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Plon (réédition numérique FeniXX)
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Le 10 mai 1940 à 6 heures du matin dans le P.C. du général Gamelin à Vincennes est mis en branle le grand mécanisme de la guerre. Le 14 mai à 3 heures du matin au P.C. du général Georges à La Ferté-sous-Jouarre, parvient la nouvelle - erronée à cette heure - de l'effondrement du front de Sedan. Le 19 mai au même endroit le général Gamelin donne sa dernière directive. Le même jour le général Weygand prend le commandement et tente de redresser la situation. Dans toutes ces circonstances dramatiques, le général Beaufre - alors capitaine - était là. Il devait assister heure par heure à l'incroyable déroute des esprits et des armes qui livra la France aux Allemands. Son récit est d'autant plus précieux que ses fonctions d'alors, en le plaçant au centre nerveux de notre armée, faisaient de lui un des témoins majeurs de cette tragédie. Mais le général Beaufre ne se contente pas de rapporter les faits auxquels il a assisté en ces jours les plus noirs de notre histoire. Il en montre la genèse. Pour lui le désastre avait des racines lointaines, qui remontaient à la conclusion de la première guerre mondiale, et il place la véritable démission de la France en mars 1936, alors qu'il était encore temps d'arrêter l'hitlérisme naissant, sur lequel plus personne ne pouvait se faire d'illusions. Autant qu'une information incomparable, la qualité première de ce livre est la lucidité : celle d'un soldat inquiet de l'avenir et qui souhaite tirer tous les enseignements du tragique passé dont nous sortons à peine.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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De Gaulle, Israël et les Juifs
Raymond Aron
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- Tribune libre
- 24 November 2017
- 9782259261678
Avant d'écrire « Le temps du soupçon », commentaire de la dernière conférence de presse du Président de la République, j'ai longuement hésité. Si certaines voix s'étaient élevées, si François Mauriac ou André Malraux avaient répondu au général de Gaulle ce qu'ils auraient répondu à tout autre homme d'Etat tenant de pareils propos, je serais resté au dehors d'un débat dans lequel je ne puis m'engager en toute sérénité. Aucun des écrivains, honneur des lettres françaises, n'a parlé. Je me suis donc résolu ou résigné à plaider contre un réquisitoire d'autant plus insidieux qu'il demeure camouflé. J'ai pensé que ce témoignage ne prendrait sa pleine signification qu'à la condition d'y joindre les articles publiés pendant la crise du printemps 1967 et deux études sur Israël et les Juifs, écrites en 1960 et 1962, à l'époque où l'alliance franco-israélienne assurait aux Français d'origine juive une sécurité morale dont les privent, aujourd'hui, les péripéties de l'Histoire.
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Marchands d'art
Yves Stavridès, Daniel Wildenstein
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 6 April 2020
- 9782259290388
Ce ne sont ni des mémoires ni une somme autobiographique. C'est juste un homme qui parle. Mais pas n'importe qui : Daniel Wildenstein, 82 ans, empereur et patriarche des marchands d'art. Basée à New York, la Wildenstein Inc. s'adosse à un stock évalué en milliards de dollars, qui balise près de six siècles de peinture. Petit-fils de Nathan, fils de Georges, « Monsieur Daniel » - c'est ainsi qu'on l'appelle à son institut ou sur les hippodromes - est donc le troisième maillon de la dynastie de marchands de tableaux la plus puissante au monde, et la plus secrète qui soit. Depuis près d'un demi-siècle, et du bout des lèvres, Daniel Wildenstein n'acceptait de parler que de ses chevaux. De rien d'autre. Il ne répondait à aucune question, à aucune attaque, à aucune polémique. Une véritable abstraction vivante. Pour la première fois de son existence, il a brisé son mutisme légendaire. Aujourd'hui, il nous raconte « quelques petites choses vues, entendues ou vécues ». Passent alors dans le paysage : Clemenceau, Picasso, Maurice de Rothschild, Randolph Hearst, Bonnard, Malraux, Paul VI et « quelques » autres... Daniel Wildenstein nous convie à une promenade intime, à travers des instants de sa vie, des portraits, des récits, des éclairages, des révélations, des réflexions. Et promène son oeil aigu de faucon pèlerin sur la fabuleuse planète des arts.
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La Berthe ! Il suffit de prononcer ce nom pour que les gens de Mayenne et de l'Orne deviennent intarissables sur les faits et gestes de cette femme et de sa famille. Une histoire pas ordinaire, se répète-t-on. Celle d'une famille paysanne et de son ascension. Tout commence en 1867, avec les premiers succès du père, qui s'est lancé à la conquête de la terre avec 3 hectares en poche. À sa mort, il laisse 300 hectares et 3 millions de Francs-or ! Très jeune, Berthe se distingue de ses camarades. À Villaines-la-Juhel, on se souvient encore de cette étrange fille de fermier, qui livrait le lait en gants blancs et en chapeau à voilette. La Joconde, comme on la surnomma bientôt, n'a qu'une idée en tête : arriver coûte que coûte, seule s'il le faut. Plus rien ne l'arrêtera, pas même la mort de sa mère qui agonise, solitaire, dans le bruit infernal de la batteuse. Mais Berthe se moque du qu'en-dira-t-on, elle rafle les prix aux concours d'élevage, elle agrandit ses terres et n'hésite pas à faire du marché noir pendant la Seconde Guerre mondiale. Seule dans cette immense demeure où personne ne pénètre, Berthe continue d'élever un troupeau de bovins à moitié sauvage, en comptant, à plus de 80 ans, sur ses propres forces. La Berthe est morte en mars 1988, au moment où Joëlle Guillais achevait ce livre, fruit de deux années d'entretiens et de complicité patiemment tissée. Cet ouvrage est ainsi son dernier défi.
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Philippe Franchini nous livre aujourd'hui un témoignage exceptionnel sur le Vietnam : pour la première fois l'histoire vietnamienne racontée aussi du côté vietnamien.
Né à Saigon, Philippe Franchini est un enfant du delta du Mékong. Sur les terres de ses grands-parents, mandarins de la province de Mytho, il se nourrit des coutumes et des traditions vietnamiennes, pendant que son père, le Corse Mathieu Franchini, dirige au centre de Saigon l'hôtel Continental.
Très tôt, Philippe Franchini prend conscience de sa qualité d'eurasien, en qui deux races et deux cultures s'affrontent. Par sa mère, il appartient au Vietnam, à la terre des colonisés, par son père, il appartient à la race de ces grands aventuriers qui, partis sur la route des épices, ont cru trouver à Saigon le moyen de concrétiser leurs rêves.
La tragédie du Vietnam, Philippe Franchini l'a ressentie dans sa chair, il l'a vécue plus qu'un autre. En 1965, il hérite de l'hôtel Continental, le plus vieux poste d'observation de la ville. Mathieu Franchini en avait fait le rendez-vous des casques coloniaux de la société saigonnaise, Philippe Franchini en fit le point d'ancrage des nouveaux Asiates, journalistes, écrivains, cinéastes. Les années passent, la guerre se déchaîne, les rêves demeurent...
Son récit couvre un siècle de l'histoire de Saigon, de l'arrivée des Français en 1859 à la chute de la ville en 1975. Ce jour-là, Saigon - qui signifie « Tribut de l'Occident » - retrouve son identité asiatique après trente ans de guerre et devient Ho Chi Minh ville.
Philippe Franchini est peintre de son métier. Ses évocations de la terre vietnamienne, si riches en couleurs, nous initient à cette étrange fascination qu'exercent depuis toujours les contrées d'Asie sur nos esprits cartésiens : une brûlure. -
Direction Étoile
Francis De Miomandre
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 19 November 2018
- 9782259269063
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Eva, célibataire de quarante ans, n'a pas fait l'amour depuis trois ans ! Elle est pourtant belle, dynamique, sportive, branchée ! Mais il y a trois ans, elle était amoureuse de Bruno qui l'a quittée, probablement parce qu'elle voulait un enfant et lui, pas ! Elle a mis tout ce temps-là à s'en remettre... et comme pour elle, Pas d'amour sans amour, elle commence, un peu, à « dysfonctionner » ! Elle va consulter son gynéco qui lui dit : « Vous vous débrouillez comme vous voulez, mais il faut réactiver ! » Alors Eva prend sa respiration, sort dans la rue, regarde tous les hommes qui passent, et se dit : « Ça va pas être de la tarte ! » Par touches successives, Évelyne Dress raconte la génération qui a voulu échapper au schéma parental en vivant sa révolution sexuelle et qui finalement se retrouve avec le goût amer de la solitude. Parce que « je est un autre », Pas d'amour sans amour est écrit à la première personne. Pour celles qui se reconnaîtront, l'identification au personnage d'Eva sera plus facile ; pour les autres, le voyeurisme sera plus grand. Cette chronique est un témoignage de la vie des femmes et des hommes de notre temps. Temps de l'amour oublié... Temps où tout le monde cherche sa place, les hommes face aux femmes, les femmes face aux autres femmes.
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« Je m'appelle Zacharie, j'ai douze ans. Je vis seul avec ma mère qui est infirmière de nuit dans un hôpital. Dans mon quartier, il se passe de drôles de choses. J'ai peur pour ma mère. J'ai demandé l'aide de mon voisin de palier, Jacob. C'est mon meilleur ami. Il est tétraplégique. Il est très intelligent. Derrière la fenêtre, avec mes jumelles, j'espionne les locataires. C'est vrai qu'ils sont bizarres. Chaque jour, je raconte à Jacob tout ce qui se passe. Je lui demande des explications, il est très fort, il a réponse à tout. Pourtant, j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose. Moi, ce qui me soucie, c'est ma mère. Pour elle, je suis prêt à faire n'importe quoi. »
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Les nuits blanches de la Tour Eiffel
Michel Brice
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- Brigade mondaine
- 22 December 2017
- 9782259255677
Terrorisée, Ingrid gardait les yeux fermés. Une poutrelle lui sciait atrocement le ventre, ses jambes pendaient dans le vide, soixante mètres au-dessus du sol. La voix du bourreau lui parvint dure, tendue : - Rampe ! Sous ses paupières closes, Ingrid eut le sentiment que la Tour Eiffel était prise de folie et qu'elle tournait autour d'elle à une vitesse vertigineuse...
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Le Mystère René Clair
Pierre Billard
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 9 November 2018
- 9782259238915
Une biographie de ce cinéaste qui fit scandale avec le premier film dadaïste Entr'Acte, mais qui sut rallier critique et public avec Un chapeau de paille d'Italie, et qui connut la consécration après la guerre, avec Le Silence est d'or, La Beauté du diable ou encore Belle de nuit. Prix Simone-Genevois 1999 décerné aux meilleurs ouvrages sur le cinéma. « Copyright Electre »
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Conçu de manière originale, l'ouvrage d'Édouard Balladur apporte une vision singulière des événements qui, au printemps 68, menacèrent de faire sombrer la France dans le désordre et le chaos. Cette originalité tient sans doute, d'abord, à la personnalité du témoin qui sait toujours raison et humour garder. En aucun moment, il ne s'érige en censeur, ne se veut exemplaire. Elle tient aussi au poste qu'il occupait à Matignon, où il était tout proche de Georges Pompidou. Nous avons affaire ici à un reportage de première main. Elle tient, enfin, à la composition même du récit, au choix délibéré, et de prime abord insolite, d'une chronique alternée. Placé au centre du régime, et de ses appareils de défense, Édouard Balladur aurait pu se contenter de nous faire revivre, heure par heure, la révolte étudiante, les grèves ouvrières, les défilés et les meetings, le tout avec l'oeil du gouvernement. Il n'y manque d'ailleurs pas, et le fait avec le recul nécessaire ; la gravité des nouvelles ne lui cache pas la couleur du soir, ou les ibis des tapisseries. En outre, il mêle aux personnages vrais des personnages inventés, dont on devine qu'ils sont parfois quelqu'un. L'auteur en a imaginé toute une galerie : un étudiant et sa famille, un journaliste, un ancien syndicaliste... attachants et complexes, qui apportent le vent de la rue, le souffle de l'espérance - bientôt détrompée - le flux et le reflux des autres. Ainsi, a-t-on l'impression d'être partout à la fois. Cette démarche de mémorialiste permet, sans déroger au devoir de réserve, de dire davantage, et surtout de dire plus profondément les choses essentielles. On n'oubliera plus le portrait qu'Édouard Balladur trace de Georges Pompidou, sans doute le meilleur qu'il nous ait été jusqu'ici donné de lire. L'arbre de mai avait-il des racines très profondes et, sans ramage, bruissant, multiple ; n'a-t-il pas contribué à nous masquer la forêt ? Au bout d'un mois, tout était rentré dans l'ordre et, cependant, tout avait changé.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ces trois récits sont trois pierres noires au bord de la route que j'ai suivie. Composés à quelques années d'intervalle, ils peuvent apparaître aussi, au milieu des autres livres que j'ai écrits, comme la triple émergence d'un même courant souterrain. C'est pour cela que j'ai cru pouvoir les grouper, en forme de « suite », de la même façon que je l'avais déjà fait, dans la Suite cévenole, avec les romans consacrés au pays de mon enfance. C'est ce que je pourrais faire aussi légitimement en composant, avec d'autres de mes livres, une Suite guerrière, une Suite voyageuse, comme je propose aujourd'hui cette Suite pathétique. Pathétique ? C'est bien le mot qui m'a semblé définir le mieux la tonalité de cet ouvrage. Est pathétique « ce qui est relatif à la passion, ce qui émeut vivement, excite une émotion intense, souvent pénible (douleur, pitié, horreur, terreur, tristesse), ce qui est émouvant et touchant ». C'est cette tonalité qui unit entre eux les trois romans que l'on trouvera dans ce volume. Chaque fois, sans le vouloir, sans même m'en rendre compte sur le moment, j'ai retrouvé le même thème fondamental, le même pathétique du pathétique, celui d'une vie qui se désagrège, prise aux pièges de ses fatalités intérieures, livrée sans recours aux démons de sa propre nuit.
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« Moins qu'une oeuvre, Barrès nous offre une vie, qui s'est développée, comme toute existence humaine, sur le terreau des possibles manqués, mais une vie riche, faite d'équilibre entre l'intellect et l'affectivité, à la fois une et diverse, qui a prolongé sa ferveur jusqu'à l'instant de mourir ; si, dans sa vie publique, Barrès est resté en-deçà de ce qu'il aurait pu accomplir, le meilleur de son oeuvre est une quête constante du Moi profond. « L'histoire, plus généreuse aux morts que les vivants, reconnaîtra en Barrès l'un de nos écrivains les plus attachants, sinon peut-être l'un des plus grands. » Il était important, nous a-t-il semblé, de republier aujourd'hui ce premier livre de Pierre de Boisdeffre, dont le dessein, selon le mot de l'auteur, n'est « ni de condamner ni d'absoudre, mais simplement d'appeler Barrès à siéger de nouveau parmi nous ». C'est pourquoi figurent, à la fin du volume, des témoignages sur Barrès récemment demandés à des écrivains, représentatifs de la jeune génération, parmi lesquels : Béatrice Beck, Jean-Louis Curtis, Julien Gracq, J.-M.-G. Le Clézio, François Nourissier, René de Obaldia, Michel de Saint-Pierre...
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Les économistes se sont-ils trompés ? Depuis 1973, ils ont payé un lourd tribut à la crise. À mesure que s'éloignait l'époque de la grande croissance, et que leurs prévisions s'avéraient de moins en moins fiables, on les accusait de ne plus savoir interpréter la nouvelle évolution du monde. Économiste lui-même, Alain Cotta ne cherche ni à assurer la défense de ses pairs, ni à les accabler. Remontant à leurs sources, il a recensé les 5 grandes erreurs commises en Occident depuis 1973. Pourquoi certaines perdurent-elles et en quoi obèrent-elles le présent et l'avenir des peuples ? Nul ne s'étonnera que l'exemple de la France retienne plus particulièrement l'attention de l'auteur. Les Français, par socialisme interposé, émirent, une fois de plus en 1981, leur choix spécifique : foi en une relance provoquée n'importe quand et n'importe comment ; croyance au renouvellement miraculeux de la croissance ; indifférence à la contrainte mondiale ; tentation séculaire d'une politique protectionniste ; résurrection de la rente à laquelle les Français assistèrent sans réaction. Il y a un prix à payer pour ces erreurs. Des choix à faire dont dépend notre destin, sous peine de nous voir disparaître lentement de l'aventure mondiale. Alain Cotta nous les présente dans cet essai brillant, qui s'élève magistralement au-dessus des clivages politiciens. Alain Cotta est professeur de sciences économiques à l'université de Paris-Dauphine et à l'école des HEC, membre de la Commission trilatérale, auteur de nombreux ouvrages dont Réflexion sur la grande transition, le capitalisme, Le corporatisme (PUF), Le triomphe des corporations et La société ludique (Grasset).
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203 avant J.-C., l'armée de Scipion menace Carthage. Un seul homme est encore en mesure de sauver la grande cité punique : Hannibal. Depuis quinze ans, sur le sol même de l'Italie, il tient en échec les légions romaines. Pour le convaincre de revenir défendre sa patrie, les suffètes lui envoient son propre fils, Habd'Melqarth, qui n'a plus revu son père depuis sa petite enfance. Troublé, le grand stratège punique répugne à laisser la victoire aux Romains, et à abandonner ses alliés italiens à leur vengeance. S'il rejoint Imilcé, l'épouse fidèle qui l'attend depuis tant d'années, devra-t-il renoncer à la belle Chryséis, dont il a fait plus que sa maîtresse, sa compagne ? Et comment se faire accepter, et comprendre, par ce fils qui lui ressemble tellement, mais qui, ayant grandi loin de lui, demeure à la fois proche et hostile ? Des montagnes du Bruttium aux plaines de Zama, depuis les rues carthaginoises envahies par les émeutiers, jusqu'aux théâtres romains remplis d'une foule paillarde et colorée, quelques-uns des plus grands hommes de l'Antiquité : Hannibal, Scipion, Hannon le Grand, Caton... revivent en une fresque passionnée.
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Les Déséquilibristes
Jacques Merleau-Ponty
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 25 December 2015
- 9782259243650
Octave ne doute pas que sa fille Absinthe ait des dons magiques ; et, de fait, les actes de l'enfant vont bouleverser son destin. Il a décidé d'en faire une danseuse. Aidé de son compère Raoul, qui va s'éprendre de la belle Vanessa, il enseigne à Absinthe, au moyen de numéros où se mêlent virtuosité physique et provocation imaginaire, la musique et l'acrobatie. Mais ces numéros sont de plus en plus saugrenus, provoquants et périlleux. Inéluctablement, leur histoire va se tendre. Nos acrobates sont-ils des déséquilibristes ? Un petit livre à ne pas mettre entre les mains de tous les parents.
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25 ans, rien que du malheur. Ça n'est pas tout à fait exact. Les années 70 n'étaient pas si dures à supporter, allons. Pas de vapeurs. Les jeunes gens ne savent pas où ils en sont. Ils ignorent s'il vaut mieux entrer aux Bains-Douches, ou dans la Pléiade. Tous leurs malheurs viennent de là. Ils confondent Isabelle Adjani et Anna Karénine. Ils ont cru que le cinéma était plus important que la vie. Ils se sont pris pour Drieu La Rochelle, et ils ne se sont pas suicidés. Ils aimaient Fitzgerald, et ils n'ont pas rencontré Zelda. C'était d'une injustice. Il leur restait les livres, les leurs, ceux des autres, les films. Que faire ? Mitterrand était au pouvoir. On disait, un peu vite, qu'ils étaient dans l'opposition. Ils avaient d'autres soucis. La politique, au fond, ils s'en foutaient. Ce qu'ils voulaient ? Être riches et célèbres, comme dans les films de Cukor. L'époque ne se prêtait pas à ça. Ils ont fait un flash-back, une mise au point. Ils se sont penchés sur leur passé, si maigre, si triste, en vérité. J'ai repensé à tout ça. Peut-être que ça m'a fait mal. Le plus souvent, ça m'a fait ricaner. Un Triomphe est l'histoire de cet éclat de rire. La gorge serrée.
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Le triptyque construction européenne libérale - réduction des dépenses publiques - dérégulation ne peut continuer plus longtemps à former le socle commun de la politique économique, qu'elle soit conduite par la droite ou par la gauche, comme s'il n'y avait qu'une seule politique possible. Il nous faut, au contraire, répondre à l'urgence qui s'exprime : urgence d'un changement, urgence d'une réflexion enfin tournée vers les problèmes concrets du pays et, d'abord, vers l'emploi. Concevoir une politique différente - qui ne soit pas l'autre politique de repli sur la nation seule - exige de mener le débat ouvert en trompe-l'oeil, puis vite refermé par la campagne présidentielle de Jacques Chirac, la plus mensongère, donc la plus décevante de l'histoire de la Ve République. Où en est la France ? Quelles sont ses marges de manoeuvre ? Ses choix européens sont-ils pertinents ? Ses élites sont-elles aptes à conduire le changement ? Quels sont les axes possibles d'une stratégie pour la croissance et pour l'emploi ? Comment la gauche peut-elle proposer une politique économique, à la fois différente de celle qu'elle conduisit lors des dix années où elle exerça le pouvoir sous les deux septennats de François Mitterrand, et de celle conduite par la droite depuis 1993 ? C'est ce à quoi veut répondre ce livre. Il ne s'agit pas ici du programme du parti socialiste, mais de la libre expression d'un jeune responsable politique, qui s'interroge, qui évolue, mais qui conserve la conviction que la transformation sociale exige des analyses, des solutions audacieuses et réalistes, bref une pensée.
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Un espion dans le siècle (1) : La diagonale du double
Constantin Melnik
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 18 April 2019
- 9782259238311
La révolution d'Octobre et les convulsions de la guerre civile en Russie, l'affrontement de l'Occident avec Staline et les grandes affaires d'espionnage de la deuxième moitié du XXe siècle, l'assassinat de Nicolas II et une Seconde Guerre mondiale fort buissonnière, un portrait insolite du général de Gaulle et une guerre d'Algérie présentée sous un angle entièrement nouveau, tels sont les points forts d'une fresque autobiographique saisissante de puissance et d'ampleur.
Mais l'auteur est d'origine russe, et des interrogations poignantes sous-tendent ce flot d'événements exceptionnels et cette galerie de personnages hors du commun. Le pouvoir ne s'exerce-t-il pas aux frontières du crime, comme le suggèrent les révélations d' Un espion dans le siècle sur les opérations les plus secrètes des services spéciaux du gaullisme ? L'espionnage n'implique-t-il pas un dédoublement dramatique mais enrichissant de la personnalité ? La littérature consiste-t-elle seulement à fabriquer des feuilletons ou à chasser le prix Goncourt ?
Éditeur et dernier monstre sacré de l'espionnage, « l'une des personnalités les plus influentes, d'après Le Monde, des débuts de la Ve République », Constantin Melnik a réalisé une étonnante prouesse littéraire. Homme de l'ombre et du mystère, il a réussi à donner une forme originale à l'une de ces grandes autobiographies qui, denses et ensorcelantes, se lisent, riches d'histoire, comme le plus passionnant des romans. -
Deux France
Minc Alain, Seguin Philippe
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 9 October 2015
- 9782259236034
Pourquoi ce dialogue, en apparence contre nature ? Pourquoi un homme politique et un intellectuel décident-ils de débattre ensemble, à l'encontre des habitudes françaises qui classent chacun, pour l'éternité, dans une catégorie ? Pourquoi un opposant à Maastricht, et un partisan du oui, souhaitent-ils s'exprimer à nouveau sur l'Europe ? Pourquoi un critique et un partisan de la monnaie unique, veulent-ils en avoir le coeur net sur leurs divergences ? Pourquoi, au-delà de ce qui les sépare irréductiblement, veulent-ils voir si la réalité et les problèmes quotidiens du pays les rapprochent ? Par un goût qui nous est commun de l'échange. Par une même volonté de vérifier si appartenir à deux France différentes implique un désaccord absolu. Par un désir similaire d'échapper à la langue de bois, au moment où le pays avance, masqué, vers un débat national. Par la volonté, peut-être abusive, de tenir, à partir de deux positions, à maints égards contradictoires, un discours de vérité.
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La première biographie qui retrace l'itinéraire littéraire, affectif et amical de Paul Valéry. Le poète sensuel de «Charmes» , l'apologue du silence dans «Monsieur Teste» , l'ami de Gide et de Pierre Louys, esprit novateur et inclassable séduit par le symbolisme, a épousé avec génie les contradictions de son siècle. « Copyright Electre »