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Le Cherche-Midi
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Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du " pays dans la mer ". Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière.
" Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest.
C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [...] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. " YQ -
Robert Penn Warren s'entretient avec tous les acteurs du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Un fantastique document à la fois historique et littéraire, signé par le triple lauréat du Prix Pulitzer.En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain.
Pour l'auteur de
Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des États-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. À l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés,
Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine.
Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. " Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible ", résume Robert Penn Warren. -
Journal d'une fin de vie.
" Quand Marie comprit que son cancer ne lui laissait aucune chance, elle me dit qu'elle avait un dernier combat à mener : raconter son parcours afin qu'un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvaient dans son cas de choisir leur mort. Elle entendait dénoncer certaines pratiques hospitalières et thérapeutiques scandaleuses, ainsi que l'inertie du gouvernement vis-à-vis de l'euthanasie, alors que la majorité des Français est en faveur d'une mort douce et digne. Elle se mit à écrire de manière compulsive, dans l'urgence, car elle ne pensait pas disposer d'autant de temps. Elle se réveillait en pleine nuit pour écrire. Le matin, elle était exténuée. Pourtant, à aucun moment, elle n'a pensé arrêter d'écrire ce livre, qui sera une obsession jusqu'à la fin. Certains jours, elle était en pleurs. Je lui disais : "Laisse un peu tomber, Marie, allons nous promener tous les deux.' Quelque part, ce récit nous a enlevé des heures si rares, si comptées... " Bertrand Deroubaix, après la disparition de sa femme, a ajouté à ce livre quelques réflexions et un dernier chapitre, le seul que Marie ne pouvait écrire. -
D'une nostalgie sans voile.
Daniel Prévost se retourne vers son passé, sa petite enfance et son adolescence, et nous dresse avec tendresse le portrait d'une femme qui, par sa présence bienveillante, lui fit don des rares moments de lumière de ses jeunes années. Cette femme, c'est madame B., comme il l'écrit pudiquement. Elle était la directrice de son école primaire. Pleine de bonté et de générosité, elle le sortit avec douceur d'un contexte familial délétère. Elle fut pour lui un refuge permanent. Et Daniel Prévost n'hésite pas à écrire d'elle qu'elle était une " sainte laïque ". Sensibilité et émotion sont constamment présentes dans ce récit où l'auteur redonne vie à madame B. -
Et si vous aviez une année entière pour réaliser toutes vos envies ?Robin a 42 ans et mène une vie confortable. Mais, pour que son bonheur soit total, il lui manque juste... un enfant. Et Scott, son mari, refuse d'en avoir. Robin n'a alors qu'une crainte : regretter. Elle prend donc une décision importante. Pendant un an, elle et son mari auront une relation libre. Elle accepte de renoncer à la maternité, seulement, en contrepartie, elle pourra sortir de cette monogamie qui l'étouffe pour découvrir une nouvelle forme de vie amoureuse et sexuelle.
Une analyse juste de la vie d'une femme en pleine crise de la quarantaine, qui se retrouve face à ses propres choix et essaie de satisfaire des désirs souvent contradictoires. Robin Rinaldi nous livre un récit d'une honnêteté rare, sans complexe.
" Une enquête qui nous plonge au coeur du désir féminin le plus débridé. " Elle " Dans un monde saturé par le porno et qui voit trop souvent le prisme masculin dominer la sexualité, le récit décomplexé de sa quête du nirvana sexuel est terriblement rafraîchissant. " The Sunday Times -
D'un fait divers à une affaire d'État.Le 4 janvier 1798, un vieux laboureur, Nicolas Fousset, est assassiné dans sa ferme de Beauce, entre Chartres et Orléans. Des brigands - surnommés les " Chauffeurs " - l'ont torturé pour savoir où était son or. Il n'est pas le premier, mais cela tourne à l'affaire d'État. Le " petit " juge de paix du canton d'Orgères et un sous-officier de la gendarmerie de Janville vont s'unir contre cette " horde de voleurs et d'assassins " qui terrifie les campagnes.
Alors que Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir après son coup d'État du 18 brumaire (9 novembre 1799) qui signe la fin de la Révolution, la bande est arrêtée par deux pelotons de hussards réquisitionnés et jugée à Chartres. Une centaine d'individus sont condamnés et vingt-et-un guillotinés en place publique : la " bande d'Orgères " vient d'entrer dans l'histoire du crime.
En se replaçant dans le contexte politique et socio-économique troublé de l'époque, l'auteur fait revivre cette France qui se cherche, entre Révolution et Empire, liberté et dictature, et démonte les rouages d'une justice encore balbutiante dont l'ultime loi est, plus que jamais, celle de la guillotine. Surtout, il corrige moult contrevérités sur cette affaire qui a fait fantasmer les historiens du dimanche, au risque d'en altérer la vraie dimension. Rendant aux protagonistes leur identité, et donc leur humanité, il revisite ce fait divers sanglant qui se lit comme un roman. -
Le livre interdit ; le silence de Joseph Kessel
Georges Walter
- Le Cherche-Midi
- Récits
- 14 January 2016
- 9782749149288
Les derniers feux de Kessel.Un livre d'amour fou. Un coup de foudre d'amitié entre deux grands écrivains, Kessel, géant brûlant sa vie et son oeuvre, tout à sa démesure, et Georges Walter, le compagnon des dernières années, dont on mesurera ici à quel point il était son fils spirituel. Et le récit d'une course de vitesse contre le déclin et la mort, doublé d'une méditation, au bord de l'abîme, sur le sens même de l'oeuvre du vieux lion - l'un poussant l'autre, pour le tenir debout, à écrire le livre qu'il portait en lui sur sa mère, Raïssa, à partir des carnets intimes de celle-ci, l'autre s'y refusant obstinément, trichant, rusant pour l'éviter, sans doute parce qu'il savait que ce serait son livre ultime...
Le récit d'un amour fou, aussi, entre le vieux lion et Michèle O'Brien, son épouse irlandaise, sur laquelle est livré ici, au-delà de l'émotion, un témoignage unique, qui lui rend enfin justice.
Et un document exceptionnel sur les dernières années de Kessel, par celui qui en fut souvent le seul témoin, où passent les figures de Louis Nucéra, d'Alphonse Boudard et du neveu, Maurice Druon.
Un livre inspiré, drôle, émouvant, porté de bout en bout par une écriture somptueuse, comme en apesanteur, gagné contre la mort, à la différence du " livre interdit ", puisque l'auteur devait décéder à peine posé le mot " fin ".
Une merveille.
Michel Le Bris -
La parenthèse incandescente (EXTRAIT)
Robin Rinaldi
- Le Cherche-Midi
- Récits
- 8 September 2015
- 9782749149172
Et si vous aviez une année entière pour réaliser toutes vos envies ?Robin a 42 ans et mène une vie confortable. Mais, pour que son bonheur soit total, il lui manque juste... un enfant. Et Scott, son mari, refuse d'en avoir. Robin n'a alors qu'une crainte : regretter. Elle prend donc une décision importante. Pendant un an, elle et son mari auront une relation libre. Elle accepte de renoncer à la maternité, seulement, en contrepartie, elle pourra sortir de cette monogamie qui l'étouffe pour découvrir une nouvelle forme de vie amoureuse et sexuelle.
Une analyse juste de la vie d'une femme en pleine crise de la quarantaine, qui se retrouve face à ses propres choix et essaie de satisfaire des désirs souvent contradictoires. Robin Rinaldi nous livre un récit d'une honnêteté rare, sans complexe.
" Une enquête qui nous plonge au coeur du désir féminin le plus débridé. " Elle " Dans un monde saturé par le porno et qui voit trop souvent le prisme masculin dominer la sexualité, le récit décomplexé de sa quête du nirvana sexuel est terriblement rafraîchissant. " The Sunday Times -
Les derniers feux de Kessel.Un livre d'amour fou. Un coup de foudre d'amitié entre deux grands écrivains, Kessel, géant brûlant sa vie et son oeuvre, tout à sa démesure, et Georges Walter, le compagnon des dernières années, dont on mesurera ici à quel point il était son fils spirituel. Et le récit d'une course de vitesse contre le déclin et la mort, doublé d'une méditation, au bord de l'abîme, sur le sens même de l'oeuvre du vieux lion - l'un poussant l'autre, pour le tenir debout, à écrire le livre qu'il portait en lui sur sa mère, Raïssa, à partir des carnets intimes de celle-ci, l'autre s'y refusant obstinément, trichant, rusant pour l'éviter, sans doute parce qu'il savait que ce serait son livre ultime...
Le récit d'un amour fou, aussi, entre le vieux lion et Michèle O'Brien, son épouse irlandaise, sur laquelle est livré ici, au-delà de l'émotion, un témoignage unique, qui lui rend enfin justice.
Et un document exceptionnel sur les dernières années de Kessel, par celui qui en fut souvent le seul témoin, où passent les figures de Louis Nucéra, d'Alphonse Boudard et du neveu, Maurice Druon.
Un livre inspiré, drôle, émouvant, porté de bout en bout par une écriture somptueuse, comme en apesanteur, gagné contre la mort, à la différence du " livre interdit ", puisque l'auteur devait décéder à peine posé le mot " fin ".
Une merveille. -
Une vie de légende.
La vie d'Eugène Bullard (1895-1961), aviateur afro-américain, jazzman, activiste et francophile, est une suite ininterrompue de défis et de luttes contre les préjugés raciaux. Né dans la Géorgie ségrégationniste de la fin du XIXe siècle, le jeune Bullard, traumatisé par une tentative de lynchage visant son père, s'enfuit en clandestin sur un steamer en partance vers une Europe qu'il idéalise. Pour survivre, le voilà cible vivante dans une foire, artiste de music-hall, boxeur, avant de plonger dans le Paris de la Belle Époque au moment même où l'Europe s'embrase. C'est la Première Guerre mondiale. D'abord engagé dans la Légion et frère d'armes du peintre Kisling, Bullard, blessé à Verdun, rejoint l'aviation française et devient l'un des premiers pilotes militaires noirs de l'histoire. Il participe ensuite à l'aventure du jazz à Montmartre puis connaîtra, sur fond de charleston, une trépidante histoire d'amour. Agent des services français de contre-espionnage, il quittera la France à l'arrivée des nazis et se construira une nouvelle vie à New York. Un récit flamboyant et exaltant où l'on croise Charles de Gaulle, Blaise Cendrars, Charles Nungesser, Sidney Bechet, Joséphine Baker, des héros et des salauds. -
Juliette ou le chemin des immortelles
Tristan Cabral
- Le Cherche-Midi
- Récits
- 24 January 2013
- 9782749126531
Quand l'Histoire saigne, sous la gifle, la caresse...
La face noire de la Libération de la France en 1944-1945, ce fut une épuration qui ne devait rien à la justice mais beaucoup à la vindicte de résistants de la dernière heure. Au coeur de ces exactions, il y eut le carnaval barbare de femmes tondues devant des foules devenues populaces. Qu'elles aient collaboré à l'horizontale ou tout simplement aimé, ces victimes expiatoires saluées par Paul Eluard et chantées par Georges Brassens sont devenues une tache indélébile dans les mémoires. Juliette fut l'une de ces femmes. Son fils, le poète Tristan Cabral, né en 1944 de ses amours avec un médecin militaire allemand, témoigne aujourd'hui pour elle et ses soeurs d'infortune et, par la grâce de la littérature, transmue une douleur en beauté incandescente. Un récit aussi dur qu'une paire de gifles et aussi doux qu'une caresse. -
Si l'homme peut résister à la maladie, se montrer fort devant l'adversité, il supporte plus difficilement les douleurs d'entrailles, qui fragilisent et réduisent sa fierté. L'individu est faible face à ces atteintes insupportables. Imaginons Bonaparte au Pont d'Arcole, en proie à la colique. Le pape bénissant la foule dans sa soutane souillée... Paria ou puissant, qui n'a jamais eu les boyaux noués ? Lors de telles attaques, il y a presque égalité entre l'un et l'autre. Avec l'humiliation en supplément pour le second. Une certitude : pour les concentrationnaires enfermés dans les camps nazis, la diarrhée pouvait signifier la mort, lors des terribles séances d'appel dans le froid du matin. Il est toujours possible de contenir la peur ordinaire. Autre chose est d'accepter la contrainte. Le chagrin, c'est surtout de devoir vivre dans un pays où l'on compte plus de policiers que d'assistantes sociales. D'où une colère salutaire face à une société anesthésiée, tout acquise à cette idéologie sécuritaire permettant la remise en cause des droits de l'homme les plus naturels.