Les affections oculaires sont décrites depuis plus de 1 300 ans en Chine et elles sont curieusement assez mal connues ici : l'acupuncture donne pourtant d'excellents résultats, que ce soit pour des problèmes de vision ou pour des atteintes externes des yeux, paupières, conjonctives ou cornée.
Plus de trente affections oculaires sont étudiées dans cet ouvrage : une présentation théorique précède la description détaillée de chaque affection sous forme de tableaux synoptiques décrivant les différents syndromes qui la caractérisent, l'étiopathogénie, les symptômes, les pouls, l'état de la langue, les principes de traitement et un choix de points ainsi qu'une prescription adaptée de pharmacopée.
Dr Jean-Pierre Roux : Médecin acupuncteur depuis 1970, cofondateur de l'Association Genevoise des Médecins Acupuncteurs, il enseigne l'acupuncture depuis plus de 40 ans et a contribué à la rédaction de plusieurs ouvrages de la collection Fondation Lebherz-Cornelius Celsus dont il est l'un des membres fondateurs. Il a participé à de nombreuses missions de formation d'acupuncteurs au Burkina Faso dans le cadre d'Acupuncture sans frontières.
Dr Bernard De Wurstemberger : Médecin acupuncteur à Genève depuis 1980, il a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages de la Fondation Lebherz-Cornelius Celsus dont il est l'un des membres fondateurs. Président de l'Association Romande des Médecins Acupuncteurs de 1999 à 2011, il enseigne l'acupuncture dans le cadre de cette association et participe depuis 2001 à des missions de formation en acupuncture de soignants au Burkina Faso dans le cadre d'Acupuncture Sans Frontières.
Née en Europe, à la fin du XVIIIe siècle, l'idée nationale a été l'une des idées-force de son Histoire dans les deux derniers tiers du XIXe siècle, et dans la première moitié du XXe siècle. Elle y a d'abord exercé une force centripète, en contribuant puissamment à la réalisation des unités allemande et italienne. À la fin de la Première Guerre mondiale, l'idée nationale fut - au contraire - la force centrifuge destructrice de l'empire d'Autriche-Hongrie. L'idée nationale est pourtant sur le point de redevenir, curieusement, une idée-force en Europe. Les Wallons récusent maintenant - en nombre croissant - une Belgique dominée par une majorité flamande. Ils devront vite choisir entre la constitution d'une nouvelle nation, ou l'union avec la France. Ce choix inéluctable, soit accentuera le morcellement de l'Europe, soit y remédiera si les Flamands choisissent finalement de former une grande Néerlande avec les Pays-Bas. La disparition pacifique de la Belgique, qui paraît bien nécessiter que Bruxelles devienne la capitale de l'Europe, évoque irrésistiblement l'éclatement du Canada. Les craintes imaginaires des Québécois, qui redoutaient les conséquences de l'indépendance, expliquent - en grande partie - l'échec du référendum sur la « souveraineté-association » du 20 mai 1980, organisé par le gouvernement québécois dirigé par M. Lévesque. La réforme constitutionnelle de 1982, en déniant la spécificité de la « Belle Province », est lourde de menaces pour l'avenir des Québécois. Le choix qui presse, pour sauvegarder définitivement leur identité nationale, sera grandement facilité par l'éclatement de la Belgique, précédent de nature à décider les hésitants, et même les opposants.
Un vrai guide de terrain pour identifier les 200 champignons que tout amateur doit connaître.
Un guide visuel : au début du guide, tous les champignons en vignette, classés par couleur, du plus clair au plus coloré, pour se repérer d'un simple coup d'oeil.
Pour chaque champignon :
o Une fiche avec une grande photo légendée
o Les bons coins pour le découvrir
o Une description précise pour bien l'identifier
o Les risques de confusion pour ne pas se tromper
o Des conseils pratiques sur la cueillette, la cuisine, etc.
Un classement simple, par couleur :
o Les 125 meilleurs champignons comestibles
o 75 espèces mortelles, toxiques, immangeables ou très indigestes
Ce guide, écrit par deux mycologues reconnus, est un guide de terrain pour apprendre à reconnaître sans se tromper 50 champignons comestibles et découvrir comment les cuisiner. Chaque champignon fait l'objet d'une fiche illustrée d'une grande photo légendée et comportant des informations pratiques : les bons coins pour le découvrir, une description précise pour bien l'identifier, un calendrier pour savoir quand le cueillir, les risques de confusion pour ne pas se tromper, des conseils pratiques sur la meilleure manière de les cuisiner. Sa couverture plastifiée en fait un vrai guide d'identification sur le terrain. Compagnon indispensable de vos ballades, il vous permettra d'identifier à coup sûr les meilleurs champignons comestibles et vous apportera des conseils culinaires précieux.
Mourir en martyr à l'issue de supplices chinois aussi cruels que raffinés : tel est le sort qu'on pourrait croire réservé à tous les missionnaires et leurs convertis dans une Chine impériale tardive où le catholicisme était officiellement proscrit. Pourtant, rien n'est moins sûr. En explorant l'interdiction de cette religion dans l'empire des Qing (1644-1911), ce livre fondé sur un vaste ensemble de sources asiatiques et européennes vient repenser les questions de la répression religieuse et de la rencontre jalonnée de tensions entre la Chine et l'Occident. Il dévoile ce faisant l'émergence d'un panasiatisme antichrétien au sein duquel " repentir " et " abjuration " s'avéraient en réalité les maîtres-mots des autorités.
L'auteur offre ainsi une histoire inédite du catholicisme en Chine et chez ses proches voisins d'Asie orientale.
Cet ouvrage offre un état des relations entre êtres humains et ursidés, mêlant les travaux de 26 chercheurs statutaires (CNRS, Muséum, Université) ou indépendants, photographes et doctorants en ethnologie et éthologie, dans une approche interdisciplinaire. Huit espèces d'ursidés réparties en cinq genres (« Ailuropoda », « Helarctos », « Melursus », « Tremarctos », « Ursus ») vivent dans des habitats distincts : banquise, forêts boréales d'Amérique du Nord et d'Asie, forêts tempérées d'Europe, forêts tropicales d'Asie du Sud-Est et d'Amérique du Sud. Les peuples en contact avec lui ont accordé à l'ours une place particulière dans leurs croyances. Ce plantigrade est admiré car il hiverne et ressemble à l'être humain, omnivore avec le gros orteil non-opposable qui permet la station debout. Mais l'ours est aussi redouté et symbolise le « sauvage » qui subsiste en l'homme. Aujourd'hui menacé par l'anthropisation du monde, ce prédateur, sorte de roi des forêts, est objet de haine et de fascination, massacré et protégé mais toujours offert aux petits sous forme de peluche. Quelle place réelle, fantasmée ou rêvée peut-il espérer, et qui est-il vraiment ?
Histoires d'une maison et de sa famille, sur fond de révolution industrielle et début de mondialisation
Une maison de famille dans un village au bord du Rhône, proche d'une petite ville, au sud de Lyon. Un salon, symbole du pouvoir domestique et de prestige. Des hommes et des femmes hauts en couleur, bourgeois industriels, artistes, artisans, gens d'Église, employés ou gens de science comme autant de visages et de vies marquant plus d'un siècle au cours duquel la société s'est transformée de façon radicale. Un roman fait de récits, de dialogues, de journaux intimes et de lettres dont l'unité, au-delà de la parenté de ses personnages, se joue et se dénoue dans et hors cette maison qui de château imaginaire devint simple garage pour deux roues.
Un gestionnaire de sinistres internationaux, chef de service expérimenté, juriste et traducteur, est salarié dans une compagnie d'assurance rachetée par une mutuelle aux valeurs stratégiques radicalement opposées. Les mesures d'intimidation d'une hiérarchie de plus en plus pressante, les changements successifs de directeurs et des objectifs inatteignables sont autant d'armes de destruction psychologique visant à fragiliser ce collaborateur, l'isoler, l'éloigner de ses fonctions initiales, jusqu'à l'irrémédiable événement déclencheur conduisant à une longue et progressive descente aux enfers. Cauchemar ou réalité ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre-Yves Roux est auteur de plusieurs livres dont Le roman d'une vie en musique. Dans Licenciement abusif, son témoignage, il rétablit une vérité édifiante, vécue de l'intérieur, une justice morale brisant l'omerta de certains dirigeants d'entreprises.
Journalistes, Jean-Pierre Roux et Philippe Gaillard ont passé, chacun, dix ans en Afrique. À eux deux, ils connaissent les 44 pays membres de l'Organisation de l'Unité Africaine. Au lendemain de la décolonisation portugaise et de la crise angolaise, ils ont voulu faire le point de l'évolution de l'Afrique noire, mettre en question les idées reçues et esquisser les lignes de force qui marqueront le continent à court et à moyen terme. Ils nous montrent le tournant des années 1975-1976 comme plus important que celui de 1960, « l'année des indépendances ». Non seulement à cause de l'irruption de puissances extérieures dans un conflit africain, mais surtout parce qu'apparaissent, de Bissau à Lourenço-Marquès, de « nouveaux leaders » plus radicaux que leurs aînés et formés, non pas au sein des structures coloniales, mais contre elles, dans une lutte idéologique et militaire. Après quinze ans de reproduction ou d'adaptation des modèles européens, voici que prend figure un pouvoir africain franchement différent, conçu et rodé loin de l'Europe et même des grandes villes africaines, au contact des paysans, dans le maquis. Cela ne peut pas se passer sans entraîner des changements, voire des bouleversements politiques et sociaux d'abord, mais aussi diplomatiques et stratégiques, mais enfin économiques et culturels. Sans a priori idéologique, en observateurs qu'ils sont, les auteurs de « Cette fois, l'Afrique noire » dégagent clairement ce qu'il y a de fondamental dans ces changements qui s'opèrent ou se préparent. Modeste par Son volume et par son style, leur ouvrage est essentiel pour comprendre et, dans une certaine mesure, pour prévoir l'histoire de demain en Afrique. Une histoire qui, on en est convaincu en refermant ce livre, nous concernera tous et qui, en tout cas en Afrique australe n'ira pas sans tragédies.
Il n'est plus nécessaire de présenter Pierre Roux, écrivain de Provence, originaire de cette charmante station de Gréoux-les-Bains ; son passage à « Apostrophes » a permis à des milliers de lecteurs de découvrir un grand-père, vieil amoureux de SA terre provençale, désireux de laisser aux petits-enfants d'aujourd'hui quelques souvenirs d'une vie réglée sur le rythme des saisons, dans l'amour du pays, du travail et des hommes. Céline a eu un petit frère : Fabrice, qui, à son tour, lui a ravi le titre de Caganis, le dernier-né de la famille. Pour le Papé, c'est la joie de voir grandir ses pitchounets et la merveilleuse occasion d'évoquer pour son nouveau Caganis des histoires un peu enchantées, si peu embellies, qui constituent la vie de tous les jours dans un mas de Provence. Et le voilà reparti, le Papé, à travers ces collines parfumées des senteurs de thym et de lavande pour faire découvrir et aimer à ses petits-enfants une nature parfois âpre mais toujours généreuse.
Il était une fleur. À une variante près : c'est ainsi que commencent les contes. L'histoire qui suit nous la devons à une fleur, une rose, et à cette phrase qui ressemble fort à une prière : - Vous n'allez pas la cueillir ! Ces mots arrêtent la main de l'homme se dirigeant vers cette rose qui se balance au bout de sa tige. L'homme, c'est Antoine Pécout, le fils de Sylvie (le Soleil d'une Vie) qui se trouve en stage de perfectionnement dans une école d'agriculture de la Côte d'Azur. En se retournant, il découvre une jeune fille surprise par sa propre audace d'avoir osé intervenir dans ce qui ne la regarde pas. Antoine la rassure. Son geste n'était dicté que par l'envie de contempler la fleur de plus près : Rencontre fortuite, qui pourrait en rester là. Ils se reverront, et découvriront qu'ils sont « pays ». Estelle, la jeune fille, n'est autre que la petite fille de Paul et Lina (le Jas de Tonin). Entre les deux jeunes gens va naître une amitié qui se poursuivra chez eux, à la limite des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence, là où ils sont revenus vivre, chacun dans sa famille respective. Une amitié qui ne cessera de croître au fil des jours...
Contes pour un Caganis. À la lecture de ce titre je vois certaines personnes se poser la question : « Un caganis ! Qu'es aco ? ». Pardon, qu'est-ce que c'est ? Je vais vous le dire. Un Caganis c'est chez nous en Provence, le dernier né de la famille. En l'appelant ainsi nous mettons dans ce mot tout l'amour que nous ressentons à la vue de cette chose merveilleuse : Un nouveau-né. Seulement ! Un « pitchounet », ça grandit vite. Au temps de ces contes, dans les Mas de Provence nous gardions auprès de nous nos vieux, qui peu à peu devenus inutiles, passaient leurs journées installés sur une chaise de la salle commune Jusqu'au jour où : Le miracle avait lieu ! Le Caganis par sa présence rajeunissait l'aïeul. Pas au point de le faire redevenir enfant, non. Bien que !..... Ici, notre Caganis est une fille et l'aïeul son Papé. Bien vite les voilà complices. Unis par un amour qui éclabousse tout ce qui les entoure. Le Papé retrouve ses jambes d'antan afin d'emmener sa petite à travers le Mas et dans cette colline, où les bêtes, devenues à leur tour leurs amis se joignent à eux. Ainsi chaque jour grâce à son Papé, notre Caganis découvre la vie merveilleuse de ce beau pays qui est le sien : La Provence.