Comment l'émirat finance l'islam de France et d'Europe. Le nouvelle enquête de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Les " Qatar papers " révèlent la cartographie du prosélytisme en France et en Europe mené par Qatar Charity, la plus puissante ONG de l'émirat. Ces documents confidentiels, divulgués pour la première fois, détaillent la plupart des 140 projets de financement de mosquées, écoles et centres islamiques, au profit d'associations liées à la mouvance des Frères musulmans. Ils dévoilent le salaire payé à Tariq Ramadan, figure de l'islam politique que Doha sponsorise hors de ses frontières.
Au terme d'une enquête dans six pays européens et une douzaine de villes de l'Hexagone, les auteurs exposent la dissimulation, parfois le double langage, des associations islamiques sur leur financement étranger, ainsi que la politique de l'autruche suivie par de nombreux maires, par électoralisme ou ignorance. Ils pointent l'absurdité de la situation : avec le seul argent des fidèles comme subside, comment les mosquées en France pourraient-elles se priver des aides venues de l'étranger ?
Un voyage dans les coulisses d'une ONG richissime et opaque liée au sommet de l'État qatarien, comme le révèle son financement par plusieurs membres de la famille régnante, les al-Thani.
Une contribution essentielle au débat sur les ramifications étrangères de l'islam de France au moment où Emmanuel Macron cherche à le structurer.
Une grande enquête dans les coulisses diplomatiques sur les raisons profondes de ce déclassement français.
Alors qu'elle jouissait d'un véritable crédit, la France est aujourd'hui déclassée au Moyen-Orient et au Maghreb. La conséquence de quinze ans d'une politique versatile que les auteurs ont décryptée à Paris, Rabat et Téhéran, jusque dans le champ de ruines irako-syrien en passant par Tel-Aviv. Un recul que, malgré son volontarisme et une vision stratégique, Emmanuel Macron, trop pressé et catégorique, n'a su enrayer.
Après avoir autopsié le rêve brisé du président français de redresser le Liban, avec ses stériles coups de gueule contre les dirigeants de Beyrouth et son surprenant pas de deux avec le Hezbollah, les auteurs montrent comment, dans le dossier mémoriel avec l'Algérie, il s'est retrouvé piégé par les caciques du régime, des vieillards insensibles à ses gestes d'ouverture... mais prompts à se faire soigner en France sans jamais payer la facture ! Dévoilant les termes du pacte entre Erdogan et Daech, ce livre montre comment, en Libye, la DGSE a mené une funeste guerre secrète contre notre allié italien. Une vilenie pratiquée y compris à Paris où une poignée de diplomates néoconservateurs, obsédés par la menace iranienne, sont allés jusqu'à initier une enquête du ministère de l'Intérieur contre un de nos ambassadeurs sourd à leurs thèses. Emmanuel Macron se voulait " le maître des horloges ". Dans le sérail oriental, il aura découvert que le temps est loin d'avoir la même mesure des deux côtés de la Méditerranée.
Alors que notre pays est la cible d'attentats d'une violence inédite, nombre de Français s'interrogent : nos alliés d'Arabie saoudite et du Qatar financent-ils le terrorisme ?
Les auteurs ont enquêté. Ils ont rencontré un financier du djihad qui vit librement au Qatar, un émirat dont ils démontrent, chiffres à l'appui, qu'il subventionne la branche syrienne d'al-Qaida. En outre, en Arabie saoudite, le pèlerinage à La Mecque permet des levées de fonds au profit d'organisations terroristes.
Mais si Riyad, qui exporte en France le salafisme, semble souvent jouer un double jeu, que dire des maires français qui interdisent le burkini sur leurs plages mais accueillent les mosquées saoudiennes ?
D'autre part, plusieurs officiels du Golfe, las d'être pris pour des " distributeurs de billets de 500 euros ", dénoncent nommément l'attitude ambiguë de certains de nos responsables politiques. Tant de compromissions alors que, finalement, en ce qui concerne les grands contrats, malgré les prévenances de François Hollande et la complaisance de Laurent Fabius qui interdisait au Quai d'Orsay qu'on critique les atteintes saoudiennes aux droits de l'homme, la France reste pour Riyad un simple " partenaire de compensation " !
À quelques mois de l'élection présidentielle, ce livre, qui nous apprend aussi comment les Émirats arabes unis ont proposé de financer le parti de Marine Le Pen, est une contribution brûlante au débat sur l'opportunité de revoir nos relations avec nos chers émirs.
Ce livre explore les méandres de quarante années de relations entre la France et la Syrie. Des relations jalonnées de cadavres, d'affrontements, mais aussi de lunes de miel tant spectaculaires qu'épisodiques. Quarante ans pendant lesquels Paris et Damas n'ont cessé de faire des affaires sans interrompre le fil d'une coopération sécuritaire aux aspects parfois inavouables. Christian Chesnot et Georges Malbrunot révèlent le dossier noir de cette relation quasi schizophrénique. Ils montrent que les dirigeants français ont sous-estimé la solidité du régime de Damas, un monstre froid aux moeurs politiques implacables dont ils n'ignoraient pourtant rien de la férocité. Nos présidents successifs ont souvent agi dans l'émotion, la précipitation ou l'improvisation, jusqu'à aboutir à l'impasse que l'on constate aujourd'hui... Ainsi, au moment même où Jacques Chirac, après l'assassinat de son ami Rafic Hariri, veut faire " rendre gorge " à Bachar el-Assad, la France lui livre dans le plus grand secret deux hélicoptères Dauphin et fournit à son entourage un système de communications sécurisées. Nicolas Sarkozy puis François Hollande commettront à leur tour les mêmes erreurs en s'aveuglant sur la capacité du pouvoir syrien à se maintenir en place. Fondée sur des témoignages inédits, l'enquête dévoile les dysfonctionnements entre diplomates et services secrets français dans la gestion de la crise et met en lumière l'inconséquence de notre classe dirigeante face aux véritables réalités du monde.
On ne présente plus Saddam Hussein, pourtant le connaît-on vraiment ?
Aucun livre n'a été publié récemment sur le dictateur irakien, au pouvoir depuis 25 ans. Depuis 1980 le peuple irakien est directement victime de Saddam Hussein et de l'embargo imposé par l'ONU. Ce pays riche jadis est revenu à un niveau de grande pauvreté pour une population et une jeune génération totalement déstructurées par le pouvoir. La tyrannie du raïs la rend otage de ce régime sanguinaire.
Pour les Américains et les autres états d'Occident, les sanctions devaient devenir insupportables pour le peuple sur lequel on misait pour renverser le dictateur. Il n'en a rien été tant le pouvoir exerce son contrôle sans faille sur tous les rouages du pays, sur toute la population.
La famille, la tribu, le parti, les alliances communautaires... voici quelques éléments grâce auxquels Saddam Hussein se maintient en place usant d'une violence permanente, au milieu d'une piètre opposition locale non déclarée ouvertement, des chiites au sud, des Kurdes au nord, des rivalités, des velléités indépendantistes de cette mosaïque communautaire qui constitue l'Irak. Quelques soient les plans américains, la capacité de nuisance du pouvoir irakien est plus importante qu'on ne le présume, l'opposition inexistante.
Jusqu'où le dictateur entêté de Bagdad est-il prêt à résister ? Jusqu'où son attitude suicidaire ira-t-elle ? Au moment où les Etats Unis s'apprêtent à donner l'assaut il est essentiel de faire connaître la véritable personnalité de Saddam Hussein par ce portrait total.
20 août 2004 - 21 décembre 2004. Pendant 124 jours, la France a vécu au rythme des annonces quotidiennes qui scandaient les noms de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Pendant ces mêmes 124 jours, dans un Irak déchiré, les deux hommes souffrent, connaissent peur et espoir, tentent de saisir dans les yeux et la voix de leurs gardiens le sort qui leur est réservé. Ballottés de cache en cache, les deux otages vont vivre durant quatre mois une expérience singulière et douloureuse.
Dans ce livre, ils nous confient les émotions et les préoccupations les plus intimes de leur captivité. Soucieux de dire ce qui n'a que peu été exprimé jusqu'alors, ils abordent les nombreuses questions que l'on se pose : suffit-il de recouvrer la liberté et de rejoindre les siens pour quitter le statut d'otage ? De quel prix un journaliste de terrain paie-t-il cette liberté ? Quelles sont les limites du fameux syndrome de Stockholm ? Comment s'opère le retour à cette vie qu'on dit normale ? Revient-on indemne d'un tel choc psychologique ?
Mais au-delà de leur propre histoire, aussi forte soit-elle, ils ont tenu à mener, dès leur retour en France, leur propre contre-enquête auprès des principaux acteurs de l'ombre.
Dans cet ouvrage, Christian Chesnot et Georges Malbrunot nous révèlent au quotidien les négociations souterraines, l'action des services spéciaux comme celle des politiques, les secrets du processus qui a abouti à leur libération.
Ce livre montre comment le Qatar, à défaut d'élargir ses frontières pour consolider sa puissance, a choisi de se créer un empire, sans armes, sans guerre, en achetant le monde !
Après avoir racheté le PSG, des palaces, des immeubles innombrables et des pans entiers de l'industrie française, le Qatar annonce avec fracas sa décision d'investir encore au moins 10 milliards d'euros en France. Jusqu'où ira ce petit pays qui a déjà réussi à prendre une place considérable dans le monde arabe, l'Afrique et l'Occident ? Ce livre montre comment le Qatar, à défaut d'élargir ses frontières pour consolider sa puissance, a choisi de se créer un empire, sans armes, sans guerre, en achetant le monde ! Et en menant grand train ! Des réserves gigantesques de pétrole et de gaz, des palais somptueux pour l'émir anticonformiste et très francophile Cheikh Hamad, ses 3 femmes et 25 enfants. Une deuxième épouse brillante et ambitieuse, Cheikha Moza, et un Premier ministre qui propose de régler financièrement les problèmes diplomatiques. Des replis partout en cas de coup d'État (un appartement de 4 000 m2 à Manhattan !). Mais aussi... les fantastiques moyens d'information d'Al Jazeera, un entrisme forcené dans les institutions internationales, des prises de participation dans les médias occidentaux. Et enfin... une véritable tête de pont dans les négociations secrètes des pays occidentaux avec les États islamistes, dont la France a déjà profité.