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Iconoclaste
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Prix du roman FNAC
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté. -
Joann Sfar - Coco - Mana Neyestani - Catel - Pascal Rabaté - Patricia Bolanos - Paco Roca - Bahareh Akrami - Hippolyte - Shabnam Adiban - Lewis Trondheim - Deloupy - Touka Neyestani - Bee - Winshluss - Nicolas Wild - Hamoun
Femme, vie, liberté : avoir vingt ans en Iran et mourir pour le droit des femmes.
Le 16 septembre 2022, en Iran, Mahsa Amini succombe aux coups de la police des moeurs parce qu'elle n'avait pas "bien" porté son voile. Son décès soulève une vague de protestations dans l'ensemble du pays, qui se transforme en un mouvement féministe sans précédent.
Marjane Satrapi a réuni trois spécialistes : Farid Vahid, politologue, Jean-Pierre Perrin, grand reporter, Abbas Milani, historien, et dix-sept des plus grands talents de la bande dessinée pour raconter cet évenement majeur pour l'Iran, et pour nous toutes et nous tous. -
A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d'être maîtresse de son destin.
Ni ses histoires d'amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s'occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu'au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d'avoir choisi sa vie ?
Le désir a-t-il une fin ? -
"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. "
Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire " mon mari ". Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle note méthodiquement ses " fautes ", les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit,
on s'effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux. -
Son nom est Liv Maria Christensen.
Elle fut l'enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l'amoureuse du professeur d'été, l'orpheline et l'héritière, l'aventurière aux poignets d'or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d'épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d'avant ? Faut-il mentir pour rester libre ?
Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d'une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l'intime, les jeux de l'apparence et de la vérité.
Née en 1987 à Nantes, Julia Kerninon est l'une des voix importantes de la nouvelle génération d'autrices. Ses précédents livres ont été couronnés de nombreux prix, salués par la critique et traduits à l'étranger. Avec ce cinquième roman, elle affirme encore son talent. -
"Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre. " C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces. Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria la servante. Jusqu'au jour où apparaît Émeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés, " car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles ".
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" Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu mêle comme personne le drame et la drôlerie. " Le Point
Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes. -
Une relecture féministe des mythes.
Déesses, héroïnes, guerrières, amantes, magiciennes, tisserandes... Injustement oubliées, les femmes de la mythologie grecque sont incandescentes. Elles ne demandent qu'à être reconnues : Aphrodite n'est pas une déesse vamp, mais la victime d'un mariage forcé.
Pénélope n'est pas l'épouse nunuche et infidèle qu'on a trop souvent présentée, mais la clé de voûte de l'Odyssée. Phèdre est scandaleuse parce qu'elle incarne le désir féminin. Clytemnestre pose avec force la question de la place des femmes, Artémis est l'ancêtre de l'écoféminisme... Toutes sont animées par un souffle de liberté et une rage de vivre qui résonnent avec nos vies d'aujourd'hui.
Murielle Szac raconte depuis vingt ans les drames et les épopées de la mythologie grecque dans des " Feuilletons " à succès. Peu à peu, elle a pris conscience de l'importance des femmes dans les mythes, jusqu'ici toujours racontés du point de vue des hommes.
En renversant le regard, une autre réalité apparaît. Ce livre est aussi son histoire. -
" Je veux être défendue par une femme ", a dit Lisa en se présentant à Alice Keridreux. Un face-à-face commence. Ni l'une, ni l'autre ne savent jusqu'où il va les mener.
Lisa a quinze ans.
C'est une adolescente en vrac, à la spontanéité déroutante. Elle a eu des seins avant les autres filles. Des seins qui excitent les garçons. Mais Lisa change et devient sombre. Elle est souvent au bord des larmes. Ses professeurs s'en inquiètent. Acculée, elle finit par avouer : un homme a abusé d'elle, plusieurs fois.
Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier venu faire des travaux chez ses parents. Marco n'a jamais été longtemps avec une femme, il a essayé les hommes, il boit trop. Il écrit des lettres rageuses pour sa défense, pleines de points d'exclamation. En première instance, sans hésitation, il est condamné à dix ans de prison.
Alice est avocate.
Après avoir furtivement assisté au procès de Marco, où Lise était défendue par un ténor parisien choisi par les parents de Lisa, Alice est surprise de recevoir la visite de la jeune femme. Alice est une avocate de province discrète, mère de deux grands enfants qu'elle a élevée seule.
Mais désormais majeure, Lisa l'a choisie pour le procès en appel, parce qu'elle " préfère être défendue par une femme ". Alice reprend le dossier de manière méthodique et découvre la vérité. Alors commence pour l'avocate le procès le plus périlleux de sa carrière : défendre une victime qui a menti.
Une construction en miroir.
Ce roman est une mécanique de précision, où l'histoire est déroulée à l'endroit, puis revisitée à l'envers avant d'être éclairée par de nouveaux éléments à l'audience. La vérité n'est jamais celle que l'on imagine et il faut toujours se méfier de notre intime conviction.
A l'ère de " Me too ", Pacale Robert-Diard raconte l'histoire une femme qui ment. Quand toutes les institutions sont décriées pour leur indifférence, elle montre des adultes remplis de bonnes intentions. Et alors que la littérature abonde en pénalistes retors ou flamboyants, " Les bonnes intentions " raconte la manière dont une avocate de province exerce avec finesse un métier vertigineux.
Le style Robert-Diard
C'est une des grandes plumes du " Monde ", sensible, vibrante, avec le sens du détail juste. Comme Colette, Pascale Robert-Diard écrit comme personne avec les mots de tout le monde. Depuis vingt ans, cette grande journaliste tient la chronique judiciaire et a couvert des centaines de procès.
Après un premier récit remarqué, " La déposition ", inspiré d'une affaire vraie, elle signe là une pure fiction, nourrie des interrogations qui l'habitent. Son livre rejoint la lignée prestigieuse des romans judiciaires, dans le sillage de " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " de Harper Lee, " Crime(s) " de Ferdinand von Schirach ou " Cour d'assises " de Georges Simenon. -
Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle
des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros
gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente,
amibe craintive, soumise à ses humeurs.
Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre.
Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en
attendant la petite musique qui annoncera l'arrivée du marchand
de glaces. Mais un jour, un violent accident vient faire
bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.
La Vraie Vie est un roman initiatique détonant où le réel vacille.
De la plume drôle, acide et sans concession d'Adeline
Dieudonné jaillissent des fulgurances. Elle campe des personnages
sauvages, entiers. Un univers à la fois sombre et sensuel
dont on ne sort pas indemne. -
La vie d'Émilienne, c'est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d'un chemin sinueux. C'est là qu'elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu'à ce que l'adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s'appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance. Une bête au Paradis est le roman d'une lignée de femmes possédées par leur terre. Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté.
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"Je voulais qu'il change. Qu'il s'en sorte. Qu'il arrête de voler et qu'il devienne champion olympique. Je rêvais. Je refusais de voir une réalité que pourtant il ne me cachait pas. " De chaque côté du parloir de la prison, deux hommes se dévoilent. L'un, Mathieu Palain, est devenu
journaliste et écrivain alors qu'il se rêvait footballeur. L'autre, Toumany Coulibaly, cinquième d'une famille de dix-huit enfants, est un athlète hors normes et un braqueur de pharmacies. Champion le jour, voyou la nuit : il y a une " énigme Coulibaly " que Mathieu Palain tente d'éclaircir autant qu'il s'interroge sur lui-même. " L'enfermement, l'amitié et la délinquance, pourquoi certains s'en
sortent et d'autres pas. J'ai longtemps tourné autour de ces obsessions. Et puis j'ai rencontré Toumany. " -
J'étais là, un bébé parfait dans les bras, et mon corps déchiré. Dans mon orgueil comme dans mon innocence, j'ai pensé que tout s'arrêtait, alors qu'au contraire, tout commençait.
Un soir de novembre, en pyjama sur le parking de la clinique, Julia Kerninon hésite à fuir. Son premier enfant vient de naître et, malgré le bonheur apparent, elle perd pied, submergée par les doutes et la peur des contraintes. Sa vie d'avant lui revient comme un appel au large : les amours passionnels, les nuits de liberté et les vagabondages sans fin.
Dans ce récit intime, Julia Kerninon plonge au coeur des sentiments ambigus de la maternité.
Elle confie ses tempêtes intérieures : Comment être mère ? Comment rester soi ?
Elle raconte cette longue traversée jusqu'à atteindre la terre ferme, où tout se réconcilie. -
Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M. " -
Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste.
Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être.
C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre.
On y croise des diables et des saints.
Et une rose. -
Ce matin, Nuria s'est réveillée avec une impression d'hier.
Dans la nuit, son téléphone a sonné : sa mère est morte. Elle ne ressent rien, aucun chagrin pour cette étrangère qu'elle n'a pas vue depuis huit ans. Avec Abel, un garçon croisé en boîte, elle part à la rencontre des drôles d'individus qui ont connu sa mère. Nuria cherche des réponses sans poser de questions. Sauf une, qu'elle garde pour elle. Le souvenir de cette femme qui n'a jamais voulu d'elle la renvoie à l'indésir qui lui colle à la peau. -
L'être humain est un animal social. Dès la naissance, il a besoin des autres pour survivre. Et dès les premiers mois de la vie, il développe l'empathie qui fondera ses relations sociales.
Dans ce livre, des philosophes, des psys et des chercheurs de premier plan nous racontent ces liens qui nous tissent : liens du corps, des sentiments, de l'entraide et du soin. Avec eux, nous découvrons la puissance de ces connexions et apprenons à les cultiver.
o Pourquoi on est plus forts à plusieurs
o Comment les mots nourrissent nos liens
o Comment on peut réparer le lien à la nature
o Comment, dans le monde, tout est intimement lié
Une anthologie des plus beaux textes sur l'amitié, l'amour, la connexion à la nature et à soi-même vient clore cet hymne à l'altérité, ainsi qu'un panorama des associations et des actions pour vivre plus en lien. -
Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir. Une minute encore, et tout bascule...
Adeline Dieudonné se joue des codes avec une irrésistible audace. Kerozene est drôle comme une comédie, tendu comme un thriller, mordant comme le réel. -
J'ai mis du rouge à lèvres sensass sur mes blessures pour qu'elles baisent les tiennes.
Lorsque Nancy Huston rencontre cet auteur américain, le coup de foudre est immédiat. Mais l'une comme l'autre ne sont pas dupes : dès le début, cette passion court à sa perte. Entre coups bas et pieux mensonges, une valse perverse s'installe, où l'amour et l'ego se frottent et s'affrontent.
Dans ce recueil de poèmes inédits, Nancy Huston s'amuse avec ces fragments d'un désastre amoureux.
Édition bilingue. -
Yoko Ono : une monographie poétique
Julia Kerninon
- Iconoclaste
- Iconopop
- 5 October 2023
- 9782378804251
" Les hommes la trouvent insupportables mais elle nous rappelle que nous avons d'autres buts qu'être supportées".
Elle est connue dans le monde entier pour avoir été l'épouse de John Lennon. On lui a reproché la séparation des Beatles, voire la mort du chanteur, on a dit qu'elle était la femme la plus détestée du monde. Plasticienne, performeuse, musicienne, cinéaste... Yoko Ono est surtout l'une de nos plus grandes artistes contemporaines.
Julia Kerninon fait d'elle l'héroïne de cette monographie poétique, en retraçant son parcours et ses oeuvres. -
Elles veulent, elles fantasment, elles jouissent. Mais avant tout, les femmes mènent la danse.
Six autrices explorent le désir au féminin.
Les hommes deviennent des proies et les fantasmes prennent chair. Leurs héroïnes sont libres, modernes et drôles. Elles nous ressemblent. Emma Becker, Wendy Delorme, Joy Majdalani, Emmanuelle Richard, Marina Rollman et Laurine Thizy se font la voix d'un érotisme d'aujourd'hui. Elles dessinent les contours d'un monde nouveau, dans lequel les femmes ne sont plus objet de désir mais actrices de leur plaisir. -
A Thiaroye, un quartier proche de Dakar, trois amis passent le bac.
Issa a toujours l'air de savoir où il va quand il marche. Il a passé les épreuves avec un Bic marabouté, un Bic qui donne la confiance. Il aime les ragots de quartier et sa machine à coudre. Il sera styliste, c'est sûr.
Neurone a le cerveau bien huilé, c'est une bête à concours. Il déteste les costumes-cravates, ceux qui font la sieste dans les hémicycles les mains croisées sur leurs ventres bien remplis. Lui, il n'aime que Tibilé.
Tibilé, on l'appelle Tibi la Toubab, Tibi la Blanche ou Tibi la Française, car tout le monde sait qu'elle va partir en France. Elle est la plus intelligente de mes enfants, répète son père.
Dans une semaine, les résultats du bac vont les percuter. La vie court trop vite, il faut la croquer. -
Vallée de l'Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent.
Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant. -
Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes
Les hommes sont plus riches que les femmes. Dès l'enfance, les garçons reçoivent plus d'argent de poche que les filles. Adultes,
à poste égal, les femmes sont moins bien payées que les hommes. Et le couple accentue encore les inégalités : au cours de la vie à deux, l'écart ne cesse de se creuser, sans que ni l'une ni l'autre ne s'en rende compte. Ou bien préfère l'ignorer. Chaque fois, il y a des explications et une combinaison de "bonnes raisons' mais le tableau général est accablant. J'écris depuis des années sur les violences sexuelles, le travail domestique, l'invisibilisation des femmes.
Il était temps que je m'intéresse à ce qui est souvent plus tabou que la vie sexuelle : l'argent. "
Avec un talent rare pour la pédagogie, Titiou Lecoq décortique les statistiques les plus récentes. Elle convoque l'historienne Michelle Perrot, des économistes, une conseillère en gestion de patrimoine, des banquières, sa mère et même des arnaqueuses. Son ton mordant fait le reste. On tourne les pages avec étonnement et parfois colère. Mais Titiou Lecoq propose aussi des solutions simples qui peuvent tout changer.