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Premier Parallèle
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Grandir : éloge de l'âge adulte à une époque qui nous infantilise
Susan Neiman
- Premier Parallèle
- 26 August 2021
- 9782850610585
Comment devenir adulte sans sombrer dans un mortel ennui?
Notre société est obsédée par la jeunesse. Et pourquoi ne le serait-elle pas ? Pourquoi souhaiterions-nous grandir, prendre des responsabilités et abandonner nos rêves, renoncer à cette infinité d'expériences qui s'offrent à nous ?
D'après Susan Neiman, philosophe américaine internationalement reconnue et pour la première fois traduite en français, ce n'est pas pour rien que nous ne disposons d'aucun modèle de maturité véritablement séduisant : en décrivant la vie comme une longue chute, nous préparons les jeunes à en attendre très peu - et donc à ne rien réclamer. Dans ce petit essai incisif, elle interroge cette culture, la nôtre, qui promeut une adolescence permanente et se tourne vers des penseurs tels que Kant, Rousseau et Arendt pour trouver un modèle de maturité qui ne soit pas simple affaire de résignation. En grandissant, nous passons de la confiance illimitée de l'enfance au mélange particulier d'euphorie et de déception qui caractérise l'adolescence. La véritable maturité, cependant, implique de trouver le courage de vivre dans un monde incertain sans rien céder au dogme du désespoir. Un adulte, affirme Neiman, transforme le monde de sorte qu'il ressemble avantage à ce qu'il devrait être, sans jamais perdre de vue ce qu'il est vraiment. Grandir est un plaidoyer enlevé en faveur de la maturité comme idéal subversif. Une autrice internationalement connue pour la première fois traduite en français. -
Admirer - Éloge d'un sentiment qui nous fait grandir
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 4 April 2024
- 9782850612237
L'admiration serait-elle l'antidote aux passions tristes de notre société?
L'admiration n'est pas considérée comme une vertu. Et pourtant, à une époque qui semble nous encourager à choisir entre l'indifférence et le fanatisme, elle a valeur d'antidote. N'est-ce pas elle qui nous donne l'élan d'aller au-devant de nous ?
D'abord surpris, l'admirateur cherche bien vite à comprendre, et donc à observer. Le sentiment qu'il éprouve, loin de le paralyser comme le fait la fascination, le met en mouvement. Et si ce qu'il admire le dépasse, du moins dans un premier temps, il n'en est pas rabaissée, au contraire, puisqu'il devient agent de son propre désir de savoir.
" Et toi, que penses-tu de l'admiration ? T'en sens-tu capable ? Quand l'as-tu éprouvée la dernière fois, à quelle occasion ? " C'est avec cette question que Joëlle Zask est allée rencontrer ceux qui ont croisé chemin de son enquête - philosophes, scientifiques et artisans, célèbres ou inconnus. Ensemble, ils célèbrent cette ouverture de l'esprit à l'exploration, qui " loin de nous rapetisser, soulage du fardeau d'être soi ". Ce sentiment trop souvent confondu avec l'adoration permettrait-il sinon de sauver le monde, du moins de le rendre moins brutal ? -
Une bande dessinée pour s'autoriser enfin à prendre un crayon et commencer à dessiner !
Face à une feuille blanche, on est souvent désemparé. On ne sait pas par où commencer, on se pose trop de questions. Qu'est-ce que je veux dessiner ? De quelle manière ? Quel est mon style ? Ancienne élève des Arts déco, Lorène Gaydon s'est retrouvée confrontée à toutes ces questions avant de devenir elle-même dessinatrice. En racontant, non sans humour, son apprentissage, elle livre les plus précieux conseils qu'elle a recus, ceux qui l'ont véritablement fait avancer.
Joyeusement accompagnée par des figures qui ont marqué son éducation artistique (enseignants, artistes, écrivains...), elle revient au fondement du dessin : le regard. Celui qu'on porte sur le monde et qui nous permet de le dessiner, chacun à notre manière. Comment j'ai appris à dessiner est un livre de transmission, écrit par une jeune femme qui a encore en tête les obstacles qu'elle a du surmonter. On y trouve des conseils pratiques pour se lancer, on y apprend aussi à se poser les bonnes questions pour progresser. En cela, ce livre ne propose pas une méthode de dessin ordinaire mais une série de conseils fondamentaux qui permettent de trouver son propre style, sa propre voie. -
Un matin d'automne, Olivier Haralambon, ancien coureur cycliste, tombe de vélo tandis qu'il roule avec un jeune champion. L'accident est sérieux ; il passe plusieurs longues semaines alité, dans un corps soudain inapte à l'exploit sportif. D'autres ennuis de santé suivent. Il réalise alors qu'il est entré dans une autre partie de sa vie. Il a chuté jeune ; il se relève presque vieux, dans un corps devenu comme étranger.
Cette expérience étrange n'est pas propre à l'athlète, loin de là. Elle est même chose commune.
Un corps d'homme témoigne de ce moment où, à la cinquantaine, le corps devient une altérité. Qu'est-ce que n'être pas encore vraiment vieux, mais pas tout à fait jeune? Comment en faire un horizon désirable?
En tissant son expérience à d'autres - écrivrains, musiciens, peintres -, Olivier Haralambon éclaire, non sans humour, ce qu'il appelle la "zone blanche de l'existence' et raconte l'histoire d'une mue.
" Chaque fois je suis ébloui par la beauté de ses textes. "Antoine de Caunes" Une passionnante méditation sur le corps, l'identité et leurs métamorphoses. "Le Monde des livres -
Zoocities ; des animaux sauvages dans la ville
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 3 September 2020
- 9782850610462
Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes?
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique - les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. A New York, les rats mangent des bagels et de la bière ; à Paris, ils optent pour du beurre et des croissants.
Ce phénomène s'accentue. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques.
Ce livre propose une expérience de pensée. A quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
" Passionnant. "
Augustin Trapenard, 21 cm de +" Un livre absolument passionnant. "
Patricia Martin, France Inter" Joëlle Zask poursuit sa réflexion sur les liens entre démocratie et écologie, ainsi que sur notre rapport à la nature. "
Libération" Passionnant. "
Hervé Gardette, France Culture"
Zoocities est un essai foisonnant, stimulant, et au minimum consolateur si jamais un goéland venait à plonger sur vous, en pleine rue, pour voler votre sandwich. "
Annabelle Laurent, Usbek et Rica" Face aux feux géants induits par le réchauffement climatique ou à l'hypothèse d'une invasion des bêtes sauvages dans les villes, elle offre des solutions qui font la part belle au savoir des apiculteurs, des forestiers, des pompiers, des paysans, des urbanistes... Ses enquêtes sont peuplées de toutes ces voix. "
Marion Rousset, Le Monde" Un appel à repenser la cité et l'altérité. "
Marianne" Un essai aussi informé qu'engagé. "
Philosophie Magazine" La philosophe Joëlle Zask, formidable empêcheuse de penser en rond, qui nous projette dans son dernier ouvrage
Zoocities, dans une ville où l'humain devra apprendre à cohabiter avec les animaux sauvages, ni pour, ni contre, mais bien avec. "
Autour de la question, RFI" Une réflexion scientifique, ancrée dans le dur de la recherche mais accessible, harmonieuse, formellement séduisante. "
Diacritik" Un ouvrage très intéressant, très bien écrit. "
La Cliothèque" Un état des lieux des plus intéressants. À découvrir. "
La Provence -
L'envers des fripes : Les vêtements dans les plis de la mondialisation
Emmanuelle Durand
- Premier Parallèle
- Carnets Parallèles
- 7 March 2024
- 9782850612121
De la surconsommation à Vinted : une enquête de terrain sur le circuit mondialisé des fripes.
" Je voudrais vous inviter à mettre le nez dans vos vieilles fringues, vos habits défraichis, vos sapes passées de mode : vos vêtements usagés en somme. Tour à tour déchet (stigmatisé, voire rejeté) et marchandise (valorisée et convoitée) - le vêtement usagé oscille entre nuances péjoratives et références prestigieuses, entre inutile et réutilisable, entre menace éventuelle et ressource potentielle, entre problème à résoudre et opportunité à saisir.
Prendre au sérieux la matérialité du vêtement usagé, l'envisager sous toutes ses coutures et en tirer tous les fils suppose d'aller à la rencontre de celles et ceux qui le collectent, le trient, le lavent, le plient, l'emballent, le (trans)portent, le déballent, le vendent ou bien le portent, mais aussi de se mettre à l'écoute des histoires qui se déploient dans ses (re)plis.
Les tribulations de quelques vêtements usagés qui nous conduisent de Beyrouth à Bruxelles, en passant par Tripoli. -
" Aujourd'hui, allumer un réverbère, un luminaire, c'est éteindre les étoiles, c'est fermer la fenêtre sur le ciel étoilé. " Un des premiers livres sur une question environnementale fondamentale : la disparition progressive de l'obscurité du fait de la pollution lumineuse.
" Sauver la nuit " : cette revendication se fait chaque jour plus pressante. Aujourd'hui, la Voie lactée n'est plus visible pour plus d'un tiers de l'humanité. 83 % de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse. Or, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l'environnement (érosion de la biodiversité) et sur la santé (troubles de l'horloge interne, influence de la mélatonine sur le développement de certains cancers, etc.).
" Nous laissera-t-on un ciel à observer ? " demandaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat raconte l'émergence du " besoin d'obscurité ", concomitant au développement urbain, les solutions actuellement mises en oeuvre pour répondre à ce besoin, et la manière dont il est devenu un enjeu politique et économique. Économique, car dès lors que l'obscurité est rare, elle est chère, et donc potentiellement monétisable.
Bien commun ou produit marchand, comment " sauver la nuit " au bénéfice de tous ? -
Les cellules buissonnières : L'enfant dont la mère n'était pas née et autres folles histoires du micrichimérisme
Lise Barnéoud
- Premier Parallèle
- 21 September 2023
- 9782850611872
Un voyage scientifique qui remet en cause tout ce que nous croyions savoir sur l'identité.
Microchimérisme : voilà un mot que vous n'avez probablement jamais lu ni entendu. Vous ignorez certainement tout, également, de la réalité qu'il recouvre, tant cette découverte bouleverse la conception que nous nous faisons de nous-mêmes.
Nous croyions en effet savoir que nos cellules étaient composées de notre ADN, sceau unique de notre identité. Nous sommes en train de comprendre que ce " je " est lui aussi trompeur : dans nos corps se développent les cellules d'autrui.
C'est dans l'obscurité de l'utérus que le phénomène commence : un ballet de cellules qui ne se joue seulement entre la mère et son foetus mais s'étend sur plusieurs générations, concerne toute la fratrie, convoque les jumeaux évanescents, ces embryons fécondés en même temps que nous mais qui disparaissent si rapidement que souvent personne ne s'en rend compte. Parfois, cette étrange chorégraphie introduit d'autres " soi ", via les greffes par exemple. Durant ce spectacle invisible, les autres deviennent nôtres, le passé s'insinue dans le futur, le futur remonte dans le passé.
Il y a une vingtaine d'années, nous apprenions avec le microbiote que nous étions formés à 60 % de bactéries. Nous réalisons aujourd'hui que nos cellules elles-mêmes ne nous appartiennent pas toutes. C'est un bouleversement scientifique majeur, tant du point de vue de la compréhension de l'identité que de la médecine. N'arrive-t-il pas que ces cellules étrangères viennent réparer en nous un tissu abîmé, jusqu'à créer un ilot sur un organe ? Le microchimérisme est un nouveau continent scientifique qui délie radicalement l'imagination et que s'empressent d'ailleurs de coloniser les idéologues de toute nature, faisant des laboratoires des arènes politiques.
Les autres en nous propose une exploration patiente et pédagogique de ce phénomène fascinant, qui ouvre des portes sur des avenirs vertigineux et qu'on discerne encore mal. C'est ainsi dans les coulisses de la science en train de se faire que nous convie Lise Barnéoud, qui a consacré plus d'un an à enquêter, un peu partout dans le monde, aux côtés de celles et ceux qui dessinent aujourd'hui l'avenir de la science.
"Un incroyable voyage à l'intérieur de notre corps, à la découverte de populations cellulaires dont l'existence bouscule les limites de notre être.'
Les cellules buissonnières, de Lise Barnéoud, est dans
Le Point, lu par Caroline Tourbe.
"Un livre captivant.'
Les cellules buissonnières, de Lise Barnéoud, est dans
La Recherche, lu par Mathias Germain.
"Dans Les Cellules buissonnières, l'essai passionnant de Lise Barnéoud, des chercheuses et chercheurs racontent leur rencontre avec une réalité jusqu'alors "impensable".'
Les cellules buissonnières, de Lise Barnéoud, est dans
Télérama, lu par Olvier Pascal-Moussellard. -
Le récit haletant et hypnotique d'un accident de montagne, au plus près des perceptions du narrateur
" Nous sommes le samedi 15 juin 2019, il est 21h.
Les pierres légères et coupantes, grêlées de fossiles marins rugueux, roulent sous les parties encore mobiles de mon corps. Allongé sur ce tapis de fakir minéral, ma position devrait être inconfortable. Pourtant, je ne ressens rien de plus, au contact du sol, que quelques longues griffures qui semblent m'ancrer solidement aux reliefs de la roche. Ainsi fixé, enfiché, je ne fais plus qu'un avec cet épais flanc de montagne, gris, blanc, brun, et rouge qui jadis horizontal constituait un fond marin recouvert de corail.
J'ai chuté d'environ sept à huit mètres, peut-être plus, du haut d'un versant en comptant plus de quarante. Mon corps a ensuite frappé une roche pour être stoppé net par la rugosité de la paroi qui perdait là, un court instant, sa verticalité.
Affalé sur mon flanc droit, ramassé, froissé, déchiré, n'offrant aucun profil qui pourrait indiquer la présence d'une silhouette humaine, je me fais l'effet d'un vieux tee-shirt, lourd de sueur, jeté là et oublié. "
Le crâne ouvert, le bras fracturé, sans eau ni possibilité d'appeler les secours, le narrateur, tombé d'un flanc de montagne sur une petite île du Timor, où il vit, épouse la condition d'un animal blessé. Cinq jours vont s'écouler avant qu'il puisse être secouru. Cinq jours à éprouver des sensations insoupçonnées, à découvrir un corps rendu à sa pleine vulnérabilité, mais aussi à observer son environnement avec une acuité instinctive et totale. Au-delà du témoignage, ce récit hypnotique nous propose ainsi d'être avec l'auteur, le temps de la lecture, un corps vivant. -
Après Le Coureur et son ombre, unanimement salué par la critique, Olivier Haralambon brosse une galerie de portraits de cyclistes imaginaires. Un texte qui prend sa source dans le monde du vélo mais dont chaque ligne touche à l'universel.
" Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d'un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l'évocation sacrée de celui qu'il n'est plus. "
Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes et quelques femmes pédalant pour une raison qu'ils ignorent parfois eux-mêmes.
Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.
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La presse en parle :
" Il faut vraiment que vous lisiez ces odes aussi différentes soient-elles les unes des autres à la Petite Reine parce qu'elles en valent vraiment le coup. " Joy Raffin,
France Inter " Ce n'est pas su, connu, goûté à proportion des foudroyantes visions qu'il fait tomber sur le sport cycliste, mais O. Haralambon est l'un des plus grands écrivains [...] dans une lignée qui en compte déjà quelques immenses " Pierre Carrey,
Libération " Fin, mystérieux et subtil. Une boîte à rêves de belle sorte. Et puis si bien écrit et si évocateur, si littéraire, dans ses sueurs et ses destins, dans la pétarade des motos et les craquements de la piste. "
Paul Fournel " L'auteur rend sensible l'effort qu'exige ce sport, qui mêle la métaphysique et la plongée dans les bas-fonds. " Virginie Bloch-Lainé,
Libération " Parce qu'il transmet à hauteur d'homme l'inoxydable passion,
Mes Coureurs imaginaires aurait bien mérité de s'aligner pour un grand prix. " Pierre Vavasseur,
Le Parisien " Il faut le lire, ce recueil de portraits de coureurs cyclistes, mais aussi y jouer. Le lire d'abord pour retrouver la langue exigeante d'Olivier Haralambon qui, il y a deux ans, racontait si bien l'exaltation de l'effort cycliste et le frisson de la course dans
Le Coureur et son ombre. Y jouer ensuite pour identifier ces 12 portraiturés que l'auteur aime avec leurs tourments et qu'il ne nomme jamais " Clément Guillou,
Le Monde " Olivier Haralambon signe des portraits-essais sur le vélo au-delà du vélo, vélo comme façon d'être et d'exister : pédaler pour rester debout. " Sean James Rose,
Livres Hebdo " Quand Haralambon parle de cyclisme, c'est toujours une expérience intime et inspirée. " Vincent Hubé,
L'Équipe " Nul besoin d'aimer le vélo pour goûter la plume exceptionnelle d'Olivier Haralambon, ancien coureur cycliste devenu philosophe et écrivain. " Jean-François Nadeau,
Le Devoir " Au fil de ces pages, il y a du style, comme on dit d'un coureur qu'il a un joli coup de pédale. "
Ouest France " Haralambon écrit comme il faisait du vélo de compétition. Il prend des risques en évitant la chute. Il frôle les ravins mais ne tombe pas. "
Bernard Morlino "
Mes coureurs imaginaires est un véritable chef d'oeuvre. Les gouttes de sueur et les larmes celles du vainqueur, celles des perdants n'auront jamais été si bien rendues que par la plume d'Haralambon. "
Nature humaine "
Mes coureurs imaginaires, nouvel opus d'Olivier Haralambon confirme une chose : nous avons un nouveau styliste dans la littérature sportive ! " Marc-Olivier Amblard,
Boojum " Plongez-vous sans retenue dans ce livre, un livre magnifiquement écrit. Un livre juste, précis, enchanteur. Un livre païen que vous pouvez lire pieusement. "
Bike Café " Olivier Haralambon est aujourd'hui l'une des belles plumes du cyclisme moderne [...]. Lire
Mes coureurs imaginaires, c'est saisir autrement les subtilités du pédalage et de la danseuse. Éclairer notre regard sur ces corps en mouvement, offerts en sacrifice à une foule électrisée. Car Olivier Haralambon griffe les pages comme on caresse les pédales. "
L'Espadon
" Inspiré et inspirant.
Mes coureurs imaginaires est une ode à tous les cyclistes. Une prose cadencée, un style qui marque. La littérature sportive nouvelle génération. "
Lire le sport.fr " Le style d'Haralambon, [...] permet des échappées vers un ailleurs qui dépasse les limites mêmes de son sujet. "
capbd.be -
Au bonheur : Recettes d'une enfance entre le Cambodge
Christelle Téa
- Premier Parallèle
- 9 November 2023
- 9782850612039
Un voyage entre le Cambodge, la Thaïlande, la Chine et le VietnamC'est l'histoire d'une petite fille qui, chaque jour après l'école, file dans le restaurant de ses parents, Au Bonheur.
Elle y fait ses devoirs, y dîne, et, poussée par l'ennui, commence à y dessiner. Devenue une artiste reconnue, elle décide de consigner et de dessiner les recettes de sa mère, Liliane. Élevée dans un milieu cosmopolite, cette dernière a grandi au Cambodge, qu'elle a fui lorsque les Khmers rouges sont entrés dans Phnom Penh.
Elle n'a eu de cesse, depuis, de chercher à reproduire les saveurs de son enfance, demandant à tel chef le secret de son lôc lac, à telle tante celui de son phô.
Ce livre est le précipité de cette longue transmission et de ces pérégrinations géographiques. Il est né du désir farouche de transmettre un savoir-faire familial et traditionnel : la recherche de la saveur juste, les bons gestes et les bonnes pratiques.
" Un livre absolument magnifique. "
France Culture, Les Bonnes choses " Un petit bijou aux saveurs de phô et de lôc lac qui mixe délicieusement art et fourneaux. "
Dans la sélection beaux livres de
L'Express
" Un délicieux livre de cuisine asiatique, de souvenirs et de transmission. "
France Info " C'est notre tour d'être heureux !"
Coup de coeur de la librairie
Galignani " Un livre de recettes familiales, superbement illustrées. Succulent..."
Coup de coeur de la librairie
La 25e heure " Un joli voyage poétique et culinaire."
Coup de coeur de la librairie
La Galerne " Un livre magnifique."
Culturez-vous " Croyez-moi, ce livre dépasse de loin l'idée qu'on peut se faire d'un simple livre de cuisine. Il dépasse même l'idée d'un livre d'art et de cuisine. Il y a un récit, une histoire, de l'intimité, un monde de délicatesse."
Grazia " Appétissant comme un pad thai et réconfortant comme le "dessert de bien-être' à base de graines de lotus, dattes rouges et baies de goji. "
Dans la sélection cadeaux de
Télérama -
Design pour un monde fini
Camille Bosque
- Premier Parallèle
- Carnets Parallèles
- 16 May 2024
- 9782850612152
Le petit livre indispensable pour tous ceux qui s'intéressent au monde matériel (makers, fablabs, design, etc.)
En 1971, Victor Papanek publie
Design pour un monde réel, devançant de peu la publication du rapport Meadows intitulé
Les limites à la croissance (dans un monde fini), qui établit la nécessité de se préoccuper de la prolifération d'objets manufacturés dans un monde en proie aux crises climatiques.
Quelle est, aujourd'hui, la responsabilité particulière du designer face au monde contemporain ? Quelle peut être sa tâche, dans un monde non plus réel, mais fini ? Cet ouvrage est un recueil pratique pour puiser des ressources théoriques. Il y est question d'un design d'inventeurs ingénieux, de designers bricoleurs, de hackers et de makers. Les textes qui suivent sont des invitations à décrypter, à lire ou relire quelques textes fondateurs ou inspirants, pour établir des filiations entre des termes parfois très à la mode et d'autres moins courants. Il n'est pas exhaustif et il est encore moins objectif. Dans une perspective pédagogique assumée, c'est un outil engagé et discutable (au meilleur sens du terme), qui s'adresse autant aux enseignants et aux étudiants qu'à celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre comment le design peut penser son action dans un monde fini, en affirmant sa posture critique face à la société industrielle contemporaine et en cultivant le sens du bien commun.
Dans le changement profond et dans les troubles qu'engendre le contexte actuel, c'est la nécessaire réinvention des pratiques de conception qu'il s'agit d'observer et de comprendre. Le design est au coeur de la question, puisqu'il est sa matière même. Car si " design " signifie concevoir, il doit permettre penser le changement de paradigme que nous vivons et notre manière de concevoir et de dessiner, formuler, imaginer, donner forme au monde lui-même. -
" Mes critiques disent : "Les gens ont besoin de certitudes et vous instillez le doute.' Ils ont raison. "
" S'il existe un bon âge pour jauger sa vie et en faire le récit, c'est maintenant. " Zygmunt Bauman a bientôt soixante-dix ans lorsqu'il commence à écrire à ses filles pour leur raconter " le monde qui a existé avant qu'elles ne viennent au monde ". Né, juif, en Pologne en 1925, le grand sociologue, qui qualifiait nos sociétés modernes de liquides, aura traversé un siècle marqué par l'antisémitisme, la guerre, le communisme et l'exil. Sa vie porte leur empreinte indélébile.
Il revient dans ces pages, avec une rare liberté de ton et sans aucune auto-complaisance, sur les épisodes majeurs de sa trajectoire personnelle : ses années d'enfance en Pologne ; la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre ; sa vie dans la Pologne communiste et le départ forcé de son pays natal en 1968 - qu'il quitte tout d'abord pour Israël avant, très vite, de s'installer en Grande-Bretagne, où il vivra et enseignera jusqu'à la fin de sa vie.
En partie constitués de lettres initialement destinées à sa famille, qu'Izabela Wagner a soigneusement éditées, complétées et agencées, ces fragments de vie forment un récit autobiographique captivant, inséparable des réflexions de ce grand penseur sur certains des enjeux majeurs de l'époque : l'identité, l'antisémitisme et le totalitarisme. En cela, ils constituent un remarquable témoignage intellectuel et politique sur l'histoire du continent européen au XXe siècle.
" Rarement un sociologue aura su si finement observer "ce qui se passe' réellement dans une société. "
Robert Maggiori,
Libération" Zygmunt Bauman est l'analyste mondial sans doute le plus réputé de nos sociétés contemporaines. "
Patrice Bollon,
Philosophie Magazine" Sociologue, philosophe, penseur agile et inclassable. "
Roger-Pol Droit,
Le Monde" Avec la "modernité liquide', le sociologue polonais Zygmunt Bauman a formulé l'un des concepts les plus forts de l'après post-modernité. "
Ingrid Luquet-Gad,
Les Inrockuptibles -
Le livre testament de Zygmunt Bauman, l'un des plus penseurs les plus importants de notre modernité. Une alerte nécessaire sur la tentative de repli et d'idéalisation du passé qui caractérise notre époque.
À la mort de Zygmunt Bauman, en janvier 2017, Roger Pol- Droit soulignait dans le Monde que le lire, c'est toujours " rencontrer une éthique contemporaine sans dogme ni concession ". Philosophe et sociologue aussi érudit qu'inclassable, né en Pologne mais ayant vécu l'essentiel de son existence en Grande-Bretagne, cet intellectuel européen par excellence éclaire notre temps à l'instar d'un Norbert Elias ou d'un Georg Simmel. Rétrotopie, publié à titre posthume quelques mois après sa disparition, peut être considéré comme une manière de testament - et comme une mise en garde de poids.
C'est que Bauman, avant de disparaître, constatait partout un refus général de se confronter véritablement aux grands défis de ce xxie siècle naissant - et, notamment, aux questions soulevées par des flux migratoires. Partout, on observe l'avènement d'une forme d'aspiration rétrograde, la volonté d'en revenir à un passé plus ou moins mythifié : soit le meilleur moyen d'éluder les questions les plus brûlantes tout en entamant un processus de régression possiblement catastrophique. " Le défi de la modernité, nous rappelle Bauman, est de vivre sans illusion et sans être désillusionné. "
Il reste à relever et ce livre nous y aide puissamment.
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LA PRESSE EN PARLE " Avec Retrotopia que Bauman écrivit juste avant de mourir à l'âge de 91 ans, cette grande voix alerte une nouvelle fois sur les mécanismes et les dangers des replis identitaires, rappelle que le sort funeste des migrants est scellé au nôtre, et invite à dépasser la peur pour créer d'urgence de nouvelles utopies. "
L'Obs " Court, dense, inattendu, voilà un livre qui s'impose comme le testament d'un grand intellectuel européen. "
Livres Hebdo " Le livre testament du sociologue décédé en 2017, [...][qui] y met en garde contre une "épidémie de nostalgie". "
La Croix " On y constate que le fameux sociologue polonais, exilé en Grande-Bretagne, n'avait rien perdu de son étonnante sagacité. ", Brice Couturier,
France Inter " Quand nous constatons la liquéfaction des institutions sociales, c'est du Bauman. Quand nous ne savons plus où sont les pouvoirs mais que nous pouvons certifier qu'ils ne sont plus là où nous sommes, c'est du Bauman. " Jean Lebrun,
France Inter " Cet ouvrage éclaire brillamment les périls auxquels sont confrontées nos sociétés modernes. Sociétés rongées par une "épidémie de nostalgie". "
Actualitté " À la fin de sa vie, Bauman s'inquiétait du refus général de se confronter véritablement à un grand défi du nouveau siècle [...]. Retrotopia, [...] essai publié quelques mois après sa mort, [...] peut être tenu pour son testament intellectuel. "
Le Soir " Sociologue, philosophe, penseur agile et inclassable, Bauman a achevé juste avant de mourir l'essai intitulé Retrotopia. Cette publication posthume confirme, si besoin était, l'extrême acuité de son regard. [...] Quels que soient les prises de distance et les désaccords que ce livre peut susciter, il faut s'y plonger sans hésitation. " Roger-Pol Droit,
Le Monde " Ni optimisme béat façon " croissante verte ", ni collapsologie paralysante, mais de la lucidité exigeante face aux défis de notre temps. "
Usbek et Rica " Ce dernier essai du grand sociologue ne se limite pas à offrir des clés de compréhension : il constitue une mise en garde troublante dont on on pourra tirer de nombreux enseignements. Volume refermé, on reste sidéré par l'incroyable lucidité du penseur. "
Livres critique -
Une mémoire de roi
Sébastien Martinez, Mathieu Burniat
- Premier Parallèle
- 13 September 2018
- 9791094841808
Il était une fois, au royaume de Léthésie, un jeune monarque écervelé dont la mémoire était si déplorable qu'il ne se souvenait de rien, ne savait rien nommer, ne comprenait rien au monde qui l'entourait. Les journées passaient ainsi, entre deux parties de petit train, sous l'oeil consterné de ses conseillers.
Or voici qu'un beau jour, le roitelet doit se rendre au bal de la Rose, à Monaco. Fera-t-il bonne figure devant la diplomatie étrangère ?
Une seule solution : faire appel à un certain Simonide, personnage loufoque dont on dit qu'il est capable, en quelques jours, de transformer le plus inculte des hommes en sage disposant d'une mémoire d'éléphant. Il suffit pour cela, dit-on, de plonger dans son imagination...
Pour le roi comme pour le lecteur commence alors un fabuleux périple dans les arcanes de la mémoire. À la fin de ce voyage initiatique, tous connaîtront les techniques de mémorisation infaillibles. N'ont-elles pas déjà fait leurs preuves chez nos ancêtres grecs et romains ? Cicéron lui-même les utilisait...
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LA PRESSE EN PARLE" Un pur bonheur. " TV5 Monde" Très drôle et instructive. "RTL" Savoureux et instructif. "LeMonde.fr" Une BD hilarante. "Sciences et Avenir" Cette BD est assez fantastique en ce qu'elle réunit d'abord le trait bonhomme et joyeux de Mathieu Burniat, associé aux idées de Sébastien Martinez. (...) Le livre est tout bonnement passionnant, un modèle tant de pédagogie que de découverte, que l'on soit adulte ou enfant. La mémorisation par l'amusement, on n'attendait que cela... "Actualitté" Un joli tour de force, d'autant que la lecture, qui pourrait s'avérer redondante est découpée de façon intelligente, donc lisible. "dBD" Ce projet avait tout de l'usine à gaz, mais à l'arrivée, le résultat est aussi étonnant que convaincant. Ici, la bande dessinée n'est pas qu'un prétexte pour illustrer des concepts. Elle joue pleinement son rôle narratif. "Bodoï" Le dessin enlevé de Mathieu Burniat enrichit cet apprentissage d'un humour absurde et bienvenu. " HuffingtonPost.fr" Un ouvrage aussi didactique que divertissant. "BDGest" Une BD loufoque et bien inspirée. Un dessin exigeant et réjouissant. "Konbini Coup de coeur d'Actua BD :
" Par ses dessins drôles et émouvants, Mathieu Burniat confère à la fois de la distance et du sens aux méthodes de Sébastien Martinez. Leur asociation fait la démonstration que la bande dessinée - un média qui associe plusieurs sens - est un puissant vecteur de transmission, un précipité d'émotions qui s'imprime sur la mémoire. " Didier Pasamonik,
ActuaBD.com" Le scénario est une perle, l'album est ludique et interactif, accessible aux adolescents comme aux adultes. Une belle lecture qui devrait être imposée dans tous les programmes scolaires. "7BD" C'est clair, c'est concret, c'est efficace. " Livres Hebdo" Un album qui réussit son pari de transmettre un savoir en amusant, donne envie d'aller tester la technique, et de la partager avec les écoliers. "Toutelaculture.com" Une BD royale qui déroule le tapis rouge aux lecteurs les plus réticents grâce à son style graphique et son ton convivial. Le récit est magnifiquement bien construit, attrayant, [...] tout en réussissant le tour de force de nous enseigner les rudiments des techniques de mémorisation. Avec ce livre, c'est notre mémoire que l'on couronne. " Emission " La case de Seb " sur
Radio G" Une belle et audacieuse lecture. Le sujet n'est pas si facile à utiliser et à raconter en images, mais pourtant, nos deux auteurs passent les obstacles et nous offrent une oeuvre captivante. " Sceneario.com -
Se tenir quelque part sur la Terre : comment parler des lieux qu'on aime
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 30 March 2023
- 9782850611803
De quel fil sont tissés nos relations aux lieux aimés?
La terre de son enfance pour certains, un paysage pour d'autres, un arbre ou les murs d'une maison qui a hérité de nos souvenirs. Nous portons tous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime.
Or la manière dont on parle de cette géographie intime n'est pas neutre. Parler de " racines ", par exemple, suppose un certain imaginaire, une certaine idée de votre manière de vous relier. Derrière ces questions de vocabulaire se déploie en vérité une alternative bien connue : celle qui oppose un discours " libéral " postulant un homme rationnel libre de toute attache et idéalement citoyen du monde, ayant toute chose à sa disposition, à un discours brandissant l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie. Globalisme versus néo-nationalisme, écrivait Bruno Latour.
Il est tout autant nécessaire de proscrire un vocabulaire dont les mouvements d'ultra-droite se nourrissent que de reconnaître l'importance pour les gens de leur lieu de vie, d'en dégager les enjeux éthiques et politiques et de les intégrer dans notre conception de la démocratie. Car moins nous respectons l'affection des gens pour leur milieu, plus ceux-ci éprouvent la frustration et la colère qui font le lit des positions politiques les plus extrêmes. Et plus nous délocalisons l'idée même de " citoyen ", plus notre négligence à l'égard de notre propre milieu augmente. Ce livre, très personnel et dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience, nous invite en somme à un double chemin politique et esthétique, pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
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" Une réflexion profonde et originale. (...) Absolument passionnant. " Ali Baddou,
Le Grand Face-à-face" Cette théoricienne, pionnière de la démocratie participative (...), s'inspirant autant de Georges Perec que de l'attachement des Corses à leurs îles, plaide dans
Se tenir quelque part sur la Terre, pour revivifier, par les mots, par les gestes ou par l'urbanisme, la fécondité que l'on noue avec les lieux qui nous construisent. " Clémence Mary,
Libération -
Vous avez une " mauvaise mémoire " ? C'est ce que vous croyez. En vérité, vous ignorez simplement comment la solliciter. Que diriez-vous de la retrouver ? De citer les sommets du monde comme si vous y aviez planté votre drapeau ? De vous souvenir du prénom de tous ceux que vous croisez ? De ne plus systématiquement recourir à Internet ? D'apprendre en moins d'un mois les mille mots principaux d'une langue étrangère? Bref, de retenir ce que vous voulez, quand vous le voulez ? Rien n'est plus facile et amusant si l'on veut s'en donner la peine. Ce livre va vous montrer comment quitter le territoire fastidieux de la répétition pour celui, fabuleux, des arts de mémoire, où l'imagination règne en maître et où tout, absolument tout, est possible. Un parcours initiatique qui vous aidera à développer une aptitude plus que jamais précieuse : l'attention.
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Le nouveau livre d'Eva Illouz. Une enquête sur les leviers émotionnels du populisme.
Partout dans le monde, la démocratie se voit attaquée par un populisme nationaliste. Et partout dans le monde, la même énigme : comment des gouvernements qui n'ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leur politique affecte le plus ?
Pour comprendre ce phénomène, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz affirme qu'il faut s'intéresser aux émotions. Car elles seules ont le pouvoir de nier l'évidence factuelle et d'occulter l'intérêt personnel.
Elle en a ainsi isolé quatre, qui soutiennent les grands récits populiste : la peur, le dégoût, le ressentiment et l'amour de la patrie. Quatre émotions que les mouvements populistes s'emploient partout à attiser afin de mieux les instrumentaliser. Une stratégie dont elle montre très précisément les rouages dans l'Israël de Netanyahou, terrain d'étude de cet essai de sociologie totale, profondément éclairant et original.
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" Une thèse passionnante par l'une des intellectuelles les plus influentes de notre époque. "
Le Grand Face-à-face, France Inter" Une sociologue mondialement reconnue, qui scrute, explore nos émotions et ceux qui les manipulent. "
C Politique, France 5" Un essai de sociologie totale, profondément éclairant et original."
Trois Couleurs" Sans jamais dénigrer les émotions des citoyens concernés, l'autrice s'attache à décrire les structures qui les provoquent. "
Le Monde des livres" L'étude Eva Illouz reconfigure notre approche du politique. Elle incite à penser que l'avenir d'une société s'envisage moins en termes d'idéologie qu'en fonction du climat émotionnel. La puissance de cette remarque est qu'elle situe le politique à sa vraie place, dans notre intimité, et qu'elle nous restitue notre capacité à changer vers le mieux, ensemble. "
Philosophie Magazine" Une lecture stimulante pour penser les temps troublés que traversent nos sociétés, qui se sont longtemps crues immunisées contre de telles dérives. "
Le Temps" Comprendre les succès du populisme exige d'associer à la pensée du politique la part secrète des émotions des citoyen.nes attiré.es par les sirènes du post-fascisme. C'est à partir de cette conviction que la sociologue Eva Illouz diagnostique les maux de notre démocratie. "
Les Inrocks" La rationnalité que parvient à recréer la sociologue s'avère plus que jamais nécessaire et salvatrice. "
Télérama -
Quand la forêt brûle ; penser la nouvelle catastrophe écologique
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 22 August 2019
- 9782850610059
Comment comprendre ce phénomène écologique nouveau et extrêmement inquiétant que sont les mégafeux, ces feux gigantesques et incontrôlables, que les moyens techniques actuels ne permettent pas de contenir?
Incendies de Californie, de Grèce, du Portugal... Les feux de forêt, ce phénomène que l'on connaît depuis toujours, prennent désormais une ampleur telle qu'ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des " mégafeux ". À l'échelle de l'espèce humaine, ils sont cataclysmiques. Leur violence est telle qu'il est légitime de redouter que, parmi tous les scénarios des catastrophes naturelles liées au changement climatique que nous avons imaginés, celui de la destruction par les flammes s'avère le plus imminent.
Or, qu'ils soient intentionnels, accidentels ou liés au réchauffement climatique, l'homme en porte la responsabilité.
Ce phénomène nouveau est symptomatique, telle est la thèse de Joëlle Zask, de l'ambiguïté fondamentale de notre rapport à la nature à l'heure de la crise écologique. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher pour la laisser la plus vierge et pure possible ; et, de l'autre côté, une volonté de domination bien connue, menant à la destruction.
Voilà qui ne laisse pas de place à l'idée d' " entretien ", à une relation régulée, pragmatique, de l'ordre du partenariat.
En cela, le phénomène des grands feux, phénomène extrêmement inquiétant, éclaire mieux que toute autre catastrophe écologique l'impasse dans laquelle nous semblons nous trouver ; seule catastrophe née de la main de l'homme, arme de pure destruction accessible à tout un chacun, il met par ailleurs au jour la jouissance de la destruction qui semble gagner chaque jour du terrain.
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LA PRESSE EN PARLE " Le résultat est saisissant, ose-t-on dire... glaçant ? " Catherine Portevin,
Philosophie Magazine " Le livre de Joëlle Zask a l'immense mérite d'inviter ses lecteur·ice·s à penser la globalité et la matérialité des mégafeux. "
Mediapart " Il faut le dire, c'est l'un des grands livres de l'année. " Alexis Lacroix,
France Culture " À lire Joëlle Zask, on comprend que le phénomène terrifiant des mégafeux rend le rêve d'une maîtrise totale des espaces naturels par la raison instrumentale aussi farfelu que le fameux "lâcher prise". " Sébastien Lapaque,
Le Point " Ce petit livre brillant agit comme un électrochoc salutaire. "
UP' Magazine " Un ouvrage d'une actualité brûlante qui fait froid dans le dos... " Coup de coeur des
Libraires ensemble -
La méthode appliquée pour apprendre aux enfants et aux ados à mémoriser.
Qui d'entre nous connaît les noms des dieux grecs et romains, l'anatomie du corps humain, les grandes dates de l'Histoire ou le nom des constellations ? Ces connaissances nous ont fait rêver, puis nous les avons oubliées. Parfois, un enfant ou un ado inquiet avant une évaluation nous replonge dans ces souvenirs d'écolier. Nous voici alors bien démunis : comment le guider sur la voie d'un apprentissage joyeux, non punitif et efficace ?
Sébastien Martinez est un spécialiste bien connu des techniques de mémorisation. Il propose de se détourner de la voie du rabachage pour emprunter le chemin de l'imagination et du jeu. Il invite ici le lecteur, petit ou grand, seul ou à plusieurs, à mémoriser des connaissances concrètes - des tables de multiplication aux verbes irréguliers, en passant par des notions de géographie. Initiation aux arts de mémoire et livre d'exercices, cet ouvrage est une invitation à plonger dans l'exaltation de l'apprentissage et à s'amuser à réviser en famille. -
" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. "
La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre.
Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'" ugmenter le monde.
Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables - en somme, la juste occupation de la terre. -
Exercices d'observation
Nicolas Nova
- Premier Parallèle
- Carnets Parallèles
- 20 October 2022
- 9782850611421
Dans les pas des anthropologues, des écrivains, des designers et des naturalistes du quotidien.
Retrouver une sensibilité au monde, aux êtres et aux choses qui le composent, cultiver l'art d'observer. Cette invitation, aussi nécessaire que louable, est sur toutes les lèvres. Les manuels abondent, de la botanique à l'analyse de paysages en passant par l'anthropologie ou l'urbanisme. Mais dans ces ouvrages, les modalités d'observation tiennent en général en quelques pages de conseils ; comme si les manières de construire l'attention perceptive au monde étaient déjà acquises. Or, il s'agit là d'une capacité cognitive qui s'apprend, se cultive et se nourrit.
Dès lors, comment faire concrètement ? Par où démarrer ? Avec quoi se lancer ? Ce livre répond à ces questions au moyen d'une série d'exercices inspirés des façons de faire des écrivains, des anthropologues, des ethnographes, des designers ou des artistes. Présenté sous la forme
de consignes à mettre en pratique, ce livre-ressource invite le lecteur à devenir lui-même un explorateur de ce que Georges Perec appelait l'" infra-ordinaire ".
Comment faire concrètement ? Par où démarrer ? Avec quoi se lancer ? Ce livre répond à ces questions au moyen d'une quarantaine d'exercices d'observation, présentés sous la forme de consignes à mettre en pratique pour assimiler et entretenir cette aptitude. Ce faisant, il entend montrer au lecteur comment redécouvrir le monde en s'inspirant des façons de faire des anthropologues, des designers ou des artistes.
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" De façon pratique, Nicolas Nova explique l'importance de savoir diriger ses sens, de faire varier les points de vues (...) chaque exercice est minutieusement expliqué. "
Etapes" Un ouvrage (...) passionnant. "
Issue" Nicolas Nova, observateur compulsif et curieux, dont l'art de remarquer est une aptitude qui fait partie intégrante de son travail. Il est l'auteur des Exercices d'observation, un petit manuel proposant d'apprendre, cultiver ou renouer avec la capacité à regarder les êtres vivants et les choses. "
L'Obs" L'ouvrage est plaisant, facile d'utilisation et extrêmement clair. Il est indubitablement à mettre entre toutes les mains. "
La Cliothèque" Ce livre nous entraîne à cet art presque perdu, à travers une série d'exercices et de réflexions - ou comment vivre au présent, parce qu'observer c'est ralentir, c'est aussi résister à la sursollicitation de l'information. "
RTBF" Une invitation à rafraîchir son regard et à retrouver l'oeil affûté du photographe. "
Ballast" Une réflexion passionnante sur l'art de remarquer. "
15 marches" Un petit carnet à garder de côté, à ouvrir à l'improviste et à tester. "
Dixit.net" Ce que nous ofre ici Nicolas Nova, ce sont des paramètres d'observation. C'est une manière d'apprendre à diriger ses sens. "
Le Temps -
Happycratie ; comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies
Eva Illouz, Edgar Cabanas
- Premier Parallèle
- 23 August 2018
- 9791094841778
Le livre événement qui s'attaque de front à l'essor de l'industrie du bonheur et du développement personnel, par une des auteures les plus influentes au monde, d'après Der Spiegel (Allemagne) et L'Obs. Un livre urgent, accessible et provocateur.
Le bonheur se construirait, s'enseignerait et s'apprendrait : telle est l'idée à laquelle la psychologie positive, née au tournant du siècle, s'attache à conférer une légitimité scientifique. Il suffirait d'écouter les experts pour devenir heureux. L'industrie du bonheur, qui brasse des millions d'euros, affirme ainsi pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d'elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes.
Mais n'aurions-nous pas affaire ici à une autre ruse destinée à nous convaincre, encore une fois, que la richesse et la pauvreté, le succès et l'échec, la santé et la maladie sont de notre seule responsabilité ?
Et si la dite science du bonheur visait à nous convertir à un modèle
individualiste niant toute idée de société ?
Edgar Cabanas et Eva Illouz reconstituent ici avec brio les origines de cette nouvelle " science " et explorent les implications d'un phénomène parmi les plus captivants et inquiétants de ce début de siècle.
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LA PRESSE EN PARLE " Eva Illouz et Edgar Cabanas s'attaquent avec brio à la dictature du bonheur. Un livre édifiant, important et urgent pour comprendre l'emprise d'une idéologie devenue mondiale au service du pouvoir. " Marie Lemonnier,
L'Obs " Un essai décapant. " Laurent Lemire,
Livres Hebdo " Une critique juste de la tyrannie d'un modèle du bonheur artificialisé, dégagé de tout contexte social. " Jean-Marie Durand,
Les Inrocks " Un livre exceptionnel. " Raphaël Glucksmann,
France Inter " Dans son dernier livre, la sociologue dénonce l'injonction qui nous est faite d'être heureux. Cette idéologie, dont la psychologie positive est le bras armé, n'a qu'un objectif : culpabiliser les individus et conforter le néolibéralisme. Une fois de plus, l'auteure veut "mettre de la sociologie là où domine la psychologie". " Virginie Bloch-Lainé,
Libération " On pourrait comparer Happycratie à une cellule de dégrisement, tant l'ivresse du bonheur nous a gagnés. (...) Une lecture qui déconstruit l'esprit du temps. " Elodie Maurot,
La Croix " (Pour les auteurs), le bonheur, reformaté par la " psychologie positive ", est devenu non plus une promesse désirable, mais un secteur lucratif, un outil de management et un leurre politique, surtout depuis la crise de 2008. Bienvenue en "happycratie"... " Joseph Confavreux, Mediapart
" La sociologue Eva Illouz et le psychologue Edgar Cabanas, fins observateurs de l'usage des émotions intimes par le capitalisme, décryptent comment le bonheur est devenu un marché juteux et une idéologie aussi captivante que perverse. " Catherine Portevin,
PhiloMag " La thèse est simple et lumineuse. (...) Merci à eux de nous rappeler l'importance du travail négatif, sous peine "d'oublier la bigarrure du monde humain, si chère à Freud". "
Psychologies Magazine " Méfions-nous de ce nouvel ordre moral qui fait de la souffrance un scandale et refoule la douleur comme une maladie honteuse. " Dominique Garandet,
Centre France " Un ouvrage érudit et percutant. "
Europe1 " Une lecture éclairante, qui appelle à quitter l'obsession égocentrique de l'amélioration de soi, et à combattre une tyrannie de l'optimisme. " Annabelle Laurent,
Usbek & Rica " Une somme urgente et salutaire à la fois. "
Livres Critique " Un livre passionnant. " Xavier Lambrechts,
TV5 Monde " On le cultive, on le théorise, on en fait un business, des livres, des cours... Il est même le nouveau carburant de la productivité. En société et au travail, le bonheur est devenu une injonction. " Nicolas Santolaria,
Le Monde " La science du bonheur n'est-elle pas le prélude à une société ultra-individuaslite ? Le docteur en psychologie Edgar Cabanas et la sociologue Eva Illouz explorent ces questions essentielles. "
We Demain " L'essai Happycratie dénonce les techniques inspirées de la pensée positive et du développement personnel, qui véhiculent une vision du monde moralement discutable. " Jean-Laurent Cassely,
Slate -
Le guide qui réensauvage la ville !
Que faire si votre route croise celle d'un moustique, d'un chien errant, d'un ours, d'abeilles énervées, d'un macaque affamé ? Savez-vous que les corneilles ont une mémoire incroyable et comptent parmi les animaux les plus rancuniers ? Que les ours sont myopes mais ont un odorat incroyablement développé ?
Face à une bête sauvage, nous réalisons l'étendue de notre ignorance. Nous faisons la brutale expérience de notre propre appartenance au monde animal, et de la faiblesse de notre espèce, qui n'inspire spontanément ni terreur ni crainte. Avec ce guide à la fois informé et étonnant, Joëlle Zask ne nous propose pas seulement de nous prémunir contre une morsure ou un coup de griffe. Elle nous invite à faire connaissance avec les autres animaux de la nature, et à remettre en question la place que nous accordons aux humains parmi eux.