En 1795, Kant ouvrait la voie « vers la paix perpétuelle ». Pourtant, malgré les projets de « concert européen », malgré la SDN et même l'ONU, à plus forte raison malgré l'idée d'une « sortie de l'histoire », la guerre reste une réalité du monde d'aujourd'hui. Et quand elle ne l'est pas au sens strict, elle se manifeste dans le discours : la lutte contre le Covid-19 n'a-t-elle pas récemment été qualifiée de « guerre », mot censément fédérateur d'une union sacrée ? Aussi vieille que l'humanité, la guerre n'en est pas pour autant un phénomène uniforme. Guerre civile, guerre ethnique, guerre juste, guérilla, guerre de sécession ou de révolution... Le vocabulaire de la guerre est multiple et s'étoffe avec les progrès de la technique (frappes « chirurgicales », drones, etc.). Après le succès de L'Art de la guerre par l'exemple, Frédéric Encel dresse ici la liste des mots du plus grand des maux.
Atlas numérique optimisé pour une lecture sur tablette.
Le format EPUB3 permet de profiter de toutes les fonctionnalités de la lecture interactive : zoom HD sur les cartes, indexation, recherche in texte, navigation hypertextuelle, tables des matières interactives, textes en POP-UP, environnement ergonomique personnalisable.
Cet atlas contient des infographies animées exclusives permettant d'approfondir les thématiques abordées.
Plus de 90 cartes et infographies en couleur pour saisir au plus près la complexité politique, socio-économique, démographique, diplomatique et stratégique d'Israël.
Alors que la géopolitique est souvent considérée comme une discipline froide et complexe, Frédéric Encel démontre qu'on peut l'appréhender avec humanisme, simplicité et dynamisme. Construit autour de notions familières à chacun (« alimentation », « complotisme », « frontière », « guerre », « humour », « islamisme », « pétrole », « religion », « violence »...), ce dictionnaire original accorde aussi toute sa place à de grands acteurs géopolitiques à travers l'Histoire (Bonaparte, Churchill, De Gaulle, Staline...) et ambitionne de faire aimer cette matière en 200 entrées percutantes. Passionné depuis toujours par la géopolitique, l'auteur se fait l'avocat d'une démarche intellectuelle devant permettre aux diplomates d'anticiper les crises, aux entrepreneurs de bien évaluer les risques, et à tous les citoyens de mieux comprendre la complexité du monde.
Les cyniques disaient que les Arabes ne s'intéressaient pas à la démocratie. Les complaisants affirmaient que les islamistes étaient appelés à prendre le pouvoir au Maghreb et au Proche-Orient pour le conserver longtemps. Tous se fourvoyèrent. Le grand mouvement de contestation, déclenché fin 2010 en Tunisie et qui a balayé une partie du monde arabe, les a surpris tour à tour. Le terme de « Printemps arabe » correspond-il à une vraie réalité ? Quel en fut le moteur principal ? Pourquoi certains régimes ont chuté et pas d'autres ? Comment Assad peut-il impunément poursuivre sa répression meurtrière ? Quel rôle jouent les occidentaux, la Russie et les autres puissances ? Pourquoi les islamistes ont échoué à garder le pouvoir là où ils l'avaient conquis ? Où en est la guerre sunnites-chiites ? Les réponses à ces questions, et à bien d'autres, nécessitent sérieux, clarté et pondération. Car directement ou pas, elles nous concernent tous.
Vingt ans après son Vive la nation, à l'époque aussi controversé que visionnaire, Yves Lacoste se confie dans un livre témoignage. En compagnie de Frédéric Encel, élève puis disciple du fondateur de la géopolitique française, c'est dans un style incisif et sans détour qu'il évoque la nation française qu'il a pensée, comprise, vécue et défendue tout au long de son oeuvre. Après le séisme des régionales et en pleine vague de terreur islamiste, ses propos offrent des repères aux citoyens, de droite comme de gauche, qui s'interrogent sur le sens et l'avenir d'une nation sévèrement ébranlée.