Prix Goncourt des Lycéens 2020
Finaliste du Prix Goncourt 2020
Prix Orange du livre en Afrique 2019
Prix de la meilleure auteure africaine 2019
Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.
Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée a son amour pour être mariée a l'époux de Safira, tandis que Hindou, sa soeur, est contrainte d'épouser son cousin. Patience !
C'est le seul et unique conseil qui leur est donne par leur entourage, puisqu'il est impensable d'aller contre la volonté d'Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles a se libérer ?
Mariage force, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaili Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.
Née en 1975 dans l'extrême nord du Cameroun, Djaili Amadou Amal est peule et musulmane. Mariée a 17 ans, elle a connu tout ce qui fait la difficulté de la vie des femmes au Sahel. C'est une conteuse hors pair.
Devenue écrivaine, Amal s'est affirmée en militante féministe à la tête de l'association « Femmes du Sahel » devenant ainsi « la voix des sans voix ». Lauréate du Prix Goncourt des Lycéens 2020 & Lauréate du Prix Orange Livre en Afrique 2019 pour son roman Les Impatientes, paru au Cameroun sous le titre Munyal ou les larmes de la patience, Amal est une des valeurs sûres de la littérature africaine et l'un des plus importants auteurs peuls du Sahel. Amal est publiée pour la première fois en France.
« Un roman bouleversant racontant le destin de deux femmes du nord du Cameroun, peules musulmanes, à qui on n'assigne qu'une seule place : épouse soumise au mari désigné dès l'entrée dans la puberté. Amal sait pourtant que l'espoir, même infime, existe. Et cet espoir a un nom : éducation. » PARIS MATCH
« Djaïli Amadou Amal est une conteuse qui, tout en laissant se poser la voix de ses personnages, fait tout autant entendre la sienne, en murmure subtil. » LE POINT
Faydé vit dans les montagnes dans l'extrême-nord du Cameroun. Pour que sa mère, ses frères et sa soeur ne soient pas dans le besoin, son beau-père ayant disparu au cours d'une razzia de Boko Haram, la jeune adolescente décide de partir à Maroua, la ville la plus proche, où elle sera domestique. Comme ses comparses, elle devra se faire à sa nouvelle vie, citadine et difficile pour les filles. Mépris de classe, mauvais traitements, viols... Comment Faydé parviendra-t-elle à se frayer son chemin dans un environnement, où son destin semble tracé à l'avance ?
Djaïli Amadou Amal signe, avec Coeur du Sahel, un nouveau roman sur la condition de la femme dans le Sahel à travers la vie non plus des « Impatientes » mais de leurs domestiques, marquant encore plus son engagement contre les injustices faites aux femmes.
Un grand roman d'aventures sur le thème de la relation homme-animal.
1835.
Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d'histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe.
Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l'oiseau.
Une relation bouleversante s'instaure entre l'homme et l'animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu'il est peut-être le témoin d'une chose inconcevable à l'époque : l'extinction d'une espèce. Alors qu'il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu'est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?
À l'heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l'anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d'aventures autant qu'un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.
Sibylle Grimbert est éditrice et romancière. Ella a déjà publié aux Éditions Anne Carrière Le Fils de Sam Green, Avant les Singes, La Horde.
Titre lauréat du Prix littéraire 30 millions d'Amis.
« C'est plus qu'un tour de force, c'est fascinant » - Michel Houellebecq
« Un livre extraordinaire » - Teresa Cremisi
« Un tour de force » - Joël Dicker
« Je n'imaginais pas qu'un grand pingouin (...) puisse me faire battre le coeur... » - Didier Decoin
Entre Richard Powers et William Gibson, un roman virtuose sur l'intelligence artificielle (IA)
Le surnom de « reine des glaces » colle à la peau de Christa Cristofersson, une ingénieure renommée de la Silicon Valley. Au-dedans, pourtant, elle vibre intensément. Mais l'émotivité est un luxe qu'elle ne peut se permettre.
Elle dirige une entreprise de biotechnologies, maudit le jour où elle a rencontré son ex-mari, tente d'élever du mieux possible ses jumeaux, se bagarre avec son vieux bougon de père qui tempête contre notre monde de technologies déshumanisantes et, de temps en temps, elle rend visite à sa mère qui végète dans un hôpital psychiatrique.
Au hasard d'un test génétique, Christa découvre que toute sa mythologie familiale repose sur une erreur. Sa mère ne l'a pas abandonnée à la naissance pour une quête de plaisirs superficiels, mais a en réalité sombré à cause d'une maladie jamais diagnostiquée : une dégénérescence neurologique qui la prive de l'accès à ses émotions.
Christa est porteuse du même gène altéré et, potentiellement, de la même maladie incurable. Seule la présence à ses côtés d'un compagnon qui la connaîtrait intimement au point de pouvoir stimuler ses souvenirs et ses circuits émotionnels pourrait retarder l'échéance.
Christa ne croit pas en l'existence de l'âme soeur, mais elle croit en la science, alors, cette âme-soeur, elle va la créer.
Avec Au-dedans, Yannick Grannec affronte une des plus grandes préoccupations contemporaines. S'il ne convient pas de la nommer ici, on peut suggérer que l'ombre de Mary Shelley plane sur ce roman visionnaire.
Yannick Grannec est designer industriel de formation et passionnée de sciences. Elle vit à Saint-Paul-de-Vence. Son premier roman, La Déesse des petites victoires, a reçu le Prix des libraires 2013 et le Prix Fondation Pierre Prince de Monaco. Le Bal mécanique (2016) et Les Simples (2019) ont ravi la critique comme les lecteurs. Au-dedans est son quatrième roman.
Un roman intime et politique qui nous plonge au coeur de la guerre froide et dans la pensée complexe du père de la bombe.
Robert Oppenheimer aimait les femmes, courser les trains au volant de sa puissante voiture, affronter les tempêtes à la barre de son bateau et galoper sur les chemins du Nouveau-Mexique. Par-dessus tout, il aimait la physique car elle réveillait en lui le philosophe, le poète. Un poète riche, un philosophe inquiet de l'avenir des pauvres, un philanthrope qui finança le parti communiste et les Brigades internationales luttant contre Franco en Espagne.
Alors, lorsque en 1942 le général Groves le choisit pour diriger les recherches sur la création de la bombe atomique à Los Alamos, les services secrets, le contre-espionnage et le FBI se liguent pour empêcher la nomination d'un communiste. Groves résiste, convaincu de la loyauté de Robert Oppenheimer.
Trois ans plus tard, après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, la célébrité et l'influence d'Oppenheimer sont immenses. Pour tous, il est devenu « Doctor Atomic ». Mais cet intellectuel sensible à l'art et aux exigences humanistes prend conscience de la responsabilité de la science et s'oppose à la volonté de la détourner au profit de l'armée. Il se fait de puissants ennemis au sein du complexe militaro-industriel, qui élabore un piège pour le faire tomber.
Ils ont tué Oppenheimer nous plonge au coeur de la guerre froide et du redoutable dialogue entre la science et le pouvoir. C'est le livre d'une bascule du monde, engendrée par la course à l'armement, mais aussi celui, plus intime, d'un homme flou, à la fois victime et bourreau, symbole du savant tourmenté par les conséquences morales de ses découvertes. Virginie Ollagnier fait de Robert Oppenheimer un formidable personnage de fiction.
Virginie Ollagnier est écrivaine et scénariste de bande dessinée. Elle a notamment publié Toutes ces vies qu'on abandonne, Rouge argile (Liana Levi) et Nellie Bly (Glénat).
Un roman-culte dans le monde entier sur la détresse psychologique adolescente
Charlotte Davis est une fille en lambeaux. À dix-sept ans, elle a déjà perdu plus que la plupart des gens en une vie. Mais elle a appris à oublier. Le verre brisé avec lequel elle se coupe apaise sa peine jusqu'à ce qu'il ne reste que le calme.
Le verre brisé murmure : Tu n'as plus besoin de penser à ton père et à la rivière. À ta meilleure amie, qui est partie pour toujours. Ou à ta mère, qui n'a plus rien à te donner.
Chaque nouvelle cicatrice endurcit un peu plus le coeur de Charlie, pourtant cela fait toujours aussi mal. Si mal que ça n'a plus d'importance, et parfois cette douleur est nécessaire pour remonter la pente.
Girl in pieces est le portrait profondément émouvant d'une adolescente dans un monde qui ne lui doit rien et lui a tant pris, et du chemin qu'elle entreprend pour se réparer. Le premier roman de Kathleen Glasgow est d'une authenticité déchirante et d'une honnêteté sans faille. Une histoire dont on ne peut se détourner.
Kathleen Glasgow a publié trois romans. Elle vit à Tucson, dans l'Arizona.
Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuse en Afrique de l'Est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d'en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l'Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d'une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp. Si elle veut savoir le fin mot de l'histoire, Minga doit trouver Rose.
Avec Les Femmes de Bidibidi, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire et réinventent l'amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées. Brisant les tabous, elle nous livre un roman bouleversant et universel sur le corps des femmes. Le roman de la réparation.
Charline Effah est née au Gabon. Aujourd'hui à Paris, cheffe d'entreprise le jour, elle écrit la nuit. Pour Les Femmes de Bidibidi, Charline s'est rendue sur place au nord de l'Ouganda.
Le Rapport chinois, c'est La Conjuration des imbéciles de la littérature française contemporaine
Il existe une légende urbaine qui circule dans les palais de justice et les commissariats : si un jour votre chemin croise celui d'un énorme dossier intitulé Le Rapport chinois, ne l'ouvrez pas. On parle de malédiction, on prétend que sa lecture rend fou.
Certains disent qu'il a quelque chose à voir avec les cartels de la drogue ; pour d'autres, c'est le manifeste d'un complot mondial.
Quelques-uns parlent d'un texte visionnaire. Tous décrivent sa lecture comme une plongée sans retour de l'autre côté du miroir...
On s'accorde sur le nom de son auteur, un certain Tugdual Laugier.
Ceci est son histoire.
Avec Le Rapport chinois, Pierre Darkanian offre à la littéraire française sa Conjuration des imbéciles. C'est son premier roman.
Les Illusions perdues au temps du Big Data
L'art de la guerre consiste à soumettre son adversaire sans le combattre. C'est ainsi que le père de Victor Laplace s'est fait détruire. C'est ainsi que le jeune Victor espère venger sa mémoire, en s'infiltrant au coeur même du système qui l'a brisé. Sa stratégie est claire : se faire embaucher dans le prestigieux cabinet de conseil que dirige son ennemi, l'approcher pas à pas, l'écouter patiemment dévoiler la recette de ses triomphes, l'accompagner dans son ascension en attendant l'ouverture, la brèche où il pourra s'engouffrer. Une partie d'échecs pour laquelle l'apprenti possède une arme décisive : sa maîtrise des algorithmes et de l'intelligence artificielle.
Car à l'heure où le succès ne répond plus au mérite ou à l'intelligence, mais à d'autres règles sociales qu'on peut traduire en équations, celui qui sait les déchiffrer peut à tout moment renverser le jeu en sa faveur. Mais à quoi devra renoncer Victor Laplace pour parvenir au dernier étage du monde ?
Dans une variation sur le thème des Illusions perdues, teintée d'un esthétisme à la Tom Wolfe, Bruno Markov réinvente le mythe de la réussite individuelle à l'heure des nouvelles technologies. Captivant, émouvant et subversif, Le Dernier Étage du monde offre un grand huit romanesque qui s'empare des questions éthiques les plus brûlantes autour de l'intelligence artificielle et de l'économie de l'attention.
Bruno Markov a travaillé douze ans comme consultant en intelligence artificielle et stratégie d'innovation auprès de grandes banques et d'entreprises du CAC40. Le Dernier Étage du monde est son premier roman.
LE LIVRE
Tbilissi, Géorgie, 9 avril, jour de commémoration nationale.
C'est l'anniversaire de mariage entre Guéna et Mila, d'origine arménienne, qui, follement amoureux, se sont mariés il y a vingt ans. C'est aussi l'anniversaire de Mila, même si tous semblent l'avoir oublié tant ils sont obnubilés par leurs soucis.
Guéna essaie de surmonter une nouvelle journée dans sa vie ratée. Mila, qui ne lui fait plus confiance, tente de planifier un avenir sans lui. Zéma, leur fille, qui travaille pour la police, a décidé que la vengeance était le seul but qu'elle se fixait dans la vie. Le fils, Lazaré, déteste les riches et se sent des idéaux socialistes. Il rêve de devenir un rappeur célèbre tout en étant livreur. Tous doivent survivre à cette journée, qui convoque les conflits, les drames et les espoirs ainsi que les démons et les fantômes du passé, dans Tbilissi où ils ont cru pouvoir bâtir une vie meilleure mais où ils se heurtent à l'histoire soviétique, gangrénée par la corruption, la violence et les magouilles politiques, et où ils sont déçus par l'Occident dont ils ont tant rêvé.
D'une rare actualité, Le Bunker de Tbilissi d'Iva Pezuashvili est un roman explosif, au ton rageur, cynique et déjanté, sur la période post-soviétique où les liens intrinsèques avec la Russie sont, comme en Ukraine, extrêmement complexes et privent la Géorgie d'un avenir serein alors qu'elle se trouve aux portes de l'Europe.
L'AUTEUR
Iva Pezuashvili, né en 1990 en Géorgie, cinéaste et auteur engagé, a gagné le prix de littérature de l'Union européenne 2022 pour Le Bunker de Tbilissi.
Avoir vingt ans. Rêver sa vie ou vivre ses rêves ?
D'un côté ou de l'autre du périphérique parisien, d'origines et de milieux différents, tous sont traversés par les mêmes questions existentielles.
Lisa commence à peine sa carrière. Salem, brillant financier, remet en cause sa fulgurante ascension. Matthieu, écrivain du dimanche, se complaît dans son personnage de dilettante. Ronnie se rêve rappeur. Céline, en rébellion contre son milieu, vit une liaison passionnelle.
Leurs destins sont liés.
Walid Hajar Rachedi dresse avec humour et brio le tableau d'une génération perdue, née dans les années 1980 et ballottée dans un monde où toute recherche de sens semble aboutir au non-sens.
Finaliste du Prix Goncourt du premier roman avec Qu'est-ce que j'irais faire au paradis ? (Éditions Emmanuelle Collas, 2022), Walid Hajar Rachedi est un écrivain français né en 1981, de parents algériens. Nos destins sont liés est son deuxième roman.
Bavière, 1931. Accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, le jeune Norvégien Thrun Gärensen est contraint de servir les futurs maîtres de l'Allemagne. Spécialiste des religions païennes, il intègre l'Ahnenerbe, un mystérieux institut contrôlé par les nazis.
Là, il croit un instant trouver du réconfort auprès d'un séduisant couple d'aristocrates, Laüme et Dalibor Galjero. Loin de le sauver, les Galjero le précipitent au contraire dans un tourbillon vertigineux de dépravation et de sorcellerie.
Une aide inattendue viendra de Fausta, agent des Alliés, rencontrée à Venise, mais entre Thrun et la rédemption se dressent ses puissants protecteurs, l'ordre noir et ses propres chimères...
Philippe Cavalier a 39 ans. Diplômé de l'Institut national des langues et civilisations orientales et de littérature comparée, il se passionne depuis toujours pour l'histoire des religions et de la magie.
Calcutta, 1936. L'Inde coloniale de Kipling a déjà perdu de sa grandeur. Les nationalistes hindous pactisent avec les services secrets allemands pour chasser les Britanniques.
Fraîchement débarqué de Londres, David Tewp, jeune officier du MI6, découvre un complot d'une ampleur terrifiante.
Sur les traces d'une trop belle photographe autrichienne et d'un couple d'aristocrates roumains aux sympathies politiques ambiguës, Tewp plonge dans un univers de ténèbres auquel sa bonne éducation et son rationalisme ne l'avaient en rien préparé.
Des brasiers funéraires de Calcutta aux palais d'une noblesse décadente, entre jeux d'espions, guerre civile, disparitions d'enfants et rites étranges, la traque des Ogres dû Gange commence.
Thriller érudit au suspense haletant, Les Ogres du Gange emprunte avec une même maîtrise au roman d'espionnage et à ce romantisme noir qui marque la grande tradition du fantastique européen.
L'épopée crépusculaire de David Tewp inaugure un cycle en quatre tomes intitulé Le Siècle des chimères.
Venise, février 1713. Les musiciennes rivales de la Piéta et des Incurabili vont jouer ensemble pour la première fois devant un parterre venu de l'Europe entière. Lorsqu'une tribune s'effondre sur le public, le chirurgien Azlan de Cornelli intervient et sauve un grand nombre de blessés, aidé par un mystérieux médecin qui disparaît aussitôt. Cet accident est le premier rouage d'un engrenage qui conduira Azlan au coeur des secrets de la Sérénissime.
Dans Les filles du choeur, le destin d'Azlan de Cornelli va croiser celui de deux femmes en lutte contre leur condition : Maria de la Violla, placée très jeune dans la cage dorée de la Piéta, qui cherche à échapper à un mariage forcé, et Sarah Koppio, jeune juive du ghetto, détentrice d'un étrange héritage familial, un message codé indiquant l'emplacement du Codex Quanum. Ce traité arabe, datant du XIIème siècle, pourrait créer une véritable révolution dans l'histoire de la médecine.
Ensemble, ils vont tenter de résoudre l'énigme du Quanum pour découvrir ses secrets, tout en bravant les sbires de l'Inquisition et les espions d'une organisation occulte prêts à tout pour se l'accaparer.
Éric Marchal est né en 1963 et vit à Vittel. Son premier roman, Influenza, paru en deux tomes (Les Ombres du ciel, 2009 ; Les Lumières de Géhenne, 2010), a reçu le prix Carrefour Savoirs 2009. Il est également l'auteur des livres Le Soleil sous la soie (2011), La Part de l'aube (2013), Là où rêvent les étoiles (2016), Les Heures indociles (2018) et Villa Imago (2019). Tous ses ouvrages ont paru aux Éditions Anne Carrière.
LE LIVRE:
Cuba Spleen ou comment grandir en dictature.
William Navarrete, comme tous les Cubains, aurait pu vivre dans l'un des lieux les plus beaux de la planète. Pourtant, son enfance et son adolescence ont été marquées par le pouvoir omniprésent d'un seul homme, Fidel Castro. À partir de cette expérience intime, William Navarrete tire une analyse de la dictature cubaine. Alliant la verve du conteur à la virulence du critique, il nous livre avec Cuba Spleen un récit fort, attachant et plein d'une ironie tragique, qui nous incite à nous interroger sur la menace que représente aujourd'hui la montée des régimes totalitaires.
Né à Cuba, écrivain et journaliste, William Navarrete vit en France. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Vidalina (2019) et Le Tour du monde en 80 saveurs (2020), coécrit avec Pierre Bignami, aux éditions Emmanuelle Collas.
« Dans notre "Ferme des animaux" orwellienne, nos dirigeants avaient fini par calquer le mode de vie qu'ils prétendaient combattre. Faites ce que je dis, mais ne faites surtout pas ce je fais ! » - William Navarrete
1584, en Provence.
L'abbaye de Notre-Dame du Loup est un havre de paix pour la petite communauté de bénédictines qui y mène une existence vouée à louer Dieu et soulager les douleurs de ses enfants. Ces religieuses doivent leur indépendance inhabituelle à la faveur d'un roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, soeur Clémence, une herboriste dont certaines préparations de simples sont prisées jusqu'à la Cour. Le nouvel évêque de Vence, Jean de Soline, compte s'accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour inspecter l'abbaye.
À charge pour eux d'y trouver matière à scandale, ou à défaut... d'en provoquer un. Mais l'évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d'imaginer l'ampleur. Il aurait dû savoir que, lorsqu'on lui entrouvre la porte, le diable se sent partout chez lui. Evêque, abbesse, soigneuse, rebouteuse, seigneur ou souillon, chacun garde une petite part au Malin.
Et personne, personne n'est jamais aussi simple qu'il y paraît.
Yannick Grannec vit à Saint-Paul de Vence. Les Simples est son troisième roman. Elle a déjà publié aux éditions Anne Carrière La Déesse des petites victoires (Prix des libraires 2012) et Le Bal mécanique.
Une histoire d'amour dans un des lieux les plus outragés de la planète par l'intolérance religieuse, la guerre perpétuelle, la tyrannie meurtrière : le Proche-Orient.
Tout commence quand se présente, à la frontière entre Turquie et Syrie, un étrange candidat au Jihâd, français et converti, du nom de Tammouz. Qui est-il, cet avatar du diable, aimé des chats et fâché avec son Patron?
Parti à la recherche de la femme qu'il a follement aimée , il rencontre sur sa route Zayélé, adepte d'une vieille religion minoritaire, mais aussi Adams, pilote de drone, engagé avec le Kurde Ferhat dans les forces démocratiques syriennes qui se battent contre Daesch, ou encore Houda et Yassir, l'apprentie artiste et son amant, tous les deux en fuite Des personnages authentiques, attachants et surprenants qui, dans une Syrie devenue folle, devront choisir entre conscience et survie.
Confronté aux violences qui secouent la Syrie, Anouar Benmalek n'a peur de rien et, d'une plume acérée, nous livre, avec L'Amour au temps des scélérats, un grand roman d'amour et d'aventure, intense, efficace, tragique, drôle et universel.
La presse en parle
« Art de visionnaire. » Le Monde
« Un Faulkner méditerranéen. » L'Express
« Un imaginaire romanesque exceptionnel. » Le Magazine Litteraire
« En vrai romancier, impitoyable dans sa relation des faits, plein de compassion envers ses personnages. » Le Figaro
1582, grand-duché de Toscane. Ilario d'Orcia apparaît sur la scène du monde. Non par la grande porte, mais par l'entrée la plus discrète qui soit. Cela convient à sa morphologie, puisque sa taille ne dépassera jamais celle d'un enfant. Mais si son corps est minuscule, son intelligence est vive et son appétit de connaître impérieux.
Moinillon, peintre, ermite, médecin ou prophète, Ilario parcourt une Europe où se flétrissent les grandioses espérances d'une Renaissance désormais moribonde. De Venise à Rome et de Malte à Prague, c'est l'avènement du Baroque, un âge d'ambitions, de découvertes et d'excès. C'est le temps de Kepler, de Faust et du Caravage, une parenthèse sensuelle et dangereuse où tous les futurs se trouvent possibles, au point même qu'un contrefait peut se rêver doge de la plus belle cité qui fut jamais.
Voyage gigantesque et frénétique accompli par un tout petit homme, Le Parlement des Instincts est une épopée fabuleusement généreuse et inventive, une expérience de lecture colossalement immorale dont les férocités joyeuses exaltent le souffle du langage, la puissance du rire, la force de l'art et le simple bonheur d'exister !
Philippe Cavalier est né en 1966. Parallèlement à des études de lettres, il s'intéresse à la culture des mondes arabe et turc ainsi qu'à l'histoire des ésotérismes européen et méditerranéen. Diplômé de l'Institut des langues orientales, il dédie sa vie à la littérature. Publiés entre 2005 et 2008, les quatre volumes du Siècle des chimères marquent son entrée dans l'édition. Suivront le cycle du Marquis d'Orgèves (2008-2011), Hobboes (2015) et Les Neuf Noms du soleil (2019).
La saga du cercle-monde se poursuit entre tractations politiques et guerres intestines.
Le Triumvirat est le pouvoir nouvellement investi dans la capitale, mais la rébellion s'organise dans les provinces. Et partout, on s'interroge : jusqu'où ira la guerre ? Tandis que la pègre étend son emprise et que la Foi se révèle, le destin des femmes et des hommes de Seth est plus incertain que jamais. Rien n'échappe aux engrenages implacables du cercle-monde. Telle est la tragédie d'un État à l'agonie. L'Empire s'effondre... Il est désormais en ruine. Quel monstre s'apprête à sortir de ses entrailles fumantes ? En ces temps de clair-obscur, les frontières s'effacent ; la raison et la justice, la victoire et la défaite, tout perd son sens. Rien n'est joué, les combats continuent. Et au milieu de ce chaos, tous veulent toucher la peau du ciel.
Deuxième tome de la trilogie L'Empire s'effondre, Toucher la peau du ciel confirme avec évidence la force narrative de Sébastien Coville. Il signe avec ce deuxième opus un roman d'aventures riche et palpitant, qui poursuit la création d'un univers complet et d'une mythologie au coeur de son histoire.
Sébastien Coville travaille actuellement comme consultant et scénariste dans l'audiovisuel. Toucher la peau du ciel est son second roman.
Dans ce livre, Marcel Rufo se dévoile. Il raconte son enfance et son apprentissage en psychiatrie. Comment vit-on ce métier ?
« En nous appuyant sur nos peines, nous devenons plus forts, plus modestes et plus déterminés dans le soin. »
Marcel Rufo va aussi à la rencontre d'enfants et d'adolescents avec l'empathie qui le caractérise, comme dans OEdipe toi-même, son premier ouvrage, publié en 2000 aux éditions Anne Carrière, qui s'était vendu à 350 000 exemplaires.
Marcel Rufo, pédopsychiatre, a dirigé la Maison de Solenn, à l'hôpital Cochin, à Paris, puis a créé l'Espace méditerranéen de l'adolescence, hôpital Salvator, à Marseille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Anne Carrière, notamment : La Vie en désordre (2007), Chacun cherche un père (2009), Grands-parents, à vous de jouer (2012).
Aussi romanesque que littéraire, Liberata emprunte à Sinclair Lewis et Elena Ferrante.
Pendant la Grande Dépression, dans une petite ville du New jersey, une fille d'immigrants italiens, Marie Genovese, lutte pour son autonomie et sa liberté.
Ses bons à rien de frères sont tentés par le parti fasciste américain et ne jurent plus que par Mussolini. Marie préférerait qu'ils s'intéressent un peu moins à la politique et l'aident un peu plus à la pâtisserie que leur a léguée leur mère et qui est au bord de la ruine.
Pour ne rien arranger, elle est amoureuse d'un homme qui n'est pas de sa condition. Elle n'a aucune aspiration conjugale et se contenterait d'un peu de bonheur dans sa vie, mais cela aussi, c'est un voeu dangereusement moderne pour une femme de son époque.
Marie ne peut compter que sur elle-même... et peut-être sur la recette d'un gâteau de ses ancêtres.
Gail Retano a grandi dans le New Jersey et vit aujourd'hui sur la côte ouest des États-Unis. Elle a publié des nouvelles et des essais. Liberata est son premier roman.
Jean-Michel est très heureux, en apparence : il a une femme brillante, un enfant éveillé, une belle carrière dans l'immobilier. Pourtant, ce bonheur est illusoire.
Les bleus sur sa joue pourraient être imputables à un mauvais coup au rugby. S'il n'ose pas en parler, c'est parce que la vérité est dérangeante. Un homme battu, c'est le déshonneur, mais battu par sa femme, c'est l'extrême soumission, la castration au ciseau à bois.
Jean-Mi endure les gifles et reste avec sa femme, jusqu'au jour où une rencontre improbable lui ouvre les yeux sur sa vie de couple.
« La violence est apparue incolore, insidieuse, avant d'éclabousser nos murs. D'abord une remarque désobligeante, ensuite des reproches, puis des gifles distribuées entre mes manquements et mes oublis. Je croyais que ce serait passager, que tu allais redevenir comme avant. Et plus tard, un coup de pied, un cendrier lancé à la figure. Tu me cognes pour canaliser la tempête qui prend toute la place dans ta tête. Parce que c'était plus qu'une claque, Marylène, c'était l'hôpital et des points de suture. Une gueule de mec brisé. »
Nicolas Robin, 44 ans, est l'auteur de plusieurs romans, dont trois, très remarqués, parus aux éditions Anne Carrière : Roland est mort (2016), Je ne sais pas dire je t'aime (2017) et Une folie passagère (2019). Dans La Claque, il aborde le sujet encore méconnu et pourtant bien réel des hommes battus.
Après le succès d'Influenza, voici l'épopée d'une terre, d'une époque et d'une profession.
À l'aube du XVIIIe siècle, médecins et chirurgiens se livrent une guerre féroce. Suite au décès d'un de ses patients, Nicolas Déruet, chirurgien ambulant, est contraint à l'exil. De la campagne lorraine aux steppes hongroises, des palais royaux aux hôpitaux militaires, il n'aura de cesse de perfectionner sa technique pour laver son honneur. De toutes les opérations, la plus difficile sera celle qui touche à son coeur : entre Rosa, marquise de Cornelli, et Marianne Pajot, accoucheuse, le choix relève d'une tout autre science...
" Un livre exceptionnel. " Valérie Expert - France Info
" Le meilleur roman historique depuis Les Piliers de la Terre. " Gérard Collard
1908.
La reine Victoria n'est plus et son fils Edward VI se rapproche de ses voisins européens. Le vieux monde britannique se fissure sous l'impulsion de groupes d'avant-garde, comme les suffragettes qui mènent une lutte acharnée pour le droit de vote des femmes.
L'heure n'est pas à la révolution, mais à une révolte sociétale de moins en moins feutrée dont les hauts faits se déroulent dans le Londres de Virginia Woolf et de Conan Doyle, celui des parcs et de la bourgeoisie de l'ouest et que des taudis de l'East End ouvrier.
Dans Les heures indociles, Éric Marchal relate le parcours de trois personnages hors du commun : Olympe Lovell, la suffragette, une guerrière au service de Mrs Pankhurst, prête à tous les sacrifices pour la cause. Thomas Belamy, l'annamite, médecin au Saint Bartholomew Hospital, le plus vieil établissement de Londres. Il travaille dans le service flambant neuf des urgences et dirige un département de médecine non conventionnelle dont le but est d'unifier les pratiques occidentales et chinoises. Enfin, Horace de Vere Cole, le plus excentrique des aristocrates britanniques, poète et mystificateur, à la recherche de son chef d'oeuvre / le plus grand canular de tous les temps.
Chacun d'eux est un rebelle. À deux, ils sont dangereux.
À trois, ils sont incontrôlables et deviendront la cible du pouvoir et d'un mystérieux personnage se faisant appeler l'apôtre.