Après le très remarqué Prisoners (2013), Denis Villeneuve réalise un deuxième film sous le sceau made in USA, Sicario, mais sans esbroufe, sans parti pris, avec une élégance sans pareille, endossant son métier de cinéaste avec un sens inné du professionnalisme. Séquences, avec un esprit d'observation aiguisé, l'oeil juste et une vision cinéphilique cartésienne, analyse ce film aux allures de western moderne sur fond d'espaces dénudés, qui, au-delà de leurs silences inquiétants et de leur luminosité aveuglante, cachent des intentions et des lendemains crépusculaires. Ailleurs dans la revue, les films québécois Guibord s'en va-t-en guerre, Le bruit des arbres et le Journal d'un vieil homme s'insèrent dans la section critique, entre autres, et la cinquième partie soulignant les 60 ans de la revue s'intéresse aux années 1995-2004.
Après le très remarqué Prisoners (2013), Denis Villeneuve réalise un deuxième film sous le sceau made in USA, Sicario, mais sans esbroufe, sans parti pris, avec une élégance sans pareille, endossant son métier de cinéaste avec un sens inné du professionnalisme. Séquences, avec un esprit d'observation aiguisé, l'oeil juste et une vision cinéphilique cartésienne, analyse ce film aux allures de western moderne sur fond d'espaces dénudés, qui, au-delà de leurs silences inquiétants et de leur luminosité aveuglante, cachent des intentions et des lendemains crépusculaires. Ailleurs dans la revue, les films québécois Guibord s'en va-t-en guerre, Le bruit des arbres et le Journal d'un vieil homme s'insèrent dans la section critique, entre autres, et la cinquième partie soulignant les 60 ans de la revue s'intéresse aux années 1995-2004.
L'environnement socio-économique et l'économie de la production caprine ont grandement évolué depuis la parution du guide L'élevage de la chèvre en 2009. Cette nouvelle édition vous présente un chapitre 1 et un chapitre 2 actualisés et vous invite à parfaire vos connaissances concernant la chèvre laitière, la chèvre de boucherie et la chèvre Angora à l'échelle de l'animal et du troupeau. Que ce soit pour connaître les caractéristiques physiques et physiologiques de chacune d'elles, pour sélectionner les sujets en vue de la reproduction et de la production ou pour optimiser les conditions d'élevage (logement, alimentation, etc. ), l'éleveur débutant ou expérimenté ainsi que tous ceux et celles qui s'intéressent au secteur caprin y trouveront une foule de renseignements utiles.
En cette période trouble, forte en défaillances sociales, politiques et individuelles, alors que populations se trouvent dans une impasse comme jamais auparavant, le devoir des penseurs est de témoigner par le verbe. C'est la mission qu'affirme passionnément le rédacteur en chef de Séquences, Élie Castel, qui présente un mini-dossier « Cinéma et radicalisation » pour accompagner le film en couverture, Made in France. Ce polar prémonitoire, sixième film de Nicolas Boukhrief, qui ne prétend pas être un portrait de société, reste à la surface de cette problématique délicate de la radicalisation et de la terreur qu'elle impose. Une entrevue avec le réalisateur nous permet d'en connaître plus sur la démarche de Boukhrief et ses intentions artistiques et politiques. Hors dossier, des analyses approfondies d'Avant les rues de Chloé Leriche, du dernier opus de Denis Côté, Boris sans Béatrice ainsi que des critiques du dernier Terrence Malick, Knight of Cups, du très beau El abrazo de la serpiente de Ciro Guerra et de l'étrange Lobster de Yorgos Lanthimos, entre autres.
En couverture de ce numéro, nous découvrons le personnage de King Dave, nouveau film de Daniel Grou (qui délaisse, le temps d'un film, son pseudonyme Podz). Récit d'une simplicité ahurissante, ce plan-séquence de 90 minutes demeure une surprise estivale qui partagera sans doute la critique et le public par son je-m'en-foutisme, son ton bordélique, son refus de narration linéaire, ses erreurs assumées. La revue nous offre, en plus d'une analyse critique, une entrevue avec le réalisateur. Ailleurs dans ce numéro, des articles abordent Francofonia d'Alexandre Sokourov, documentaire offrant un regard fascinant sur l'histoire du Louvre sous l'occupation nazie, La loi du marché de Stéphane Brizé, qui a valu à Vincent Lindon le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2015, et Au-delà des montagnes du réalisateur Jia Zhangke, surnommé le Balzac chinois. Le dernier long métrage d'Emmanuelle Bercot, La tête haute, portrait minutieux du parcours d'un jeune délinquant, ainsi que la dernière oeuvre du grand Nanni Morretti, Mia madre, sont aussi à l'honneur dans ces pages.
C'est un film d'animation tout à fait hors-norme qui a les honneurs de la couverture de ce numéro de début d'année de Séquences : La Tortue rouge du Belge Michaël Dudok de Wit. En entrevue, le réalisateur s'exprime sur la conception de ce poème visuel qui fait le tour du monde. Ensuite, en gros plan, retour sur certaines oeuvres incontournables de la fin 2016 (Elle, Moonlight, Mademoiselle) et annonce des premières sorties de 2017 (Nelly, Sieranevada, Mes nuits feront écho, Maudite poutine). Au niveau des festivals : compte-rendu de deux manifestations (le dernier Festival du Nouveau Cinéma et celui de San Sebastián), ainsi qu'une entrevue avec Dieter Kosslick, directeur de la Berlinale. Le dossier central de la revue s'attaque quant à lui à un gros morceau, Claude Jutra. Une série d'articles analyse les représentations pionnières à l'oeuvre dans les films du réalisateur : une prise de position sur l'héritage cinématographique de ce monument, déboulonné l'hiver dernier suite à la publication de sa biographie signée Yves Lever.
Le retour d'André Turpin était très attendu. Quinze ans après Un crabe dans la tête, le directeur photo d'Incendies, Tom à la ferme et Mommy nous livre l'énigmatique Endorphine, récit fragmenté qui n'en est pas un, une proposition qui se démarque de la mouvance ambiante. Séquences a rencontré le cinéaste qui nous éclaire sur sa démarche singulière. Parmi les films analysés dans ce numéro, Carol, le nouvel opus de Todd Haynes, Taxi Teheran de Jafar Pahani, Les Démons de Philippe Lesage, Early Winter de Michael Rowe et Fatima de Philippe Faucon, entre autres. La comédienne Françoise Fabian, honorée lors du dernier festival Cinemania, se livre dans une entrevue menée par Élie Castel et le critique des Cahiers du cinéma Thierry Jousse discute critique avec le rédacteur Sami Gnaba.
Dans son édition de juillet-août, l'équipe de Séquences manifeste son désir d'élargir son mandat en se renommant « revue des cinémas pluriels ». Pluriel, car les cinémas sont de genre, de thème, et d'origine multiple. Sans délaisser les films d'auteur, Séquences souhaite porter son regard vers un cinéma plus grand public, vers des thèmes intemporels, d'hier et d'aujourd'hui, sans toutefois tomber dans le simplisme. Par ailleurs, le film en couverture de ce numéro, Et au pire, on se mariera, adapté du roman éponyme de Sophie Bienvenue, est au coeur de l'entretien de Julie Vaillancourt avec la réalisatrice Léa Pool tandis qu'Élie Castiel en fait la critique. Découvrez notamment les films Rue de la Victoire, premier documentaire de Frédérique Cournoyer-Lessard, A Quiet Passion de Terence Davies, Après la tempête de Kore Eda, Poesia sin fin de Alejandro Jodorowsky et Song to song de Terrence Malick.
En couverture du numéro juin-juillet-août de la revue Séquences, Mektoub My Love : Canto Uno du réalisateur français Abdellatif Kechiche, un film sur la jeunesse, le désir et le destin porteur d'une démarche esthétique forte, mais dans un angle plus léger et solaire que le film précédent (La vie d'Adèle, 2012). Sami Gnaba s'est entretenu avec les deux acteurs principaux, Hafsia Herzi et Shaïn Boumedine. Également à lire dans cette édition, un article sur la coproduction au Canada, sur la société de distribution Maison 4:3 et la première partie d'une étude sur le cinéma de Xavier Dolan. Retrouvez aussi de nombreuses critiques, dont celles d'Ava de Sadaf Foroughi, de La prière de Cédric Kahn, de La chute de Sparte de Tristan Dubois, de Foxtrot de Samuel Maoz, entre autres ainsi qu'un retour sur la Berlinale 2018 et la rubrique Salut l'artiste ! en mémoire de l'actrice Stéphane Audran et du réalisateur Vittorio Taviani.
L'air, le vent, le varech, les vagues. Le mont Saint-Pierre veille sur un petit village de Gaspésie bordé par l'eau salée du fleuve. L'hiver, les hommes partent chasser ou couper du bois dans la forêt. À leur retour, ils se rasent la barbe et font des enfants.
1944, l'homme de la maison n'est pas là. Il n'est jamais revenu depuis qu'il a remarqué la singulière pilosité de sa fille. Il est vrai qu'une jeune fille de onze ans affublée d'une barbe n'a rien de banal. Et les rideaux de plus en plus épais qu'installe la mère aux fenêtres intriguent autant qu'ils dissimulent.