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Paule Du bouchet
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Le journal d'Adèle (1914-1918)
Paule Du bouchet
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior
- 1 October 2020
- 9782075100052
Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence enfin le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets.
En ce 1er août 1914, les cloches de l'église de Crécy se mettent à sonner le tocsin à toute volée, c'est la guerre! Le journal que tient Adèle l'aidera-t-il à avoir moins peur? Ses frères mobilisés reviendront-ils à la ferme? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission? Qu'adviendra-t-il d'Alette, sa meilleure amie?
Les années passent dans le petit village de Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front. La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de 'l'arrière', endeuille les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur... -
Matière sculptée par le souvenir, l'enfance est ce qui nous façonne d'un flot continu et souterrain. Aux abords de la maison de la grand-mère, dans une boucle de la Seine entre forêt et falaise crayeuse, le temps de l'été s'étire. Paule du Bouchet a cinq ans, sept ans, neuf ans. Avec toute une petite bande, emmenée par le cousin David, à peine plus âgé, bien plus casse-cou, elle construit des cabanes, explore des maisons abandonnées, exerce avec furie le pouvoir de nommer les choses. Le père leur lit l'Odyssée et parle la "langue de l'hirondelle", cette langue de vérité et de sauvagerie par laquelle l'enfant crée où se réfugier hors des conventions. C'est la langue du poète. Et celle de qui renoue intimement avec soi.
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Au temps des martyrs chrétiens : journal d'Alba, 175-178 après J.-C.
Paule Du bouchet
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior Mon Histoire
- 19 August 2021
- 9782075147392
« Juillet 176. Nous devons redoubler de vigilance : si quelqu'un est dénoncé comme chrétien, la police le jette en prison. Des chrétiens ont même été torturés. Et la torture peut être étendue à l'entourage d'un chrétien ! Mon sang se glace... Ainsi, cela veut dire qu'en devenant chrétienne, ce n'est pas seulement moi que j'ai mise en danger, mais toute ma famille. Cela, je ne peux pas en supporter l'idée... Je ne peux pas. »
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1800. Dans la capitale, on parle de cette bête sauvage capturée par des paysans au fin fond de l'Auvergne, quelques années plus tôt. Une sorte d'enfant sale aux cheveux hirsutes, qui pousse des grognements et marche bizarrement. Car voilà que cette créature arrive à Paris pour être étudiée par des savants. Julie, 13 ans, est d'abord aux anges : c'est sa mère, Mme Guérin, qui va prendre soin du "sauvage" avec un certain Dr Itard...
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Mon amie Sophie Scholl
Paule Du bouchet
- Gallimard Jeunesse
- Pôle Fiction
- 31 August 2017
- 9782075080750
Munich, février 1943. Sophie Scholl est arrêtée par la Gestapo; avec deux autres résistants. Dans l'attente du verdict, son amie Elisa écrit pour conjurer l'angoisse. Elle raconte ses parents prohitlériens, la Nuit de cristal, Léo le jeune Juif dont elle est amoureuse...
Entre fiction et réalité historique, un journal intime poignant pour découvrir une figure héroïque de la resistance à Hitler. -
Dans Paris occupé ; journal d'Hélène Pitrou, 1940-1945
Paule Du bouchet
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior
- 20 January 2015
- 9782075047982
Jeudi 31 octobre 1940. C'est une honte : Pétain a appelé les Français à "collaborer avec les Allemands". Et papa est prisonnier de ces gens avec qui il faudrait collaborer !
Maman sort souvent sans me dire où elle va, ça m'énerve. Je sais qu'elle fait la queue pendant des heures pour essayer d'acheter de quoi manger parce qu'il n' y a plus grand-chose dans les magasins, mais parfois, j'imagine qu'elle va je ne sais où, faire des choses dangereuses et ça me fait peur. -
Printemps 1944. Il neige. Nous sommes en mai. Il neige des fleurs de cerisier. Derrière ce brouillard de neige, un brouillard de larmes. Un petit garçon voit sa mère disparaître à jamais au bout d'un champ.
Avril 1918. Le soldat est beau comme une photo. Il a dit qu'il était américain. Qu'il repartait pour le front et qu'il voulait offrir un cadeau à une femme. Juliette l'a conseillé au mieux, elle y a mis tout son coeur. Un poudrier. Il a dit qu'il voulait y faire graver des initiales...
À travers sept nouvelles de guerre, des guerres de notre histoire proche, un fil, ténu comme une anecdote : celui de la vie qui continue, de la conscience qui parle trop clair, de l'amour plus fort que la guerre, de la mémoire qui ne s'éteint jamais.
À la vie, à la mort. -
Varsovie 1939. Luna, jeune Juive d'origine polonaise, n'a qu'une passion, la musique et le chant. Sa voix est merveilleuse. Elle a quatorze ans lorsque les troupes allemandes entrent en Pologne. Très vite, la population juive est enfermée dans le ghetto. Commencent alors la persécution, la misère, la peur, la mort. Luna voit peu à peu disparaître tous les siens. Dans le cauchemar de la guerre, elle participe à la résistance du ghetto de Varsovie avec, pour seules forces, sa voix hors du commun et sa volonté de vivre et d'aimer...
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De 1974 à 1975, Paule du Bouchet a vécu dans l'Altiplano péruvien chez des Indiens quechua qui, avant elle, n'avaient jamais vu d'Occidentaux. Quand elle rentre en Europe, un silence définitif vient sceller ce moment d'une densité hors du commun.
Quarante-cinq ans après, quelques mots sur une feuille volante échappée d'un livre donnent lieu à des retrouvailles inespérées avec son filleul péruvien. En octobre 2019, Paule du Bouchet retourne dans cette même communauté indienne, à quatre mille cinq cents mètres d'altitude. Rien n'a changé et tout a changé.
Dessin à main levée de la mémoire perdue et retrouvée, ce dernier voyage nous saisit dans l'évidence d'un passé à couper le souffle. -
En 1998, du fond de l'oubli, une voix au téléphone informe Paule du Bouchet de la mort de Miette, son amie d'enfance. Miette fut la compagne des petits riens comme des heures intenses ; une jeune fille ardente, en mouvement, à la joie contagieuse mais à la mélancolie abyssale. Cette "amie-soeur" avait un secret qu'elle taisait.
Par traits successifs et avec une puissance narrative étonnante, Paule du Bouchet offre un portrait singulier de Miette, et, en creux, d'elle-même. Avec son souci de questionner le travail du souvenir et sa construction, l'autrice défie l'absence et le deuil. Comme une histoire chuchotée dans le noir de la chambre, là où la frontière entre réalité et invention s'efface. -
Couvée par l'amour excessif de sa mère, Malia étouffe. Alors, quand son amie Gisèle lui propose de s'installer avec elle à Paris, ce jour de septembre 1955, la jeune fille accepte aussitôt. Mais elle promet d'écrire à sa mère, tous les jours. Malia se construit, entre la Sorbonne, le théâtre, sa rencontre avec un metteur en scène... tandis que ses parents peu à peu s'effondrent, laissant échapper de lourds secrets...
Émouvant, intrigant, follement romanesque ! -
Ni essai ni biographie, Debout sur le ciel trace par images successives, toutes liées intimement à son travail d'écrivain, la figure d'un père, André du Bouchet, poète majeur de la génération des années 50-60.
Cest le monde élémentaire de la nature et des outils, de l'eau et de la pierre, des couleurs et des mots simples, sensibles au vent et à la lumière. Mais c'est aussi la présence de la musique, celle de Bach, Haydn ou Beethoven. Tout se tient ici ensemble, le mot, la musique, la couleur, sans cesse ramenés au plus simple, au plus immédiat.
Ce portrait du père est aussi un autoportrait : Debout sur le ciel n'est pas un livre "sur" André du Bouchet, mais plutôt une promenade avec lui. -
Emportée
Paule Du bouchet
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 15 April 2021
- 3328140024784
Tina Jolas, esprit libre et rêveur, fut la compagne de René Char pendant plus de trente ans. Happée par un amour exigeant et absolu, elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur infinie, Paule du Bouchet retrace ici un parcours de vie: des lieux, des instants, des événements formant cartographie de cette haute figure. La puissance de son écriture rend sensibles à la fois son désespoir d'enfant, la splendeur de cette mère « emportée » dans un ailleurs et l'amour indéfectible qui les lie. Avec délicatesse, Isabelle Carré redonne une voix à cette lignée de femmes, par la lecture d'« Emportée » suivie de la fougueuse correspondance de Tina Jolas et de sa plus fidèle et tendre amie, Carmen Meyer. Faustine de Monès, fille de Paule du Bouchet, petite-fille de Tina Jolas, prolonge par sa voix lyrique cette oeuvre de filiation en hommage à sa grand-mère.
« Ma mère possédait en propre une aptitude au secret, singulièrement raffinée, laquelle se rapprochait chez elle de l'acception la plus accomplie du mot, le sens du mystère. Dans le même temps, elle restait une grande et droite nature. Alchimie rare entre toutes, haut lieu de son intimité, c'était là sa part infiniment poétique. Celle qui l'a fait aimer des poètes. » P.d.B. -
En ce début de 1968, Maud a seize ans, et elle est loin de se douter que sa nouvelle vie a commencé. À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien. Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose. Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...
Paule Du Bouchet se souvient de "son" mai 68. Un récit autobiographique qui mêle l'intime aux événements et restitue délicieusement le parfum d'une époque et son cri de révolte. -
Le journal d'Adèle
Paule Du bouchet
- Gallimard Jeunesse Audio
- Écoutez lire
- 20 October 2014
- 9782072000850
Août 1914 : Adèle a treize ans et demi, bientôt quatorze. Elle commence son journal et lui confie les rêves qu'elle a dans la tête : devenir institutrice par exemple, épouser un garçon de la ville. Mais la guerre est là. Cette fois, c'est sûr, on va regagner l'Alsace et la Lorraine. Et elle sera courte, cette guerre. Les deux frères d'Adèle reviendront pour les vendanges, au pire pour Noël. Mais la guerre s'enlise, s'enterre dans les tranchées : quatre années de froid, de boue, de sang. Et quand sonnera enfin l'armistice, le 11 novembre 1918, toutes les familles auront versé leur tribut de deuil à la Grande Guerre.