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jean claude dufour
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Castelbouc 1507-1920 : les gorges du Tarn en mémoires
Jean-claude Dufour
- Editions L'Harmattan
- 1 April 2021
- 9782140175541
Ces chroniques réveillent une mémoire locale d'un hameau des Gorges du Tarn, sur quatre siècles. Cet ouvrage présente ce que les notaires de jadis révèlent de plus marquant sur Castelbouc et ses habitants. C'est par le archives du moulin de Castelbouc et les actes de ses meuniers que ce système agropastoral est abordé. Cette activité économique regroupe bien des aspects des conditions de vie d'alors, des conditions qui peuvent être généralisées aux préoccupations de tous les paysans de la vallée du Tarn. Au-delà de l'intérêt local, au-delà de la petite histoire de ce microcosme, ce sont des instantanés de la société d'antan qui sont rassemblés. Mariage, testament, succession, bail, arrentement, impôts, justice, hospices, armée. De quoi entrer de plain-pied dans le maillage de l'ancien monde rural des Gorges du Tarn.
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Anthologie sémaphore
Chantal Allizard, Michel Bariod, Norman Bragg, Richard Chambon, Henri Corbin, Claude Dufour, Anthony Fillet, cl Jean
- FeniXX réédition numérique (La Bruyère)
- 25 March 2020
- 9782307423096
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Quelle ivresse vais-je éprouver à tuer posément un pauvre bougre déjà à moitié mort ? Disons-le carrément, de la honte. Donner la mort ne peut se justifier que dans la violence de l'action. En dehors de cela toute exécution froidement perpétrée prend la forme d'un assassinat. Mais ce mot ne convient même pas, il a une résonance trop individuelle. Lorsqu'on fait la guerre, on détruit, on élimine, on gagne ou on perd. Qui parle de tuer là-dedans ? Tout se passe dans l'abstraction, les hommes n'ont plus de visages, on ne regarde que le fusil qu'ils ont dans les mains. La guerre n'a pas de morale : elle n'a que des objectifs. C'est avec étonnement que l'on découvre, après, qu'elle a été faite contre des êtres vivants qui ont versé un sang chaud, connu une souffrance humaine, pleuré des larmes véritables. Après seulement. Mais l'Histoire est amorale, elle n'a pas de conscience, voilà la grande leçon. Le drame, c'est que, faite par des hommes, elle n'a jamais eu le sens de l'humain. L'individu n'a grâce à ses yeux que s'il est un monstre ou un génie glacé. Napoléon sera toujours préféré à Saint-François d'Assise pour cette raison.