Prix Renaudot des lycéens 2022
Prix Jean Giono 2022
Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose.
Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours.
À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude.
Ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux.
Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié.
Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d'une nature aussi écrasante qu'indifférente à l'humain.
Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l'instinct paternel et le prix d'une possible renaissance.
"Entre bestialité et humanité, huis clos et grands espaces, nature innocente et société écrasante" Le Figaro littéraire
« Le pouvoir nous enseigne à rejeter l'évidence de nos yeux et de nos oreilles. C'est son commandement ultime, le plus essentiel. Winston sentit son coeur lui manquer à la pensée de la puissance démesurée qui était déployée contre lui, à la facilité avec laquelle n'importe quel intellectuel le remettrait à sa place avec des arguments subtils qu'il serait incapable de comprendre, et plus encore de contrer.
Et pourtant, il avait raison ! Ils avaient tort, il avait raison. Il fallait défendre les évidences, les platitudes, les vérités. Les truismes sont vrais, accrochons-nous à cela ! Le monde physique existe, ses lois ne changent pas. Les pierres sont dures, l'eau est liquide, tout objet lâché est attiré par le centre de la terre.
Avec le sentiment de s'adresser à O'Brien, et aussi d'énoncer un axiome important, Winston écrivit : La liberté est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit. »
Dans la mégapole d'une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conforme avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s'engager dans la rébellion...
« Novlangue », « police de la pensée », « Big Brother »... Soixante-dix ans après la publication du roman de George Orwell, les concepts clés de 1984 sont devenus des références essentielles pour comprendre les ressorts totalitaires des sociétés contemporaines. Dans un monde où la télésurveillance s'est généralisée, où la numérisation a donné un élan sans précédent au pouvoir des grandes entreprises et à l'arbitraire des États, où le passé tend à se dissoudre dans l'éternel présent de l'actualité médiatique, le chef-d'oeuvre d'Orwell est à redécouvrir dans une nouvelle traduction et une édition critique.
Parue pour la première fois au Québec en 2019 aux éditions de la rue Dorion (Québec), cette nouvelle version corrige les lacunes de la traduction initiale réimprimée à l'identique depuis 1950 (une quarantaine de phrases manquantes, de nombreux contresens) ; et, au contraire de la traduction « moderne » parue en 2018, restitue la dimension philosophique et la fulgurance politique du roman d'Orwell dans les termes que des millions de lecteurs se sont appropriés depuis plus d'un demi-siècle ; tout en rendant hommage à la dimension poétique de cette oeuvre pleine d'humour, d'amertume et de nostalgie.
Dans une vieille maison, dans laquelle toutes les femmes qui y ont vécu se sont senties oppressées sans raison, un mur de la cave s'effondre et on trouve un corps.
Konrad, très intrigué par ce cadavre inconnu, enquête et fait resurgir des affaires traitées dans ses trois romans précédents. Par ailleurs, il presse la police d'élucider le meurtre de son père mais il a oublié qu'à l'époque il avait menti et se retrouve inculpé.
Toujours dans une ambiance à la Simenon et avec un Konrad très ambigu, moyennement sympathique et noyé dans l'alcool.
Le Mur des silences est un beau roman noir sur la violence familiale, la vulnérabilité, les sacrifices et l'impunité, dans lequel les cold cases ressurgissent toujours.
2016. La Havane reçoit Barack Obama, les Rolling Stones et un défilé Chanel. L'effervescence dans l'île est à son comble. Les touristes arrivent en masse. Mario Conde, ancien flic devenu bouquiniste, toujours sceptique et ironique, pense que, comme tous les ouragans tropicaux qui traversent l'île, celui-ci aussi va s'en aller sans que rien n'ait changé.
La police débordée fait appel à lui pour mener une enquête sur le meurtre d'un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution, censeur impitoyable. Tous les artistes dont il a brisé la vie sont des coupables potentiels et Conde a peur de se sentir plus proche des meurtriers que du mort...
Sur la machine à écrire de Mario Conde, un texte prend forme : en 1910, la comète de Halley menace la Terre et un autre ouragan tropical s'abat sur La Havane : une guerre entre des proxénètes français et cubains, avec à la tête de ces derniers Alberto Yarini, un fils de très bonne famille et tenancier de bordel prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba.
Le présent et le passé ont et auront toujours des liens insoupçonnés.
Pour sa dixième enquête de Mario Conde, Leonardo Padura écrit un grand roman plein d'humour et de mélancolie, un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire.
« Le meilleur roman de Mario Conde. Avec Ouragans tropicaux, Leonardo Padura est au sommet de son talent, à la croisée de la littérature, du roman noir et de l'histoire. » - El País
Dans un monde parfait, une ferme, les animaux chassent les hommes et prennent le pouvoir. Belle et la démocratie mais quand les cochons se regroupent et deviennent tyrans à la place du tyran...
Orwell nous explique clairement son refus du totalitarisme et les mécanismes que ce système politique met en place pour conquérir le pouvoir et le garder.
Retrouvez 19 histoires drôles et tendres de Nicolas et de son chouette tas de copains ! Les aventures du Petit Nicolas sont un chef d'oeuvre de notre littérature imaginé par deux humoristes de génie : René Goscinny et Jean-Jacques Sempé.
"Quand je serai grand, je m'achèterai une classe, rien que pour jouer dedans."
Dans ce volume :
- Un souvenir qu'on va chérir
- Les cow-boys
- Le Bouillon
- Le football
- On a eu l'inspecteur
- Rex
- Djodjo
- Le chouette bouquet
- Les carnets
- Louisette
- On a répété pour le ministre
- Je fume
- Le Petit Poucet
- Le vélo
- Je suis malade
- On a bien rigolé
- Je fréquente Agnan
- Monsieur Bordenave n'aime pas le soleil
- Je quitte la maison
Au bord de l'Amazone, un vieil homme ami des Shuars, qui lui ont appris à connaître la forêt, découvre la lecture et chasse un jaguar.
"Il ne lui faut pas vingt lignes pour qu'on tombe sous le charme de cette feinte candeur, de cette fausse légèreté, de cette innocence rusée. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide." - Pierre Lepape, Le Monde
"Un livre sauvage et beau, bâti comme un thriller américain." - Frédéric Taddei, Actuel
Prix du roman d'évasion des Relais H 1992
Prix du meilleur roman étranger France Culture 1992
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Stefan Zweig. À bord d'un paquebot voguant vers l'Argentine, deux joueurs d'échecs s'affrontent. L'un, Mirko Czentovic, est le champion du monde en titre. Fruste, taciturne, inculte, c'est cependant un redoutable tacticien que personne n'arrive à battre. L'autre, Mr. B., est un passager inconnu, un intellectuel qui a appris à jouer seul aux échecs pour résister aux persécutions nazies et échapper mentalement à l'enfermement. Il est parvenu à mémoriser les plus grandes parties d'échecs relatées dans le seul livre alors à sa disposition, puis a développé l'étrange faculté de pouvoir jouer contre lui-même, blancs et noirs en même temps. Alors qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans, il gagne une première partie contre le champion du monde, mais sa schizophrénie lui fait perdre la revanche. Au-delà de la symbolique du jeu d'échecs et de la "psychanalyse" de deux personnages que tout oppose, cette nouvelle de Stefan Zweig, écrite juste avant son suicide, plonge le lecteur dans les labyrinthes de l'âme humaine. C'est aussi une profonde réflexion sur la folie totalitaire à une époque charnière où se jouait le destin de l'Europe sur le grand échiquier du monde.
Un grand roman d'aventures sur le thème de la relation homme-animal.
1835.
Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d'histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe.
Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l'oiseau.
Une relation bouleversante s'instaure entre l'homme et l'animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu'il est peut-être le témoin d'une chose inconcevable à l'époque : l'extinction d'une espèce. Alors qu'il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu'est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?
À l'heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l'anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d'aventures autant qu'un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.
Sibylle Grimbert est éditrice et romancière. Ella a déjà publié aux Éditions Anne Carrière Le Fils de Sam Green, Avant les Singes, La Horde.
Titre lauréat du Prix littéraire 30 millions d'Amis.
« C'est plus qu'un tour de force, c'est fascinant » - Michel Houellebecq
« Un livre extraordinaire » - Teresa Cremisi
« Un tour de force » - Joël Dicker
« Je n'imaginais pas qu'un grand pingouin (...) puisse me faire battre le coeur... » - Didier Decoin
Cette édition de référence rassemble dans un même volume, les deux romans les plus significatifs du génie proustien « À l'ombre des jeunes filles en fleurs » suivi de « Du côté de chez Swann ».
« Du côté de chez Swann »
Charles Swann - fils d'un riche agent de change appartenant à la Bourgeoisie du XIX ième siècle - s'éprend d'Odette de Crécy...
Suivi de « À l'ombre des jeunes filles en fleurs »
Paris, les Champs Elysées, l'appartement de Swann et le boudoir de Mme Swann d'une part, le Grand Hôtel de Balbec (transposition romanesque du Cabourg réel où Proust passait ses vacances), la plage et la digue où apparaît au narrateur la «petite bande» des «jeunes filles en fleurs» d'abord aimées en groupe puis parmi lesquelles se détachera la figure d'Albertine...
Format professionnel électronique © Ink Book édition.
Le nouveau Sonja Delzongle. Bienvenue au mont-Perdu, là où les secrets ont le pouvoir de tuer
Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d'affaires, et son épouse, s'écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole.
Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d'obtenir sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père.
Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose.
Quel secret obsède Antoine ? D'où lui vient cette défiance envers les habitants du village ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren ?
C'est alors qu'un berger du village découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés en un cercle au centre duquel quelqu'un a écrit « Ont vous auras »...
Prix Transfuge 2021 du meilleur roman hispanophone, sélection de la rentrée littéraire France Inter/Le point et France Culture/L'Obs.
Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s'aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1989 dans le jardin de sa mère et elle y reconnaît la sienne, cette femme mystérieuse qui ne parle jamais de son passé.
Ils vont chercher à comprendre le mystère de cette présence et les secrets enfouis de leurs parents...
Leonardo Padura nous parle de Cuba et de sa génération, celle qui a été malmenée par l'histoire jusqu'à sa dispersion dans l'exil : « Poussière dans le vent. » Nous suivons le Clan, un groupe d'amis soudés depuis la fin du lycée et sur lequel vont passer les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba. Des grandes espérances des nouveaux diplômés devenus médecins, ingénieurs, jusqu'aux pénuries de la « période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique (où le salaire d'une chercheuse représente le prix en dollars d'une course en taxi) et la fuite dans l'exil à travers le monde.
Des personnages magnifiques, subtils, nuancés et attachants, soumis au suspense permanent qu'est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des mensonges. Ils vont survivre à l'exil, à Miami, Barcelone, New York, Madrid, Porto Rico, Buenos Aires. Ils vont prendre de nouveaux départs, témoigner de la force de la vie.
Leonardo Padura écrit un roman universel. Il utilise la forme classique du roman choral mais la sublime par son inventivité et son sens aigu du suspense, qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre. Ce très grand roman, qui place son auteur au rang des plus grands romanciers actuels, est une affirmation de la force de l'amitié et des liens solides et invisibles de l'amour.
"Une vaste fresque ambitieuse, foisonnante de personnages." - Le Figaro Littéraire
"Un roman éblouissant, plein de sensualité et d'humour." - Télérama
"Avec son sens du détail, Padura nous livre le roman des spoliés et des illusionnés, des amoureux et des amis, des mères et d'une fille. Magistral !" - Librairie Le Square (Grenoble)
"Un roman magistral, addictif. [...] Le rythme et la construction de l'histoire sont d'une efficacité redoutable et le style unique de Padura fait des merveilles. C'est dense, intense, porté par des personnages incarnés et attachants. C'est un immense coup de coeur." - Librairie Mot à mot (Fontenay-sous-Bois)
Au soir de sa vie, grand-mère (kukum, en langue innue) depuis longtemps déjà, Almanda Siméon se retourne sur son passé et nous livre son histoire, celle d'une orpheline québécoise qui tombe amoureuse d'un jeune Amérindien puis partage la vie des Innus de Pekuakami - le majestueux lac Saint-Jean, au Québec -, apprenant l'existence nomade et brisant les barrières imposées aux femmes autochtones.
Centré sur le destin singulier d'une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur un ton intimiste, la fin du mode de vie traditionnel des peuples nomades du nord-est de l'Amérique et les conséquences, encore actuelles, de la sédentarisation forcée. Son auteur Michel Jean, descendant d'Almanda Siméon, est un journaliste connu et reconnu au Québec.
Entre Richard Powers et William Gibson, un roman virtuose sur l'intelligence artificielle (IA)
Le surnom de « reine des glaces » colle à la peau de Christa Cristofersson, une ingénieure renommée de la Silicon Valley. Au-dedans, pourtant, elle vibre intensément. Mais l'émotivité est un luxe qu'elle ne peut se permettre.
Elle dirige une entreprise de biotechnologies, maudit le jour où elle a rencontré son ex-mari, tente d'élever du mieux possible ses jumeaux, se bagarre avec son vieux bougon de père qui tempête contre notre monde de technologies déshumanisantes et, de temps en temps, elle rend visite à sa mère qui végète dans un hôpital psychiatrique.
Au hasard d'un test génétique, Christa découvre que toute sa mythologie familiale repose sur une erreur. Sa mère ne l'a pas abandonnée à la naissance pour une quête de plaisirs superficiels, mais a en réalité sombré à cause d'une maladie jamais diagnostiquée : une dégénérescence neurologique qui la prive de l'accès à ses émotions.
Christa est porteuse du même gène altéré et, potentiellement, de la même maladie incurable. Seule la présence à ses côtés d'un compagnon qui la connaîtrait intimement au point de pouvoir stimuler ses souvenirs et ses circuits émotionnels pourrait retarder l'échéance.
Christa ne croit pas en l'existence de l'âme soeur, mais elle croit en la science, alors, cette âme-soeur, elle va la créer.
Avec Au-dedans, Yannick Grannec affronte une des plus grandes préoccupations contemporaines. S'il ne convient pas de la nommer ici, on peut suggérer que l'ombre de Mary Shelley plane sur ce roman visionnaire.
Yannick Grannec est designer industriel de formation et passionnée de sciences. Elle vit à Saint-Paul-de-Vence. Son premier roman, La Déesse des petites victoires, a reçu le Prix des libraires 2013 et le Prix Fondation Pierre Prince de Monaco. Le Bal mécanique (2016) et Les Simples (2019) ont ravi la critique comme les lecteurs. Au-dedans est son quatrième roman.
SI LE PARADIS EST UNE ÎLE, L'ENFER AUSSI
Le sable très blanc, l'océan turquoise. Voici ce que découvre Yohan à son réveil.
Un endroit paradisiaque où il va entamer une nouvelle vie. Avoir une deuxième chance d'être heureux.
Pour arriver sur cette île inconnue, il a signé avec une mystérieuse société qui promettait de le faire disparaître et d'effacer toute trace de son passé.
Les premiers jours, Yohan savoure son insouciance retrouvée. Même si peu à peu, un sentiment d'étrangeté le gagne.
L'île héberge une dizaine d'habitants plus énigmatiques les uns que les autres.
Pourtant les maisons abandonnées, les échoppes désertes dans les rues balayées par le vent, laissent penser qu'un jour ils ont été bien plus nombreux. Où sont passés les autres ?
Yohan veut comprendre. Mais jamais il n'aurait dû chercher à voir l'envers du décor. Car c'est bien connu, la connaissance fait voler en éclats le Paradis...
Romancier, scénariste et réalisateur, NIKO TACKIAN a notamment créé avec Franck Thilliez la série ALEX HUGO pour France 2. Son premier roman, paru en 2015, a reçu le Prix Polar du public des bibliothèques au Festival Polar de Cognac.
Son thriller Avalanche Hôtel a reçu le prix Choix des libraires 2020. Solitudes (2021) a connu un très grand succès en librairie.
« LE LIVRE QUI VOUS FERA PLEURER DE BONHEUR. » Bernard LEHUT, RTL
Un premier roman bouleversant, drôle et surprenant qui a connu un immense succès, et une
adaptation cinéma avec Alexandra Lamy dans le rôle de Thelma !
Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu'il veut confier à sa mère, Thelma, qu'il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu'elle pense à autre chose.
Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s'il n'y a pas d'amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis.
En rentrant de l'hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils.
À l'intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c'est-à-dire les expériences qu'il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place.
Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l'aidera à revenir.
Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n'est pas si facile de vivre les rêves d'un ado, quand on a presque quarante ans...
La presse en parle :
Femme Actuelle : "Ce premier roman est un petit bijou."
Elle.fr : "Pourquoi cet engouement ? Parce que le pitch est fort, et le résultat universel, feel-good et si plein d'émotions."
Télé 7 jours : "Un roman sur l'adolescence, sur les rêves d'enfance, les désillusions des parents, l'impérieux besoin de profiter de l'instant présent."
Redécouvrez ce grand classique de la littérature épistolaire grâce à cette magnifique édition comportant des illustrations de célèbres peintres français des XVIIIe et XIXe siècles.
Le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil rivalisent de perversité dans le jeu de l'amour et de la séduction. Se livrant à la débauche, ils se moquent tous deux de la société pudibonde et emploient tous les moyens pour se jouer des gens. Dans ce combat permanent que ces deux anciens amants se livrent, la marquise de Merteuil lance un défi à Valmont : il pourra de nouveau la posséder s'il parvient à faire tomber entre ses griffes la fidèle et vertueuse Mme de Tourvel. Valmont accepte sans savoir que ce pari lui fera découvrir à ses dépens les valeurs d'un amour noble et véritable.
Le chef-d'oeuvre le plus sulfureux de la littérature française.
Un terrible roman noir inséré dans la trame de la grande histoire de la royauté danoise.
Un chef d'oeuvre créé à la Renaissance repose en pièces détachées dans les sous-sols du palais du Roi à Copenhague, on décide de confier la reconstruction de l'extraordinaire horloge astronomique à un horloger islandais taciturne et paraît-il habile.
Le Roi Christian VII s'ennuie et va voir la progression du travail, il questionne cet homme sur sa vie en Islande, il entend une histoire terrible dans laquelle ses représentants appliquent des lois qui pourraient le remettre lui-même en question. Une sorte d'amitié commence à se nouer entre ces hommes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer.
Des ateliers du palais à la Cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague nous accompagnons ces héros dérisoires et fragiles dans leur recherche tragique et vitale.
Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maitrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une oeuvre littéraire magnifique, sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Ce livre a reçu le Grand prix de la langue islandaise 2022.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. Diplômé en histoire, il est d'abord journaliste et critique de films pour le Morgunbladid, avant de se consacrer à l'écriture.
Ses nombreux romans, traduits dans quarante langues, ont fait de lui un des écrivains de polar les plus connus en Islande et dans le monde, avec 18 millions de lecteurs. Il a reçu le prix Clef de verre à deux reprises, en 2002 pour La Cité des jarres, et en 2003 pour La Femme en vert (également couronné par le Gold Dagger Award et le Prix des lectrices de Elle), le Prix du Polar européen Le Point en 2008 pour L'Homme du lac, le prix d'honneur du festival les Boréales en 2011, et le prix espagnol rba du roman noir en 2013 pour Passage des Ombres (troisième tome de la Trilogie des Ombres).
« Indridason est l'un des meilleurs écrivains de roman noir du monde » - The Times
L'Appel de la forêt
Jack London
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Buck est un chien robuste vivant chez un maître où il jouit d'une vie luxueuse. C'est la ruée vers l'or et les chiens sont très utiles dans le grand nord où se trouvent les mines. Buck est volé. Il va découvrir la vie rude des chercheurs d'or et celle encore plus difficile des chiens qui les servent. Pour survivre, Buck devra fuir les hommes et devenir sauvage.
L'Appel de la forêt fait écho à Croc-Blanc, un loup mêlé qui découvre très jeune l'Homme et devra à son contact devenir un chien. (Ce dernier ouvrage est paru dans la même collection).
L'Appel de la forêt est l'un des romans les plus célèbres de Jack London, un auteur lu avec autant de bonheur par un public jeune ou adulte.
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/
Nitassinan, août 1936. Sur ordre du gouvernement canadien, tous les jeunes Innus sont arrachés à leurs familles et conduits à plus d'un millier de kilomètres, dans le pensionnat de Fort George, tenu par des religieux catholiques. Chaque jour, les coups pleuvent : tout est bon pour « tuer l'Indien dans l'enfant ».
Montréal, 2013. L'avocate Audrey Duval recherche des survivants. Dans une réserve de la Côte-Nord, elle rencontre Marie, une vieille Innue, qui va lui raconter tout ce qui s'est passé à Fort George, les violences au quotidien, mais aussi l'amour et l'amitié.
Un roman d'une grande sensibilité qui dévoile un pan méconnu de l'histoire des Amérindiens du Québec, par l'auteur primé de Kukum.
BnF collection ebooks - "PHILIPPE : Tu aurais déifié les hommes, si tu ne les méprisais. LORENZO : Je ne les méprise point, je les connais. Je suis très persuadé qu'il y en a très peu de méchants, beaucoup de lâches, et un grand nombre d'indifférents." BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
La métamorphose
Franz Kafka
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique . Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
La métamorphose (Die Verwandlung) est une nouvelle allégorique publiée en 1915. Il s'agit d'une de ses oeuvres les plus célèbres avec Le Procès. On suit l'histoire de Gregor Samsa, un vendeur qui se réveille un matin transformé en un « monstrueux insecte ». Ce récit a souvent été interprété comme un conte sexuel symbolique. C'est pourquoi il a été fréquemment associé à l'existantialisme par les critiques.
Un matin, Gregor Samsa, voyageur de commerce, se lève pour aller au travail mais se rend vite compte qu'un changement est intervenu dans son corps : durant la nuit il s'est métamorphosé en « un monstrueux insecte », une sorte de cafard. Ne comprenant pas ce qu'il lui arrive, il commence les activités d'une journée normale. Mais il ne peut pas : il est plus lent et se fatigue beaucoup. Plus tard, le fondé de pouvoir de la société, arrive pour s'enquérir de la raison du retard de Gregor au travail. Après de longs et pénibles efforts, Gregor réussit à ouvrir la porte et à passer la tête dans l'entrebâillement. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Métamorphose
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/
Troisième roman de la série Konrad, plus simenonien et mélancolique que jamais.
Une femme est assassinée chez elle.
Sur son bureau, on retrouve le numéro de téléphone de Konrad, ancien policer. L'enquête révèle rapidement qu'elle l'avait contacté récemment pour lui demander de retrouver l'enfant qu'elle avait mis au monde cinquante ans plus tôt, et qu'elle avait abandonné juste après sa naissance.
Maintenant désolé de lui avoir refusé son aide, Konrad s'emploie à réparer son erreur. Il retrouve les membres d'un mouvement religieux contre l'avortement et reconstruit l'histoire d'une jeune fille violée dans le bar où elle travaillait.
Il retrouve aussi un clochard équivoque, des trafiquants de drogue et même des fragments de l'histoire de la mort violente de son père.
Au fil de l'enquête, il mesure l'ampleur de la tragédie dans laquelle son intuition et son entêtement l'ont plongé. Konrad se révèle un enquêteur sensible à la souffrance des autres, d'une humanité touchante.
Dans une construction particulièrement habile et haletante, La Pierre du remords est un roman captivant et impitoyable sur la honte, le désespoir et l'intensité des remords qui reviennent nous hanter.
« Un véritable conteur. » - The Guardian
« L'étoile polar de la littérature islandaise. » - La Croix
À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième tome de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919. Grâce au soutien engagé de Léon Daudet, le roman reçoit la même année le prix Goncourt