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LException
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Déchéance d'un homme ; goodbye
Osamu Dazai
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 10 May 2024
- 9782251919843
Déchéance d'un homme raconte, à la première personne, une descente aux enfers. Dans trois cahiers, qu'encadrent un prologue et un épilogue de présentation, un certain Yôzô fait le bilan de sa vie. Depuis sa prime jeunesse, passée dans le nord du Japon, celui-ci s'était toujours senti différent, ce qui l'avait très tôt conduit à se donner un masque : à se dissimuler derrière un personnage désespérément cocasse, à tel point que ce jeu était devenu pour lui comme une seconde nature. Monté à Tokyo pour y réaliser son rêve : devenir un grand artiste, il est allé d'échec en échec et n'a fait que s'enfoncer dans une marginalité qui, de style de vie assumé, est devenue malédiction. Dans ce texte à maints égards autobiographique, Dazai a sans doute mis le plus de lui-même. Mais il y a aussi un autre Dazai : un Dazai à l'ironie grinçante, tel qu'il apparaît dans Goodbye, oeuvre demeurée inachevée. Ce bref récit, évoquant de manière quasiment théâtrale les errements et les angoisses dérisoires d'un intellectuel narcissique, relève lui aussi de l'autoportrait : celui d'un être déboussolé dans un monde privé de tous ses repères.
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« Seigneur et maître de la création : l'homme prétend fièrement à ce titre, mais au fond, il semble que rien ne le différencie des autres vivants, n'est-ce pas ? Pourtant, Mère, il y a bien une chose, une seule. Vous ne la voyez peut-être pas. Une chose qui manque absolument aux animaux et qui n'existe que chez les hommes. C'est ce qu'on appelle le secret. »
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« Nous avons joué, toujours joué votre jeu d'hommes, que ce soit dans les larmes... ou le rire... ou la rage... et même la haine muette "féminine", comme vous l'avez dit à juste titre ; nous avons toujours été vos complices contre nous-mêmes en le sachant mais enivrées, droguées, par vous, prétendument privilégiées, consentantes en apparence... jusqu'au jour où moi, Artemisia, soudain réveillée, j'ai peint ce tableau armé. »
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Beauté j'écris ton nom : par la main des libertés du peintre
Serge Rezvani
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 18 February 2022
- 9782251917368
Voilà qu'en ce soir de ma vie je me surprends encore à m'interroger par l'écriture sur le sens qui a été ma flèche, puisque je dois aujourd'hui me rendre à l'évidence qu'elle a toujours volé sans autre but que de ne pas en avoir.
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Les carnets de lula
Danièle Rezvani
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 18 February 2022
- 9782251917351
Le vrai est là, dans le flou, comme en clignant les yeux.
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Le vent dans l'oliveraie
Fortunato Seminara
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 13 June 2016
- 9782251901640
La vie donne des satisfactions de différentes sortes ; s'il en manque une, les autres y suppléent. Chaque saison a ses fruits.
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Une maison en Norvège
Vigdis Hjorth
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 12 April 2018
- 9782251907529
« Comment doivent être les relations entre les gens, quelles règles suivre ? »
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Depuis l'aube de l'intelligence humaine ne faisons-nous pas que délirer... poétiquement, dites-vous, pourquoi pas ?
Serge Rezvani
Serge Rezvani est poète, romancier, dramaturge, peintre, compositeur de chansons, on lui doit, entre autres, parmi une centaine de chansons « Tourbillon », chanson du film « Jules et Jim » de François Truffaut et « J'ai la mémoire qui flanche », toutes deux interprétées par Jeanne Moreau. Serge Rezvani est l'auteur d'une oeuvre littéraire considérable, comprenant notamment Le Testament amoureux (Stock, 1981), La Cité Potemkine (Actes Sud, 2000) et Le Dresseur (Le Cherche Midi, 2009). -
La traversée des monts noirs
Serge Rezvani
- Les Belles Lettres éditions
- L'Exception
- 23 June 2017
- 9782251903651
Comme j'ai aimé parler votre langue si raffinée au milieu de ce chaos quelle plus belle langue que votre langue française! J'en aime les possibilités d'humour. Rien que le mot « Noirs » qualifiant ces « Monts », n'est-il pas savoureux que par l'inversion de ses lettres il nous dise: « Rions »?
Serge Rezvani est poète, romancier, dramaturge, peintre et compositeur. On lui doit entre autres de nombreux romans et essais dont : Les Années Lumière (1967), Les Années Lula (1968), Le Testament Amoureux (1981), L'Origine du Monde (2000), L'Éclipse (2003), La Traversée des Monts Noirs (2011), Ultime Amour (2011) et Vers les Confins (2014), ces trois derniers publiés aux Belles Lettres. Il est aussi l'auteur de nombreuses chansons liées à la Nouvelle Vague, parmi lesquelles « Le Tourbillon » du film de F. Truffaut, Jules et Jim, « J'ai la mémoire qui flanche », ou encore celles du film Pierrot le Fou de J.-L. Godard. -
Comme chacun sait, les choses se déroulent rarement comme prévu.
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« Rendre visite à d'autres océans, c'est possible, nager en eux, c'est possible, profiter d'autres océans, c'est possible, mais changer l'océan qu'on porte en soi, ce n'est pas possible. »
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Le point final à ma longue exploration de la première personne du singulier.
Serge Rezvani est poète, romancier, dramaturge, peintre et compositeur. On lui doit entre autres de nombreux romans et essais dont : Les Années Lumière (1967), Les Années Lula (1968), Le Testament Amoureux (1981), L'Origine du Monde (2000), L'Éclipse (2003), La Traversée des Monts Noirs (2011), Ultime Amour (2011) et Vers les Confins (2014), ces trois derniers publiés aux Belles Lettres. Il est aussi l'auteur de nombreuses chansons liées à la Nouvelle Vague, parmi lesquelles « Le Tourbillon » du film de F. Truffaut, Jules et Jim, « J'ai la mémoire qui flanche », ou encore celles du film Pierrot le Fou de J.-L. Godard. -
Il faudrait éviter de faire la connaissance de personnes qui vont mourir.
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Dans la petite ville de Münster, dans les années 80, quatre étudiants suivent les cours brillants - décisifs pour le destin de chacun d'eux - du célèbre philosophe. Celui-ci est accompagné d'un lion qui le suit partout mais qu'il est seul à voir...
Née en 1954, Sibylle Lewitscharoff est l'auteur d'une oeuvre riche et reconnue en Allemagne. Elle a reçu le Büchner Preis en 2013.
Gérard Marino, spécialiste de la poésie pastorale de la Renaissance et traducteur littéraire, a traduit en particulier l'Arcadie de Iacopo Sannazaro (prix Flaiano 2005). -
La mémoire est faite d'oubli qu'un rien réanime, se dit l'auteur du Corps d'Hélène, alors qu'il craint de voir sa mémoire décliner, puisqu'il est sur le point d'atteindre l'âge de 88 ans.
Par le hasard de deux chansons qu'il compose « sans raison », s'impose à lui son premier amour d'enfance.
Un nom de femme est remonté de l'oubli : Hélène Navachine. Curieux de savoir si elle est encore en vie, il cherche sa trace sur internet, et découvre qu'un auteur contemporain (nommons-le X) a utilisé ce nom, accessoirement, dans un de ses romans.
Il entre en contact avec lui, lequel l'invite à lui en dire davantage sur cette inconnue, dans le but, précise-t-il : « d'enquêter ensemble » à son sujet.
En toute confiance, par une lettre assez détaillée, le vieil homme lui livre alors le « synopsis » de l'histoire d'amour peu banale - et qui remonterait aux années 45-50 - dont fut marquée son adolescence. Brusque et inexplicable silence de X. Comme cet auteur s'est fait la réputation d'alimenter son écriture par des « histoires » ayant eu lieu à l'époque où lui-même n'existait pas encore, le vieil homme se décide aussitôt d'écrire lui-même l'histoire de son premier amour. Récit auquel il se laisse prendre, revivant avec un certain amusement - qui le « remet en jeunesse » - les émotions de ses 17 ans. -
Le langage est le seul outil que nous possédions pour décrire les odeurs. Impossible de les sculpter, de le mettre en musique, de les dessiner, de les peindre ou de les photographier.