait les convaincre de s'exprimer, de s'exprimer ensemble, non pas d'une seule voix, mais dans une polyphonie. Pour dessiner un autre avenir que l'attente de la crise prochaine. On entendra ici la parole de la franco-américaine Esther Duflo, prix Nobel d'économie, celle de la navigatrice Isabelle Autissier, première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire et présidente du WWF France, celle encore de Godeliève Mukasarasi qui, pour son engagement lors du génocide rwandais a été désignée « Femme de courage », celle de la romancière Fang Fang dont le Journal tenu à Wuhan a fait le tour du monde malgré l'hostilité des autorités chinoises, celle de la généticienne Mayana Zatz, dont les travaux sur la cartographie du génome a permis d'aider des milliers de familles malades au Brésil, ou enfin celle de la philanthrope Melinda Gates dont la fondation investit massivement dans la santé mondiale et le développement.
De Paris à Kigali et de Sao Paulo à Seattle, chacune a puisé dans son expérience la plus intime, plus que dans une idéologie toute faite, pour contribuer à ce plaidoyer, comme s'il était possible que ce soit celui la dernière chance.
Retrouvez gratuitement la nouvelle 9e et 13e, extraite du recueil Désaccords imparfaits de Jonathan Coe.
Cette nouvelle est suivie d'un portrait de l'auteur par Florence Noiville, tiré de son ouvrage So British !.