Le zoo vidé est un projet d'artiste sur les grands mammifères terrestres que je suis allée visiter dans les zoos, dans leur milieu naturel et au Muséum national d'histoire naturelle. C'est un ensemble protéiforme qui mixe textes, vidéos, dessins, peintures, objets réalisés dans divers lieux entre 2009 et 2018.
D'abord au zoo de Vincennes, fermé au public et en cours d'évacuation, je réalise de grands dessins sur les murs dans le bâtiment des éléphants. Avec l'Association de sauvegarde des girafes du Niger, je pars dessiner les girafes dans leur milieu naturel lors d'une mission internationale composée de différents directeurs de parcs zoologiques français. Au BioParc de Doué-la-Fontaine et au ZooParc de Beauval, je filme les lions, les girafes et les éléphants en captivité. Au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, au Hangar de taxidermie, je moule le crâne et le cou d'une girafe mâle. Au laboratoire d'anatomie comparée, j'assiste à l'autopsie de Tubo, l'orang-outan de la ménagerie du jardin des plantes, à son montage en taxidermie et en ostéologie. Lorsque les deux éléphantes d'Asie ont quitté le zoo d'Amiens pour un autre parc, leur éléphanterie est devenue mon atelier pendant deux mois avant sa démolition totale.
Le zoo vidé est devenu un livre par l'évidence de ne pouvoir tout retranscrire plastiquement et peut-être aussi parce que tous les animaux évoqués sont liés à l'humain, à nos mots et notre monde. Agnès Rosse
Le travail de Stéphane Couturier débuté dans les années 90 à Paris a acquis une envergure internationale tant par ses sujets que son exposition.
Un conte rempli d'aventures et d'émotions qui plonge Capitaine futur au coeur d'une mystérieuse planète liquide.
Le second titre édité par la Gaîté lyrique à l'occasion de l'exposition Capitaine futur et le voyage extraordinaire.
Queeriser l'art, ce n'est pas vouloir promouvoir un art queer, si tant est que cela existe ou que cela puisse exister, et encore moins vouloir esthétiser ou « artistiser » la pensée et la pratique queer. C'est renoncer définitivement à toute ontologie comme à tout paradigme, c'est rejeter toute prétention à la catégorisation, à commencer par les catégories d'art pur et même d'art. Ouvrir des pistes, mais pas pour les refermer aussitôt, le queer ne procédant pas de la vaine recherche d'une identité de plus, même minoritaire ou «mineure», mais tout au contraire d'une entreprise de désidentitarisation, de désidentification, de critique de toute identité.
... Non pas un roman-fleuve mais un livre-fleuve, pas si tranquille que cela, un livre-montage, une sorte de cut-up théorique mixant les références les plus diverses, les plus hétérogènes, voire les plus hétéroclites.
« (...) Faut-il quitter le monde de l'art pour rester debout ? On pensera ici . Lee Lozano, Raivo Puusemp et beaucoup d'autres de cette première génération d'artistes qui avaient anticipé ce devenir de l'art toxique et obscène et ne voulaient s'y compromettre. Certains y sont revenus, d'autres ont disparu... Décision terrible et aveu de faillite personnelle. Perspective d'anéantissements.
La question s'est posée. Elle a fait autour de nous l'objet de nombreuses discussions...
Personnellement, nous ne nous résignons pas à abandonner - à la fois pour maintenir les zones de résistances mais aussi parce que c'est sans doute le moment d'agir, de repenser tout l'écosystème
de l'art, de participer à l'effondrement de celui en place en anticipant des échappatoires... »
Lidewij Edelkoort est l'une des chercheuses de tendances les plus reconnues dans l'univers de la mode et du design. Dans cet ouvrage, elle nous invite à un parcours intuitif et visionnaire au coeur de la création contemporaine. Posant un regard original sur la collection du Centre national des arts plastiques, elle en extrait des objets iconiques, familiers ou spectaculaires qui donnent à comprendre un monde que nous inventons sans cesse. Dotés d'un pouvoir prophétique, ils s'animent au fil des pages et nous rendent leurs oracles. Dans une mise en scène aussi inventive que sensible, ils dessinent des scénarios pour l'avenir.
Née en 1975 à Séoul (Corée du Sud), Daphné Le Sergent vit et travaille à Paris. Issue d'une double culture, elle mène ses recherches autour des notions de schize et de déterritorialisation. Activant différents systèmes de montage et de démontage, de cut-up ou d'effacement, son travail interroge la construction de l'identité en proposant une analyse du paysage frontalier comme phénomène de perception, assimilable à un écran. Ce travail l'a conduite à réfléchir sur la question de l'agencement et du dispositif dans la création artistique contemporaine.
Fragments de texte, dessins partitionnés, diptyques photographiques et séquences vidéo interrogent les lignes de subjectivités qui traversent l'image et agrègent les éléments les uns aux autres.
Invitée dans le cadre de la programmation Satellite 11, intitulée «
"Île modèle, Manman zile, Island Template est le catalogue de l'exposition monographique de Tessa Mars présentée du 31 mai au 29 juin 2019, par le Centre d'Art à la Maison Dufort à Port-au-Prince.
Le travail de Tessa Mars est traversé d'influences caribéennes et s'inspire des maîtres de la peinture haïtienne tel Hector Hyppolite. Son oeuvre, marquée par une quête identitaire, se nourrit d'histoire tant personnelle que nationale, des dynamiques insulaires, de la violence sociétale et questionne sa position de femme dans ce contexte.
Textes de Barbara Prézeau-Stephenson, Veerle Poupeye, David Frohnapfel.
Entretiens avec Christopher Cozier, Carlo A. Célius.
L'exposition "Dix mille ans de luxe" (Louvre Abu Dhabi, 30 octobre 2019-18 février 2020) présente les multiples facettes du luxe, de l'Antiquité à nos jours. Son catalogue permet d'explorer cette notion à travers la couture, la joaillerie, l'art visuel, le mobilier et le design, avec des chefs-d'oeuvre venus des collections d'institutions et de grandes marques internationales. Parmi les pièces majeures présentées figurent notamment la plus ancienne perle connue au monde ; le célèbre Trésor de Boscoreale, l'une des plus grandes collections de pièces d'argenterie datant de l'Antiquité romaine ; des robes et des bijoux conçus par de grandes maisons telles que Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB et Yves Saint Laurent.
Forçant le vers Ô Saisons, ô Châteaux ! emprunté à Arthur Rimbaud pour y faire rentrer ses personnages, Alain Séchas use de l'ambivalence du poème : d'un côté la sensualité et la volupté émanant des corps, de l'autre la mélancolie qui préfigure des affres du désespoir et de la solitude d'Une saison en enfer publiée une année plus tard. Des états émotionnels distincts entre lesquels pourraient bien évoluer ses chats, (anti)héros solitaires, ou en couple...
Grâce à Alain Séchas, le château Smith-Champion tel qu'il était autrefois nommé - un peu exagéré quand il ne s'agit que d'une demeure de plaisance du XVIIe siècle - retrouve lui aussi sa qualification mais raccourcie à "Chats" (l'époque a changé tout de même !). Les chats peuplent ainsi le château, ils s'en emparent délicatement ou plus audacieusement, le meublent, y passent des saisons paresseuses aux bords de cours d'eaux ou de forêts, sont pleins de la mélancolie de l'été passé ou simplement du temps qui s'écoule inexorablement. Et soudain... ils nous échappent, ils se soustraient à notre vue pour réapparaître ailleurs et mieux se jouer de nous ! Quelquefois aussi, ils se grisent dans la consommation d'alcools, de cigares ou de cigarettes, en oubliant que ce sont désormais des choses presque interdites et disent ou font des choses politiquement incorrectes ou irrévérencieuses. Mais de tout cela, on ne leur en veut pas car Ô Saisons, ô Chats ! Quelle âme est sans défauts ?
Cette publication documente l'exposition Ô Saisons, ô Chats à la MABA.
Published by Louvre Abu Dhabi in collaboration with France Museums and Centre Pompidou, this exhibition catalogue examines how certain 20th century artists strove to establish a new visual language by merging text and image. Largely in response to a rapidly changing society, these artists looked towards eastern traditions and broke away from figurative conventions. Following the development of abstraction and how artists were inspired by early forms of writing, particularly calligraphy, the book is a rare opportunity to explore the work of modern masters such as Henri Matisse, Paul Klee, Joan Miró, Lee Ufan, Dia Azzawi, Lee Krasner and Jackson Pollock, alongside contemporary pieces and monumental calligraffiti by Mona Hatoum, eL Seed and Ghada Amer.
Dans le cadre de sa saison « Image/Photographie » programmée chaque printemps, la Maison d'Art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne présente, du 31 mai au 22 juillet 2018, une exposition intitulée Performance TV, dont le commissariat est assuré par Mathilde Roman. L'exposition rassemble des oeuvres de différents médiums (films, vidéos, performances, photographies, sculptures, installations, dessins) d'artistes femmes autour des questions liées à la performance et à la vidéo, prenant comme points de départ le travail de l'artiste espagnole Esther Ferrer et l'histoire de la MABA.
Avec Anna Byskov (Équateur), Tacita Dean (Royaume-Uni), Hélène Delprat (France), Esther Ferrer (Espagne), Lidwine Prolonge (France), Laure Prouvost (France), et Cally Spooner (Royaume-Uni).
En 1983 et 1985, Esther Ferrer est invitée par des festivals vidéo en Espagne et réfléchit à ce que peut produire l'association a priori antinomique de « Performance » et « TV ». Comment performer avec une image pré-enregistrée, donc maîtrisée et dépossédée du hasard et du vivant ? Comment faire de la vidéo un élément actif ? Esther Ferrer joue avec son image filmée, avec son corps physiquement présent, et avec le public parfois pris au piège. L'exposition Performance TV propose une reconstitution autant physique que mentale de ces projets, dont certains n'ont jamais été réalisés, et les met en dialogue avec des oeuvres d'autres artistes.
Le film Event for a Stage de Tacita Dean (2015), réalisé lors de quatre performances publiques pendant la Biennale de Sydney, résulte d'un face-à-face entre l'artiste, un acteur (Stephen Dillane) et un public, dans une relation complexe qui ne cesse d'interroger ses propres cadres. C'est à une expérience forte de la relation entre image, parole et regard rejouée dans le cadre théâtralisé de la projection 16mm que nous immerge ce film dont le montage perturbe les repères spatio-temporels de la performance initiale.
Entourée d'ateliers, d'une bibliothèque et d'une maison de retraite pour artistes au sein d'un parc à Nogent-sur-Marne, la Maison d'Art Bernard Antonioz est ici mise en abîme dans ses différents espaces et usages. L'histoire du lieu constitue une archive passionnante où résonne la vie intime des deux soeurs (Jeanne Smith et Madeleine Smith-Champion) qui en firent don à leur mort. Anna Byskov et Lidwine Prolonge s'y sont toutes deux immergées en tirant les fils de leurs propres recherches autour des structures du récit, sur les relations entre sens et langage, entre performance et image, entre proximité et distance.
L'artiste présent avec son corps ou son image interroge aussi sa place et son statut, et plus spécifiquement sa position d'artiste-femme, mais aussi le rôle du spectateur. « Looking at you looking at us » : c'est ainsi que Laure Prouvost s'adresse à un public d'emblée intégré au dispositif d'exposition. Dialoguant avec l'histoire de l'art et ses représentations codifiées, dont le corps de la femme est un motif récurrent, sa série de tapisserie-vidéos met en jeu de multiples strates avec un humour provocateur. Cally Spooner se glisse elle aussi dans les lieux avec un projet poursuivant ses questionnements sur l'écriture des mouvements et sur le prolongement de la dimension performative en dehors des corps. Enfin, Hélène Delprat vient habiter à nouveau la MABA avec un récit qui poursuit les fantômes de la mémoire.
Accompanying the exhibition at Louvre Abu Dhabi, the catalogue Rembrandt, Vermeer and the Dutch Golden Age provides an image-rich overview of the artworks exhibited, complimented by four essays. The first situates The Leiden Collection within the context of the Dutch Golden Age. The second and third describe the major role that the Netherlands played on a global scale in the in the 17th century, the specificities of the Dutch Golden Age as well as the work of Rembrandt and his contemporaries, rooted in the society of that time and place. The fourth essay sheds light on the particular role that drawing played in the creative process of Dutch artists.
The exhibition "10,000 Years of Luxury" (Louvre Abu Dhabi, 30 October 2019-18 February 2020) explores the multifaceted nature of luxury from ancient times to the present day. Its catalogue allows the reader to explore luxury through fashion, jewellery, visual art, furniture and design with masterpieces from the collections of international institutions and brands. Highlights among the objects presentes include the oldest pearl in the world, the renowned Boscoreale Treasure - one of the largest collections of silverware preserved from Roman Antiquity - and dresses and jewellery from design houses such as Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB and Yves Saint Laurent.
Une monographie de Philippe Levy, photographe rock incontournable. Une sélection tirée à quatre épingles parmi des milliers de tirages. Rencontres et aventures qu'il a partagées depuis le milieu des années 80 avec toutes les scènes expérimentales de la planète rock : new wave, pop, post-punk, électro... Un casting de stars et de groupes cultes découverts bien souvent à leurs débuts. Une plongée dans une histoire en mouvement, où portraits, look, attitudes soulignent combien le regard du photographe est important pour fixer en un instant des icônes - acteurs vagabonds de leurs musiques.
Près de 200 clichés légendées de Sonic Youth, Nirvana, Steve Albini, Henry Rollins, Lou Barlow, Björk, Electrelane, Einstürzende Neubauten, Tricky, Lee Scratch Perry, ESG, Daft Punk, Plastikman, Carl Craig, Mark E. Smith, Dominique A., Rodolphe Burger, Pete Doherty, Warpaint, Yasmine Hamdan, La Femme, Kindness...
Avec une introduction de Christophe Basterra.
Graphiste est un mot épicène.
Épicène : adj. dont la forme ne varie pas selon le genre.
Épicène comme le prénom Cassandre, le nom de scène que se choisira un des fondateurs du design graphique.
Variations épicènes se concentre sur les processus d'émergence des projets, sur la pratique de graphistes autrices, à l'oeuvre.
Dans des temps troublés et troublants, il est d'autant plus précieux d'affirmer le design graphique comme un « acte culturel à part entière ». À part entière, sans le couper de sa réalité contextuelle, collaborative et de son rôle de « porteur public de message ».
Sans une tenue graphique, nos sommes de connaissances, nos flux de données, nos récits, nos institutions culturelles, publiques, nos systèmes d'orientations s'étiolent, liquident à un système marketé les idées de partage, de transmission, d'émancipation. Les graphistes donnent, ils ont donné une dimension singulière, souvent symbolique, parfois universelle, à tant de nos objets, culturels ou du quotidien. Leurs conceptions consolident tout matériau lisible et visible.
Le design graphique est un maillon relieur dans un ensemble culturel, sociétal et technique de plus en plus complexifié. Il est si peu (visible, appréhendé, rémunéré) et pourtant, il est décisif. Il est un acte conscient, non d'une quelconque souveraineté (héroïque), mais de la nécessité d'une pratique réflexive.
Les graphistes français.es luttent pour que leurs actes culturels ne soient pas bradés, éclipsés voire des lettres mortes. Le graphiste Cassandre est devenu, dès les années 1930, un symbole de cet engagement. Chaque génération reprend à sa manière ces revendications pour que le graphisme contribue à transmettre, penser, structurer, traduire, commenter, parfois résister et transgresser. Derrière ces actes culturels, dont souvent on ne mesure pas la force, il y a des actrices, fortement impliquées. Ici, en France, depuis des décennies.
Variations épicènes est une tentative de réponse à une commande claire de la MABA : une exposition collective de graphistes femmes. Cette publication documente cette exposition
Dorian Gaudin focuses on the interplay of correspondences between the organic, psychical, and material worlds. Combining performance, sculpture and cinema, his oeuvre moves back and forth between automation and living systems. He mobilizes, dislocates, and mechanizes in an amalgamation of genres: absurdist theater, science fiction cinema, burlesque and Minimalism. In his exhibition at the Palais de Tokyo machines and social rituals, visual illusion and physical presence set in motion a mechanism which is also that of the emotions. Revealing the capacity of objects to generate narrative and elicit our emotional and intellectual involvement, his works remind us of the way fetishization of objects and technology governs our relationship with the world.
Book Contents
- "Incomparable Theatre": The Splendid Ambiguity of Dorian Gaudin's Machines" an essay by Kate Sutton
- "The Mechanism of the Emotions": interview between Dorian Gaudin and Julien Fronsacq
About the authors
- Kate Sutton is a writer currently based in Zagreb. In addition to writing articles and reviews for magazines including Artforum, Bidoun, Frieze, Ibraaz, and LEAP, Sutton is a regular contributor to Artforum.com. In 2013, she was recognized with an Art Writers Grant from the Andy Warhol Foundation.
- Julien Fronsacq is a curator at the Palais de Tokyo. He curated Dorian Gaudin's solo show.
A book published on the occasion of Dorian Gaudin's solo show at the Palais de Tokyo, 03.02 - 08.05 2017
Angelica Mesiti has been developing research into methods of communication, beyond speech or writing, to create new languages based on existing systems. In her video installations, she is interested in questions of translation of various cultural phenomena, through sound, music, or the body, spontaneous or choreographed gestures. The artist highlights, with sensitivity and delicacy, the grace and inventiveness of everyday life, while underlining the social and political outreach of music and performance.
Book contents:
- "Perhaps There Are More Things That Unite Us Than Separate Us," interview between Angelica Mesiti and Daria de Beauvais.
- "What Bodies Say," by Mathilde Roman.
About the authors:
- Daria de Beauvais is Senior Curator at the Palais de Tokyo. She curated Angelica Mesiti's solo show.
- Mathilde Roman is an art critic, curator and teacher.
Book published on the occasion of Angelica Mesiti's solo show at the Palais de Tokyo, 20.02 - 12.05.2019
In their works, mingling colours, light, mass and illusions, Florian and Michael Quistrebert play back the main motifs of modern art, while perverting them, through a particular approach to matter. At the Palais de Tokyo, they are deploying a vast optical theatre in which experience of their paintings and videos is disturbed by the glittering and internal motions of objects. The Quistrebert brothers' ambiguous pieces evoke the impossibility of grasping a painting. Their pictures are never what they show or, rather, never stabilize themselves around their subjects. The artists explore perception by handling it in various ways, which can be intellectual, optical, symbolic or else occult.
Book contents
- "Trance, Meditation, Madness": An essay by Khairudin Hori, cocurator of Florian & Michael Quistrebert's solo show at the Palais de Tokyo.
- "Turbulent Infinities": An essay by Hugo Vitrani, cocurator of Florian & Michael Quistrebert's solo show at the Palais de Tokyo.
- "The Substance of Painting is Light": A conversation between Florian & Michael Quistrebert and Mara Hoberman.
- Notes on a selection of the artists's works.
About the authors:
- Khairuddin Hori is the deputy director of artistic programmes at the Palais de Tokyo.
- Hugo Vitrani contributes to Mediapart and Beaux-Arts Magazine. He is the curator of the Palais de Tokyo's urban art programme.
- Mara Hoberman is a freelance curator and a writer.
Book published on the occasion of Florian & Michael Quistrebert's solo exhibition at the Palais de Tokyo, "The Light of the Light," 19.02 - 16.05 2016
Céleste Boursier-Mougenot produces systems from everyday situations and objects, as well as devices, of which he then extracts their musical and sound potential. In this way, the artist reconfigures both the rhythmic and melodic possibilities of his materials, which he uses to generate sonic forms that he describes as being "living." Based on a close relationship with the architectural and spatial nature of the exhibition space, each system creates a framework favoring a multi-sensorial experience for the visitor. In 2015, Céleste Boursier-Mougenot is representing France at the 56th Contemporary Art Biennial in Venice. For the Palais de Tokyo, he has conceived a lakeside landscape, leading visitors into a tactile, visual and sonic experience, thus changing their perception of the space. Visitors are drawn into a flow of images, creating doors leading into a hallucinatory journey.
Book contents
- "Zombie Choreography": Céleste Boursier-Mougenot in conversation with Daria de Beauvais, curator of Céleste Boursier-Mougenot's exhibition at the Palais de Tokyo
- "Prepared universe": an essay by Frédérique Aït-Touati
- Notes on a selection of the artist's works
About the authors
- Frédérique Aït-Touati is a stage director and researcher. She stages performances and plays that combine sciences, arts, and politics. She has published several studies on the relations between the arts and the sciences.
- Daria de Beauvais is a curator at the Palais de Tokyo.
Published on the occasion of Céleste Boursier-Mougenot's solo exhibition at the Palais de Tokyo, "acquaalta," 24.06 2015 - 13.09 2015
Sous la forme d'un abécédaire, La Transgression et l'Inexistant propose une trentaine de concepts dont l'intrication organique expose le système mis en place par Mehdi Belhaj Kacem depuis une dizaine d'années et développé depuis L'esprit du nihilisme. Une structure qui se prête idéalement au format numérique.
Abraham Poincheval is an insatiable explorer. Whether by crossing the Alps while pushing a capsule he used as his shelter, or by enclosing himself for a week in a rock, his-itinerant or static-expeditions require total physical commitment. The inhabitable sculptures which the artist conceives are laboratories allowing him to experience time, enclosure or immobility. They are the envelope that hosts the performer, an object that disturbs the landscape, and which exists through word of mouth. Abraham Poincheval's two new performances at the Palais de Tokyo lead him to experience the temporalities of the animal and the mineral kingdoms.
Book Contents
- "Abraham Poincheval, Humanity in Suspension" an essay by Thomas Schlesser
- "Living in the Heart of Things": interview between Abraham Poincheval and Adélaïde Blanc
About the authors
- Thomas Schlesser is the director of the Fondation Hartung-Bergman (Antibes) and he teaches at the École Polytechnique (Palaiseau). He is the author of L'Univers sans l'homme - les arts contre l'anthropocentrisme (1755-2016) (Paris: Hazan, 2016).
- Adélaïde Blanc is the coordinator of the artistic department at the Palais de Tokyo. She curated Abraham Poincheval's solo show.
A book published on the occasion of Abraham Poincheval's solo show at the Palais de Tokyo, 03.02 - 08.05 2017