Deux millénaires de chantiers ininterrompus, de modifications incessantes et d'extensions multiples, ont fait, de la demeure du dieu Amon, le plus imposant et le plus prestigieux des temples jamais édifiés sur les bords du Nil : Karnak.
Deux millénaires se sont ensuite écoulés, avant que les travaux - menés par la Mission permanente du CNRS et le Centre franco-égyptien, sous la direction de Jean-Claude Golvin et de Jean-Claude Goyon - permettent enfin de comprendre comment les anciens Égyptiens procédaient, concrètement, pour mener à bien la construction des temples, depuis le creusement des premières tranchées de fondation, jusqu'à la décoration finale des parois, en passant par le transport et la pose des blocs, la mise en place des toitures, l'érection des obélisques...
Jean-Claude Golvin et Jean-Claude Goyon, non seulement décrivent cette architecture et son élaboration, mais ils permettent de comprendre sa signification, en présentant la conception du monde sous-jacente, et ses relations étroites avec les caractéristiques géographiques, si particulières, du pays. L'architecture des temples est, en effet, le reflet exact des idées religieuses des Égyptiens de l'Antiquité, et chacun de ses éléments remplissait une fonction symbolique.
Les deux auteurs nous invitent aussi à rencontrer, dans l'accomplissement de leur tâche, les pharaons, les prêtres, les artisans, les ouvriers, les manoeuvres innombrables qui, au fil des siècles, se dévouèrent à leur foi, et à la grandeur de l'Égypte, et qui furent « les bâtisseurs de Karnak ».
Les sites les plus célèbres de l'Antiquité reprennent ici vie et forme : ils sont représentés par Jean-Claude Golvin à travers autant d'aquarelles. Plus de cent trente restitutions se répartissent ainsi sur trente siècles, de 2500 av. J.-C. jusqu'au Ve siècle de notre ère. Chaque image représente une synthèse de milliers d'informations, parfois le résultat d'un siècle de fouilles.
Descendre le Nil au temps des pharaons, d'Abou Simbel à Alexandrie, devient un rêve enfin accessible grâce au talent inconstestable de Jean-Claude Golvin. Une Égypte fastueuse, totalement inédite, qui redonne vie aux ruines les plus grandioses comme aux vestiges les plus anodins. Chaque image - environ une centaine d'aquarelles - est accompagnée de commentaires sur l'architecture et les découvertes archéologiques, ainsi que de nombreux textes retraçant le contexte mythologique, politique et historique, qui permettent d'appréhender le site dans sa totalité. Nouvelle édition, totalement corrigée, revue et augmentée d'un cahier supplémentaire.
Dans cet ouvrage, il s'agit de montrer les soldats romains hors des camps militaires, occupés à des travaux de génie civil par des chefs soucieux de les arracher à l'oisiveté générée par les temps de paix. Ces travaux, qui contribuent à la romanisation des provinces, servent aussi des intérêts économiques, sociaux et politiques. Les différents types de travaux de génie civil sont ainsi passés à la loupe : construction et améliorations de routes, aménagements de pont, creusement de canaux et percement d'isthmes, construction d'aqueducs ou création de villes.. Le tout illustré par des aquarelles inédites de Jean-Claude Golvin.
Quand la rigueur scientifique s'allie au plaisir de la projection graphique restituée par Jean-Claude Golvin, dessinateur de talent et spécialiste de l'architecture antique, c'est tout l'univers de Rome que l'on (re)découvre : ses quartiers, ses temples et ses palais, ses cirques et ses théâtres, autant de merveilles sillonnant cette cité qui, pendant cinq siècles, voulut posséder ce que le monde pouvait construire de plus grand et de plus beau. Le dialogue entre la restitution et la photographie offre une approche originale au-delà du temps et renouvelle la vision de la capitale des Césars pendant les premiers siècles de notre ère.
Hérode le Grand (73-4 avant J.-C.) est un des grands rois de l'histoire juive. Outre le temple de Jérusalem, ils nous a laissé des merveilles architecturales, comme les palais de Césarée ou la forteresse de Massada. Les aquarelles de Jean-Claude Golvin restituent les monuments dans l'état d'origine, pour le plus grand plaisir des yeux.
Le géographe Strabon visite la gaule romaine, au ier siècle avant J.-C. Comme un voyageur antique, nous cheminons avec lui et découvrons, avec ses mots, des sites et des paysages des débuts du règne d'Auguste. Les aquarelles de Jean-Claude Golvin donnent de la couleur à cette rêverie et nous transportent dans une époque révolue mais mythique.