Rêver d'un crime fait-il du dormeur un suspect? C'est ce que n'ose imaginer Louise, depuis deux mois réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit par Carlos. Son compagnon parle dans son sommeil, en espagnol et avec véhémence. Il semble revivre encore et toujours la même scène, dont il affirme ne pas se souvenir au matin. Sans cet inquiétant désagrément, Louise serait certaine d'avoir enfin rencontré l'homme idéal: Carlos a quitté l'Andalousie pour exercer le métier de sage-femme à Paris. Que cache sa somniloquie? Pour en avoir le coeur net, Louise dissimule près de son oreiller un enregistreur. Les premiers résultats de la judicieuse analyse des cauchemars, obtenus par son amie Jeanne à partir de la traduction qu'elle effectue, la placent face à une évidence troublante: la nuit, c'est un scénario meurtrier qui est rejoué, à Marbella. Un parfait lieu de vacances. Faut-il y aller?
Sur les îles bretonnes, tranquilles ou pas, le vent est toujours coupableAvec un ton bien à elle, oscillant entre noirceur et humour,
Pascale Dietrich nous entraîne dans une histoire inventive,
mordante et généreusement irrespectueuse.: des naufrages, des névroses, et même des chutes du haut des falaises. Difficile pourtant de convaincre Edelweiss, de retour à Trevedic pour enterrer son père tombé du pic du Rat, de ce scénario. Ses doutes se renforcent lorsqu'elle remarque que les îliens ont étrangement changé leurs habitudes: ils ont repeint leurs maisons à neuf, possèdent des yachts rutilants ou encore des voitures de luxe tout à fait inutiles dans cette société miniature. Veulent-ils se la jouer chicos, comme son petit ami parisien, gentil mais «un peu connard»? Ou cachent-ils un secret derrière des bizarreries de plus en plus inquiétantes, comme lancer des balles de tennis ornées de têtes de mort dans le jardin? Avec un ton bien à elle, oscillant entre noirceur et humour, Pascale Dietrich nous entraîne dans une histoire inventive, mordante et généreusement irrespectueuse.