INEDIT Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Gillyboeuf Henry David Thoreau naît le 12 juillet 1817 à Concord, dans le Massachussetts. Il est le troisième fils d'un fabricant de crayons, l'entreprise paternelle a des difficultés, mais la vie familiale est harmonieuse. Son oncle l'initie aux expéditions dans la nature qui entoure la ville. Diplômé de Harvard, à l'âge de vingt ans, il renonce à enseigner dans l'école publique de sa ville natale et publie ses textes dans The Dial, sous l'influence d'Emerson, qu'il admire. Avec son frère, il décide à la fin de l'été 1840 de fabriquer un canoë et de faire un périple de sept jours sur les rivières Concord et de Merrimack. En 1842, Henry David perd son frère. À l'automne 1842, il entreprend d'exorciser son chagrin par l'écriture. Il se lance dans la rédaction de son premier livre. Il raconte leur expédition tranquille. Voyage intérieur autant qu'excursion fluviale, ce récit à la forme discursive porte en germe ce qui fera la particularité de Walden. Thoreau livre des réflexions sur la littérature et la philosophie, sur les Indiens et l'histoire puritaine de la Nouvelle-Angleterre, sur les écrits sacrés. Faute de trouver un éditeur, il ne cessera d'étoffer son récit, jusqu'à sa publication, à compte d'auteur, en 1849. Entre-temps (1845 à 1847), il aura vécu son expérience de « vie transcendantale dans la nature », dans une cabane près de Walden Pond. Le livre fut un échec commercial, mais l'écrivain Thoreau avait trouvé sa voix
En 1845, Henry David Thoreau part vivre dans une cabane construite de ses propres mains, au bord de l'étang de Walden, dans le Massachusetts. Là, au fond des bois, il mène pendant deux ans une vie frugale et autosuffisante, qui lui laisse tout loisir de méditer sur le sens de l'existence, la société et le rapport des êtres humains à la Nature. Une réflexion sereine qui montre qu'il faut s'abstraire du monde et de ses désirs pour devenir réellement soi-même.
Walden est un monument de l'histoire littéraire américaine à l'immense postérité.
En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné pour avoir refusé de payer un impôt à l'État américain, en signe d'opposition à l'esclavage et à la guerre contre le Mexique. Cette expérience sera à l'origine de cet essai paru en 1849 et qui fonde le concept de désobéissance civile. Ce texte influença Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela et il ne cesse d'inspirer philosophes et politiciens depuis plus de 150 ans.
Longuement mûri, Walden est le chef-d'oeuvre littéraire de Thoreau. Ses références littéraires, ses images, ses injonctions à vivre de façon plus libre et anticonformiste, ses magnifiques pages de descriptions de la nature sauvage ainsi que ses exercices d'introspection en font une oeuvre singulière, qui garde aujourd'hui intacte toute sa portée subversive. Considéré comme l'ouvrage fondateur du genre littéraire nature writing, apprécié par des générations d'écrivains américains, à commencer par certains des représentants de la Beat Generation, Walden est aussi à la source de la réflexion écologiste sur l'utilisation des ressources et la préservation des espaces sauvages. La traduction de référence de Brice Matthieussent est enfin disponible en format poche.
« À quoi bon emprunter sans cesse le même vieux sentier ? Vous devez tracer des sentiers vers l'inconnu. Si je ne suis pas moi, qui le sera ? »
Henry David Thoreau (1817-1862) quitte à vingt-huit ans sa ville natale pour aller vivre seul dans la forêt, près du lac Walden. Il a pour habitude de marcher au moins quatre heures par jour. Avec cet éloge de la marche, exercice salutaire et libérateur, Thoreau fait l'apologie de l'éveil à soi par la communion avec la nature.
« Simplifiez, simplifiez ! » : telle est l'invitation de Thoreau dans ce chef-d'oeuvre de la littérature américaine qu'est Walden. Au printemps 1845, l'écrivain a décidé de vivre cette expérience d'un quotidien fait de peu de choses et qui s'abandonne à la présence de la nature. « Ne devant rien à personne, travaillant juste assez pour pouvoir se nourrir, se vêtir et se chauffer, et surtout, surtout jouissant à profusion des dons du monde. Les bruits et les couleurs, les dessins des paysages, les rencontres animales, les brises du matin ou les caresses du soleil : ce seront ses uniques richesses pendant près de mille jours », résume le philosophe Fréderic Gros dans sa préface. Ce dernier souligne combien cette « vie dans les bois » allait bientôt résonner comme un appel au renouveau et à l'insoumission : « Tout est là : il ne s'agit pas d'accumuler, d'avancer, ni même de croire, mais de revivre à soi-même, de se surprendre, de se recommencer. » Un renouveau auquel la nature toujours nous éveille dans ces pages visionnaires.
Si nous menions une vie plus conforme à la nature, nous n'aurions pas besoin de nous défendre du chaud et du froid : elle serait pour nous une nourrice et une amie fidèle, comme elle l'est déjà pour les plantes et les animaux. Si nos corps étaient nourris de substances simples et pures, nous n'aurions pas besoin de plus d'aliments qu'il n'en faut à un rameau sans feuilles, et nous le verrions prospérer comme les arbres, dont même l'hiver favorise la croissance.
Une intense méditation du jeune Thoreau (1817-1862), mêlant poésie, observation naturaliste et réflexion éthique, sur l'harmonie du monde naturel et la relation que l'homme doit restaurer avec celui-ci, en résistant aux sirènes de la civilisation.
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Tournant le dos à la civilisation (argent, travail, réussite sociale), Thoreau s'installe seul près de l'étang de Walden. Il livre alors une réflexion à rebours de l'opinion commune : se contenter du strict nécessaire et prendre le temps de profiter de la vie et de la beauté de la nature.
"Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n'affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu'elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n'avais pas vécu."
Une réflexion sur la société moderne, un éloge de la vie simple par l'une des figures de proue de la littérature américaine.
« Il existe des lois injustes : nous faut-il consentir à leur obéir ? »
Juillet 1846. Henri David Thoreau est arrêté parce qu'il refuse de payer ses impôts à un État qui participe à la guerre du Mexique et cautionne l'esclavage. Cet événement marque sa pensée politique et donne naissance, trois ans plus tard, à La Désobéissance civile.
Le vote ne détourne-t-il pas notre attention du véritable engagement citoyen ? Comment l'homme juste doit-il agir sous un gouvernement injuste ? Dans cet essai, Thoreau critique les mécanismes d'asservissement de l'appareil d'État et formule un modèle de révolte pacifique inédit. OEuvre autobiographique, La Vie sans principe prolonge l'appel à la sédition de Thoreau dans une perspective plus intime, celle d'un individu qui s'oppose au matérialisme et aux impératifs sociaux de son époque.
Dans Les Forêts du Maine Henry David Thoreau a rassemblé les récits des voyages qu'il fit dans les forêts du nord-est des États-Unis en 1846,
1853 et 1857. Ce triptyque singulier de textes écrits en l'espace d'une quinzaine d'années, couvrant le coeur de la vie créatrice de l'écrivain,
offre un accès privilégié à la complexité de sa vision du monde et de sa pensée. Du jeune romantique doué et ambitieux à l'observateur parvenu
dans sa maturité, en passant par le prophète de la protection de la nature, s'y dessine l'image d'un homme pour qui l'exploration de la nature
sauvage avait de larges résonances personnelles et collectives. En le suivant pas à pas à travers ces vastes espaces naturels d'une beauté
fascinante, à la rencontre des pionniers et des Indiens, le lecteur contemporain est entraîné dans une aventure intellectuelle qui l'invite
à réfléchir au rapport moderne de l'homme à son environnement.
Écrivain majeur de l'Amérique du XIXe siècle, Henry David Thoreau (1817-1862), auteur notamment de Walden et de De la désobéissance civile,
apparaît comme un jalon essentiel dans la genèse de la conscience moderne.
« Pouvoir regarder le soleil se lever ou se coucher chaque jour, afin de nous relier à un phénomène universel, préserverait notre santé pour toujours. »
Auteur de La Désobéissance civile, Henry David Thoreau prolonge sa pensée séditieuse dans La Vie sans principe (1863). Prenant l'exemple de sa propre vie, Il montre que les besoins matériels et les contingences quotidiennes sont dérisoires et qu'ils constituent une entrave à l'épanouissement de l'esprit. En exaltant l'individualisme et une certaine forme d'oisiveté dans la communion avec la nature, Thoreau nous invite à explorer les « provinces de l'imagination ».
Sous ce titre sont regroupés plusieurs essais inédits de Henry David Thoreau, moins connus que La Désobéissance civile, certes, mais qui viennent compléter et prolonger la théorie philosophique qu'il y développe. Thoreau, qui ne fut pas l'ermite dans les bois que la postérité voudrait voir en lui, mais un acteur des combats politiques de son temps, s'interroge sur les risques d'un pacifisme passif et prône un engagement concret et parfois jusqu'au-boutiste qui surprendra plus d'un de ses lecteurs. Ces textes dévoilent un autre aspect de l'écrivain : bien qu'adepte d'un transcendantalisme individualiste, il n'a cessé de réfléchir à la façon d'améliorer la société et le gouvernement. Le recueil comprend un avertissement contre la tentation d'un pacifisme passif, un véritable contre-discours de la non-résistance anarchiste chrétienne, une remise en cause de la glorification du passé, une attaque en règle des réformateurs qui sévissent à l'époque en Nouvelle-Angleterre et cherchent en réalité à contrôler la société, un plaidoyer anti-esclavagiste, une mise en garde contre l'esprit commercial, l'esclavagisme moderne que représente l'industrialisation effrénée tant pour la condition humaine que pour l'environnement. Traduction de l'anglais (États-Unis) et postface par Thierry Gillyboeuf
« Si humble que soit votre vie, faites-y honneur et vivez-la ; ne l'esquivez ni n'en dites de mal. »
Pendant deux ans et deux mois, Henry David Thoreau séjourne dans une cabane qu'il a bâtie lui-même, au bord de l'étang de Walden, à Concord, dans le Massachusetts. Au contact de la nature, Thoreau redécouvre les bienfaits de la solitude et retrouve la liberté dont les obligations sociales l'avaient privé.
Walden ou la Vie dans les bois est considéré comme l'un des textes majeurs qui ont façonné la pensée et la littérature nord-américaines. De la Beat Generation à Into the Wild, en passant par Le Cercle des poètes disparus, ce récit initiatique culte continue de nourrir de nombreuses contre-cultures et est érigé en manifeste par les mouvements écologistes modernes.
Dans sa préface, Michel Onfray met en lumière les formidables leçons de ce livre, véritable appel à « refuser la vie mesquine ».
Établissement de l'édition et traduction
de l'anglais (États-unis) par Thierry Gillyboeuf
Anthologie originale
Henry David Thoreau (1812-1862) voulait « vivre profondément et sucer toute la moelle de la vie ». Sa vie et son oeuvre sont une école de philosophie et de spiritualité. L'auteur de Walden a pratiqué la « désobéissance civile », la « pauvreté volontaire » puis, en se retirant du monde, l'immersion dans la nature pour trouver la voie de la liberté. Ses livres les plus fameux comme ses journaux recèlent de merveilleuses formules et réflexions, élaborées la plupart du temps dans le silence plein de ses longues marches en forêt, qui portent en elles la quintessence de sa pensée et de sa sensibilité.
Un choix original, comportant de très nombreux extraits inédits
La totalité des essais écrits durant toute sa vie par Henry David Thoreau, publié en français pour la première fois.Le présent volume regroupe la totalité des essais écrits durant toute sa vie par Henry David Thoreau (1817-1862), l'auteur de
Walden et de
La Désobéissance civile.
Au total, près de quarante textes, dont dix sont traduits et présentés pour la première en français. Du premier rédigé à vingt ans jusqu'au dernier, révisé sur son lit de mort, toutes les thématiques chères à Thoreau s'y retrouvent. Leur ordonnancement chronologique permet de suivre le fil de sa pensée, son évolution, ses bifurcations, et ses engagements. À côté de ses essais célébrant différents aspects de cette Nature qu'il n'a cessé d'arpenter, on trouve des textes qui sont de véritables bréviaires de sa philosophie vécue sans concession, et des brûlots politiques qui, bien qu'inscrits dans un contexte historique particulier, n'en continuent pas moins de résonner jusqu'à nous. Car c'est le propre de Thoreau de transcender ce qu'il vit à un instant pour lui donner une dimension plus ample qui trouve des échos avec nos propres interrogations. Ce que dénonce ou célèbre Thoreau nous parle plus que jamais : le temps pour soi, la simplicité volontaire, l'attention à la nature, l'hégémonie de la valeur travail, la soumission à l'argent, la désobéissance civile, le recours à la violence pour une cause que l'on croit juste...
À côté des deux seuls livres qu'il a publiés de son vivant et de son immense journal, ces essais constituent l'autre chef-d'oeuvre de Henry David Thoreau, son indispensable complément, son précieux prolongement, qui fait de son auteur notre contemporain.
« La majorité des hommes sont trop facilement enclins à suivre tout ce qui s'accorde avec l'opinion générale. »
À dix-sept ans, Henry David Thoreau compose ses premiers essais. Entre 1834 et 1837, de son entrée à l'université de Harvard à sa rencontre avec Ralph Waldo Emerson, son futur ami et mentor, Thoreau forge sa pensée, bien décidé à faire entendre une nouvelle voix philosophique.
Ce volume contient l'« autoportrait du futur » de l'auteur de Walden et de La Désobéissance civile, déjà prompt à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice, la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie », selon les mots de Michel Onfray.
Le texte inédit de la conférence qui a donné naissance au chef-d'oeuvre de Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois. Des sujets plus que jamais au coeur des débats contemporains.Walden est l'un des deux seuls livres publiés par Henry David Thoreau (1817-1862), et celui qui a fait sa renommée. Mais la version que nous connaissons est le fruit d'un long travail de réécriture qui va s'échelonner sur sept ans et autant de moutures jusqu'à une refonte complète organisée en chapitres. Or,
Walden ne fut pas pensé comme un livre à l'origine, mais bel et bien comme le texte d'une conférence expliquant, pour satisfaire la curiosité de ceux qui venaient lui rendre visite ou qui s'interrogeaient sur son mode de vie, ce qu'était le quotidien de cet ermitage volontaire. Par ce texte originel, Thoreau entendait oeuvrer à l'édification de ses concitoyens en exaltant pragmatiquement l'autosuffisance. Contrairement au livre que nous connaissons, écrit plusieurs années après la fin de son expérience au bord de l'étang de Walden, Thoreau a écrit cette première version, qui n'est pas organisée en chapitres ni même structurée comme le texte définitif, lors de son séjour dans sa cabane. En publiant ce
Walden originel, cette " History of Myself " rédigée sur le vif, on touche au coeur de la philosophie vécue de Henry David Thoreau. En cette année du bicentenaire de sa naissance, la parution de cette " vie dans les bois " inédite constitue un véritable événement. Ce
Walden première version échappe à l'écueil du didactisme, pour aller à l'essentiel, à cette leçon de vie à portée de tous, à condition de l'adapter chacun à soi-même, qui permet cette " libération ultime " de l'esprit dont parle les Hindous, à laquelle on peut parvenir, nous démontre Thoreau, grâce à cette liberté acquise au contact de la vie sauvage.
« Avec quelle rudesse et quelle brutalité traitons-nous la nature ! Ne pourrions-nous pas la travailler avec moins de négligence ? Après tout, n'est-ce pas ce que suggèrent toutes ces belles inventions - le magnétisme, le daguerréotype ou l'électricité? Ne pouvons-nous faire plus que couper et tailler la forêt, ne pouvons-nous contribuer à son économie intérieure, aider la circulation de la sève ? Mais nous travaillons aujourd'hui de façon superficielle et violente. Nous n'imaginons pas tout ce qui pourrait être fait pour améliorer notre relation à la nature animée, ni tous les bienfaits que nous pourrions en tirer.»
Henry David Thoreau est considéré comme l'un des pères de l'écologie. En 1842, dans un article intitulé «Le Paradis à (re)conquérir », le jeune penseur critique les logiques industrielles qui se mettent en place à l'époque, et anticipe par là-même les travers de notre civilisation destructrice et matérialiste.
Alors que les États-Unis ne sont encore qu'une toute jeune nation, les affrontements entre partisans et adversaires de l'esclavage, prémices de la Guerre civile américaine, font rage. À la tête d'une poignée d'hommes, parmi lesquels ses propres fils, John Brown (1800-1859) multiplie les raids contre les esclavagistes à la frontière du Massachusetts. Cet ardent défenseur de la cause abolitionniste devient rapidement un symbole de résistance. Quand il est arrêté en 1859 après l'attaque ratée de l'arsenal de Harper's Ferry et condamné à être pendu, Henry David Thoreau sort de sa réserve et lance un vibrant plaidoyer en sa faveur.
Dans quatre discours enflammés, prononcés entre 1854 et 1859, le chantre de la « désobéissance civile », s'engage farouchement pour la défense de la liberté.
"Ecrits de jeunesse" est un recueil inédit de textes de jeunesse d'Henry David Thoreau. Le recueil comprend une brève autobiographie, "Fact Book", que Thoreau rédigea pour l'annuaire de sa promotion d'Harvard en Juin 1837, ainsi que "L'esprit commercial des temps modernes et son influence sur le caractère politique, moral et littéraire d'une Nation", écrit et présenté en Août 1837. Ces deux textes constituent à nos yeux les prémices de la pensée de Thoreau: libre-penseur, indépendant, hors des conventions sociales, marginal, voire un peu excentrique. La lecture de ces deux textes apporte un éclairage nouveau sur les écrits ultérieurs de Thoreau. Un éclairage nouveau et nécessaire. Le recueil est présenté en édition bilingue, avec une nouvelle traduction, ainsi qu'une préface et une postface inédites, respectivement de Michel Granger et Didier Bazy, grands spécialistes d'Henry David Thoreau.
Henry David Thoreau est un philosophe anti-esclavagiste américain du XIXème siècle. Essayiste et enseignant, poéte, il tente de démontrer qu'on peut exprimer son désaccord envers un gouvernement en refusant de contribuer à son budget, en s'opposant aux décisions éligibles quitte à se retrouver en prison.
Une réflexion pertinente aujourd'hui que l'on peut retrouver dans des actions aussi différentes que celles des anti-aéroport de Nantes en France, voire de certains américains refusant les lois fédérales.
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Walden is a book written by Henry David Thoreau. The work is part personal declaration of independence, social experiment, voyage of spiritual discovery, satire, and manual for self-reliance. First published in 1854, it details Thoreau's experiences over the course of two years, two months, and two days in a cabin he built near Walden Pond, amidst woodland near Concord, Massachusetts. The book compresses the time into a single calendar year and uses passages of four seasons to symbolize human development.
Civil Disobedience (Resistance to Civil Government) is an essay that was first published in 1849. In it, Thoreau argues that individuals should not permit governments to overrule or atrophy their consciences, and that they have a duty to avoid allowing such acquiescence to enable the government to make them the agents of injustice. Thoreau was motivated in part by his disgust with slavery and the Mexican-American War.
Slavery in Massachusetts" is an 1854 essay based on a speech he gave at an anti-slavery rally at Framingham, Massachusetts, on July 4, 1854, after the re-enslavement in Boston, Massachusetts of fugitive slave Anthony Burns.
Henry David Thoreau (1817 - 1862) was an American author, poet, philosopher, abolitionist, historian and leading transcendentalist. He is best known for his book Walden, a reflection upon simple living in natural surroundings, and his essay Resistance to Civil Government (also known as Civil Disobedience), an argument for disobedience to an unjust state.
Please note: This audiobook has been created using AI voice.
In 1839, Thoreau and his brother took a small boat upriver and back. Some years later, while in his cabin at Walden Pond, he gathered his notes from that journey and other writings from his journals, and composed this, his first book.
Like the rivers it describes, the book meanders through varying territories and climates. He writes of the natural surroundings they encounter and of the history of the region, but also takes long and remarkable detours through topics like friendship, history, a comparison of Christianity and Hinduism, Vedic literature, government and conscience, Thoreau's philosophy of literature, monuments and graveyards, poetry (in particular Ossian, Chaucer, and certain minor Greek poets), and the satires of Aulus Persius Flaccus. Thoreau also includes several poems of his own.
Thoreau had the first edition of this book published at his own expense, and at first it struggled to find an audience. "I have now a library of nearly 900 volumes," he remarked at one point, "over 700 of which I wrote myself."