Sara ignore tout de ses origines. Elle n'a jamais connu sa famille. Sur son lit de mort, la vieille tante qui l'a élevée lui confie l'unique indice en sa possession : la moitié déchirée d'un bracelet de naissance. Un mot y est griffonné, c'est un nom de lieu : Sousbrouillard. Sara, en quête de son passé, laisse aussitôt derrière elle sa vie parisienne sans histoire. Elle se rend à Sousbrouillard, village un peu hors du temps, construit autour d'un lac sombre et mystérieux. Après une petite période d'adaptation dans ce « désert au milieu de nulle part », Sara va commencer à y faire des rencontres. Les habitants de Sousbrouillard lui racontent leurs propres parcours, « cabossés et rocambolesques », hauts en couleurs, tristes et émouvants. Sara les écoute avec tant d'empathie qu'elle finit par en oublier sa propre quête. C'est quand elle ne s'y attendra plus que lui sera révélé le noeud secret de toutes ces histoires et qu'elle comprendra d'où elle vient... Derrière son apparente réalité, Sousbrouillard glisse peu à peu vers le conte philosophique et la fable poétique. L'album met en lumière notre besoin de faire partie d'une histoire, ainsi que l'importance de ces rencontres qui changent parfois le cours d'une vie.
Isolé avec sa mère dans la forêt depuis toujours, Perceval ne connaît rien à la société des hommes. Il aime vivre en communion avec la nature jusqu'au jour où il croise un groupe de chevaliers de la Table Ronde. Fasciné par leurs armures resplendissantes, il ne rêve plus que d'une chose : rejoindre leur ordre et servir lui aussi le roi Arthur. Malgré sa naïveté et grâce à une détermination exemplaire, il y parviendra sans trop de difficultés, mais il devra relever un autre défi plus complexe à mener à bien : découvrir qui il est vraiment.