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Schmitz Francois
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Lyotard
Schmitz Francois
- Les Belles Lettres éditions
- Figures du savoir
- 12 February 2018
- 9782251906775
Ludwig Wittgenstein (1889-1951), génie tourmenté, philosophe des mathématiques, inspirateur du Cercle de Vienne, a contribué au renouvellement de la Logique dans les années 20, à la suite de G. Frege et de B. Russell. Il est considéré comme l'un des pères de la philosophie dite analytique.
Wittgenstein tenait la philosophie (spéculative), toujours en quête des ""fondements"", pour une sorte de maladie provoquée par une mauvaise compréhension de la ""logique de notre langage"". Dans son oeuvre, il s'est efforcé de mettre en évidence cette "logique" à laquelle ne se conforment pas les grammaires des langages ordinaires: elles permettent, selon lui, de construire des phrases grammaticalement correctes et pourtant dépourvues de sens...
Ce livre veut ouvrir un petit passage vers cette OEuvre-phare de la modernité: il définit la "réforme" de la Logique à laquelle Wittgenstein a participé, examine les conséquences qu'il en a tirées dans son premier ouvrage, le Tractatus Logico-Philosophicus (1921), et suit les inflexions de sa pensée dans les années 30-40. -
Wittgenstein : la philosophie et les mathématiques
Schmitz Francois
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Philosophie d'aujourd'hui
- 11 September 2015
- 9782130663966
Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses remarques. Le présent ouvrage a l'ambition d'en faire apparaître l'unité profonde et, par là, d'en dégager l'importance pour la philosophie, que le style déconcertant de Wittgenstein ne permet pas toujours d'apprécier. Wittgenstein ne se propose nullement de fournir une quelconque philosophie des mathématiques ; il cherche, tout au contraire, à montrer qu'il est vain de s'inquiéter pour elles. En tentant de décrire ce que nous faisons lorsque nous faisons des mathématiques, il s'efforce de rendre manifeste qu'elles ne parlent de rien, mais appartiennent à ce sur quoi nous faisons fond lorsque nous disons quelque chose du monde. Les mathématiciens inventent des énoncés que nous refuserons désormais de mettre en doute et qui nous serviront de normes pour juger de l'expérience. Il s'agit là d'un phénomène anthropologique : la nécessité que nous reconnaissons aux énoncés mathématiques ne tient pas à ce qu'ils ont été démontrés ou qu'ils parlent de réalités intelligibles, mais bien à l'usage que nous en faisons. On peut bien décrire un tel usage, mais on ne peut lui apporter un fondement. Les Grecs ont inventé les mathématiques comme science pure et a priori, procédant par voie démonstrative. De là, pour une large part - Platon en témoigne - l'inquiétude philosophique : - qu'est-ce qui est véritablement ? - qu'est-ce que connaître ? Wittgenstein professait que la philosophie est comme une maladie : pour extirper le mal à sa racine, il lui fallait montrer les mathématiques sous un jour tel que de telles inquiétudes s'évanouissent. Par-delà les mathématiques, c'est donc l'exercice d'une pensée philosophique à prétention fondatrice que vise Wittgenstein.