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Jean Vuarnet
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En décembre 1995, la femme de Jean Vuarnet, Édith et son fils cadet, Patrick, 27 ans, périssent dans le massacre de la secte de l'Ordre du Temple solaire. Jean Vuarnet, champion de ski, raconte l'emprise de la secte et témoigne pour qu'un tel drame ne se reproduise plus.
Jean et Édith Vuarnet forment un couple de légende. Il est médaille d'or de descente aux JO de Squaw Valley en 1960, elle aussi est championne de ski. Jean a fondé la station d'Avoriaz et la marque Vuarnet, qu'il a contribué à créer, prospère sur tous les continents. Ils ont trois enfants.
Leur bonheur a duré plus de trente ans, jusqu'à ce jour d'octobre 1994 où tout a basculé.
Ce jour-là, Jean apprend que son ls Patrick et sa femme Édith appartiennent tous deux à l'Ordre du temple solaire, dont cinquante-trois membres viennent de mourir dans d'atroces circonstances. Terri fiés par ce massacre, Édith-et Patrick Vuarnet jurent de quitter la secte. Pourtant, juste avant Noël 1995, ils disparaissent. Une semaine après, leurs corps sont retrouvés calcinés avec des impacts de balles, dans le Vercors, aux côtés de quatorze autres membres de la secte. Suicide collectif ou assassinat ?
Après cette mort tragique, Jean Vuarnet, avec Henri Haget et Renaud Leblond, alors journalistes à
L'Express, décrit les ressorts de l'emprise sectaire et tente de comprendre.
Le récit d'une longue descente aux enfers. -
Le joli temps
Jean-Noël Vuarnet
- Hatier (réédition numérique FeniXX)
- Brèves littérature
- 7 December 2018
- 9782706273315
Après les austères années qui marquent la fin du Roi Soleil, éclate une période folle, légère, étourdissante, un joli temps où liberté rime avec libertinage, raison avec déraison. La littérature s'égare dans les émois du coeur et de l'esprit, la philosophie des Lumières dialogue avec la pornographie. Consacrée aux écrivains de la Régence et du règne de Louis XV, voici une galerie de portraits, graves, frivoles ou sensuels, une manière de farandole où Voltaire donne la main à Rousseau, l'abbé Prévost à Crébillon, Saint-Simon à Cazotte, vivante danse des morts.
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D'extases renversantes en blessures flamboyantes, les Bienheureuses et les Saintes n'ont cessé, pendant des siècles, de nourrir l'imaginaire des poètes et des peintres. Si le parfum de leurs excès nous trouble encore, il faut, avant de comprendre trop vite, se souvenir de la crainte respectueuse de leurs disciples, de leurs directeurs et de leurs soeurs. Indéfiniment, les extatiques nous mettent dans le secret de leur intimité surabondante et de leurs noces surnaturelles. Elles font de nous leurs confidents, leurs poètes, leurs peintres, leurs secrétaires.
Une première édition d'« Extases féminines » a été publiée en 1980, aux éditions Arthaud, et saluée tant par la grande presse que par des écrivains comme Cioran ou Klossowski. Abondamment illustrée, la présente réédition comporte quelques modifications et ajouts - certaines histoires et leurs images n'ayant cessé d'émettre nouvellement leurs troublantes lumières.
Écrivain et philosophe de telles lumières, Jean-Noël Vuarnet, entre autres fictions et théories, a récemment publié « Le Dieu des femmes, essai sur la mystique et le baroque », aux éditions de l'Herne, et « Le joli temps, philosophes et artistes sous la Régence et Louis XV », aux éditions Hatier (collection "Brèves"). Il enseigne l'esthétique à l'université Paris VIII. -
Le dieu des femmes
Jean-Noël Vuarnet
- Éditions de l'Herne (réédition numérique FeniXX)
- Méandres
- 7 January 2017
- 9791031900049
Quelles que soient les raisons plus ou moins troubles de pareille représentation, reconnaissons que, bien loin d'être préjudiciable au caractère objectivement historique de cette enquête, elle dénote chez Vuarnet une disposition affinitive préalable à son investigation : disposition en vertu de laquelle l'auteur, s'identifiant au support d'une expérience morale, réactualise du même coup l'univers apparemment révolu où cette expérience se pratiquait. Identification réactualisante d'ailleurs, propre à quelques grands historiens - je songe au Michelet de La Sorcière - mais, en l'occurence, plus particulièrement, à Ernest Hello auquel, à juste titre, Vuarnet se réfère à plusieurs reprises (...). C'est dans cet esprit, qu'après, le philosophe-artiste Vuarnet nous décrit les extases féminines, où nous le voyons prendre place à son tour [...]. Pierre Klossowski (NRF)
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La fiancée posthume
Jean-Noël Vuarnet
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- 26 April 2018
- 9791036900624
Phil morte, la vie de Michel n'est plus qu'une longue fuite, un effort pour « tirer son épingle du jeu ». Réfugié auprès d'un couple de vieillards qui lui assurent une vie « facile et mortuaire », il s'enfonce dans une solitude qu'il croit protectrice. S'il écrit, ce n'est, d'abord, que pour mettre en quelque sorte les mots entre le monde et lui. Écrire ? On ne se débarrasse pas si facilement du poids du monde : Michel découvre, écrivant, parlant de la mort de Phil, que parler, c'est faire part, c'est partager un étonnement devant le Mal, éprouver dans l'angoisse le scandale commun et tenter de l'abolir au moins symboliquement. Tout le livre est la divagation inquiète de cet adolescent qui, échouant dans le retranchement, se découvre écrivain, c'est-à-dire ouvert. Mais, cette mission d'ouverture, sa vocation d'écrivain, Michel, révolté, ne l'accepte pas, ou l'accepte mal : il se perd dans le ressassement d'une douleur à laquelle, très vite, il ne parviendra plus à donner sens.