1357, le royaume de France vit des heures tragiques. Le roi Jean II le Bon est prisonnier des Anglais à Londres, les bourgeois se soulèvent à Paris, les paysans se révoltent dans les campagnes ravagées par des pillards et la soldatesque. Au pays des châteaux cathares, au sommet d'une colline retirée des Corbières, à trois journées de cheval de Montségur, de sinistre mémoire, la belle Agnès de Montclar, fille du châtelain d'Aguilar, est de retour. Après dix années de captivité en Orient, où un sage praticien lui a enseigné les secrets de la médecine arabe, elle retrouve la terre de ses ancêtres. Les circonstances la conduisent bientôt à mettre en pratique son savoir au service des malades, et plusieurs guérisons spectaculaires lui valent reconnaissance et renommée. Subjugués par son rayonnement et son humanité, par la magie de son regard d'azur, tous, alentour, l'admirent et la vénèrent. Tous, sauf le curé du village, furieux de voir son influence et son autorité lui échapper, au profit d'une femme qui ose exercer un art interdit à son sexe, narguer la morale et la religion, abuser diaboliquement ses patients, dit-il, en leur jetant des sortilèges. Aveuglé par la haine et la jalousie, le prêtre la dénonce comme sorcière, l'accuse de pactiser avec le diable, de se livrer, derrière les remparts du château, à d'infâmes débauches, sous le couvert d'une médecine apprise chez les Infidèles. Dès lors, pour Agnès, les nuages s'amoncellent, les événements se précipitent, le destin bascule. Tomber aux mains de l'Inquisition, c'est encourir les flammes du bûcher. Mais, dans l'ombre, veille sur elle un gentilhomme de la mer tourné, lui, vers un monde nouveau et un horizon de lumière...
Robert Manuel avait à peine dix ans, lorsqu'il est tombé amoureux fou de Molière. Sa passion, depuis, ne l'a jamais quitté. Bien au contraire ! Après avoir passé le plus clair de sa vie à jouer, à mettre en scène, à faire aimer celui qu'il considère - avec Shakespeare - comme le plus grand homme de théâtre de tous les temps, Robert Manuel demeure aujourd'hui plus moliériste que jamais. Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris pendant près de trente ans, il se veut l'indéfectible serviteur d'une tradition scénique remontant tout droit au siècle de Louis XIV, tradition qui se résume en deux mots : amour et respect. Tour à tour féroce ou cocasse, tendre ou facétieux, Robert Manuel évoque à merveille la vie et les impérissables chefs-d'oeuvre de l'homme aux rubans verts prenant à partie, quand il le faut, ceux qui dénaturent inconsidérément son théâtre. Égrenant ses souvenirs, contant des anecdotes drôles ou émouvantes, Robert Manuel parle aussi de ses amis, des comédiens, des metteurs en scène, des grands commis de l'État, du Conservatoire, de la Comédie-Française, des croisières théâtrales à bord du Mermoz, et s'il égratigne en passant ses adversaires, ce n'est que pour défendre, envers et contre tous, l'héritage de celui pour lequel il se bat de toute la force de sa conviction. De là à dire qu'il ne prend pas, de temps à autre, un malin plaisir à s'ébrouer, tel un gros chien dans un magasin de porcelaine, serait sans doute farder la vérité... Son cri d'amour pour Molière, génie universel, n'en reste pas moins un véritable cri du coeur. Ses accents de sincérité passionnée ne trompent pas.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Deux périls majeurs menacent le monde libre : la foudre (la guerre nucléaire) et le cancer (la propagande et la désinformation venues de l'Est, conjuguées à notre propre lâcheté d'Occidentaux nantis). Contre ces dangers, un seul antidote : le courage. Telle est l'idée centrale de ce livre. Le général Jean Delaunay (C.R.) est l'ancien chef d'état-major de l'armée de terre. Il a démissionné en mars 1983, pour protester contre la loi de programmation militaire concernant son armée. Il clame aujourd'hui sa conviction que la possession des armes reste indispensable pour la France mais que, seules, elles sont insuffisantes pour faire reculer la guerre, l'essentiel étant d'ordre psychologique et moral. Ce livre diffère de ceux qui ont déjà été écrits sur le même sujet. Sous la forme d'un dialogue, simple et vivant, avec une jeune fille, il réussit à démythifier les problèmes complexes de la guerre et de la paix d'aujourd'hui. Sans minimiser l'effrayante réalité de la menace militaire soviétique, il souligne surtout les dangers méconnus que sont l'espionnage, le terrorisme et la guerre psychologique. Pour l'auteur, le principal danger à vaincre, c'est notre propre peur et la confusion de nos esprits. Face à de tels périls, le général Delaunay fait reposer notre survie sur sept piliers dont chacun, selon lui, est indispensable. Deux d'entre eux sont particulièrement mis en vedette : la contre-attaque idéologique et le réveil des Valeurs Humaines Fondamentales. À cette dernière cause, l'auteur se déclare prêt à consacrer le reste de sa vie de soldat. Il engage à se joindre à lui tous ceux qui se refusent à désespérer de l'avenir, et acceptent de payer le véritable prix de la liberté.
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On verra, disait Valéry, se développer les entreprises d'hommes choisis, produisant en quelques instants, à une heure et dans un lieu imprévus, des événements écrasants. Historique d'une certaine manière, ce roman a pour trame les événements écrasants dont fut tissée la guerre d'Algérie. Mais on y voit tout autant comment ceux qui produisirent ces événements purent, à leur tour, être écrasés par eux. Parallèle à la marche vacillante de l'Histoire, on y suit le cheminement très personnel de trois hommes et d'une femme : trois officiers parachutistes, une étudiante arabe. Quatre destins. Liés. Tantôt en contrepoint, tantôt en symbiose avec leur époque. Faits authentiques ? Personnages imaginaires ? Reportage masqué ? En filigrane du fil, rouge et de plus en plus tendu, de ces quatre destinées, un constat lancinant : oui, il existe, quelque part, un absolu ; il n'y a que cela qui compte... même si l'on n'arrive pas à le trouver. Qui, ou quoi, autrement, ferait tant courir (en attendant que d'autres, peut-être, les relaient un jour ?...) ces coureurs de piste sans fin qu'on veut aujourd'hui oublier ?
Au combat les soldats l'appellent toubib. C'est le compagnon des mauvais jours. Médecin ou chirurgien, aspirant, lieutenant ou capitaine, on le retrouve sur tous les champs de bataille : dans les campagnes d'Europe, les sables du désert, les rizières d'Extrême-Orient, les forêts tropicales, les djebels d'Afrique du Nord.... À l'instant où les coups de feu claquent, où les bombes explosent, les médecins militaires se penchent, avec la même sollicitude, sur les blessés, amis ou ennemis. Esculape en treillis, ils reprennent à leur compte la célèbre phrase de Pasteur : On ne demande pas à un malheureux : de quel pays es-tu, de quelle religion es-tu ? On lui dit : tu souffres, cela suffit. Tu m'appartiens, je te soulagerai. À travers leurs témoignages, ces pages retracent leurs exploits, leurs sacrifices, depuis la tragédie de Dunkerque en 1940, jusqu'à l'expédition du Tchad en 1980. Elles disent aussi le dévouement et le courage de leurs précieux auxiliaires, infirmiers et infirmières, adjoints discrets et efficaces d'innombrables missions humanitaires. Sur eux tous, civils et militaires peuvent compter aussi longtemps que les hommes s'acharneront à se détruire. Il était temps de leur rendre hommage.
La Saint-Barthélémy... septembre 1792... la barricade de la rue ramponeau... Fourmies... le 6 février 1934... Charonne... mai 68. La nuit sanglante du 16 au 17 mars 1937 à Clichy, relativement peu connue, s'inscrit dans cette longue tradition des moments de convulsion et de déchirure nationale. Et pourtant, le 16 mars 1937, rien ne pouvait laisser pressentir l'événement. Juste une séance de cinéma pour les familles, au coeur de la banlieue rouge... Puis l'implacable engrenage action-répression : 7 morts, plus de 400 blessés... Pour qui ? Pour quoi ?
Le bonheur d'un couple s'équilibre autour de trois axes : la sexualité, l'amour, la spiritualité. Dans le cadre de cet ensemble harmonieux, ce livre, synthèse simple, réaliste et directe, ose évoquer, sans fausse pudeur, l'un des problèmes majeurs de la vie en réconciliant la chair et l'esprit.
Merveilles architecturales et inestimables objets d'art témoignent, aux quatre coins de la France, de l'éclat et de la prodigieuse vitalité de notre héritage national.
Il était cependant à craindre que l'anachronisme des vieilles demeures, des églises abandonnées, des ruelles oubliées, des quartiers vétustes ne puissent résister à l'assaut du temps, que des chefs-d'oeuvre séculaires ou de plus simples et attachantes réalisations artisanales sombrent peu à peu dans le néant.
Il n'est rien. S'opposant avec force aux mirages fragiles de notre monde moderne, épris d'une technologie toujours plus sophistiquée et d'un bonheur chaque jour plus illusoire, se manifeste partout, et notamment dans le cadre d'un renouveau du régionalisme, un besoin profond de retour aux sources, au coeur même des réalités constantes et rassurantes de l'art et de la beauté.
Grâce à la générosité et au dévouement de tous ceux qui refusent de voir s'éteindre ces flambeaux d'un autre âge, châteaux, donjons, antiques bâtisses, petits villages en ruine se relèvent. Venant s'ajouter aux joyaux de notre patrimoine heureusement préservés, ils deviennent musées, centres culturels, foyers d'art ou d'artisanat. Vivants miroirs de notre passé disséminés dans toutes les régions de France, certains d'entre eux attendent encore le geste d'amour ou de reconnaissance qui les sauvera définitivement de la solitude et de l'abandon.
Cette collection n'a d'autre but que de suggérer la visite de ces hauts-lieux de notre civilisation, d'en esquisser l'histoire, de favoriser aussi la découverte ou la redécouverte de multiples trésors, connus ou méconnus, au hasard d'une promenade ou d'une excursion. Par la même d'en protéger l'existence et d'en assurer la pérennité.
Le chevalier de Villedorne, gentilhomme vendéen, tente au cours de l'été 1793, avec quelques conjurés, d'arracher la reine Marie-Antoinette à sa geôle de la Conciergerie.
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Jusqu'à l'envol, jusqu'à la mort, l'histoire d'une déchirante passion, au temps où la Bretagne n'était pas encore la France. Dans l'été flamboyant, sur les coteaux surplombant la rade, bourgeois et paysans, gens de noblesse, tous les grands noms de Bretagne, ces fortes têtes au coeur de plomb et d'or, tout le peuple d'Armor attendaient dans la joie le duc Jean de Montfort, rappelé d'Angleterre pour les défendre contre les ambitions du roi Charles V de France. Toute la fleur de la chevalerie était là à piétiner le sable et Isaine de Kerrud, sous le dais immense de l'azur et des bannières claquantes, ne quittait pas des yeux son époux rayonnant au milieu de la foule, homme de fer et de chair, de glace et de feu, de roc et de miel. Subjuguée, les yeux luisant d'émotion, elle puisait en lui son énergie, s'abreuvait à cette source vive, priait de toute son âme pour que la vie ne puisse plus jamais les séparer. Emportés trop longtemps l'un et l'autre par le tumulte de la guerre et la violence dévastatrice de leur amour, allaient-ils enfin pouvoir liguer leurs forces pour se rejoindre, se retrouver liés tout comme au premier jour ? Mais, depuis que le monde est monde, les prières et les larmes, les sentiments sincères et véritables peuvent-ils triompher de la haine et de la perfidie, face à la cruauté implacable de la fatalité et des hommes ?
Peut-on donner la mort à un incurable qui la demande ? Jusqu'où prolonger un coma ? Jusqu'où réanimer un nouveau-né qui risque d'être handicapé ? La « délivrance » des aliénés par Hitler serait-elle possible en France ? Doit-on la vérité aux malades ? Peut-on légaliser l'euthanasie ? Telles sont, entre autres, les graves questions abordées par Jean Toulat dans sa nouvelle enquête, riche de témoignages vécus, de récits poignants. Il interroge les grands professeurs : Monod, Debré, Minkowski, Milliez, Lejeune... Il précise la position des diverses religions, de la Mosquée, à la Synagogue, du Protestantisme et de l'Orthodoxie à l'Église romaine. Il fait parler des médecins, des infirmières, des malades... Existe-t-il, en fait, une solution vraiment satisfaisante pour un problème qui posera toujours un terrible cas de conscience ? Et pourtant, entre l'acharnement thérapeutique et l'introduction, dans le Code civil, du « meurtre par pitié », n'y a-t-il pas une juste voie ?
Dans le sillage de la troublante et énigmatique princesse Charlotte, devenue par la volonté éphémère de la France, impératrice du Mexique en 1864... Par la volonté de Napoléon III et grâce à l'intervention de l'armée française l'archiduc Maximilien d'Autriche et son épouse, la princesse Charlotte, fille du roi des Belges, montent sur le trône du Mexique en 1864. A leurs côtés le Colonel Hubert de Moy de Chevalier, chargé par Paris de les protéger et d'exercer sur eux une surveillance de tous les instants, tombe sous le charme du jeune couple. Déchiré entre ses fidélités contradictoires, empêtré dans le guêpier de la conquête où la mort guette à chaque pas, Hubert, prisonnier peu à peu de son propre jeu, prend lentement conscience du véritable rôle que le Destin lui assigne. Deux femmes ensorceleuses éclairent et ravivent ses passions tumultueuses : celle qu'il aime restée en France et celle qu'il désire maintenant, devenue sa maîtresse, dans tous les sens du terme. Ces confessions dramatiques, alertes, impitoyables, impudiques parfois, de Hubert de Moÿ de Chevalier, un faiseur d'Empire, révèlent un homme, un vrai, de chair et de sang, confronté malgré lui à de vertigineuses et envoûtantes responsabilités. Pourra-t-il les assumer, dans la nudité de son âme et de son coeur écartelés ? Deviendra-t-il un traître ou un héros ? Charlotte trop séduisante et trop fragile l'entraînera-t-elle dans son ultime folie ? Autant de questions qui tiennent en haleine jusqu'à la dernière page, au fil d'une brûlante et chatoyante reconstitution de l'expédition française au Mexique.
Occasionnel, volontaire, guerrier ou rituel, le cannibalisme est encore capable de revêtir d'autres aspects qui universalisent ce précepte tiré des oeuvres de Sade : « De tout temps l'homme a trouvé du plaisir à verser le sang de ses semblables, et pour se contenter, tantôt il a déguisé cette passion sous le voile de la justice, tantôt sous celui de la religion. Mais le fond, mais le but était, il n'en faut pas douter, l'étonnant plaisir qu'il y rencontrait. » (Juliette). Plaisir bizarre et dépravé, susceptible de servir d'attrait et de piment aux passions de la chair et aux aberrations des sens. Rien ne les arrête et tout les justifie : puissance et durée sont leur force, qu'alimente le fluide vital.
Manifestation raffinée d'un enfer primitif ou merveilleuse solution, avortée, d'une conception logique et paradisiaque de l'existence, les harems qui n'ont pas tous disparu au seuil de l'an 2 000, semblent avoir existé depuis que le monde est monde. Sanctuaires inviolés - mi-prison, mi-lupanar - jardins d'Eden, domaines interdits où l'érotisme ne connait aucun frein, ou monstrueux agglomérat de captives soumises à tous les plaisirs, dire qu'ils furent et demeurent un univers carcéral totalement inhumain, ou au contraire un concept social presque parfait, relève d'un jugement bien hâtif. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter, parmi beaucoup d'autres histoires, le récit des amours compliquées de Soliman-le-Magnifique, le maître aux six cents concubines, celles d'Ibrahim-le-Fou, de Murat III ou de Ahmet-le-Grand, qui recevait chaque année de ses princes le somptueux présent de soixante vierges !...
Grâce à Madame Christiane Desroches Noblecourt, conservateur en chef des musées nationaux, les reliques du jeune Toutankhamon, miraculeusement découvertes par Howard Carter et Lord Carnarvon, prennent un tout autre éclairage. Dans cette étude passionnante de la magnifique sépulture inviolée, Nebkhéperourê-Toutankhamon mort prématurément, après un règne bref mais fastueux, revit devant vous.
o Les femmes, les clients, le recrutement, à la campagne, à la ville, la traite des blanches. o Les maisons célèbres : du salon de Madame Gourdan au « One Two Two » de Marcel Jamet. o Les beaux-arts et la littérature : de Catulle à Henry Miller et à Céline. o Magie et érotisme de la maison close. o Déclin et renaissance des maisons de rendez-vous. Hôtels de passes, instituts divers, réseaux de call-girls à l'extérieur ou à domicile, etc.
Tout à commencé un matin de mai : deux claquements de 22 long rifle, entre les quatre murs d'un studio de banlieue... Un homme s'écroule. Justice est faite, à l'issue d'un sacrifice expiatoire et d'une cérémonie barbare, après un verdict prononcé par un « tribunal sauvage », présidé par une femme, devenue tour à tour procureur, juge et bourreau. Le cadavre de la victime sera retrouvé le lendemain, émergeant de l'eau noire de la Marne. A l'origine de ce drame véridique et de cette exécution sommaire, dont les auteurs ont été jugés à Paris il y a quelques mois, se dessine l'ombre d'un jeune drogué aux yeux cernés de noir, sosie de James Dean, mort à la suite d'une absorption massive d'alcool à brûler et de barbituriques. DIEU AU BOUT DES DOIGTS n'est donc pas une histoire romanesque. C'est pourtant un roman d'action et d'amour, rapide, brutal, poignant. C'est aussi un document terrible et authentique, indispensable à qui veut enfin connaître objectivement les méfaits de cette drogue meurtrière, fléau de notre société, et découvrir la faune de ses laudateurs : truands, pourvoyeurs et épaves qui errent dans Paris au petit matin pour y rencontrer, parfois, la Mort au fond d'une seringue après avoir vainement chercher Dieu à travers les volutes bleues d'un « joint » bourré de « H » qu'on tient en tremblant au bout des doigts.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Qui est Monseigneur LEFEBVRE ?
D'où vient-il ? Que veut-il ? Où va-t-il ?
Quelles sont les origines et les véritables motivations de la fondation de son séminaire traditionnel d'ECONE ?
Quelle est l'influence réelle de ses initiatives en France et dans le monde ?
Pour quelles raisons profondes le pape PAUL VI a-t-il décidé, le 22 juillet 1976, de le suspendre a divinis ?
Peut-on espérer, après la RENCONTRE DE CASTELGANDOLFO, le dénouement d'une crise qui déconcerte et déchire de nombreux catholiques ?
Chef des informations religieuses à l'AGENCE FRANCE-PRESSE, Jean-Anne CHALET répond à ces graves questions. Il a suivi tout l'été Monseigneur LEFEBVRE. Il a enquêté à ROME et à ECONE. Il était sur place à LILLE et à BESANÇON. Il donne des chiffres précis, communique les résultats des derniers sondages, propose le texte intégral des homélies et correspondances du prélat au pape, avec les réponses in extenso de PAUL VI.
A la faveur d'un dossier complet et sérieux, il rapporte avec objectivité ce qu'il a vu et entendu à propos d'un homme qui apparaît aujourd'hui, quel que soit le jugement que l'on porte sur son action, comme le « révélateur » d'une crise latente au sein de l'Eglise catholique en Occident, et particulièrement en France.