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Yves Ravey
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J'étais plutôt son genre, et elle m'avait dans la peau. Mais pourquoi me demander ça à moi ? Parce que j'étais disponible, malgré mes ennuis ? Parce que j'habitais juste en face, et que Miko, son mari, qui m'invitait souvent à la pêche à la mouche, n'y verrait que du feu ?
Je lui ai demandé si c'était parce qu'elle n'avait pas d'autre solution ? Véritablement, Sally ne savait pas dans quoi elle s'embarquait en ma compagnie. -
Un couple au bord de la séparation s'offre un séjour en Sicile pour se réconcilier.
À quelques kilomètres de l'aéroport, sur un chemin de terre, leur voiture de location percute un objet non identifié. Le lendemain, ils décident de chercher un garage à Taormine pour réparer discrètement les dégâts.
Une très mauvaise idée.
« On pourrait continuer à se régaler des petites choses par lesquelles le romancier avance en peignant, impitoyable et tendre à la fois, la nature humaine, mais ce serait oublier que Ravey, si minutieux soit-il, convoque toujours d'une manière ou d'une autre l'état du monde. Son comique rentré est pénétré des plus graves questions. Taormine en est une démonstration concentrée. » (Valérie Marin La Meslée, Le Point) -
Jean Seghers est inquiet : sa station-service a été déclarée en faillite. Son veilleur de nuit-mécanicien lui réclame ses indemnités et, de surcroît, il craint que sa femme entretienne une liaison avec le président du tribunal de commerce.
Alors, il va employer les grands moyens.
« Yves Ravey échafaude avec Adultère un roman noir fulgurant. Comme à son habitude, c'est angoissant, concis et totalement inattendu. » (Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles)
« On peut lire toute l'oeuvre d'Yves Ravey comme une cartographie romanesque, à la fois drôle et glaçante, de la médiocrité humaine. Dans le cas de Jean Seghers, confronté à une situation de crise généralisée, celle-ci va l'amener à se transformer en salaud. Les phrases courtes et sèches d'Adultère témoignent de cette évolution, ainsi que du calme avec lequel Seghers l'accepte, et met en place sa stratégie meurtrière pour essayer de se tirer d'affaire financièrement, et peut-être récupérer sa femme. On hésite à employer le mot "grinçant", tant il est devenu un cliché, mais le dix-septième roman d'Yves Ravey donne à cet adjectif une incarnation soufflante. » (Raphaëlle Leyris, Le Monde)
Ce roman a initialement paru en 2021. -
Après avoir respiré des vapeurs nocives dans l'imprimerie où il travaille, monsieur Carossa tombe malade. Par crainte d'un licenciement, il demande au médecin le silence. Et puis, un jour, il ne se lève pas. Comme un animal écrasé sur la route, il gît, à même le drap.
Le Drap a initialement paru aux Éditions de Minuit en 2003.
Yves Ravey raconte les derniers mois de son père, alors que la maladie progresse, avant de le tuer. Il a choisi le temps du présent pour ne laisser aucun espace à la nostalgie. Le présent favorise aussi la sobriété, le dépouillement. C'est sa manière d'écrire la mort de son père. Par courtes séquences successives, sans une once de lyrisme, encore moins d'apitoiement, comme si le pathos s'était fondu dans les ellipses. Les ellipses participent de la dimension éthique du livre d'Yves Ravey. Dimension remarquable.
Dans Le Drap, ni héros, ni pauvre type, ni jugement d'aucune sorte de la part du narrateur. Dans un roman familial, on avait presque oublié que c'était possible. Mais la justesse de la figure du père en dépend. Du récit, simple, naît la complexité. [...]
Yves Ravey signe là un livre d'autant plus fort que cette représentation nue de la mort, aujourd'hui, est presque taboue. On se rappelle quelques pages d'Annie Ernaux. On pense surtout à La Gueule ouverte de Maurice Pialat, où un fils accompagnait la mort de sa mère avec le même amour implicite, et la même impuissance. (Christophe Kantcheff, Politis) -
Après vingt ans d'absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête.
Elle lui fait savoir qu'elle met fin à son virement mensuel et envisage de le déshériter.
Une discussion s'engage entre eux et ça démarre très fort.
« Comme dans un roman policier, on reste suspendu à l'action, dans l'attente de son dénouement. C'est bien le destin des protagonistes qui est en jeu, leur avenir, leur vie et leur mort. Simplement, cette action, si minutieusement décrite fût-elle, sans échappée ni digression, donne au lecteur un sentiment de forte (mais indéterminée) inquiétude. Chef d'orchestre, Yves Ravey ne cherche à imposer aucun point de vue - même si un lointain arrière-fond de préoccupations politiques et sociales, morales aussi, est présent. Finalement, le charme très singulier de son art est concentré dans la diffusion et l'organisation de cette inquiétude. » (Patrick Kéchichian, La Croix)
« À mesure que l'on accorde de moins en moins de crédit à ce que raconte Marcello Martini, on s'accroche, car Yves Ravey, lui, on le croit sur parole. Il donne des détails pour que l'effet de réel soit atteint au plus vite, les petits gestes de la vie quotidienne, justes, vécus, indéniables, comme on le dit de l'oreille, il a l'oeil absolu. Pas de fioritures, il écrit simple, court, nerveux, sec, sévère, modeste, il écrit au bistouri, tranche là où ça fait mal. Il donne l'impression de sauter des phrases, pour gagner du temps, mais aucune ne manque, pour couper le souffle du lecteur, il pousse le texte vers son destin, vers sa chute, vers sa fin. Ce n'est pas un thriller, un page-turner, comme ils disent, en français, non, il n'y a pas d'autre suspense que la sensation fébrile de lire avec un colt sur la tempe. Allez jusqu'au bout, vous verrez bien comment on peut jouer à la roulette russe avec une cartouche d'encre violette. » (Jean-Baptiste Harang, Le Magazine littéraire)
Ce roman a paru en 2017. -
« Livre après livre, Ravey creuse dans ses obsessions, et ses personnages forment une grande famille d'inadaptés toujours un peu égarés. On ne sait si le narrateur de Pas dupe, Salvatore Meyer, est un idiot ou un roublard, une victime ou un meurtrier ; il est le narrateur du livre et nous raconte ce qu'il veut bien nous raconter. Mais il va avoir affaire à un coriace : l'inspecteur de police Costa Martin Lopez.
L'intrigue est à la fois précise et farfelue, semée d'embûches pour égarer le lecteur. Jusqu'au dernier paragraphe on ne saura pas qui dupe qui, car cette histoire en apparence banale s'avère abracadabrante. La question de départ - l'amant ou le mari ont-ils provoqué l'accident de Tippi ? - se complexifie alors qu'on découvre les circonstances du drame. En particulier l'étrange relation de soumission que Salvatore Meyer semble avoir entretenue avec sa femme, et son rôle de souffre-douleur, voire de larbin, qu'il a joué dans l'entreprise de son beau-père où il est employé - une entreprise de démolition, soit dit en passant. Tout ceci intrigue l'inspecteur tout droit sorti d'un film de série B.
La langue de Ravey colle parfaitement à cet univers. Une écriture blanche, maîtrisée, où l'auteur glisse quelques formules dignes d'un dialogue des années 1950. Vous êtes un des premiers, monsieur Meyer, à venir sur les lieux, vous êtes son mari, et vous ignoriez ce qu'elle allait faire dans la ville voisine, sur une route aussi dangereuse, si tôt le matin, c'est curieux, non ? Mais, même si l'on étudie tous les aspects de ce texte, quelque chose encore nous échappera. Car il y a un mystère Ravey.
Le narrateur comme les autres protagonistes de Pas dupe sont embarqués malgré eux dans une société qui les encourage à miser l'argent qu'ils n'ont pas et à endosser des rôles pour lesquels ils ne sont pas taillés. Il y aura seulement une phrase sur le milieu d'origine de Salvatore Meyer. Elle indique que son père vit dans un mobile home, sur un parking, quelque part en Arkansas. Et cette phrase est peut-être la clef du roman entier. » (Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles)
Pas dupe a paru initialement en 2019. -
Madame Rebernak ne veut pas recevoir son cousin Freddy à sa sortie de prison. Elle craint qu'il ne s'en prenne à sa fille Clémence. C'est pourquoi elle décide d'en parler à maître Montussaint, le notaire qui lui a déjà rendu bien des services.
« Ce n'est pas un huis clos, d'ailleurs de page en page le décor change : ici, dans un faubourg, une maison neuve toute simple, avec véranda et remise au fond du jardin ; là, à la sortie de la ville, la rivière où pêcher ou se baigner ; plus loin, au coeur du bourg lui-même, l'église, le cimetière, le Jolly Café avec sa terrasse, et, sur la place de l'Abbaye, la belle propriété du notaire. Ce n'est pas un huis clos, donc, mais on s'y croirait pourtant, tant on se sent vaguement oppressé, sur le qui-vive, comme avançant en terrain miné, dès lors que s'entrouvre la porte de cet univers provincial, replié sur lui-même, que madame Rebernak parcourt à cyclomoteur, vaillante, infatigable : de la maison familiale où, veuve, elle élève seule ses deux enfants adolescents, au collège où elle est agent de service, passant par la rivière où elle garde un oeil sur les faits et gestes de sa fille Clémence, et par la station-service Shell où, le soir, son fils étudiant se fait un peu d'argent de poche.
Circonspecte, vigilante, telle est madame Rebernak, chez qui l'amour des siens épouse les contours d'une attention sévère et sans relâche. Une prudence un peu âpre qui se mue en tension inquiète le jour où, dans le paysage, surgit le cousin Freddy.
Derrière la linéarité de l'intrigue, l'harmonie discrète et précise de l'écriture, la simplicité des dialogues, s'impose dès les premières pages une narration tendue à l'extrême, dont le ressort intimiste n'exclut pas l'ancrage fort dans un contexte social soigneusement observé et analysé, régi par la relation dominant/dominé, mais où les rébellions et les renversements de rapports de force sont possibles - dussent-ils être violents. C'est madame Rebernak qui en fournira ici la preuve en acte - femme simple, droite, rigoureuse, femme puissante et mère courage, dont ce roman constitue un attentif et admirable portrait. » (Nathalie Crom, Télérama)
Ce roman d'Yves Ravey est paru en 2013. -
Avant de mourir à l'hôpital militaire de Montauban, Louis m'a révélé l'existence de sa fille Mathilde dont il avait perdu la trace. Il savait seulement qu'elle avait passé des années en hôpital psychiatrique et qu'on lui avait retiré la garde de son enfant.
Il m'a alors demandé de la retrouver. Et j'ai promis. Sans illusion. Mais j'ai promis. Et c'est bien par elle que tout a commencé.
« Les habitués le savent, les néophytes le pressentent d'emblée : on n'est jamais trop minutieux, trop circonspect, lorsqu'on entreprend la lecture d'un roman d'Yves Ravey. Jamais trop soucieux de la moindre précision atmosphérique, géographique ou généalogique, de la couleur d'une robe, d'un canapé ou du mobilier d'une chambre d'hôtel, d'un modèle de voiture ou du parfum fruité d'un milkshake... D'où vient que chaque détail, si réaliste et trivial soit-il - et il l'est, très généralement -, fait l'effet tout ensemble d'élément capital et de bombe à retardement subrepticement déposée, affleurant à la surface d'une prose limpide, n'attendant que le bon moment pour exploser et révéler son potentiel funeste ? Allez savoir, mais c'est ainsi : avant même que s'enclenche véritablement la mécanique de haute précision qu'est toute intrigue d'Yves Ravey, l'attention est aiguë, le lecteur aux aguets - l'oeil écoute. » (Nathalie Crom, Télérama)
Ce roman est initialement paru en 2014. -
Max et Jerry ne se sont pas revus depuis que Jerry a quitté la maison familiale pour l'Afghanistan. Max, son frère, est resté comptable dans une entreprise d'emboutissage.
Et, si, un soir, Jerry passe la douane en fraude pour un retour de quelques heures parmi les siens, c'est que, comme Max, il poursuit un objectif qui devrait lui faire gagner beaucoup d'argent. Le plan ne peut échouer. Quitte à employer les grands moyens.
« Enlèvement avec rançon est une histoire de trahison et d'amour fraternel, de rancoeurs familiales longuement macérées. Comme toujours dans les romans d'Yves Ravey, un arrière-plan social se dessine par touches. La politique mondiale fait aussi irruption avec le terrorisme et ce réseau dormant auquel appartient Jerry, prêt à se réveiller. Par quel fanatisme ce garçon, né dans un patelin du Jura français, issu de la classe ouvrière, s'est-il embarqué jusqu'au bout dans une cause si éloignée de lui ? Yves Ravey se garde bien de fournir des réponses. Il n'y a aucune morale, aucun jugement dans ce roman, dépouillé jusqu'à l'os, tragique comme peuvent l'être les westerns, burlesque aussi, comme eux, parfois. Du grand art. » (Isabelle Rüf, Le Temps.) -
John Lloyd disparaît une nuit sans laisser de trace.
Stéphanie, sa petite amie, va charger Gustave Leroy de mener l'enquête.
C'est sans compter sur son dépit amoureux.
Ni sur l'arrivée de Mike Lloyd qui entend bien retrouver son frère. -
Quand les gendarmes frappent chez Léon, à l'aube, ils prétendent enquêter sur la voiture qui a renversé une jeune fille à la sortie d'un dancing.
Mais, très vite, leurs questions s'orientent sur les activités du Bambi Bar qui emploie cette jeune fille dans des conditions pour le moins louches et qui vient d'engager Léon pour réparer la chaudière. -
L'Institut de surveillance avait placé Lucky et Lili au service des Kaltenmuller. Lili était chargée du ménage, Lucky des fleurs, sous l'autorité de leur oncle Pithiviers qui leur avait ordonné de taire tout ce qu'ils voyaient.
Mais c'était sans compter sur l'amour de Lucky pour sa soeur ni sur les multiples usages du cutter. -
Le jour où Tyrone Pilgrim découvre dans la fosse commune une mâchoire surmontée de son crâne et de deux dents en or, son père, le fossoyeur, décide de réhabiliter tous les morts anonymes victimes de la milice en leur offrant une sépulture. Le projet est interrompu par un incendie dans lequel ils meurent calcinés.
C'est Angelica Pilgrim qui reprend la vente des concessions, mais elle n'avait pas prévu l'arrivée de son beau-frère, qui réclame sa part de cette affaire juteuse. -
Le dancing « Chez Malaga » est en émoi. Alfredo, le fils de la patronne est de retour après seize ans passés à l'étranger.
Mais Alfredo ne revient pas dans la seule intention de revoir ses proches. Il doit récupérer un document de la plus haute importance. -
Après l'incident survenu à la piscine, quand monsieur Pipota a surgi des vestiaires vêtu d'un maillot de bain à motifs exotiques et coiffé d'un bonnet rouge tel un phoque multicolore, le censeur des études s'est vu contraint d'instruire une enquête pour élucider le comportement des élèves et l'attitude du professeur de natation.
Mais chaque explication, en subvertissant la précédente, exclut les protagonistes les uns après les autres. Peu à peu se dévoile la logique très particulière du cours classique. -
La voiture d'un touriste allemand dérape dans un virage : trois morts. Et déjà List le mécanicien est sur place pour piller l'épave et proposer ses services au père du chauffeur. Car cet homme, obsédé par la mémoire de son fils, ne quittera pas la ville sans avoir récupéré certaines affaires restées dans la voiture.
Il a de l'argent. Et List a les photos, comme les autres souvenirs. -
Si personne n'est convaincu par les deux hommes qui débarquent rue Jouffroy d'Abbans afin de régler ce fléau des parasites qui ont envahi les charpentes des maisons, en revanche, tous se laissent prendre au piège de leur manie : madame Domenico et son désir de plaire, monsieur Domenico et sa jalousie, monsieur Carossa et la coupe de son bois ; quant au petit garçon, lui, il va devenir leur otage.
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Le visage de ma fille qui s'était défenestrée dans son appartement de Munich ne me quittait plus. À cette époque, il m'était impossible d'écrire. Je passais des heures dans mon cabinet de travail, sans bouger, devant des piles de feuilles blanches. J'en étais là à me morfondre quand mon cousin Golo a frappé à la porte. Il m'a écouté et il a essayé de comprendre. Ce qu'il voulait, c'était m'aider, et moi j'étais heureux qu'il soit là.
Aussitôt il m'a proposé de travailler avec lui, une entreprise de flippers et d'électroménagers, c'était formidable, j'ai répondu que j'étais d'accord. Golo donnait des coups de marteau dans les caisses des billards électriques et moi, je partais en livraison, sillonner les rues de Vaubant. Toute idée d'écriture m'avait abandonné.
Mais un jour, on est venu me voir. " On ", c'était un de ces personnages détestables qui composaient le monde des écrivains ; et tout a basculé, je suis entré à nouveau dans ce mythe qu'est la littérature, en commettant l'erreur de croire que ce mythe m'était accessible.
J'ai alors quitté mon cousin. Golo était quelqu'un d'intelligent, selon lui, il me fallait poursuivre ce travail, et ceci, il l'exprimait en me répétant qu'il allait me fournir un ordinateur portable, tu verras, disait-il, un truc pareil, c'est l'enfer !
C'était le temps merveilleux de cette horrible littérature. J'écoutais la voix de ma fille, j'écoutais la musique de sa voix par le souvenir, rien d'autre ne pouvait advenir que ma fille qui tapait aux carreaux pendant que j'essayais d'écrire. -
Andy et Willa emménagent dans leur nouvel appartement. C'est dans cet immeuble fréquenté par les cafards, avec comme voisines Eléonore, la propriétaire, et madame Kornblique, la couturière, que le jeune couple va construire son bonheur.
Mais voilà, il y a Fitch, pilier de cabaret au Dinosaure Siffleur, l'amant d'Eléonore, ou ex-amant, séducteur sur le retour, qui débarque un soir. Et Fitch, c'est le tournant dans l'existence d'Andy.
Brad Palance, prêtre à Saint-François-Xavier, a beau tout entreprendre pour convaincre Andy qu'il se fait doubler, personne ne l'écoute.
Nous sommes pourtant chez Monparnasse, le frère d'Eléonore, qui, lui, devrait détenir la solution. Ici, en effet, c'est Monparnasse qui décide de tout en définitive. -
Contraint de quitter le domicile familial, le jeune Matt, à court d'argent, s'installe chez le Consul dans un préfabriqué où il se lie d'amitié avec Ricard, le frère du propriétaire.
Surgit un jour Martin Landau, inspecteur des enfants malades à la brigade hospitalière, dont l'enquête révèle qu'il se passe quelque chose d'anormal dans cet appartement. Il n'y serait pas question en effet des seuls travaux de bricolage du Consul, des circuits imprimés produits par Ricard et des compétitions de fauteuil roulant, il s'y déroule d'autres événements, que Matt ignore et qui pourtant le touchent de très près. -
Mandrake Lennox, rapporteur à la Chambre des Sites, ne dispose que d'une journée pour révéler, aux historiens participant à la visite du camp de Waxhausen, les effets du salpêtre sur le mirador. Il en va de la validité scientifique de sa découverte.
Simultanément, comme il pressent le danger qui menace sa fille à cause du mystérieux Karl, il se demande s'il peut compter sur sa femme quand elle lui promet de se rendre au rendez-vous qu'ils ont le soir même.
Autant d'interrogations qui le tiennent en alerte. Doit-il quitter le camp et rejoindre sa fille ou téléphoner à la police ?