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Le Beau Jardin
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Le 7 novembre 1843, Harriet Monckton, 23 ans, est retrouvée assassinée par ingestion d'une dose mortelle d'acide prussique derrière la chapelle qu'elle fréquente régulièrement à Bromley, dans le Kent. Le chirurgien rapporte que Harriet était enceinte d'environ six mois.En s'appuyant sur les rapports du coroner et les dépositions des témoins, Elizabeth Haynes reconstitue les dernières heures d'Harriet à travers les yeux de ses proches et des dernières personnes à l'avoir côtoyée. Ses collègues professeurs, son futur fiancé, son séducteur, son ancien amant - tous sont suspects ; chacun a une raison de vouloir sa mort.Histoire de luxure, de manipulation et de culpabilité, Le meurtre de Harriet Monckton est une leçon de suspense. Mais c'est aussi et peut-être surtout une histoire vraie, un cold case, triste témoin de la condition d'une jeune et jolie femme dans une société hypocrite et dévorante, à laquelle Elisabeth Haynes apporte une solution brillante et surprenante.« Elizabeth Haynes fait une incursion puissante dans le polar historique. » - Times - les 100 meilleurs livres de l'été 2019
« Haynes donne vie à une jeune femme intelligente, curieuse et dynamique, peu adaptée aux rigueurs de la vie victorienne villageoise. Un roman policier riche et haletant. » - Publishers weekly -
Venise, l'hiver, le Carnaval. L'inconnue est belle. Adrien Leck vient de la rencontrer et il se dit que plus tard, peut-être, il la verra dormir. Mais soudain, un coup de feu claque et la jeune femme s'écroule.
C'est le Carnaval et les Brigades Rouges sont au rendez-vous. Elles ont annoncé un attentat par jour. L'inconnue qui prenait un verre au Florian avec Adrien Leck est leur première victime. Mais Lætitia Vanese n'est pas une inconnue.
Elle est juge, chargée du dossier, et la balle qui l'a touchée n'est pas une balle perdue. Adrien Leck, lui, est cinéaste. Il est venu tourner un film sur le terrorisme. À Venise, ville d'eau et de sang, ville splendide et condamnée, où pendant quelques jours de folie tout est permis...
Ce roman de 1985, aujourd'hui introuvable, est la première d'une série de rééditions de Jean-François Vilar réalisées en partenariat avec la revue 813, pour remettre en lumière ce précurseur et théoricien français du roman noir disparu en 2014.
Préface de Hervé Le Corre (Prix Quai du polar 2022, Grand prix de littérature policière 2009) -
Un jeune garçon, Joey, se noie dans dans un lac du nord de l'État de New York, Black's Creek.
Tommy, 14 ans, et ses deux amis ont assisté à la noyade. Tommy a même essayé de sauver son copain, en vain. Les trois jeunes sont sûrs de savoir qui l'a poussé à se suicider : pour eux c'est Norman Amstrong, « l'anormal ».
Mais il n'y a pas suffisamment de preuves et les enfants décident de prendre eux-mêmes les choses en main.Cette histoire de crime pédophile supposé, de pouvoir, de découverte de la sexualité et de rumeurs résonne fortement avec l'actualité. La défiance envers les autorités et la soif de vengeance personnelle aussi.
La force supplémentaire du roman est liée à l'âge des protagonistes, des enfants à peine adolescents qui prennent une arme, en quête de vengeance ; la frontière entre victimes et coupables ne cesse de louvoyer, jusqu'à se dissoudre parfois. Ce texte ne laisse absolument pas indifférent.« Sam Millar n'a pas inventé le roman policier noir mais... il aurait tout aussi bien pu. Puissant. À ne pas manquer ! » - Jon Land, écrivain, dans le New York Times
« Réminiscence du classique Stand by Me de Stephen King, et de Mystic River de Dennis Lehane, Black's Creek est un livre à lire absolument incontournable. » - New York Journal of Books -
« J'étais le veilleur. Celui qui veillait, ou était censé veiller, sur Raya. Pendant cinq jours. Pas un de plus. Il fallait rentrer à l'heure dite à la clinique. Aucun retard, quelle qu'en soit l'excuse, ne serait toléré. »
Pour cette première sortie depuis tellement longtemps, il emmène Raya à Ostende. Goûter au vent de la mer et de la liberté. Il va y en avoir, des choses à rattraper. Retrouver la parole. La proximité. L'intimité.
Il faudra aussi lui apprendre toutes les nouvelles survenues depuis son hospitalisation. Les bonnes et les mauvaises. Les renoncements, les pertes, les trahisons. Comment tout faire tenir en cinq jours ? Comment, sans violence, offrir à cette femme encore si faible en apparence à la fois le rire et les larmes, la douceur et la vérité ?
Michel Lambert dépeint avec une grande délicatesse les rapports ambigus de la bonté et de la cruauté. -
Enfants, Maxine et Fleury, héritiers du trône de Boréale, ont survécu à une révolte sanglante où toute leur famille a trouvé la mort.
Quatorze ans plus tard, devenu roi de l'île, Fleury fait de sa soeur Maxine la générale en chef de ses armées. Mais à nouveau, des attaques terroristes imaginées par un ennemi insaisissable secouent le royaume.
Tandis que son frère se raidit dans son autorité royale, Maxine, jeune femme libre, intelligente et sensuelle, tente de maintenir coûte que coûte la paix pour éviter une nouvelle catastrophe. Tiraillée entre sa maîtresse Roni et le mystérieux inventeur Svenson, et entre sa fidélité à son frère et ses aspirations de justice, Maxine réalise peu à peu combien le système de castes de Boréale est arrivé au bout.
Boréale sera-t-elle à nouveau engloutie dans la violence ? Maxine trouvera-t-elle enfin la paix, la fraternité et l'amour ? -
Aîcha et les 40 lecteurs : scènes d'une vie de libraire
Willy Hahn
- Le Beau Jardin
- 4 March 2022
- 9782359700527
Scènes d'une vie de libraire
C'est une jeune femme de notre temps ; c'est un comptable, c'est une bibliothécaire, c'est un père empli de fierté pour sa fille : ce sont une soixantaine de portraits sensibles, parfois drôles, toujours justes. Ce sont les clients qui passent la porte de la librairie de Willy Hahn.
Libraire indépendant, Willy Hahn nous offre avec ces portraits un aperçu de son métier, et l'incroyable richesse que lui offrent les lecteurs qui franchissent son seuil. Ses textes courts nous font aimer sans retenue, moquer sans méchanceté, ils nous font rire et réfléchir.
Aux rencontres que Willy Hahn partage avec nous, on mesure combien les libraires ne sont pas juste des marchands de livres. Ce petit recueil fait un bien fou. -
Le dernier repas dans la maison familiale sera avalé tout à l'heure avec des inconnus. Pierre, Charles et Paul, trois frères très différents les uns des autres, attendent les salariés d'une association qui va vider avec eux la maison de leurs parents. Leur père est décédé. Leur mère a été placée en établissement.
Autour d'eux s'entassent les témoins de leur enfance et de l'histoire de leurs parents. Les objets chargés de souvenirs sont lourds à soulever. De vieilles histoires se réveillent. Des tensions s'installent.
Pour Pierre, l'objet le plus important est une poupée qu'il cherche partout. Une poupée de chiffon qu'il avait offerte à sa mère. Un objet pour un message essentiel. Un objet pour lui dire que lui aussi aurait aimé porter de jolies robes et des cheveux longs.
Ce dialogue avec sa mère, Pierre sait qu'il n'est pas achevé. Il sait que le temps est compté pour réveiller les souvenirs et faire sortir les mots qui sont restés figés, là, dans la poupée de Maman. -
La 2e enquête de Peter Hunkeler
Le commissaire Hunkeler est en congé et va régulièrement nager dans le Rhin. Il assiste, tétanisé, à la chute dans l'eau d'un homme âgé depuis le pont le plus proche. Hunkeler, qui se reproche de ne pas être intervenu, apprend bientôt que cet homme, Freddy Lerch, est décédé peu après son admission à l'hôpital.
Ses collègues à la PJ de Bâle débutent une enquête dans laquelle apparaît rapidement Silvan Lerch, petit-neveu du défunt qui vient de se faire pincer à l'aéroport avec une valise de cocaïne.
Malgré ses vacances, Hunkeler ne peut se détacher de l'affaire. Il va jusqu'à pénétrer dans l'appartement de Lerch, où il trouve les mémoires de ce dernier consignées dans un cahier. La lecture qu'il en fera, bout par bout, le renverra régulièrement à lui-même et à sa propre vie, notamment sa relation non apaisée avec son père.
Traduit de l'allemand (Suisse) par Irène Kuhn. -
Hunkeler : la série policière la plus lue dans le monde germanophone !
Dans cet opus, le commissaire Peter Hunkeler enquête sur un meurtre en apparence crapuleux dans les faubourgs de Bâle. Le jour de l'an, un homme est abattu, puis suspendu à un croc de boucher aux solives de son cabanon de jardin, comme un quartier de viande. Au fur et à mesure de l'enquête, la personnalité de la victime se précise. Son passé se révèle même extrêmement noir.
L'inspecteur Hunkeler est un personnage célèbre en Suisse et en Allemagne. Ses enquêtes figurent régulièrement dans les listes de best-sellers outre-Rhin.
Hunkeler et l'affaire Livius a été porté à l'écran avec Mathias Gnädinger dans le rôle de l'inspecteur Hunkeler. C'est la première fois que HJ Schneider, le "Simenon suisse" est traduit en français.
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La première affaire du commissaire Hunkeler.
Numéro 1 en Allemagne
Un convoyeur libanais se trouve à bord d'un train entre Francfort à Bâle pour effectuer une livraison de diamants. Durant le voyage, il comprend qu'il va se faire épingler par la police à l'arrivée. Il parvient de justesse à s'enfuir dans les toilettes où il n'a pas d'autre choix que de tirer la chasse d'eau sur les diamants enfermés dans un préservatif. Appréhendé par Hunkeler et ses collègues, il est relâché faute de preuves.
Qui retrouvera les diamants ? Police, malfrats ou... tierce personne ?
Un grand roman noir où le commissaire Hunkeler, policier atypique, se place volontiers du côté des modestes, victimes faciles d'un système répressif face auquel les gros poissons ont les moyens d'échapper à la justice.
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« Le ciel me regardait. Je n'aimais pas quand il me regardait comme ça. J'avais l'impression qu'il allait me jouer un mauvais tour, en tout cas qu'il se fichait de moi. Et franchement, ce n'était pas le moment. »
Michel Lambert est un écrivain de l'instant : ces neuf nouvelles sont des instantanés, des rencontres ou des séparations dont on ignore à la fois ce qui les a provoquées et ce qu'il en adviendra.
La force de ces textes est de nous plonger, avec une grande économie de moyens, sans jugement ni conclusion, dans des moments d'intimité fragile, avec beaucoup d'empathie et de tendresse.
« François Truffaut aurait aimé (...) Écrivain belge trop mal connu en France, Michel Lambert a le sens du mouvement. Ses personnages entrent en collision avec des inconnus ou des êtres oubliés » - Marine Landrot, Télérama -
Denis Schnug, poète excentrique et dandy voyageur, possède un beau terrain de 12 hectares, que la communauté de communes d'Oberschwihr-Couronne du vignoble veut lui racheter pour implanter un village de marques. Pour Denis, cette abomination ne peut pas avoir lieu. Apprenant que le Port Autonome mettait en vente une vingtaine de containers déclassés, Denis les fait livrer sur son terrain.
Ce sera Container City : une expérience de communauté écolo, une « commune autonome, autogérée et autoproclamée ». Bien sûr, il a fallu tout inventer. Apporter l'eau, l'électricité, le minimum de confort... mais la véritable aventure, comme toujours, ça a été celle des pionniers venus partager cette expérience. Et quelle expérience ! -
Yankel, juif d'origine polonaise, a gagné la France au milieu des années 1930 pour fuir la montée du nazisme. Brahim, combattant Harki, a fui l'Algérie pour la France en 1962. Jacqueline, enfant, a vu sa mère exécutée sous ses yeux à la Libération.
Tous les trois ont fondé une famille, chacune de confession différente, catholique, juive ou musulmane.
Trois générations plus tard, en novembre 2015, leurs descendants arpentent tous les allées d'un marché de Noël parisien.
Entre enfouissement profond de la mémoire, rejet de la religion et de l'héritage, volonté d'émancipation ou au contraire radicalisation, le récit explore les trajectoires des membres de ces trois familles. Il s'en dégage une image de notre histoire commune, de notre volonté de « Vivre ensemble », dans ce qu'elle a de plus beau à offrir comme dans ses contradictions. -
« J'étais sous le charme. J'aimais sa voix, j'aimais son rire, j'aimais son sourire, j'aimais ses gestes, sa démarche, ses façons de dire. J'aimais tout de lui.
Quand il s'est rapproché de moi, de plus en plus, j'étais aux anges - et un peu incrédule : comment pouvais-je lui plaire ? Ce n'était peut-être que de la sympathie, je voulais éviter de me raconter des histoires et je m'en racontais quand même.
On est devenus amis, j'étais ravie.
On est devenus amants, un enchantement. »
Comment réagir quand l'amant idéal se révèle n'être qu'un manipulateur ? Un menteur, qui vous annonce un soir qu'au lieu de vous emmener en vacances, il va en épouser une autre ?
Cette novella explore la duplicité amoureuse. De son écriture toujours sensible et juste, Isabelle Minière mène son récit à un final totalement inattendu. -
Métral est chauffeur routier. Piégé par une cargaison dont il ignorait tout, par fidélité, il accepte d'aller en taule... Mais au moment d'entrer à l'ombre pour quinze ans, Angela lui annonce qu'elle est enceinte.
Alors Métral attend. Il écrit à sa fille. Il tente d'avoir des nouvelles avec des téléphones portables interdits en prison. Et quand il sort, il débarque dans la vie d'une ado survoltée, une pile électrique en pleine rébellion qui est serveuse au Hard Rock Cargo. Et même si Métral sait garer un semi-remorque au millimètre près, il n'a jamais appris à gérer une nana. Alors, celle-là...
Mais Métral est patient. Métral est papa. Il peut enfin servir à quelque chose. À quelqu'un. Alors il s'accroche. Il apprend. Et il n'est pas au bout de ses surprises. -
Une enquête policière à la fin des années cinquante. Une enquête à l'ancienne, beaucoup plus complexe et dérangeante que les recherches aseptisées sur Internet... et un tueur en série hors norme. Ces « petits meurtres » vont vous dépayser.
Un assassin ne peut-il être aimable et courtois ? Avoir du coeur ? Éprouver une sincère amitié pour ses victimes ? Le commissaire Raffini découvre ici, par hasard, une affaire extrêmement dérangeante. Elle le mènera de l'ambiance feutrée des maisons de retraite au feu des projecteurs, au fil d'une enquête serrée que Rodolphe nous raconte avec une verve bien à lui. -
À la fin des années 50, sur les hauteurs de Suresnes, deux policiers découvrent dans une luxueuse villa le cadavre d'une jeune femme, tuée d'une balle en plein coeur...
Revoici le commissaire Raffini, ses grosses moustaches, sa traction avant 15 CV, ses Gitanes fumées à la chaîne et sa manie de fredonner une rengaine du temps. Cette fois, c'est Étrangère au paradis, un « tube » de Gloria Lasso... chanson qui avait fasciné la jeune victime. Raffini va mener toute son enquête en tête à tête avec la voix et les souvenirs de cette jeune femme, qui avait enregistré l'histoire de sa vie sur un magnétophone.
L'univers de Rodolphe est marqué par un souci pointilliste du détail d'époque. Un univers à la Simenon pour la réalité sociale, à la Tati pour le décor, ce qui ajoute à ses histoires policières à énigme le charme d'un voyage dans le temps. -
Octobre 1959.
Le commissaire Raffini reçoit un courrier de province. De Besançon.
On lui annnonce le décès d'une femme, une petite antiquaire.
Pour Raffini, ça pourrait être la routine. Mais cette femme-là, c'est son ex-femme : Nini.
Et cette enquête-là, elle va être bien difficile, commissaire aguerri ou pas... -
Dans la maison d'Alfred Bindler, une pièce tout entière est consacrée au meuble où dorment, dans leurs tiroirs vitrés, les papillons amassés, au cours de toute une vie. A 65 ans, Alfred Bindler consulte ces tiroirs comme un album de famille. Car, à chacun il a attaché un voyage, un moment, une personne, un geste. Mais ses consciencieuses collectes sont surtout une quête : celle de la Phalène blanche, de ce papillon parfait dont ses études et celles de son maître ont déduit l'indispensable existence mais que nul n'a jamais vu. Ainsi, les papillons d'Alfred Bindler témoignent également de son lien au monde, de ses élans et de ses ambitions, de sa recherche d'absolu. De sa tentative de découvrir, comme nous tous, le sens de sa vie.
Ce roman sensible et profond parle de rencontres, d'amour, d'émotion et de sens. Entre nos souvenirs et nos aspirations, nous cultivons tous nos propres papillons. -
La dernière génération de mortels
Georges-Olivier Châteaureynaud
- Le Beau Jardin
- 20 August 2021
- 9782359700497
Ces sept nouvelles, écrites de 1997 à 2018, forment un voyage au fil de l'évolution du travail de Georges-Olivier Châteaureynaud. Elles mêlent, selon son habitude, fantastique et quotidien, et nous tendent un miroir tendre et féroce à la fois.
Georges-Olivier Châteaureynaud, né le 25 septembre 1947 à Paris, est un romancier et nouvelliste français. Il obtient le prix Renaudot en 1982 pour le roman La Faculté des songes et le prix Goncourt de la nouvelle en 2005 pour Singe savant tabassé par deux clowns. Grand prix de l'imaginaire pour L'autre rive (rééd. Zulma 2017). Il est secrétaire général du prix Renaudot depuis 2010. -
C'est un crime bien médiéval qui risque de déstabiliser le royaume de France, en cet automne 1226 : un livret traîne dans la boue la reine Blanche de Castille, cette étrangère venue d'un pays où l'on parle arabe, "la langue du démon" !
En l'absence du roi, ses grands conseillers décident de désamorcer la crise politique en confiant l'enquête à un personnage non officiel, un solitaire dévoué à la reine : Josseran, surnommé le "Grammairien". Aventurier et érudit, il est l'homme de la situation. Et très vite, au long des berges de la Seine, il découvre des cadavres...
« Alchimie, bateleur, querelles religieuses, croisade contre les Albigeois, concurrence acharnée entre les moines soldats Hospitaliers et Ordre des Templiers, tout se bouscule et se mêle dans cette enquête mais dans un ordre logique et historiquement véridique. Difficile enquête de ce Sherlock Holmes de l'époque, à la fois lettré et bateleur mais jamais une déception ou des longueurs. » - Babelio -
C'est une vieille ville fondée par un fameux pirate, quelque part, sur une presqu'île. Au bord de la mer, l'usine crache ses volutes vertes jusqu'au ciel, si bien qu'ici la lune semble n'avoir jamais eu d'autre couleur.
Ici, si on veut bosser, c'est la mer ou l'usine. Mais le port est exsangue et l'usine va fermer. L'un après l'autre, les habitants sont expulsés pour construire des résidences de luxe quand le nuage vert sera parti.
Ti Paul aurait aimé ressembler au fameux pirate qui a fondé la ville. Dans un des derniers bars encore ouverts, il retrouve Bert qui rumine sa femme disparue ; Irène, sa jeunesse ; Polky l'écrivain, le talent qu'il n'a jamais eu. Et son copain Grand Paul pleure sa fille qu'on lui a volée.
Mais alors que les maçons murent les maisons les unes après les autres, cet équipage de pirates délaissés ne partira pas sans un dernier baroud d'honneur...