Voici enfin une histoire de France qui fait aimer la France. De Clovis à la iiie République, en passant par les Capétiens, l'auteur raconte les hommes et déroule les événements en conjuguant profondeur de la pensée et bonheur de l'expression.
La force de cet ouvrage, comme le souligne Franz-Olivier Giesbert dans sa préface, c'est de parler de la France comme d'une personne, et partant de nous rendre accessible et familière notre propre histoire. Et dire que Jacques Bainville lui-même confessait, enfant, ne pas aimer l'histoire à l'école... Il a pourtant relevé le pari de raconter deux mille ans d'histoire de France.
Le De tribus impostoribus, ou Livre des trois imposteurs, défend la thèse selon laquelle Moïse, Jésus et Mahomet, abusant de la crédulité publique, n'avaient fait que tromper l'humanité par les moyens de la religion. Selon la légende, ce manuscrit existe depuis le XIIIe siècle. Il existe en fait de nombreux exemplaires du Traité des trois imposteurs, avec des différences plus ou moins grandes entre eux. Une troisième version fut éditée par le baron d'Holbach quelque décennies plus tard après celle de Spinoza. C'est cette dernière version que nous publions intégralement, complétée des Lettres et réponses du Baron d'Holbach à propos du traité des imposteurs.
Face à l'intolérance, au racisme et à la montée des intégrismes en tous genres, Paul Henri Thiry, baron d'Holbach, nous rappelle le sens de la liberté critique et individuel, en nous livrant ce pamphlet plus que jamais actuel et salvateur.
Édition relue, corrigée, mise en forme et enregistrée au Format professionnel électronique © Ink Book édition.
« Chaque fois que Vronski lui adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d'Anna, un sourire entrouvrait ses lèvres ; et, si désireuse qu'elle parût de la refouler, son allégresse éclatait en signes manifestes. "Et lui ?" pensa Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait comme un miroir l'exaltation qu'elle venait de lire sur celui d'Anna. »
Le célèbre détective Sherlock Holmes reçoit un message l'avertissant de l'assassinat d'un certain Douglas, originaire de Birlstone Manor House. Le défunt a été tué d'un coup de carabine Winchester, et est par conséquent méconnaissable. Très rapidement, Sherlock Holmes élimine de la liste des suspects l'ami et la femme du défunt et démontre finalement que le mort n'est pas Douglas. Celui-ci sort alors de sa cachette et raconte son histoire.
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On finira essoufflé, on aura perdu tout rapport au réel le plus simple. On aura traversé des crimes sordides, on aura traversé les lieux les plus secrets du vieux ghetto de Prague, pièces secrètes et passages mystérieux. On aura croisé des personnages au bord de la folie, d'autres qui s'immergent dans le plus haut de la mystique juive, un brocanteur aux étranges trafics, un livre de magie à déchiffrer, et le narrateur qui lui-même est peut-être l'énigme la plus décisive : n'obtient pas qui veut, dans un roman fantastique, de vous faire frissonner lorsque le narrateur découvre son double face à face.
Publié par Gustav Meyrink en 1915 (et la chance de cette belle traduction de Denise Meunier, en 1929, devenue elle aussi un classique), le Golem sera décisif pour Kafka et ses amis. Stylistiquement aussi : s'il n'avait pas été le traducteur tchèque de Dickens, est-ce que Meyrink aurait pu faire surgir ainsi ses personnages à travers les pages, de la même façon qu'il leur fait littéralement traverser les murs ?
Et ce serait bien dommage, dans nos lecture numériques, de ne pas nous offrir nous aussi une bonne lampée de ces meilleures peurs, celles qui naissent du livre terrifiant... Les amoureux de Prague y retrouveront l'enchantement mystérieux de la ville. Pour les autres, bonne nuit blanche.
FB
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La présente édition offre une nouvelle traduction de l'oeuvre majeure de David Ricardo (1772-1823), "Des principes de l'économie politique et de l'impôt" dans sa version remaniée de 1821. Elle lui ajoute une sélection des notes de Jean-Baptiste Say qui avaient accompagné la première traduction française de 1819.
Cette oeuvre majeure de la pensée économique traite de la valeur et de la répartition du produit national, du commerce international, de la monnaie et de la banque, de l'impôt et l'emprunt.
Ces thèmes sont étudiés dans le cadre d'une dynamique dite "grandiose" où le fonctionnement à perte du capitalisme agraire entraîne la perte du capitalisme dans son ensemble. Ce modèle dynamique, initialement très simple, est enrichi par l'intervention du commerce extérieur et de l'Etat ; puis ses principales variables sont soumises à toutes les hypothèses possibles.
Le tout forme une "économie politique" dont l'objet est d'étudier la répartition du produit de la terre et du travail entre les classes de la société. Une économie surdéterminée par les problèmes politiques du moment : les débats sur la stabilité de la monnaie, les lois sur le blé (Corn Laws), les emprunts liés aux guerres napoléoniennes, ou les crises sociales introduites par le machinisme.
Mais, au-delà de ces traits conjoncturels, l'oeuvre de Ricardo, de Marx à nos jours, a fécondé toute l'histoire de l'économie politique.
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Retraduit intégralement pour la première fois depuis plus de trois siècles, Du citoyen (1642 puis 1647) se révèle être bien plus qu'une étape en direction du Léviathan.
Initialement conçu comme la troisième et dernière section des Éléments de la philosophie, l'ouvrage est finalement rédigé et imprimé avant les deux autres. Si les circonstances de la guerre civile sont l'occasion de ce changement de calendrier, elles permettent surtout à Hobbes de percevoir l'autonomie de la philosophie politique. Le vaste laboratoire conceptuel qu'est le traité Du citoyen en présente l'ensemble des théorèmes.
Il ne se contente pas de fonder une doctrine de la souveraineté absolue, il pose aussi les bases d'une personnification de l'État et formule clairement les conditions d'une volonté du peuple. Ecrit en latin, c'est ce traité qui a fait l'éducation hobbesienne du public européen, jouant un rôle de premier plan dans la refondation politique et juridique du continent dont nous sommes les héritiers.
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Sur lequel ils s'ouvrent en avertit le lecteur - ils mettent en ?uvre "la pensée profonde" (celle qui s'occupe de "sujets généraux"), non "la pensée superficielle" qui délibère dans les affaires particulières. Car c'est en philosophe que Hume aborde l'économie, opposant son naturalisme sceptique à toute entreprise métaphysique - théologique, téléologique ou contractualiste - qui viserait à endiguer le développement illimité de l'activité (industry), la passion moderne. Le lecteur peut découvrir dans le récit de la vie de Hume par lui-même (publié ici en ouverture) que ces discours firent connaître leur auteur à l'Europe de son temps et qu'ils constituent le seul de ses ouvrages ayant rencontré le succès dès sa parution - une révélation qui rend plus étonnant encore l'oubli de cette ?uvre fondamentale par le public français depuis 1888, date de sa dernière traduction française, fautive et lacunaire comme les précédentes. Nous écartons, bien entendu, le choix d'Essais politiques édité par R. Polin chez Vrin en 1972, fac-similé partiel d'une traduction du XVIIIème siècle qui laisse de côté la quasi-totalité des essais de 1752. La traduction que nous donnons ici d'après The Philosophical Works, édités par Green and Grose, qui reprennent l'édition posthume et autorisée de 1777, est donc nouvelle et intégrale.
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Les Cahiers philosophiques paraissent, depuis septembre 1979, au rythme de 4 numéros par an.
Animée et réalisée par des professeurs de philosophie de tous ordres d'enseignement, cette revue, qui se veut la preuve que la philosophie et son enseignement sont indissociables, publie textes, articles et essais ouvert à tous les aspects et à toutes les directions de la recherche et de la pensée philosophiques.