"Pour qui la réalité se prend-elle ? Se livrer au plaisir de l'extrapolation, c'est se consoler du talent que la vie n'a pas eu."
En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Pour la première fois, il raconte sa propre histoire, sa conquête drôle et inattendue de la langue française, et trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais.
Saga, c'était le titre.
Grand prix des lectrices de Elle.
Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme.
Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...
"Je réalise tout à coup que Léo mène une double vie, dans mon canapé et à mon insu. La nuit, pendant que je l'imagine affronter ses démons, monsieur se promène entre Tolède et San Diego, très préoccupé de la destinée d'une poignée d'inconnus dont les mésaventures ont le mérite de lui faire oublier les siennes."
Voilà six mois que Léo n'a plus donné signe de vie. Et pourtant, tout semblait lui réussir. Son entourage s'interroge sur le mystère de sa disparition. Est-ce qu'il se cache ? Que fuit-il ?
Nul ne se doute que, pour trouver des réponses à ses propres questionnements, Léo s'est réfugié dans un monde meilleur, celui des séries télévisées, où tout fait écho à sa mémoire comme à ses rêveries. Mais sa fascination pour la fiction peut-elle réparer le réel ?
Vingt ans après Saga, Tonino Benacquista signe un roman débordant d'humour et d'imagination.
Qui n'a jamais eu envie de devenir "quelqu'un d'autre" ?
Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ?
Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet "autre".
Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même.
Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense.
On demanda aux amants si l'un voulait de l'autre, si l'autre voulait de l'un, et le oui qu'on leur arracha leur parut bien impuissant à décrire ce que contenait déjà leur coeur : un royaume entier.
Un couple en cavale se rend dans un théâtre, au risque de se faire arrêter, pour y voir jouer un classique : Les mariés malgré eux. La pièce raconte comment, au Moyen Âge, un braconnier et une glaneuse éperdument amoureux refusent de se soumettre aux lois de la communauté. Là où les amants d'antan ont échoué, ceux d'aujourd'hui sont prêts à affronter tous les périls et à traverser les continents pour vivre leur passion au grand jour.
Tonino Benacquista livre un roman d'aventures haletant et drôle qui interroge la manière dont se transmettent les légendes : l'essence même du romanesque.
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et l'auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
"- Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue..."
Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un jeune homme sur les traces d'un amour passé pour exaucer les dernières volontés de son oncle. Un type, un peu paumé, se souvient du temps où il savait arrêter la pluie. Un mari est prêt à tout pour rencontrer sa maîtresse malgré une femme maladivement jalouse. Un journaliste pense réaliser sa meilleure interview et conquérir la femme de sa vie en une soirée.
"Pour certains, il s'agissait d'un rendez-vous réservé aux hommes, où il était question de femmes. D'autres, en mal de solidarité, y voyaient le dernier refuge des grands blessés d'une guerre éternelle. Pour tous, d'où qu'ils viennent et quoi qu'ils aient vécu, c'était avant tout le lieu où raconter son histoire."
Il est resté un bon moment devant le miroir sans tain pour assister à l'agonie de la fête. Le moment noir, détestable, l'heure des traînards impénitents, l'heure perdue où les esprits dégèlent et où la première lueur du jour est la pire des sentences. Ne jamais se lever. Ou ne jamais se coucher. Le doute le plus célèbre du monde. Est-il noble de se lever le matin en sachant déjà tous les emmerdements qui vont suivre ? Est-il lâche d'aller se coucher, de dormir jusqu'à en crever, et dire au revoir à tout ce qui nous bouffe l'existence ? C'est là la question. Les morsures de l'aube a été adapté au cinéma par Antoine de Caunes, avec Guillaume Canet, Asia Argento, Gérard Lanvin.
"Dans les trains de nuit, mon boulot, c'est le sommeil des autres.
Mais quand il s'agit de veiller sur un dormeur que l'Europe s'arrache, quand les contrôleurs, les douaniers et les énervés du cran d'arrêt cherchent à me poinçonner, je regrette le doux temps de l'Orient-Express...
Tout ce que je désire, c'est éviter de me faire descendre à la prochaine..."
Antonio Polsinelli, fils d'immigré italien de Vitry-sur-Seine, se rend à Sora en Italie pour s'occuper d'une vigne que lui a léguée un ami qui vient d'être assassiné. Mais la déception est amère, comme le vin imbuvable dont il a hérité. Seule la statue de Sant'Angelo érigée dans la chapelle construite sur son terrain pourrait faire un miracle. A son grand étonnement, Antonio est exaucé. Non seulement le mendiant local recouvre la vue mais la piquette se transforme en velours. Dès lors, les prix montent en flèche et les fidèles affluent. C'était sans compter sur l'ex-propriétaire, un gangster américain, qui réclame 25 % des recettes...
Grand Prix de littérature policière.
Prix Mystère de la critique.
Trophées 813 du meilleur roman.
"Ce récit enivrant de drôlerie atteint son but: nous faire croire à l'incroyable. L'auteur entremêle les souvenirs émouvants du père immigré aux grandes bouffonneries des foules crédules. L'histoire se nourrit de mille détails aussi succulents que les recettes de pâtes ou du vrai café italien. Des trouvailles, de l'humour et de la dérision : que demander de plus ?"
Claude Mesplède.
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope.
Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d'ombre n'est rien en comparaison de leur part lumineuse.
Une vérité que l'on tait, un exploit que l'on cache, un passé inavouable. Lequel d'entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ?
Prix de la nouvelle de l'Académie française.
Pour son cinquantième anniversaire, Christian Grimault invite avec faste ses amis les plus proches : il s'adjoint même les services d'un aboyeur, chargé d'annoncer l'arrivée des invités à sa soirée, qu'il veut inoubliable. Et elle le sera : nul convive ne franchit son seuil, tous ayant mieux à faire... La foire aux vanités attendue se métamorphose alors en une fantasque nuit d'ivresse et de remise en question : Christian Grimault a réussi dans la vie, mais a-t-il réussi sa vie ?
Deux nouvelles caustiques et jubilatoires, par l'auteur de Malavita.
Comment se souvenir de ce que l'on faisait le 17 juillet 1994 à vingt-trois heures précises, même si c'est une question de vie ou de mort ?
Comment rencontrer ouvertement sa maîtresse devant une épouse maladivement jalouse, sans que celle-ci s'en aperçoive ?
Comment imaginer un plan infaillible pour ne pas appeler sa femme du prénom de sa maîtresse du moment ?
Et comment diable se débrouiller pour que personne, et surtout pas l'unique réparateur du village, ne sache que l'on regarde des films X en cachette, quand la cassette se coince à l'intérieur du magnétoscope ?
Les héros de ces dix nouvelles sont des personnages bien ordinaires, confrontés à des situations extraordinaires, et qui, de petites lâchetés en mensonges minables, vont se retrouver fatalement dans une position aussi intenable que réjouissante...
Dans ce dossier gratuit, retrouvez les premiers chapitres de 12 romans du catalogue numérique des Éditions Gallimard.
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite.
Tous ces livres numériques sont en vente chez votre libraire.
Qu'est-ce qui ne va pas, chez Didier ? Il ne parle plus. Il s'endort en classe. Et il est blessé au poignet... Il y a du louche là-dessous. Une histoire grave peut-être. Jeanjean est prêt à tout pour sauver son copain.
Egg-balancing, hotdog-eating, baton-twirling-these are a few of the records people try to break in order to find themselves included in the World Book of Records. For those who make into the book, Paul Baron, a judge at the publication, is a hero. For others, whose dreams he denies, he's a villain. After one man's plan to achieve renown is destroyed, Paul learns that the man may have lost everything else, but he hasn't lost hope-the hope of joining other record-breakers in the book. But the record the man hopes to break is terrible, and Paul unfortunately has a role in his project.
Victor savait perdre avec le sourire. Il pouvait faire des excuses quand, comme tout le monde, il lui arrivait d'aller trop loin. (...) Il aimait écouter les autres, leur consacrer du temps, et savait tantôt donner un conseil, garder un silence complice, ou tendre une main. Victor ne pouvait pas s'en empêcher. C'est pour toutes ces bizarreries que, dans sa classe, on l'appelait Pigeon. Une sombre machination fait accuser injustement Pigeon d'un vol. Il se retrouve, un temps, derrière les barreaux.
Paul Baron werkt op de homologatiedienst van de Wereldrecordgids. Hij
weegt reuzepompoenen, schuimt de vreemdste wedstrijden af en
registreert records in zowat alles wat een mens maar kan verzinnen om
zich te onderscheiden van de massa. Heerlijke job, toch? Tot een van
de kandidaten zich waagt aan een ... moordrecord.
Rentré d'une mission secrète au Mexique, Lucky Luke découvre qu'un nouveau héros a conquis l'Ouest. Allan Pinkerton, adepte de méthodes d'investigation révolutionnaires et de la tolérance zéro, veut pousser le justicier solitaire vers la retraite afin de gagner les faveurs du président Lincoln.
Daniel Pennac et Tonino Benacquista signent à quatre mains un Lucky Luke exceptionnel sur lequel souffle l'esprit du grand Goscinny, un western subtil pour petits et grands, merveilleusement mis en scène par Achdé.
Dans Cavalier seul, 5e tome des Nouvelles aventures de Lucky Luke, Pennac, Benacquista et Achdé annoncent... la séparation des Dalton ! Ce 5e épisode des Nouvelles aventures de Lucky Luke s'ouvre sur un énième coup raté des Dalton. Mais, cette fois, Jack, William et Averell décident de destituer Joe et de faire cavalier seul.
Chacun des frères partira de son côté, et celui qui, le premier, gagnera un million de dollars sera le nouveau chef des Dalton. Ce 5e album des Nouvelles aventures de Lucky Luke est digne des meilleurs Morris et Goscinny ; une BD qui fera rire petits et grands.
Chaque jour que Dieu fait, il veille sur ses créatures : un boulot à plein temps et pas de tout repos... Mais parfois Dieu fait appel à ceux qui, au paradis ou au purgatoire, sauront l'aider à remettre dans le droit chemin des mortels qui ont besoin de ce coaching divin ! Ainsi, le créateur enverra dans cet album un quatuor prestigieux : Maria Callas, Victor Hugo, Michel Audiard et Gandhi, rien que ça ! Un plaisir de redécouvrir le duo redoutablement complice, Tonino Benaquista et Nicolas Barral, dans un troisième tome drôlissime, spirituel (forcément), iconoclaste (mais oui), subtil et inventif. Une merveille !