Chargé de protéger le président d'un syndicat infiltré par la mafia à
New York, John Blacksad va mener une enquête qui s'avèrera
particulièrement délicate... et riche en surprises. Dans cette histoire
pour la première fois conçue en deux albums, nous découvrons à la
fois le quotidien des travailleurs chargés de la construction du
métro dans les entrailles de la ville, mais également la pègre et le
milieu du théâtre, contraste absolu entre l'ombre et la lumière, le
monde d'en bas et celui d'en haut incarné par l'ambitieux Solomon,
maître bâtisseur de New York. Le grand retour de la série star de la
bande dessinée !
Attention chef-d'oeuvre ! L'histoire d'un privé qui veut venger son ex-fiancée assassinée, rappelle celle des grands maîtres du polar le plus noir. Cette tragédie classique transfigurée par un dessin sublime, d'une Maestria époustouflante, qui fait de ce polar l'une des plus grande surprise de l'année.
Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc.
Karup, le chef de la police, un ours blanc.
Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc.
Avec les autres animaux à pelage immaculé, ils forment la société WASP (W pour White, AS pour Anglo-Saxon, P pour Protestant). Tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, le parti raciste, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Ils ont les cordes et les croix enflammées qu'il faut.
Dans cette ambiance pas câline, câline, Blacksad, le chat détective privé, enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de Kyle, Dinah, travaillait comme femme de ménage chez le même Karup et, selon quelques bonnes âmes, serait au mieux avec le fils Oldsmill.
Un vrai noeud de vipères dans lequel Blacksad plonge les pattes et joue au justicier prompt à griffer si nécessaire... Son seul appui, le reporter d'un magazine à scandale Weekly. Un fouille-merde qui sera utile à John. Vaut mieux. Coups bas et coups tordus vont pleuvoir comme à Gravelotte.
Après Quelque part entre les ombres, son coup d'essai - et de maître -, le dessinateur Guarnido va encore plus loin dans le réalisme animalier. Les gueules, les pelages, les ramages de ses personnages leur donnent une réalité extraordinaire, et - c'est à tomber par terre -, toujours humaine. Lorsqu'ils sortent leurs crocs ou leurs griffes, ses fauves relèguent les coups de gueule d'un James Cagney au rang de caprices de garçonnet. Le plus doux des chatons est un fauve en devenir. Alors, Blacksad en colère !
Le scénario de Canales est envoûtant comme un roman de Dashiell Hammett, glauque comme un Raymond Chandler, gouailleur comme un Chester Himes.
Arctic-Nation est un vrai roman noir. Très, très noir.
Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s'occuper d'une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n'a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d'une star. Faust craient que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d'autant plus pressante que Faust se sait atteint d'un cancer. Blacksad accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s'aperçoit qu'il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu'il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d'un égard.
Finances et moral au plus bas, Blacksad est à Las Vegas où il travaille pour le compte d'un joueur fortuné. Pourtant une rencontre inattendue va bousculer sa nouvelle vie : un ami, Otto Lieber, scientifique de haut rang, est de passage dans la ville où a lieu une conférence sur le nucléaire. Les deux hommes réussissent à se voir et les souvenirs remontent à la surface. Otto semble avoir une vie passionnante malgré l'excentricité de son bienfaiteur, Gotfield. Celui-ci est marié à la troublante Alma et, après ces rencontres, la vie de Blacksad va prendre une nouvelle tournure... L'une des nouveautés les plus attendues de cette fin d'année, un chef-d'oeuvre signé Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales.
Avec Amarillo, tome 5 de Blacksad, Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido entraînent leurs héros - Blacksad, le chat détective privé - dans un road-movie qui n'est pas sans évoquer la « beat generation »...
Ce cinquième épisode de Blacksad, Amarillo, s'ouvre à La Nouvelle-Orléans : Weekly doit quitter la ville ; il y laisse John qui préfère rester sur place pour chercher du travail. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé ! Le détective accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg - deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l'Illinois.
Amarillo est le 5e album de Blacksad, une série qui met en scène un chat détective, dans une ambiance qui évoque furieusement le roman noir de la littérature américaine.
RÉSUMÉ DE REINE ROUGE, UN LIVRE POLICIER EXALTANT Antonia Scott est spéciale. Très spéciale.
Elle n'est ni flic ni criminologue. Elle n'a jamais porté d'arme ni d'insigne, et pourtant, elle a résolu des dizaines d'affaires criminelles. Avant de tout arrêter. Depuis un tragique accident, Antonia se terre dans un appartement vide et n'aspire qu'à une chose : qu'on lui fiche la paix.
C'était sans compter l'inspecteur Jon Gutiérrez. Missionné pour lui faire reprendre du service, il parvient à la convaincre d'étudier un dernier dossier, celui d'un assassin sans scrupules qui s'en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d'Espagne. Sa particularité ? L'homme ne semble motivé ni par l'appât du gain, ni par le plaisir de tuer.
Un cas complexe auquel la police madrilène n'entend rien.
En un mot, le terrain de jeu favori d'Antonia Scott.
Une enquête sous haute tension à découvrir dans ce roman policier unique en son genre.
ILS EN PARLENT :"Juan Gomez Jurado, le nouveau maître de nos nuits blanches." Jérôme Toledano, Librairie Les Cyclades
"Week-end de plaisir assuré !" Lydie Zannini, Librairie du Théâtre Zannini
"Attention, ce polar est absolument génial, vertigineux." Sandrine Dantard, Fnac Grenoble
"Un roman qui nous tient en haleine." AuFeminin
"Le meilleur auteur de thrillers en Europe.", magazine littéraire Zenda
UN INCONTOURNABLE :Roman policier nouveauté 2022 ; Reine Rouge de Juan Gomez Jurado et ses 2 millions d'exemplaires vendus est le thriller phénomène de cette année. A lire pour frissonner où à offrir, ce thriller a été récompensé par le prix du meilleur roman International au festival de Cognac, c'est un indispensable dans la bibliothèque de tous les lecteurs passionnés d'enquêtes policières : suspens garanti. Antonia Scott, protagoniste principale de Reine Rouge est aussi à retrouver dans le nouveau roman policier de Juan Gomez Jurado, Louve Noire.
Roman policier traduit de l'espagnol par Judith Vernant.
De passage à Barcelone pour la rétrospective que la Cinémathèque lui consacre, le réalisateur colombien Sergio Cabrera s’interroge : quel tour auraient pris sa carrière, ses mariages, ses relations familiales, sans l’influence de son père ? Ce père maoïste convaincu, qui emmena sa femme et leurs deux enfants vivre à Pékin pendant la Révolution culturelle puis qui les enrôla, au péril de leur vie, dans la guérilla colombienne.Adolescent, Sergio a été garde rouge, ouvrier en usine et a suivi l’entraînement militaire du Parti. Il a connu le Paris de 1968 et rencontré Louis Malle. De retour en Colombie, il a combattu dans la jungle au nom de la révolution. Entre les mains de Juan Gabriel Vásquez, cette existence hors du commun se meut en un roman haletant qui mêle avec talent l’intime et la grande marche de l’Histoire. Une aventure personnelle fascinante, symbole d'un courant de pensée qui façonna des générations entières à travers le monde.Traduit de l’espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon« Un des plus grands romans écrits dans notre langue. » Mario Vargas Llosa« Il mord, frappe, blesse, étincelle. La littérature lutte pour être vivante et la vie pour être racontée. Un grand livre ! » Manuel Rivas« Une plume hypnotisante. Comment parvient-il à transmettre une telle variété d’émotions ? » El País« Fascinant. Une de ces histoires qui se racontent au coin du feu soir après soir. » La VanguardiaJuan Gabriel Vásquez est né à Bogotá, Colombie, en 1973. Il est l’auteur de six romans, de deux recueils de nouvelles et de plusieurs essais littéraires. Son œuvre a été traduite dans une trentaine de langues et couronnée par de nombreux prix. Une rétrospective a reçu le Premio Bienal de Novela Mario Vargas Llosa, l’une des récompenses les plus prestigieuses pour les romans écrits en langue espagnole.
À peine sorti de prison où il vient de purger une peine de six mois, Dashiell Hammett se réfugie à Katonah dans la maison de campagne d'un couple d'amis pour travailler à un nouveau roman. Mais une vieille connaissance se présente, le colonel Lindgren, dit Tulip, un personnage trouble rencontré pendant la guerre des Aléoutiennes, qui cherche à le convaincre d'écrire sur sa vie riche en anecdotes toutes plus romanesques les unes que les autres, et entraîne Hammett dans un dangereux imbroglio...
Le dernier Hammett est un roman hard-boiled très dense, avec du suspense, une enquête, des mystères qui parfois n'en sont pas, des digressions, des personnages qui évoluent, tour à tour amis ou suspects. C'est aussi un roman sur les jeux de miroirs entre réalité et fiction, et sur la manière dont celle-ci construit la vie des lecteurs autant que la réalité.
Tasmanie, automne 1912. Corto et Raspoutine libèrent un jeune homme, Calaboose, emprisonné sur une île abandonnée. Ils l'emmènent avec eux à travers l'océan indien jusqu'à Bornéo, où ils rencontrent le sultan de Sarawak, potentat anglais, qui règne sur l'exploitation de l'hévéa par les indigènes. Cette ressource naturelle est indispensable à l'Empire britannique et la révolte qui gronde chez les Dayaks menace les intérêts de la couronne.
Corto se retrouve à jouer les médiateurs et à prendre sous son aile une jeune paralytique, Ratu « la sirène », dont Calaboose tombe amoureux. Corto et ses amis prennent ensuite la direction du Pacifique Sud et de l'île d'Escondida, pour y retrouver le commanditaire de leur mission, le mystérieux Moine, qui a une idée bien précise quant à l'avenir du couple de tourtereaux...
Une nouvelle aventure qui fleure bon les embruns du Pacifique, dans la droite ligne du premier épisode mythique de la série, La Ballade de la mer salée.
L'aventure est leur quotidien. Le danger, leur petit déjeuner.
L'action, leur plat de résistance. Vous croyiez connaître les
Fatals Picards ? Détrompez-vous ! Scoobydoo, l'Agence Tout Risque, ou
Mc Gyver font pâle figure devant leurs exploits. Car, ce fleuron du
rock hexagonal mène une double vie, loin des projecteurs des salles
de concert et des studios d'enregistrement. Parallèlement et tambour
battant, ils endossent leur costume de personnages de BD ! Bien sûr,
leur humilité légendaire les empêche d'en parler, aussi le ferons-
nous à leur place. Voici donc, relatées sans exagération aucune
(c'est pas le genre de la maison) les aventures véridiques du Fatals
Picards Comics Club !
1911, entre Venise et les jungles d'Afrique équatoriale, Corto recherche le "miroir du prêtre Jean", un mystérieux objet rapporté des croisades. Sur sa route, il croise trois jeunes femmes aux destins étrangement complémentaires : Aïda, journaliste entreprenante, Ferida, exploratrice en quête de son père disparu, et Afra, ancienne esclave.
Acheter un dieu en Inde, concevoir une église dans la Silicon Valley et lancer une religion mondiale à New York. Entrez dans la conjuration !Peut-on tout acheter, même ce qui n'a pas de prix, à savoir la foi ? Voilà la question qui assaille Juan Pablo Meneses sans cesse pris dans le tourbillon d'une société de consommation où tout est possible tant qu'il y a de l'argent sur la table. Pour y répondre, le journaliste décide de fonder sa propre religion. Première étape : acheter un dieu. Direction l'Inde, le pays qui compte le plus de religions au monde.Une épopée à la rencontre de gourous (fortunés) et d'adeptes (en tout genre) qui permet à Pablo Meneses de mener avec humour une subtile critique du capitalisme.
1915. Tout juste arrivé à Panama aux côtés de Raspoutine, après ses aventures dans le Pacifique et en Amérique du Sud, Corto Maltese est déjà sur le départ ! Cap sur San Francisco et son Exposition internationale, où il espère retrouver un ami de longue date, l'écrivain Jack London. Las ! L'auteur mélancolique de L'Appel de la forêt a déjà mis les voiles pour Mexico, afin de couvrir la révolution de Pancho Villa. Il a néanmoins laissé derrière lui un dernier message, priant Corto de remettre une lettre à une certaine Waka Yamada, ancienne star de saloon à Dawson City, durant la ruée vers l'or, reconvertie en militante contre la traite des blanches en Alaska. Voilà l'aventurier en route pour un long périple dans les étendues glacées et sauvages du Grand Nord, un voyage semé de périls et de menaces sans nom. Car sous le soleil de minuit rôdent bien d'autres prédateurs que les loups et les ours...
Une reprise fidèle et moderne d'un grand mythe contemporain. Rubén Pellejero s'empare des codes graphiques d'Hugo Pratt tout en réussissant à les investir de sa propre sensibilité, à travers le soin apporté aux décors, les personnages secondaires et la mise en couleurs.
Les dialogues percutants de ce grand récit d'aventures réjouiront les aficionados autant qu'ils séduiront les nouveaux lecteurs.
Ce livre s'inscrit dans la tradition littéraire française des réquisitoires politiques. Sous la plume enflammée d'un jeune homme formé pour intégrer les élites mais croyant encore en la République, il dénonce et expose les preuves d'une captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d'intérêts de caste.
Et comment le président Emmanuel Macron en fut à la fois la créature et l'instrument.
Le publier est un acte citoyen.
New-York, 1940. Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d'un journal de charme quelque peu désuet : 'Gentlemind'. Combative, intelligente et audacieuse, elle s'improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d'en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d'une société américaine en plein âge d'or mais résolument machiste... Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin !
New-York, 1940. Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d'un journal de charme quelque peu désuet : 'Gentlemind'. Combative, intelligente et audacieuse, elle s'improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d'en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d'une société américaine en plein âge d'or mais résolument machiste... Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin !
« Ces êtres ne sont pas corrompus : ils sont la corruption », écrivait Juan Branco dans son best-seller Crépuscule. Dans Treize pillards, il donne la synthèse la plus accessible possible des corruptions politiques de nos dirigeants, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Xavier Niel, Benjamin Griveaux, Gabriel Attal, Arnaud Lagardère, Bruno Roger-Petit, Anne Lauvergeon, Thierry Breton, Martin Hirsch, Fabrice Fries...
En treize chapitres explosifs, il expose les manipulations et l'avidité de ceux qui nous gouvernent.
Une plongée sidérante dans le revers de notre démocratie.
Un livre indispensable dans le débat politique qui agite la France.
Juan Pablo Meneses part à la recherche du prochain Lionel Messi et pour cela il est prêt à mettre la main à la poche. Au cours de sa quête, il rencontre des parents prêts à vendre leur enfant de 9 ans, des agents malhonnêtes, des équipes de foot au succès international qui viennent briser les guiboles de jeunes prétendants. Ce livre, à l'aspect d'un manuel de manageur, raconte l'histoire des jeunes footballeurs qui souffrent sur le terrain, malmenés par une industrie sans pitié. Menses approfondit sa démarche par l'absurde qui pointe les travers de notre monde consumériste.
Un été dans un quartier populaire de Barcelone, à la finn des années 1980.
Bruno, adolescent solitaire, gagne quelques sous pendant ses vacances en apportant les journaux à sa voisine, Mme Pauli, une vieille dame excentrique, le rouge aux lèvres, dont l'appartement est tapissé de photos en noir et blanc. Avec ces journaux, Mme Pauli confectionne des avions en papier, sur lesquels elle rédige des messages remplis d'espoir avant de les lancer du haut de son balcon. À quels anonymes ou fantomatiques destinataires s'adressent ces missives ? Bruno va peu à peu percer les secrets de la vieille dame : son passé de danseuse en Pologne, et la tragédie qui l'a obligée à fuir son pays.
Bref et poignant, ce roman inédit de Juan Marsé est à la fois un récit d'apprentissage, l'histoire d'une amitié improbable, et une fable sur le besoin de réenchanter le quotidien pour combattre les ombres du passé.
Juan Marsé, né en 1933 à Barcelone, compte parmi les plus grands écrivains espagnols du XXe siècle. Auteur de quinze romans (Teresa l'après-midi, Des lézards dans le ravin, Calligraphie des rêves...), de nouvelles et d'essais, il reçoit le prix Planeta en 1978 pour La Fille à la culotte d'or et, en 2008, le prix Cervantes pour l'ensemble de son oeuvre. Heureuses nouvelles sur avions en papier, paru en Espagne en 2014, est son avant-dernier roman. Il est décédé en 2020.
Traduit de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu « Juan Marsé ratisse sa mémoire et fait pousser sur les ruines du passé les fleurs subtiles de l'imaginaire. »
Télérama
Rejouer sans le savoir les traumatismes de son enfance, multiplier les ruptures amoureuses, souffrir de troubles obsessionnels compulsifs, souffrir d'addictions (au jeu, à la drogue, au sexe, etc.), échouer sans cesse devant les mêmes épreuves... Si la répétition nous permet d'apprendre, de créer et de nous affirmer toujours davantage, elle peut aussi être le moteur de nos échecs. Pourquoi ? Et peut-on s'en sortir ?
Ce sont des experts du combat, de la survie, ils forment les clans de chiens les plus puissants du monde cannibale. Mais alors que l'équilibre des forces est remis en question, une lutte fratricide va s'engager pour décider de qui sera l'Alpha. Entre récit d'action et lutte de pouvoir, Alphas est une histoire de destinée dans le monde de Solo.
Comment ? Comment sortir de l'impasse et sauver un pays qui étouffe sous ses charges, la médiocrité et l'impunité ? En abattant l'ennemi. Voilà la réponse de Juan Branco qui, pour les avoir beaucoup fréquentés, connaît ad nauseam l'égoïsme, la concupiscence mais aussi l'extrême fébrilité de ceux qui nous gouvernent. Tour à tour menacé, flatté, vilipendé par des médias aux ordres, lui qui a battu le pavé avec les Gilets jaunes, dont le mouvement de protestation, violemment réprimé, n'a rien perdu de sa vigueur ni de sa légitimité, appelle à un changement de paradigme majeur en proposant un programme révolutionnaire, incluant la création de tribunaux d'exception, et la mise à bas des coteries qui gouvernent le pays. Une véritable bascule pour permettre à la France de se libérer des forces nocives, et à son peuple de recouvrer sa souveraineté.
Qu'est-ce qui transforme une révolte en révolution ?
" Tout commence en janvier 2014. Je n'ai plus rien à faire là. "
De la Centrafrique à la CIA en passant par le Bristol et l'Élysée, Juan Branco opère une plongée ahurissante dans un monde à l'agonie, et livre les clefs d'un engagement longtemps incompris. Au-delà du pamphlet qui pointe la défaillance des politiques et dénonce de multiples trahisons, ce texte, écrit d'une traite, est la tentative d'un homme de décrypter les rouages d'un pouvoir qui porte aux nues ceux qui le servent complaisamment et broie ceux qui oseraient s'y opposer. Il crie l'évidence d'une déchirure, celle du voile des illusions politiques mais aussi sentimentales, et les souffrances qui en résultent. Un maelstrm qui, sans l'abattre, le rend plus fort.
" Résistez à ce qui vous sera raconté. Partez de vos expériences, de ce que vous avez traversé, de ce que vos corps ont absorbé... et luttez. "