Deux auteurs, deux pays et…
une seule enquête entre Barcelone et Lyon !
Une jeune femme est retrouvée ligotée et droguée dans un container vide en plein port de Barcelone. Elle respire encore. Anna Ripoll, inspectrice à la PJ, est chargée de l’enquête qui s’avère ardue car la victime est amnésique. À Lyon, Erik Zapori, flic à la brigade des mœurs, est dans de sales draps. Il est visé par une plainte déposée par son indic. Quand un lien est finalement établi entre l’inconnue du port et une adresse à Lyon, Zapori part à Barcelone pour prêter main forte à Anna…
Dans le cadre d'un partenariat littéraire avec Quais du Polar, ce cadavre exquis est le fruit de la collaboration entre deux grands auteurs de romans noirs. L’Espagnole Rosa Montero, journaliste et romancière, dont l’œuvre renommée a été récompensée par le Prix national des lettres espagnoles. Et le Français Olivier Truc, journaliste et spécialiste des pays scandinaves, auteur best-seller en France, notamment grâce à sa série « La police des rennes ». Leurs romans sont disponibles chez Points.
« Le Comte de Monte-Cristo est un grand livre sur la justice. »
Vanessa Codaccioni
En 1815, à la chute de Napoléon, Edmond Dantès est victime d'une machination qui le conduit à passer quatorze années en prison au château d'If. De là naît un profond désir de vengeance, ressort de multiples intrigues ourdies par le personnage entre Marseille, Rome et Paris. Véritable roman de formation, Le Comte de Monte-Cristo est aussi une description sans fard des mondes sociaux qui s'affrontent jusque dans les mécanismes judiciaires.
C'est précisément comme un traité sur la justice que Vanessa Codaccioni, spécialiste des politiques de répression de l'État, entreprend de relire le récit. Le ressaisissant comme un réquisitoire implacable contre l'arbitraire, elle souligne, dans ce premier volume, les rouages d'une justice tout entière animée par la punition des « ennemis de l'intérieur ». Ce sommet du roman d'aventure apparaît alors comme un manifeste intemporel pour l'État de droit.
« Combien d’Edmond Dantès ont subi, subiront ou subissent une répression injuste et arbitraire en raison d’une dénonciation anonyme et mensongère ? »
Vanessa Codaccioni
Avec ce second volume, Edmond Dantès poursuit et accomplit son entreprise vengeresse. Une tonalité, plus sombre et tourmentée, affleure et tous les moyens pour se faire justice sont mis à exécution. Alexandre Dumas ausculte ainsi la justice privée, ses motivations, ses effets autant que ses zones d’ombre.
Prenant l’auteur au mot, la politiste Vanessa Codaccioni examine toute la gamme de l’auto-justice qui s’y dépeint, de la légitime défense à la mise en œuvre contemporaine d’une société de vigilance. Le Comte de Monte-Cristo apparaît dès lors comme un observatoire implacable des usages politiques de la peur.
Dans une société qui peine à lutter contre l'homophobie ambiante, la communauté gay est éreintée par ses luttes. Stigmatisée, insultée et tuée, elle est pourtant bien plus riche
et complexe que les multiples préjugés à son encontre laissent penser. Avec la volonté d'amorcer une prise de conscience, ce collectif de huit militants, journalistes, écrivains et artistes explore les homosexualités masculines contemporaines en France. Ensemble, ils imaginent une nouvelle solidarité au sein des luttes gays. Comment se libérer des normes établies par la société, tout en faisant partie d'une communauté, elle aussi en prise avec des carcans patriarcaux, coloniaux et classistes ? Comment combattre les discriminations à l'extérieur comme à l'intérieur de la communauté homosexuelle ? Reflet d'une génération qui se construit en dehors de l'hétéronormativité, cet ouvrage se veut pédagogique, politique et fédérateur.Sous la coordination de Florent ManelliAvec les textes de Jacques Boualem, Camille Desombre, Adrien Naselli, Julien Ribeiro,
Ruben Tayupo, Nanténé Traoré et Anthony Vincent
Je chevauche sur la rosse de mes exils
et sur la pierre blanche du chemin j’aiguise ma parole.
Quelqu’un me suit. Moi-même.
Quelqu’un me suit, c’est un vent qui revient d’autres terres,
les vieux parfums de brises oubliées.
Retrouvés dans ses archives après son décès, les poèmes de Luis Sepúlveda sont réunis ici pour la première fois. Sensibles, touchants et engagés, ils nous font découvrir l’auteur sous un nouveau jour. Le décès d’une grand-mère, les jeux d’un enfant, les yeux d’une femme. L’odeur du maté, les couleurs vives, le son d’une guitare. La révolution chilienne, la dictature et l’emprisonnement. Le silence assourdissant des voix qui se sont tues et une patrie ensanglantée que seuls les mots peuvent ressusciter.
Né au Chili en 1949, Luis Sepúlveda, est l’un des plus grands auteurs contemporains de langue espagnole. Traduits dans le monde entier, ses romans, chroniques, récits et nouvelles sont disponibles chez Points. Il est décédé en avril 2020.
Préface de Louis-Philippe Dalembert
Traduit de l’espagnol (Chili) par Stéphane Chaumet
C'est la plume du poète
Contre l'épée du guerrier
C'est le poids du beau texte
Contre la poudre du barillet
C'est le stylo dans la main
Contre le couteau dans la plaieSouleymane Diamanka en appelle à la figure puissante du poète pour contrer celle du guerrier. Un duel dans lequel la parole poétique, par la force de ses symboles, fait rempart au feu et au sang. Observateur attentif de notre société et conteur de talent, Diamanka invoque le rêve comme moyen d'ouverture au monde, évoquant l'Amour, la déception, l'endurance et le courage au féminin, le refus de la mémoire imposée, l'hommage à la fraternité, et même Spartacus, le prince des esclaves...Bordelais d'origine peule, Souleymane Diamanka est l'auteur d'un premier album de slam, intitulé L'Hiver peul (2007). Son premier recueil, Habitant de nulle part, originaire de partout, est également disponible en « Points Poésie ».
Longtemps laissé en sommeil, le concept de sororité a refait surface avec le mouvement #Metoo : être soeurs, c'est être, ensemble, plus fortes. Envisagée comme outil de pouvoir féminin, la sororité nous invite à repenser ce que signifie être une femme aujourd'hui, à questionner les rapports de domination et à imaginer le monde de demain. Sous forme de récits, fictions, textes réflexifs, poèmes et chansons, ce collectif, dirigé par la romancière Chloé Delaume, appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité. Car c'est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.
Sous la direction de : Chloé Delaume
Avec les textes de : Juliette Armanet, Lauren Bastide, Iris Brey, Estelle-Sarah Bulle, Rébecca Chaillon, Jeanne Cherhal, Alice Coffin, Camille Froidevaux-Metterie, Kiyémis, Lola Lafon, Fatima Ouassak, Ovidie, Lydie Salvayre
et Maboula Soumahoro
Présentation par Hélène L'Heuillet
« Les Confessions permettent d'atteindre la vérité de la vie elle-même à travers le sentiment de vivre. »
« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi », déclare Jean-Jacques Rousseau en ouverture de ses Confessions, devenues monument de la littérature. À rebours de lectures momifiantes, il s'agit de retrouver la charge vitale de l'écriture de soi qu'y manifeste Rousseau.
Loin de tout psychologisme, la philosophe et psychanalyste Hélène L'Heuillet nous fait ainsi entrer dans cette oeuvre prodigieuse en rappelant combien un « je » est toujours divisé. Pour saisir la bigarrure et les brisures de chaque subjectivité, elle souligne les vertus de la méthode rousseauiste qu'on peut résumer à cette question toujours nécessaire à poser, à la fois simple et vertigineuse : « comment est-ce arrivé ? »
Étrange et lointain, le château se dresse dans la nuit. Tout juste arrivé au village voisin, K., le nouvel Arpenteur, ne sait ni en quoi consiste son travail, ni comment accéder au château. Il se trouve confronté au chaos d'un système conçu pour être appliqué tel qu'il est : inflexible, imparable... absurde.
Tour à tour onirique ou réaliste, drôle et terrifiant, Le Château est beau comme un oxymore.
Auteur majeur de la littérature mondiale du XXe siècle, Franz Kafka, écrivain tchèque né en 1883, est également l'auteur du Procès et de La Métamorphose. Il meurt en 1924. Ses romans seront publiés à titre posthume.
" Le génie de Kafka, c'est justement de se dérober à toute interprétation, d'aller toujours au-delà de ce qu'on en dit. "
Georges-Arthur Goldschmidt
Traduit de l'allemand et présenté par Georges-Arthur Goldschmidt
La première enquête de Gabrielle Kaplan
INÉDIT
Casablanca, 1951. Gabrielle Kaplan, détective privée téméraire et pétillante, se voit confier une affaire a priori banale : récupérer des documents chez la femme d'un riche industriel en plein divorce. Pourtant, une fois ces documents remis, des meurtres s'enchaînent et Kaplan est traquée par des barbouzes de tout poil. CIA, truands corses et hommes politiques du protectorat s’entrecroisent dans ce Maroc d'après-guerre qui commence à rêver d’indépendance…
Melvina Mestre a grandi à Casablanca. Elle a effectué toute sa carrière dans les médias et travaille depuis 2000 à France Télévisions. Crépuscule à Casablanca est son premier roman, et le début d’une épatante série très documentée mêlant enquêtes policières et espionnage dans le Maroc des années 50.
L'avenir d'une illusion
" Prenons en considération la genèse psychique des représentations religieuses. Celles-ci, qui se donnent pour des dogmes, ne sont pas des précipités d'expériences ni des résultats d'une pensée, ce sont des illusions, des accomplissements des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus urgents de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. "
Sigmund Freud
Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary
Présentation, notes et bibliographie par Clotilde Leguil
Comment écrire sans trahir le milieu d’où l’on vient ? De sa première rédac’ au Goncourt reçu à 40 ans pour Leurs enfants après eux, en passant par ses « chocs » en lisant Céline, Manchette ou Annie Ernaux, Nicolas Mathieu revient sur la naissance de sa vocation, sa discipline quotidienne et les « coups » que la littérature « lui permet de rendre à la vie, qui nous en met plein la gueule » le temps d’une conversation précise et généreuse. Une plongée passionnante dans la fabrique et les mondes intérieurs du petit bleu des Vosges, devenu l’une des figures montantes du roman contemporain, dont la colère contre « les mensonges, le tout falsifié » reste l’un des carburants, et qui dit avec joie avoir appris davantage en matant Les Soprano qu’en étudiant Tolstoï.
« Bookmakers » est à l’origine un podcast littéraire diffusé sur Arte Radio. Chaque mois, Richard Gaitet écoute les plus grand⸱e⸱s écrivain⸱e⸱s francophones détailler leurs secrets d’écriture.
L'art littéraire d'Alice Zeniter, de A à Z. Remarquée en CE2 par une autrice confirmée, publiant son premier livre à seize ans, cette romancière, dramaturge, metteuse en scène, traductrice et scénariste s'est imposée comme l'une des voix les plus stimulantes du paysage franco - phone. Aux Hébrides ou en Hongrie, au plus près des affects d'une hackeuse, d'anciens harkis ou d'une femme de ménage, les histoires d'A. interpellent, en sa qualité de membre honoraire de ce club d'écrivain·e·s qui refusent d'écrire toujours le même livre. Mais comment cette amoureuse éperdue des enquêtes de Sherlock Holmes travaille-t-elle au quotidien? De quelle façon sa pratique du théâtre influence-t-elle sa prose? Comment surmonter ses doutes quand on se trouve « écrasée par l'ampleur de ses sujets » ? Et qu'est-ce que « la stratégie de la semoule »? Un dialogue didactique, plein d'humour et de modestie, sur la fabrique de l'écriture.
« Bookmakers » est à l'origine un podcast littéraire diffusé sur ARTE Radio. Chaque mois, Richard Gaitet écoute les plus grand·e·s écrivain·e·s francophones détailler leurs secrets d'écriture.
"La littérature permet de s'évader non seulement de sa maison ou de son pays, mais aussi de son époque, de sa condition sociale, et même de son âge ou de son sexe."
Alain Supiot
En 1721, Montesquieu dresse avec son roman épistolaire Lettres persanes le portrait critique de son époque. Sous couvert d'un regard étranger factice, il manifeste d'ores et déjà l'esprit des lois qui l'occupe tant quelques années plus tard.
Juriste, ALAIN SUPIOT prolonge le geste tourbillonnant des correspondances en envoyant quelques lettres au philosophe. En portant un regard implacable sur notre présent, il met au jour les chaînes secrètes qui nous relient à ce magistral exercice d'anthropologie inversée.
La terreur, l'horreur, l'informe du rêve, Lovecraft ne les éveille pas pour jouer. Il sait seulement que tout cela nous en disposons déjà, depuis l'enfance, ou dans l'inquiétude du quotidien. Il en est juste un formidable amplificateur.
Et c'est ainsi qu'il est temps de le lire : parce que s'y joue définitivement une bascule majeure de la littérature.
François Bon
Né aux États-Unis en 1890 et mort en 1937, Howard Phillips Lovecraft est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains d'horreur et de science-fiction les plus importants du XXe siècle.
" Howard Phillips Lovecraft constitue un exemple pour tous ceux qui souhaitent apprendre à rater leur vie, et éventuellement à réussir leur œuvre. "
Michel Houellebecq
"Rarement, lorsqu'on évoque les Trois contes, il nous vient en tête que le pays de Flaubert est un empire colonial."
Aurélia Michel
Dernière publication achevée de Flaubert, ces trois courts récits sont comme des précipités de toute l'oeuvre de l'auteur : de la campagne normande du xixe siècle vécue à travers la vie de la domestique Félicité à l'Antiquité de la reine Hérodias, en passant par le Moyen Âge de saint Julien l'Hospitalier, les destins de ces figures exemplaires offrent un vertigineux voyage dans le temps et dans l'espace.
L'historienne AURÉLIA MICHEL en propose une lecture décapante. L'un des auteurs phares de la modernité littéraire européenne devient ainsi le subtil observateur de l'invasion des imaginaires par l'ordre racial ; il en rend lisible aussi les ravages. Longtemps considérés comme l'aboutissement d'une trajectoire créatrice, les Trois contes deviennent ainsi un document incontournable pour reconstruire nos visions du monde.
Inconnue, elle était ma forme préférée,
Celle qui m'enlevait le souci d'être un homme,
Et je la vois et je la perds et je subis
Ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide.Recueil emblématique du XXe siècle et oeuvre majeure de Paul Éluard, Capitale de la douleur cristallise l'intensité du sentiment amoureux. Rongé par la douleur de voir la femme qu'il aime s'éloigner de lui, l'auteur rédige des poèmes où le rêve côtoie le désir, où le « je » est universel. Chacun de nous, dans la traversée de l'absence de l'être aimé, peut s'y reconnaître. Sont également évoqués les thèmes de l'art et du bonheur, ainsi que plusieurs figures artistiques de son époque comme Picasso, Miró et Max Ernst.Paul Éluard (1895-1952) est une figure majeure de la poésie, d'abord dadaïste puis surréaliste. Auteur de nombreux recueils, il est resté célèbre entre autres pour le poème « Liberté » écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il fut résistant.Introduction et chronologie de Raymond Jean
« Pâle comme cire, avec sur le visage des marques et des signes aussi nombreux et fins que s’ils avaient été gravés par une aiguille, elle était l’image même d’un sphinx serein et raffiné. »
Henry James sonde l’équivoque de l’attrait entre un homme et une femme, qui ne peut s’accomplir que dans la mort ou par le culte des disparus que l’on va bientôt rejoindre. Inspirations pour Marguerite Duras (La Maladie de la mort), François Truffaut (La Chambre verte) ou encore Bertrand Bonello et Patric Chiha qui ont adapté La Bête dans la jungle au cinéma, ces nouvelles continuent de hanter le monde contemporain.
Henry James (1843-1916) est reconnu comme le grand précurseur du roman moderne. L’Autel des morts (1895) et La Bête dans la jungle (1903) sont parmi ses écrits les plus célèbres, ayant frappé la génération des auteurs du Nouveau Roman.
« La connaissance de l’histoire, vous la posséderez comme les héros de Henry James, quand elle sera terminée. » Marguerite Duras, Emily L. (1987)
Un écrivain, voyageur à ses heures, décide un beau jour d’exorciser le démon qui loge en lui : la peur. À l’automne 1972, il entreprend un voyage insensé : la redoutable traversée du Sahara d’ouest en est, qu’il sera le premier à entreprendre. Des côtes de la Mauritanie aux rives du Nil, il parcourt six mille kilomètres. Son voyage, marqué par une alternance de chances et de malchances inouïes devient une aventure initiatique au suspens sans cesse renouvelé. L’itinéraire géographique se double d’un cheminement intérieur et conjugue miraculeusement exaltation aventureuse et quête intime.
Geoffrey Moorhouse a obtenu le Thomas Cook Travel Book Award en 1984 pour son livre To the Frontier, mais c’est Jusqu’au bout de la peur (1974) qui l’a rendu célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs de ses livres sont en grande partie basés sur ses voyages.
Dire avec justesse l’impossibilité, dans une ville comme Alger, de sortir des carcans communs. De rejeter la norme obligatoire du « nous » pour affirmer un « je ».
Le Monde des livres
Une famille, quelque part dans un quartier populaire d’Alger. L’auteure en offre une « coupe transversale », donnant parole à tour de rôle à chacun de ses membres, croisant ainsi les regards, les vécus individuels, les perceptions réfractées d’un quotidien fait de promiscuité, de désœuvrement, de mal-vie… S’en dégagent la solitude tragique des êtres et leur souffrance, dans la révolte et le désespoir, parfaitement rendus par la structure même de l’œuvre. Un premier roman sensible et percutant.
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit et travaille à Paris. Elle est l'auteure de plusieurs romans tous disponibles chez Points, parmi lesquels Nos richesses, prix Renaudot des lycéens 2017, et Les Petits de décembre, prix du Roman Métis des lycéens en 2019.
Prix de la Vocation 2011
La voix pleine de sourires et pleine de larmes
Sincère comme ce père noir qui repart en pleurs d'un parloir
J'ai eu la chance quelque part d'avoir été sauvé par l'art oratoireCe volume se compose des textes de l'album L'Hiver peul mais aussi de nombreux poèmes inédits de Souleymane Diamanka. L'auteur jongle avec les mots, les fait « métisser ». Sa poésie prêche l'oralité, apparie avec finesse ses cultures peule et européenne, parce qu'il est fier d'être « habitant de nulle part et originaire de partout », dépositaire d'un chant intemporel, d'un appel à l'Amour, à la Tolérance et à la connaissance de l'Autre.Bordelais d'origine peule, Souleymane Diamanka est l'auteur d'un premier album de slam, intitulé L'Hiver Peul (2007). Après J'écris en français dans une langue étrangère et Écrire à voix haute en co-écriture, Habitant de nulle part, originaire de partout est son troisième ouvrage.
« Que vous lisiez les oeuvres complètes de Stephen King, que vous égreniez la filmographie de Guillermo del Toro, vous le faites à l'ombre d'Howard Phillips Lovecraft. »
LE MONDE
Et si c'était le livre le plus puissant, le plus troublant de Howard Phillips Lovecraft ? Et si ce trouble et cette puissance tenaient paradoxalement à ce que toute l'armature fantastique du livre - et elle l'est, fantastique, avec ces êtres mi-poissons sortis de la mer -, semblera toujours moins déterminante que se confronter à une petite ville ordinaire ?
François Bon
Né aux États-Unis en 1890 et mort en 1937, Howard Phillips Lovecraft est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains d'horreur et de science-fiction les plus importants du xxe siècle.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par François Bon
Affecté dans un collège de province, un jeune professeur originaire de Tôkyô se heurte aux tracasseries de ses élèves et aux manœuvres de ses collègues. Drôle, satirique et malicieusement contemporain, Petit Maître est un conte initiatique incontournable, considéré comme un classique des lettres japonaises.
Natsumé Sôseki (1867-1916) est encore aujourd’hui l’un des écrivains les plus étudiés au Japon. Il est notamment l'auteur de Je suis un chat, succès critique et public, et d’Oreiller d’herbes, l’un des romans fondateurs de la littérature moderne.
« Le plus grand écrivain qu’ait produit le Japon au cours de sa modernisation de l’époque de Meiji est Natsumé Sôseki » Kenzaburô Ôé (Prix Nobel).
Traduit du japonais par René de Ceccatty
«16h.00 J'entre dans une boutique. J'achète une cravate. Je l'essaye. Je conclus qu'elle me va bien et j'achète quatre-vingt-quatorze cravates pareilles.17h.00 J'entre dans une charcuterie et j'achète sept cents jambons fumés.20h.00 Je décide que l'argent ne fait pas le bonheur, je désintègre tout ce que j'ai acheté, et je continue ma promenade les mains dans les poches et le coeur léger.»Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante des moeurs de notre société...