Sans nos objets internes, nous ne pouvons pas vivre. Mais nous pouvons aussi être étouffés par eux, jusqu'à en mourir. C'est de leur fait que nous devenons lâches ou héroïques dans l'adversité, courageux ou pleutres au quotidien. Ce sont eux qui nous poussent à nous tourner vers les autres, eux aussi qui nous incitent à demeurer dans un isolement narcissique superbe. D'où viennent-ils donc, ces compagnons internes incontournables ? Comment se sont-ils emparés de notre force pulsionnelle ? Quel est leur degré de parenté avec les personnes qui nous entourent, et tout spécialement avec ceux qui ont présidé à nos premières expériences du monde dans un environnement donné ? En quels termes peut-on se figurer leur surgissement premier et leurs relations avec ce qui fait notre originalité propre - notre Moi ? Quel rôle joue notre mémoire subjective dans leur constitution et leurs modifications ultérieures ? Que devient leur compagnonnage avec le Moi, lors des séparations et des pertes inhérentes au déroulement psycho-biologique de la vie et, pis encore, lors des traumatismes graves qui peuvent briser le cours d'une existence ? Si l'on se souvient que le but de la cure analytique est le remaniement de la névrose infantile au travers de l'organisation d'une névrose de transfert dans l'expérience de la relation analytique, y compris dans la cure psychanalytique de l'enfant ? Sur ces multiples questions, l'auteur de cet essai propose un mode de réflexion, bien davantage qu'elle ne prétend apporter de réponses. A la suite d'une première partie plus théorique, la deuxième partie du livre regroupe des études cliniques intéressant l'interprétation, dans la cure analytique, de la relation d'objet et des identifications au masculin et au féminin qui leur sont corollaires.
Une tempête frappe sur l'île d'Aix et provoque bien des dégâts... Le commandant Fonte parviendra-t-il à élucider toute cette affaire ?
L'île d'Aix. Le commandant Fonte la connaît bien puisqu'il habite sur la presqu'île de Fouras, en face. Mais cette nuit de tempête, il ne s'y rend pas pour son plaisir. Sur l'île d'Aix, alors que le joli mois de mai sort les habitants de leur torpeur hivernale, un homme disparaît brusquement tandis que sa voisine, une vieille dame originaire de l'île est retrouvée morte le lendemain d'une nuit de tempête. Le commandant Fonte et son équipe devront remonter l'histoire de cet homme alors que les évènements s'enchaînent sans suite logique ni piste valable...Comment a-til pu arriver à de tels extrêmes ? Mais la vérité est souvent une sale histoire.
Un roman policier comme on les aime, truffé d'intrigues et de rebondissements !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Originaire des Deux-Sèvres, Florence Perron-Guignard est installée depuis 2002 en Charente-Maritime. Mariée et mère de trois grands enfants, elle vit dans la petite ville balnéaire de Fouras et travaille comme professeur-documentaliste dans un collège du département. Après avoir beaucoup voyagé, exercé de nombreux métiers passionnants et avoir lu énormément, elle a eu envie d'écrire un roman policier se déroulant sur l'île d'Aix.
Cette monographie, réunissant un certain nombre de contributions de référence, déjà publiées dans des numéros de la revue Adolescence aujourd'hui épuisés, rend compte d'une approche psychopathologique et psychanalytique du processus adolescent: le pubertaire provoque un effet de rupture concernant les organisations de l'enfance (névrose infantile culminant à la phase de latence, théorie phallique, système tiers). Cette opposition farouche fait crise entre infantile et nouveauté. Dès lors, quel sexuel se dévoile? Et, bien entendu, quelles incitations à "voiler" à nouveau se produisent? Cette recherche, nourrie d'une clinique riche, explore en profondeur les enjeux de cette problématique.
Plus de deux ans après la déclaration de pandémie de COVID-19 en mars 2020, aucun ouvrage en français ne documente et n'analyse le vécu des mères académiques. La visée de cet ouvrage est de donner une visibilité particulière aux situations rencontrées par les mères et les personnes assumant un rôle parental dans le contexte académique pendant et à la suite de la pandémie. Dans une perspective intersectionnelle, les contributions sélectionnées présentent et analysent les expériences liées à la maternité des étudiantes de doctorat, des chercheuses postdoctorales, des personnes nouvellement professeures, en mi-carrière ou titularisées durant la pandémie. Dans le but de refléter une diversité d'expériences, les propositions par des mères francophones académiques de différentes régions et de différents statuts sont exposées.
Trois axes interreliés et non exclusifs balisent l'ouvrage : la spatialité, les temporalités et l'accès aux réseaux de soutien. L'ouvrage comble ainsi un espace de réflexion en contextes francophones dont devraient s'emparer tant les instances universitaires et les personnes qui y participent que la société de façon plus large. Ces voix, très variables et intenses, méritent d'être écoutées, partagées, conservées comme l'ébauche d'une réflexion à poursuivre sur les changements de configurations possibles et souhaités pour l'après-COVID-19. Cet ouvrage constitue un important matériel pédagogique pour les cours universitaires touchant aux enjeux d'équité, de diversité et d'inclusion.