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Les Belles Lettres éditions
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à vif, penser la vie au-delà du concept
Michel Blay
- Les Belles Lettres éditions
- Encre Marine
- 17 September 2021
- 9782350881942
Peut-on cerner la vie que nous vivons, l'ici et le maintenant d'une vie, à vif sans qu'elle soit obscurcie par le concept comme l'a fait la science de Galilée à nos jours ? Peut-on penser la vie sans risquer de la perdre ? Michel Blay tente ici de montrer, faisant référence à la parole évangélique de Jean - en deçà de la tradition théologique dogmatique qui la dévoie -, à la mystique (Nicolas de Cues), à l'architecture de Suger qui tente de magnifier la lumière dans la construction des cathédrales, comment la vie peut s'exprimer sans la médiation du concept qui la prive de sa « vitalité ». Ne nous désolons pas, n'espérons pas une autre vie, la vie est là, dans toute sa prégnance, et il suffit de se laisser envahir pour battre avec elle à l'unisson. C'est sans doute en se mettant à l'écoute des poètes que nous pouvons entendre cette vie que nous vivons, toute puissante, jaillissante, charnelle, et ainsi sentir à nouveau en soi son épiphanie : « Prendre chair de l'oiseau, pour savoir le bonheur [...] Trouver toujours le monde entre son cri de peur et son ravissement. »
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La dechirure du penser - essai sur l'effacement du logos
Michel Blay
- Les Belles Lettres éditions
- Encre Marine
- 6 March 2020
- 9782350881829
Étrange parcours que celui du Logos qui, de Héraclite à nos jours, tend à s'effacer, dans ce monde actuel, tout entier voué à la science, au tout numérique. Cette vision héraclitéenne de la totalité s'est estompée, transformée qu'elle fut déjà dès les premiers siècles de notre ère dans sa postulation religieuse, puis dans la modernité, et s'est perdue dans un monde où, science et technique prenant leur envol, l'homme avait comme horizon de « devenir comme maître et possesseur de la Nature ». Michel Blay analyse cet état qui nous laisse de plus en plus en déshérence ; et dans un monde où « Dieu est mort, et c'est nous qui l'avons tué », comment ne pas sombrer dans cette illusion d'un homme tout-puissant, dans lequel même le psychique est traité à l'aune des neuro-sciences où l'homme a perdu sa complétude et ne pense même plus à la chercher ? Ne serait-ce pas la poésie, elle seule, « dans ces temps de détresse » qui offrirait une voie pour retrouver sa voix ? Certes « Il n'y a pas de paradis » nous dit André Frénaud. « Était-ce l'aube, ou le soir déjà perce ? Qu'avions-nous espéré que nous allons cherchant ? »