Repères biographiques, thèmes et personnages, lecture psychanalytique de La Vénus d'Ille et technique narrative dans Colomba.
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La difficulté que rencontre la philosophie lorsque celle-ci s'interroge sur le désir, c'est qu'elle doit bien remettre en cause la validité de ces buts, la valeur de ces objets et la légitimité de ces attentes. Si l'action morale est indépendante du désir, rien ne se fait pourtant dans le monde sans désir, pourrait-on dire pour paraphraser Hegel. Le désir est ce qui « porte » notre action sans pour autant la définir : nous ne sommes pas libres contre nos désirs mais malgré eux, non en les combattant mais en n'en faisant pas notre seul instrument de choix.
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Dans ce premier tome des « Clés du vocabulaire », publié en 1975 dans la collection « Profil formation », Louis Promeyrat nous propose une méthode qui s'apparente très consciemment aux techniques de l'entraînement mental. En effet, pour acquérir l'aisance nécessaire à l'expression des idées et à la compréhension des autres, il faut un engagement de toute la personne. Il reprend donc ici un grand nombre de fondamentaux, notamment les préfixes et les suffixes, indispensables alliés de notre communication.
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Les divorces augmentent, un nombre croissant de jeunes cohabitent plusieurs années avant de se marier, les enfants vivant avec un seul de leurs parents ne sont plus rares, l'éducation est de plus en plus souvent assurée par d'autres institutions que la famille, en particulier par l'école, l'autorité du père est mise en cause, la division des rôles masculins et féminins est discutée. Tous ces indicateurs et bien d'autres font penser que la famille disparaît, et pourtant il y a rarement eu autant de mariages, les célibataires définitifs et volontaires sont très peu nombreux, les liens avec les grands-parents restent beaucoup plus importants qu'on ne le croit généralement et la famille est dans l'opinion de la grande majorité des Français un lieu privilégié de relations affectives.
La mort de la famille ne semble pas pour demain mais la famille change et fait l'objet de nombreuses critiques.
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Dans cet ouvrage d'économie à destination des étudiants, l'auteur s'attache à délimiter les grandes dates clés depuis la fin de la seconde guerre mondiale et à mettre en perspective les grands mouvements économiques en France sur la fin du XXe siècle. Libération, avènement de la Ve République, Mai 68, etc ; mais aussi crises économiques, nationalisations, créations des comités d'entreprise... Ces points de repères s'inscrivent dans un processus de transformation de la société. L'industrialisation, l'exode rural, la croissance, l'urbanisation, l'ouverture sur l'extérieur ont accompagné et suscité une élévation du niveau de vie, un bouleversement des modes de vie.
La crise, la montée du chômage, l'accélération de l'inflation qui ont marqué les années 70 ne cessent d'interroger économistes et hommes politiques.
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Si chaque presse nationale est lourdement tributaire de son passé et si la presse française restera la principale référence et souci d'étude, le présent dossier se propose néanmoins de décrire la presse écrite comme activité en général, et vaut donc pour tous les pays. La presse y est envisagée dans un premier temps, dans ses rapports avec la société et avec les grandes composantes qui la définissent : économiques, socio-politiques, idéologiques. C'est alors que cet ouvrage pourra aborder l'explication de son mode de production et de son économie. Puis, une fois que ses principaux mécanismes auront été démontés, il insistera sur les problèmes de main-d'oeuvre, qui demeurent une de ses caractéristiques les plus spécifiques. Enfin il s'agira de prendre conscience de l'extrême diversité des produits de presse et rappellera, si besoin est, que si la presse peut être étudiée isolément, c'est dans son ouverture au monde qu'elle possède ses intérêts majeurs. Le dernier chapitre étudie d'ailleurs quelques particularités nationales.
Dans la collection "Profil Dossier", Josée Weber-Amouyal se propose ici de définir ce que sont l'information (par le biais de la presse notamment) et les pouvoirs : leurs différents types, leurs interconnexions, leurs relations au monde politique ou économique, leurs supports, et les tenants de l'une et des autres.
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Immobilier et bâtiment auraient-ils connu en un quart de siècle un de ces « bonds » dont Fernand Braudel invite l'historien à se défier2. Sans méconnaître l'ampleur des transformations contemporaines et dans le but même d'en souligner l'originalité, ce petit livre se propose d'en marquer les limites. Loin de constituer une rupture radicale, les mouvements qui affectent, dans les années 1950-70, la filière construction s'inscrivent dans une continuité, qui est celle du capitalisme, de ses lois de mise en valeur et de son développement. Cette continuité, il convient d'en retrouver le fil à travers les soubresauts, de courte et longue durée, qui ont marqué l'histoire de la branche.