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robert lévesque
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Terre nourricière ; si elle venait à nous manquer ; halte au pillage des biens communs
Robert Lévesque
- Editions L'Harmattan
- 9 October 2015
- 9782296814561
Aborder le sujet de la "Terre Nourricière", c'est parler de l'avenir de l'homme et de son alimentation. Pour résoudre le problème de l'alimentation mondiale, l'homme doit modifier extrêmement rapidement ses modes de consommation et de production en mettant fin au pillage des biens communs de l'humanité : le climat, la terre nourricière, les éléments minéraux non substituables, comme les phosphates et la potasse. Le danger le plus immédiat se nomme dérèglement climatique. Voici une invitation pressante à la vie prudente, honorable et juste, pour préparer "l'écolocène".
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Terre et humanité : La voie de l'Ecolocène
Robert Lévesque
- Editions L'Harmattan
- 1 May 2016
- 9782140008689
Un futur meilleur, enviable, nous attend ; celui de la réconciliation de l'Humanité avec sa planète bleue, sa maison, son jardin. Aujourd'hui, nous savons que nous vivons au-dessus de nos moyens écologiques. Abandonnons notre société guerrière d'hyperconsommation. Rassemblons-nous pour ménager notre planète. Développons notre humanité en empruntant la voie de la réconciliation de l'Humanité avec sa Terre. Chemin passionnant sur lequel chacun d'entre nous est convié.
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Connaissez-vous l'auteur québécois François Moreau ? Saviez-vous que le sublime Bernard-Marie Koltès avait visité le Québec à l'âge de dix-neuf ans, que le Bartleby de Melville avait un frère russe du nom d'Oblomov, qu'une partie des archives de Kafka a traîné pendant des années dans un appartement poussiéreux de Tel-Aviv ? Avez-vous déjà lu Jean-Pierre Issenhuth, Bernard Frank ou Jean-René Huguenin ? Et les lettres de jeunesse de Jean Genet à son amie Andrée Plainemaison, surnommée Ibis ? Ou les Cahiers de prison de Louis-Ferdinand Céline ? À toutes ces questions de la plus haute importance, Robert Lévesque peut répondre oui, lui le « lecteur impuni », l'insatiable fouineur, jamais las d'engloutir des pages et des pages de ses auteurs de prédilection et de tout savoir à leur sujet, le moindre détail, le plus petit événement, l'origine et le sort du manuscrit le plus obscur.
Tous ces livres, non seulement il les a lus, relus, annotés, mais il en a fait en plus la matière même de sa vie, l'unique objet de ses passions, avec ses trois chats et sa chère Béatrix. Et il en parle avec la verve qu'on lui connaît, ce style désinvolte, comme impatient, ce goût des digressions et des anecdotes qui font les meilleurs chroniqueurs, surtout quand ils savent, en parlant des autres, parler en même temps d'eux-mêmes, tantôt nostalgiquement, tantôt ironiquement, comme le fait ici l'auteur quand il se rappelle ses découvertes de jeunesse, ses débuts dans le journalisme, un récital de Wilhelm Kempff au Petit Séminaire de Rimouski... Et tout le reste.
Issu de chroniques parues dans la revue Liberté, Le Lecteur impuni est le neuvième livre de Robert Lévesque à paraître dans la collection « Papiers collés ». -
Ces quatorze courts essais, presque tous inédits, que Robert Lévesque appelle des « déambulations » sont autant de promenades extraordinairement libres à travers des oeuvres littéraires qui lui sont particulièrement chères. Il y célèbre le plaisir de l'errance et rappelle les liens naturels et comme nécessaires entre la marche et l'écriture. « Avant d'écrire, il faut marcher », note l'essayiste au début de sa relecture de Jean Echenoz. La remarque vaut pour l'ensemble de ses compagnons de marche, de Victor Hugo à Gérard de Nerval en passant par Anton Tchekhov, Franz Kafka, Virginia Woolf, Walter Benjamin, Gertrude Stein, Samuel Beckett, Julien Gracq, Ismaïl Kadaré, Georges Perec, Peter Handke et quelques autres.
Ses déambulations ne suivent pas les flèches qui nous disent dans quel sens il faut aller. Il n'y a pas d'ordre apparent, pas de visée commune, sauf le bonheur que prend Robert Lévesque à partager avec nous ses notes de lecture et sa connaissance à la fois intime et livresque de lieux investis par l'imaginaire de ces écrivains d'hier et d'aujourd'hui, peu importe que ce soit le Paris de Perec, la Londres de Woolf ou la petite gare lettonne de Douboulti au centre d'un récit de Kadaré. En marchant sur les pas d'autrui et en s'immergeant dans leurs oeuvres, Robert Lévesque propose un de ses livres les plus personnels et les plus touchants. -
« C'est la nuit, dans mon enfance, entre veille et sommeil, que m'est venu l'attrait des trains », nous confie Robert Lévesque. « Je l'écoutais naître au loin, et mourir au loin, cette grande plainte sifflante qui m'était une invitation au voyage. » Le chemin de fer sert de fil d'Ariane à ces textes qui traitent d'écrivains ou d'artistes, de Franz Kafka à Madame Bolduc, en passant par Jack London, Fats Waller, Arthur Buies, Oscar Wilde ou Matthieu Galey. Avec la culture et l'intelligence qui le caractérisent, Robert Lévesque nous entraîne en leur compagnie dans ses pérégrinations.
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Les Bains d'Estramadure
Robert Lévesque
- FeniXX réédition numérique (Gallimard)
- 12 December 2018
- 9782402302456
Par le truchement d'une série de textes relatant ses nombreux voyages, et dont l'ensemble constitue le tableau d'une vie, l'auteur s'efforce d'affirmer qu'il est né pour le bonheur puisqu'il a réussi à le répartir en fragments innombrables de plaisirs et de jouissances variées, au cours d'une existence partagée entre l'extase et la réflexion. Ainsi pourrait-on désigner Robert Levesque du titre qu'il donne lui-même à l'une de ces rêveries : Un Homme de plaisir. Car pour cette âme à la fois fine et vibrante, tout en effet est prétexte à se réjouir du merveilleux don de vivre. Qu'il se trouve à Athènes ou dans l'Estramadure, à Séville ou à Fès, à Budapest ou à Tanger, à Flo. rence ou dans les Grottes d'Altamira ; qu'il traverse une fête foraine à Madère ; qu'il bouquine à Paris le long des quais ; qu'il vive une de ces incomparables « nuits claires » de Saint-Pétersbourg ; qu'il s'éloigne de Marrakech ; descende au Pirée ; évoque ses souvenirs d'enfance en Savoie, son pouvoir d'attention coïncide avec le pouvoir d'être heureux. Un ensemble d'architecture, un regard entrevu, le soleil sur la mer, la couleur des vieilles pierres, une conversation, un geste, tout cela s'est fixé avec grâce et gravité dans la mémoire d'un homme que son avidité d'être, inlassablement, est parvenue à combler. Robert Levesque, né en 1909 à Neuilly-sur-Seine, est professeur de philosophie au Lycée Français de Fès depuis 1949. Il a beaucoup voyagé dans les pays méditerranéens et, ayant été nommé à l'Institut Français d'Athènes en 1941, s'est particulièrement intéressé à la poésie néohellénique.
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Récits bariolés, c'est-à-dire aussi colorés que variés, débordants de personnages et de scènes inoubliables, tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours inattendus, les textes que Robert Lévesque a réunis ici se lisent comme autant de petites conversations amicales, dans lesquelles un lecteur passionné, pour qui l'art et la littérature sont la nourriture et le décor privilégié de sa vie et de sa pensée, rapporte ses découvertes et exprime ses ravissements comme ses déconvenues, ses sympathies comme ses antipathies. Qu'elles proviennent du XVIIe siècle ou du présent le plus proche, d'Europe ou du Québec, ces découvertes donnent lieu chaque fois à un récit vif, enlevé, porté par une prose souple et chatoyante où fusent les bons mots, les formules heureuses, les traits qui font mouche et les idées surprenantes. Du potin à l'analyse, de l'anecdote à la réflexion, de Molière à Michael Moore, de Stendhal à Pierre Bourgault, Robert Lévesque, accompagné de ses chats amis, se promène dans l'histoire artistique et intellectuelle comme dans un jardin familier, qu'il fréquente depuis toujours mais où chaque sortie, chaque lecture lui fait trouver du nouveau, de l'inédit, du merveilleux. Publiées d'abord dans le journal montréalais Ici, cette soixantaine de chroniques, quel qu'en soit le sujet ou le prétexte, portent toujours la même marque, celle d'un esprit auquel sa culture apporte une liberté et une aisance parfaites.
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Le populisme est un phénomène récurrent de tous les régimes politiques où peut se faire entendre la voix du peuple. Le Québec, pas plus qu'un autre, n'échappe à ce phénomène. Dans cet essai d'histoire politique qui se lit comme un roman, Robert Lévesque montre que le populisme est « une forme vide, remplie par chaque leader », et que cette expérience se révèle parfois féconde, parfois décevante. Proche de ses paroissiens, le curé Labelle galvanise les énergies autour de lui en des cercles de plus en plus larges. Il devient sous-ministre de la Colonisation, développe ses réseaux d'influence jusqu'en France, réussit même à embrigader dans sa croisade l'écrivain libre-penseur Arthur Buies. Et il laisse un héritage dont on peut certes discuter la valeur, mais dont on ne peut contester la réalité. Camillien Houde, « le p'tit gars de Sainte-Marie », séduit le populo par sa gouaille de cabotin. Il met les rieurs de son côté dans les assemblées politiques et sait jouer en maître de ce nouveau média qu'est la radio. Il devient député, chef du Parti conservateur au Québec, chef de l'opposition officielle, maire de Montréal, mais il ne laisse, au bout du compte, que le souvenir d'un personnage pittoresque, dont l'ambition politique n'allait pas plus loin que sa promotion personnelle. Par le récit de ces vies parallèles, Robert Lévesque illustre avec brio les aléas de la tentation populiste, ses brillants succès comme ses dangereuses illusions.
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Digression : « développement écrit qui s'écarte du sujet » (Robert) ; « développement étranger au sujet » (Larousse) ; bref : hasard et liberté, bifurcations, détours, intuitions subites, comme il arrive à un promeneur qui n'a pas de destination et qui se laisse porter par l'inspiration du moment, les rencontres inopinées et, surtout, le plaisir de la vraie découverte.
Dans la prose pétillante qu'on lui connaît, Robert Lévesque nous fait entrer ici dans le laboratoire intime de sa pensée et de son écriture. Une pensée qui, à la ligne droite et sévère, préfère les méandres, les allusions, l'imprévu, en un mot : l'aventure. Dans la vingtaine de textes qui composent ce volume, l'auteur évoque ses amours littéraires ou cinématographiques (Louis-Ferdinand Céline, Samuel Beckett, Giorgio Bassani, Gabrielle Roy, Rimbaud, Buñuel, Truffaut), ses rencontres parfois anciennes (avec Geneviève Bujold, avec le village d'Angoisse au Périgord, avec un portrait de sa mère avant sa naissance), à l'occasion quelques-unes de ses têtes de turc montréalaises. Mais partout, il le fait sans s'appesantir, comme en passant, avec la sincérité et l'extrême partialité de celui qui n'a rien à prêcher et qui ne parle au nom de personne d'autre que soi-même.
Qu'est-ce que la littérature, au fond, qu'est-ce en particulier que l'essai, tel que nous l'a enseigné Montaigne, le maître ès « sauts et gambades », sinon l'art de se rendre disponible à toutes les surprises, c'est-à-dire le besoin, le délice de la digression ? -
Accro de littérature et de théâtre, Robert Lévesque nourrit une passion semblable pour le cinéma du monde entier, et c'est cette passion qu'il nous fait partager ici. Une passion éminemment « lévesquienne », c'est-à-dire absolue, dévorante, inséparable de sa vie même et de ce que cette vie a fait de lui. Une passion active, avide, nourrissant une curiosité insatiable, un besoin constant de découvrir et d'admirer, et d'en savoir toujours plus sur ce que l'on découvre et admire.
Dans le style inimitable qui est le sien, il nous ouvre ici les portes de son « cinoche » à lui, qu'il s'est construit peu à peu avec les années, « au privilège du hasard », comme il dit, c'est-à-dire avec les matériaux que la vie lui a apportés, séances de fin d'après-midi, films attrapés à la télé, bouquins, rencontres, anecdotes, souvenirs de jeunesse, etc. Ce n'est pas une théorie qu'il propose, ni même de l'analyse critique proprement dite, mais plutôt une suite d'instants, de coups de foudre, parfois de divagations - de « décadrages » - qui, tous, parlent évidemment de cinéma, mais en même temps de lui-même et du monde qui nous entoure.
L'ouvrage contient une soixantaine de textes brefs. Ils évoquent tantôt l'oeuvre de grands cinéastes du dernier siècle (de Jean Renoir à Truffaut, de Ozu à Bresson, de Buster Keaton à John Huston, d'Agnès Varda à Maurice Pialat), tantôt certains films inoubliables (« Nosferatu », « Un chien andalou », « L'Année dernière à Marienbad », « Le Dernier Tango à Paris »), tantôt encore, cela va de soi, le visage légendaire des stars qui ont fasciné les cinéphiles dans toutes les salles de la planète (Bette Davis, Peter O'Toole, Gérard Depardieu, Ava Gardner, Michel Simon). Il est aussi question de cinéma québécois, des rapports du septième art avec la littérature (Kleist ou Proust, par exemple), des films non tournés, perdus ou détruits. -
24 images. No. 165, Décembre-Janvier 2013-2014
Luc Bourdon, Philippe Gajan, Marc Mercier, Christine Ross, Dominic Gagnon, Claudie Levesque, Frank Vitale, Robert Morin
- 24/30 I/S
- 24 images
- 4 February 2014
- 9782924348055
L'art vidéo célébrait ses 50 ans cette année. 24 images fait le point sur cet art toujours aussi vivant et en mouvement, demeurant « un geste artistique, poétique et politique exécuté dans un désir de libérer le langage, et de se libérer par le langage, d'un ordre établi » (Marie-Claude Loiselle). Au sommaire, un entretien avec Marc Mercier, directeur artistique des Instants vidéo de Marseille, les années 70 au Québec ainsi qu'une présentation des oeuvres du DVD 24 images qui parcourent l'art vidéo québécois de 1972 à 2013. Hors dossier, un hommage à Aldo Tambellini, un retour sur l'oeuvre de Xavier Dolan à l'aube de la sortie prochaine de Tom à la ferme ainsi qu'un pavé dans la mare jeté par Nicolas Klotz à propos de La vie d'Adèle.
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La Passion du Québec
Rene Levesque, Jean-Robert Leselbaum
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 October 2015
- 9782234110304
Face à la rumeur qui annonce des catastrophes aux Québécois, tentés par la souveraineté, René Lévesque, Premier ministre du Québec dénonce les rouages et les injustices du piège fédéraliste. Dix ans après le stupéfiant Vive le Québec libre prononcé par le général de Gaulle sur le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal, les Québécois sont encore surpris par la victoire du parti québécois, le 15 novembre 1976. Ils veulent rester fidèles à leur enracinement en Amérique du Nord, tout en adoptant un projet de société qui s'inspire de la social-démocratie européenne. Ils en décideront par référendum. On va devenir ce que nous sommes. René, comme on l'appelle familièrement au Québec, répond avec franchise, en évoquant sa jeunesse au fin fond de la Gaspésie, sa découverte du nationalisme, sa carrière de journaliste, le saut en politique, la rupture avec le parti libéral sur la question de la souveraineté, la fondation du parti québécois et l'accession au pouvoir. Face au rouleau compresseur de deux cents millions d'anglophones, il témoigne de la ténacité des nègres blancs d'Amérique qui, confiants dans la force de leur différence, sont tout près de réussir à créer un État souverain. Aucun Français ne peut être indifférent.
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L'Inconvénient. No. 73, Été 2018
Alain Roy, Patrick Nicol, Elisabeth Haghebaert, Michel Biron, Robert Lévesque, Elisabeth Nardout-Lafarge, Gilles Mc
- L´Inconvénient
- 27 June 2018
- 9782924726167
Lire Ducharme sans Ducharme, c'est à cela que le mystérieux écrivain convia son lectorat. Depuis sa mort en 2017, c'est un état de fait d'autant plus vrai. « Lire Ducharme sans Ducharme » pour la revue L'Inconvénient, c'est l'occasion de consacrer un numéro estival à revisiter l'héritage et l'oeuvre de cet auteur à l'écriture « baroque et bigarrée, truffée de références savantes et populaires, de calembours, de virtuosités langagières aussitôt annulées par des maladresses délibérées. » En peinture, découvrez l'oeuvre de Trevor Kiernander. Lisez aussi un extrait du prochain roman de Ying Chen « où Irène Curie croise des Japonais décédés sous le rayonnement des bombes. » Ensuite, Georges Privet discute des échanges créatifs entre cinéma et nouvelles expériences immersives. Sylvain David, lui, offre un tour d'horizon de polars internationaux au petit écran, puis Stanley Péan livre la première partie d'un essai sur le jazz et la condition des Noirs aux États-Unis.
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Revue Liberté 328 - La disparition du ciel
Aurelie Lanctot, Rosalie Lavoie, Michel Nareau, Robert Lévesque, Véronique Dassas, Camille Toffoli, Jessie Mill, Mary
- Collectif Liberté
- 15 September 2020
- 9782924414644
À mesure que la ville est accaparée par les intérêts immobiliers et que le territoire est grignoté par un étalement urbain hors de contrôle, le ciel, c'est l'idée toute simple à l'origine de ce dossier, disparaît. La ville se densifie. L'accès à la nature se complexifie. Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre enclavés, privés de la possibilité même de contempler l'horizon, de laisser notre regard se perdre dans l'immensité. La disparition du ciel, c'est aussi l'effritement de notre rapport au mystère, à l'impalpable, voire au sacré. Quelles formes de spiritualité cultive-t-on aujourd'hui ? Notre vie intérieure, notre imaginaire, sont-ils aussi étroits que les espaces que nous habitons ? Nous nous sommes affranchis, et tant mieux, des dogmes imposés par la religion, mais il semble parfois que notre capacité à estimer la valeur de l'immatériel, de ce qui ne peut pas être saisi et quantifié, s'est émoussée.
Au printemps 2020, lorsque nous nous sommes tous, sans exception mais dans des conditions fort inégalitaires, retrouvés pris entre quatre murs, la disparition du ciel a soudain acquis un sens très concret, pressant, nous incitant à réévaluer nos manières de vivre et de concevoir le monde. La disparition du ciel désigne aussi, et peut-être même avant tout, ce blocage de notre horizon symbolique et politique. Nous avons apprécié la lenteur amenée par le confinement, et durant nos marches quotidiennes nous avons beaucoup regardé le ciel, presque un ciel de campagne tellement il était cristallin. L'air était bon, le silence était clair. Alors que la vie reprend son cours, n'oublions pas de lever les yeux au ciel, et demandons-nous comment y projeter, enfin, des rêves plus justes et plus porteurs. -
Revue Liberté 317 - Le droit sans la justice
Jean Pichette, Rosalie Lavoie, Gilles Mcmillan, Robert Lévesque, Camille Toffoli, Alain Deneault, Dany-Robert Dufour
- Collectif Liberté
- 5 September 2017
- 9782924414316
Le droit est partout. Les moindres parcelles de nos existences sont susceptibles d'être happées par les filets de la judiciarisation et les revendications de droits se multiplient. Les pires cauchemars de Kafka habitent de plus en plus notre quotidien et le développement du droit sado-libéral, pour reprendre l'expression de Dany-Robert Dufour, est en train de pervertir les visées d'émancipation et de nous faire oublier jusqu'à l'idée même de justice... Quelle place le droit fait-il aujourd'hui à l'idéal de justice dans notre monde ? Peut-on encore poser la question de rapports justes entre les gens dans une perspective qui échappe au strict respect des formes prescrites par le droit ? Liberté se penche sur ces enjeux dans le dossier de son numéro de septembre, qui porte sur « Le droit sans la justice ».
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Lettres québécoises. No. 166, Été 2017
Catherine Mavrikakis, Valérie Lebrun, Jeremy Laniel, Maxime Catellier, Robert Lévesque, Catherine Voyer-Léger, Thom
- Lettres québécoises inc.
- 24 October 2017
- 9782924360187
Pour ses 40 ans, Lettres québécoises s'offre une maquette revampée, une équipe de direction renouvelée, une structure revue en profondeur, de nouveaux collaborateurs et plusieurs chroniques inédites. Ce numéro propose en couverture l'écrivaine Catherine Mavrikakis. Un dossier de huit pages avec des clichés de Sandra Lachance est consacré à l'auteure. Figure aussi au sommaire un dossier complet sur l'état de la critique au Québec signé par Maxime Catellier, Robert Lévesque et Catherine Voyer-Léger. Plus d'une trentaine d'ouvrages sont traités dans le cahier Critique, et nouveauté, le cahier Vie littéraire fait place à des réflexions, portraits, et chroniques par Jean-François Nadeau, Dominic Tardif et Ralph Elawani. Pour notre plaisir, Stéphane Dompierre et Pascal Girard font revivre leur personnage de Jeunauteur. Des textes inédits du poète Fernand Durepos, une nouvelle de Maxime Raymond Bock, et une lecture illustrée de Julie Delporte complètent le nouveau cahier Création.
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Spirale. No. 269, Été 2019
Robert Levesque, Laurence Cote-Fournier, Martine-Emmanuelle Lapointe, Valerie Mailhot, Rebecca Leclerc, Camille Toffoli
- Spirale magazine culturel inc.
- 1 August 2019
- 9782924359303
« Êtes-vous sérieux ? » demande la revue Spirale qui se penche sur les postures ironiques et l'usage du trivial pour ce numéro estival. Si le dérisoire ramène à l'insignifiant et au ridicule, et que trivial relève plutôt de l'ordinaire et du banal, ensemble, en complémentarité, ils définissent le niaiseux. « Tous les collaborateurs et collaboratrices confirment [...] que le niaiseux n'est jamais tout à fait niaiseux et qu'il porte souvent en lui son envers : un regard non complaisant sur l'ordinaire de notre vie et le dérisoire de nos pratiques. » Constatez-le en lisant un entretien avec Mathieu Arsenault, un portait de Kent Monkman, et des recensions de L'empire familier, La danse de l'ours, Querelle de Roberval, La meute, Dans le champ amoureux, Ce qu'on respire sur Tatouine et Les ananas de la colère. Le numéro comprend aussi de nombreux autres essais sur des ouvrages parus récemment et un portfolio de l'artiste Myriam Jacob-Allard (en couverture).
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Liberté. No. 331, Été 2021
Aurelie Lanctot, Laurence Olivier, Xavier Philippe-Beauchamp, Véronique Dassas, Robert Lévesque, Catherine Ocelot, S
- Collectif Liberté
- 1 June 2021
- 9782924414729
Cet été, la revue Liberté s'intéresse à la forêt. « Nous proposons ici d'observer la forêt de l'intérieur; de renverser les images de cartes postales qui, toujours, présentent la forêt en surplomb, comme une chose que le regard humain peut englober, régir. Il s'agira plutôt dans ce dossier de visiter la forêt, de s'imprégner de son imaginaire, de son relief, de sa complexité, afin d'apprendre à mieux habiter notre monde. » (extrait de la présentation). Dans ce dossier, lisez Marie-Andrée Gill sur l'immensité du paysage ancestral, Dalie Giroux et Amélie-Anne Mailhot sur l'apprentissage de la vie en forêt, Alejandra Zaga Mendez sur la gestion collective comme lieu d'une résistance, Philippe Néméh-Nombré et Yannick Nombré sur la forêt dans l'histoire du marronnage, Jean-François Nadeau sur notre relation avec le loup, ainsi qu'un entretien avec l'anthropologue Eduardo Kohn. Hors du dossier, retrouvez les essais de Camille Toffoli sur la crise du logement et de Michel Lacroix sur l'école. (source : Liberté)
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Revue Liberté 315 - Avancez en arrière!
Mathieu Arsenault, Jean Pichette, Anne-Marie Regimbald, Yvon Rivard, Suzanne Jacob, Robert Lévesque, Alain Deneault
- Collectif Liberté
- 1 March 2017
- 9782924414255
Comment en sommes-nous venus à célébrer le progrès tout en craignant la fin du monde? Nous n'en finissons plus de nous extasier devant nos avancées technologiques, devant l'expansion de notre ouverture d'esprit et, d'un même mouvement, nous ne cessons de faire le décompte des catastrophes écologiques, économiques et humanitaires qui nous accablent. Le présent dossier explore ces questions.
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Revue Liberté 325 - 60 ans de luttes et d'idées. 1. Une révolution fragile
Camille Toffoli, Véronique Dassas, Robert Lévesque, Jean-Louis Lorrie, Philippe Nemeh-Nombre, Alex Noel, Rach Nadon
- Collectif Liberté
- 16 September 2019
- 9782924414552
Le soixantième anniversaire de Liberté nous apparaît comme un excellent prétexte pour faire, à notre manière, une radiographie du débat d'idées au Québec, tout en revisitant l'héritage intellectuel et littéraire qui s'est constitué dans nos pages, au fil du temps. Ce numéro, le premier de deux volumes, présente un aspect non définitif. Nous tentons de traduire un mouvement, d'amorcer un dialogue. Si, au départ, nous voulions réfléchir à la question des gains et des pertes, le déploiement des textes brouille largement ces catégories, en renégociant l'histoire suivant des axes multiples. Nous réinterrogeons et recontextualisons continuellement le lieu d'où l'on parle. Ainsi, la revue elle-même n'est pas le point focal des réflexions proposées ici, mais elle apparaît en quelque sorte comme une maison, comme un espace d'exception et de contagion, un lieu de relais, où les générations se succèdent. Toujours, nous nous posons cette question : comment l'habiter, cette maison, et avec qui ? Qui manque à l'appel, qui n'est pas encore arrivé ?
Quels combats ont abouti, et lesquels se sont enlisés, ont été abandonnés en cours de route ? Les paramètres de la lutte ont-ils changé et si oui, comment ? Ces questionnements sont à déployer autant sur le terrain de l'art que sur celui du politique. Si l'on regarde dans notre rétroviseur, on remarque que toutes les revendications exprimées à travers la société n'ont pas été considérées avec le même sérieux, au fil du temps. Comment éclairer ces angles morts ? Peut-être réussissons-nous somme toute mieux à faire résonner les voix, à faire parler les marges ? -
Revue Liberté 312 - Marie-Claire Blais Une écrivaine de la marge
Mathieu Arsenault, Suzanne Jacob, Alain Deneault, Robert Lévesque, Alexandre Fontaine rousseau, Pierre Lefebvre, Jü
- Collectif Liberté
- 24 May 2016
- 9782924414163
Dans Passages américains, paru en 2012 peu après le printemps étudiant, Marie-Claire Blais pose un regard rétrospectif sur la lutte pour les droits civiques des années 1960 aux États-Unis et livre un dense plaidoyer pour l'action collective, la résistance politique, mais surtout pour la puissance d'action de la jeunesse. Deux choses frappent dans ce court texte qui constitue en quelque sorte le point de départ de ce dossier. D'une part, il devient évident, à la lecture de ce livre, que la formation politique de Blais est américaine et se distingue nettement en cela de celle des écrivains québécois qui sont ses contemporains. Cette genèse, qu'on trouve aussi dans Parcours d'un écrivain. Notes américaines, paru pour sa part en 1993, éclaire autrement l'ensemble de cette oeuvre où l'Amérique s'écrit en français ; c'est là sûrement l'une de ses singularités. D'autre part, l'oecuménisme politique qui semble teinter les romans du cycle Soifs tranche avec la radicalité des actes de désobéissance civile dont l'auteure fait l'éloge et dont elle salue la mémoire dans Passages américains. Comprendre politiquement l'oeuvre de Marie-Claire Blais, sans la réduire à des idées ou à des mots d'ordre, exige d'explorer ces paradoxes. Il y avait plusieurs années qu'un écrivain n'avait pas fait l'objet d'un dossier de la revue. En cette époque où la littérature est plus que jamais soumise aux écrasantes lois du marché et doit trop souvent se plier aux dictats de l'industrie culturelle, le parcours de Marie-Claire Blais - plus encore, son ambition - est à la fois un puissant antidote contre le cynisme et un exercice de lucidité. Inlassablement, elle invite à regarder le monde dans toute sa violence pour parvenir à en dégager des parcelles d'espoir et d'humanité.
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Revue Liberté 308 - Seul ou avec d'autres
Suzanne Jacob, Mathieu Arsenault, Alexandre Fontaine rousseau, Cathon, Catherine Mavrikakis, Robert Lévesque, Daniel
- Collectif Liberté
- 1 June 2015
- 9782923675831
L'alcool, comme le vent, semble ne pas connaître les frontières de classes sociales, de sexe, ou d'orientations politiques. Malin, il sait trouver sa niche presque partout.
Nous avons souhaité, pour ce numéro d'été, explorer quelques facettes de ce liquide ambigu, histoire de voir ce qu'il sait nous révéler du monde et de la manière dont les hommes et les femmes qui l'habitent organisent leur territoire, leur économie, mettent en place leurs petits et grands rituels. -
Revue Liberté 305 - Le Ministère de la Formation - numéro complet
Pierre Lefebvre, Suzanne Jacob, Mathieu Arsenault, Alain Deneault, Catherine Mavrikakis, Robert Lévesque, E Martin
- Collectif Liberté
- Liberté
- 17 September 2014
- 9782923675930
Tout comme la religion catholique s'immisçait, au Canada français, dans les moindres recoins du département de l'instruction publique, les paramètres de la gestion, de l'entreprenariat, de la rentabilité et même de la production semblent aujourd'hui imprégner de bout en bout notre ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport.
Ce dossier se veut d'abord une occasion de réfléchir aux raisons historiques qui expliquent l'état actuel de notre enseignement ainsi qu'aux influences - souvent internationales - qui l'affectent. Nous voulons aussi signifier aux femmes et aux hommes oeuvrant dans les tranchées de notre système scolaire qu'ils ne sont pas seuls. -
Revue Liberté 306 -Faire moins avec moins
Suzanne Jacob, Mathieu Arsenault, Alain Deneault, Catherine Mavrikakis, Robert Lévesque, Julia Posca, Eric Pineault
- Collectif Liberté
- Liberté
- 7 January 2015
- 9782923675961
Au problème complexe des finances de l'État, il y aurait, nous dit-on, une réponse simple : couper, démanteler, réduire, détruire, restreindre. Devant la diminution de sa marge de manoeuvre politique, la réponse de notre gouvernement se résume ainsi à diminuer davantage cette marge de manoeuvre. Drôle de réflexe. Nous avons souhaité réfléchir à ce paradoxe dans le nouveau numéro de Liberté : au-delà de sa dimension économique, quelles sont les implications sociologiques, psychologiques et esthétiques de l'austérité ?