"Il y avait quand même quelque chose de merveilleux dans l'existence, une part de féérie, au milieu de ces batailles perdues, de ces millions de morts vivants qui prenaient des avions et des trains, c'était que nous nous soyons reconnus, Emma et moi, au-delà de nos différences, peut-être même nous avaient-elles rassurés. De cette manière, chacun aurait sa zone de compétence et aucun des deux ne prendrait le dessus. Ce n'était pas une entreprise de domination, mais un voyage, où l'un conduisait quand l'autre dormait."
Alors qu'Antoine, 42 ans, intervient sur un tournage, il supprime sans même le savoir le rôle d'Emma. La jeune femme le gifle sur un court de tennis, il la poursuit pour s'excuser. Il ne pourra jamais plus rentrer chez lui, dans cette vie sans émotion, sans risque, qu'il s'est construite.
Avec ce deuxième roman, Alain Gillot nous offre un grand roman d'amour buissonnier qui proclame la nécessité d'aller vers l'autre, au-delà de nos peurs.
« La nature, tu la domines ou elle te tue. »
C'est ce que pense Virgil, ingénieur du pétrole, à peine revenu d'Afrique et débarquant dans
le Grand Nord pour une nouvelle exploration. Des circonstances aussi brutales qu'effrayantes vont faire de lui un naufragé des glaces, isolé sur une banquise atteinte par ce réchauffement qu'il a contribué à créer...
La rencontre avec une femme inuite, elle-même en rupture avec son propre monde, va tout changer.
En ces temps incertains, le voyage de Virgil résonne comme la quête éperdue d'un équilibre.
Alors qu'il est sur un chantier en Chine, Dani apprend que son fils, Tom, 7 ans, s'est noyé. Il rentre précipitamment pour rejoindre Nora, sa femme, et s'occuper des formalités. Mais il traverse cette nouvelle réalité en étranger. Son chagrin ne trouve pas sa place, tout comme ses regrets, ceux de s'être si souvent absenté de chez lui. Quel père aura-t-il été en fin de compte ?
C'est alors qu'il lui apparaît, son fils, tel un petit fantôme de chair et d'os, et qu'il lui parle. Dani résiste un temps à sa présence aussi magique qu'inexplicable, puis l'accepte. Ensemble, ils partent pour Belle-Île, s'inventer un endroit à eux, leur île, où Dani retrouvera des forces, pour apprendre à vivre d'une autre manière, plus essentielle.
Quand sa soeur débarque à Sedan et lui confie pour quelques semaines son fils de 13 ans, Vincent se sent piégé. Ce solitaire a rompu depuis longtemps avec sa famille et affiche un goût modéré pour les enfants, même s'il entraîne les jeunes footballeurs de la ville. Comment s'y prendre avec ce neveu qui fuit tout contact et passe la nuit à jouer aux échecs ? Et comment Léonard va-t-il réagir face à cet oncle inconnu, lui qu'un simple imprévu, geste ou parole, peut faire totalement paniquer ?
La surface de réparation est l'histoire d'un homme qui n'attendait plus rien de la vie et dont les certitudes, par le miracle d'une rencontre, vont voler en éclats. En cherchant à sortir de son enfermement un enfant qui se révèle atteint du syndrome d'Asperger, il se pourrait bien que Vincent s'ouvre de nouveau au monde.
Alain Gillot Pétré, l'homme par qui nous apprenons quotidiennement si le ciel va, oui ou non, nous tomber sur la tête, et dont les pochettes règlent notre humeur, a décidé de donner libre cours aux siennes dans ce sottisier pamphlet qui prend pour cible les joyeusetés kafkaïennes de notre chère, très chère administration. Il y pourfend avec humour le tracassin fonctionnarisé et s'amuse à lâcher ses foudres sur la marée blanche de la paperasserie.
La presse a été parfaite : Fêlé, teigneux, hystérico-parano... Nabot grimaçant, plissant son faciès de diablotin souffreteux... L'homme le plus mégalo de la planète. Mais qu'attend-on pour le mettre au chômage ? A.G.P. a osé trahir les intellos... Étant catalogué grosse tête, je suis donc rentré chez moi, fort de cette chaleur humaine. Je m'éditais de longues soirées d'hiver. Puis, j'ai écrit ce livre. Les convaincus de ne l'être pas, y trouveront ma dépouille fumante, et ça leur fera de la joie. Les autres en seront pour leur frais d'une contagion toujours possible. L'auteur, aux dernières nouvelles, fraîches et hors de saison, serait néanmoins vivant dans un cumulo-nimbus inconnu. Un éditeur l'aurait rencontré.
J'ai eu un coup de sang. Lassé d'entendre un certain nombre d'imposteurs débiter des inepties à propos de tout et rien, j'ai décidé d'écrire un pamphlet pour leur rentrer dans le chou. De quoi s'agit-il ? Des astrologues qui usurpent le savoir des astronomes afin de paraître en société et s'enrichir grassement. Des adeptes de l'OVNI, pompeusement appelés ufologues, spécialistes de l'espace comme je suis le Dalaï-Lama, et qui affirment n'importe quoi à propos de visites stellaires fantômes. Des météorodrôles qui font des prévisions à long terme quand on a objectivement du mal à voir plus loin que cinq jours. Dans ce livre je démontre que ces olibrius sont des menteurs, des ignorants et des escrocs intellectuels. Je défends les honnêtes gens qui leur font confiance par manque d'information, mais je les mets en garde : à les emmener ainsi sur les vaisseaux de l'imagination, on les mène en bateau. On trouvera dans mon ouvrage des arguments jamais produits à ce jour qui anéantiront les imbécillités proférées à longueur d'antenne et de colonnes par des charlatans sans scrupules ni culture. Ne faites pas mentir le ciel est en outre le premier tome d'une nouvelle trilogie propre à nettoyer les écuries de l'incurie. Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! La vérité ne se divise pas. Qui l'aime me suive. Alain Gillot-Pétré