Plus qu'une biographie, aussi palpitant que la série The Crown, ce livre nous ouvre les portes de Buckingham Palace et nous invite à partager le quotidien pas tout à fait ordinaire d'une souveraine.
Après soixante-dix ans d'un règne tumultueux, Elizabeth II reste la femme la plus célèbre au monde. Pourtant, sa véritable personnalité demeure en partie un mystère tant elle est entrée en monarchie comme d'autres entrent en religion.
Le devoir chevillé au corps, malgré son âge avancé, elle assume les charges de sa fonction, même si ses proches ne lui ont épargné aucune épreuve : séparations, divorces, crises familiales... Sans compter aujourd'hui les frasques du prince Andrew qui ternissent sa couronne et l'exil tapageur de Meghan et Harry aux États-Unis. Heureusement, la reine peut s'appuyer sur William, la prunelle de ses yeux, et son épouse Catherine, au parcours sans faute.
Dans cet ouvrage très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte les grands événements d'une vie. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous fait découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique demeure la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.
Utilisés de tout temps, dans toutes les civilisations, on leur prête aussi des pouvoirs « magiques » selon les légendes et prophéties.
Les pierres renferment des secrets qu'elles partagent avec les personnes qui leur font confiance. Elles sont des amies qui peuvent aider celles et ceux qui en ressentent le besoin tant leurs vibrations sont puissantes. Elles sont également un ravissement pour les yeux et l'âme.
Si de leur simple présence elles illuminent votre bureau, votre table de nuit ou votre autel, elles souhaitent être respectées comme tout être vivant. La relation qui s'installe entre une pierre et son hôte est unique.
Cet ouvrage vous permettra d'éclairer votre quotidien en écoutant votre intuition mais aussi en ressentant l'énergie des pierres présentées selon leur symbolique et leur couleur.
Origines - Couleurs - Chakras - Correspondances - Intentions - Utilisations - Purification.
La vie d'Ivo Livi commence comme une comédie italienne et se termine en vaudeville. Jaloux et exclusif, Montand n'a jamais raté une occasion de se moquer d'autrui. Conscient que les autres ne l'épargnaient pas, il n'a jamais non plus raté une entrée en scène. Cet homme ouvert à la critique s'est trompé souvent, il a aussi beaucoup trompé, mais combien d'élus des dieux tiennent leurs promesses faites aux hommes ? Parce que Montand avait le sens du destin, ce ne sont pas les écrits qui manquent à relayer sa légende ou à la pourfendre. Mais qui était-il vraiment ? Qui fut ce météore parfois représenté comme "un formidable sismographe des passions du XXe siècle" ?
Par ses colères, ses audaces, son sens extraordinaire de la mise en scène et sa capacité à rebondir en toutes circonstances, par sa vulnérabilité aussi et sa conception moderniste de l'avenir du monde, Montand reste un éternel contemporain.
Fruit de trois années de recherches et d'entretiens inédits, Le Véritable Yves Montand livre de cette personnalité hors du commun un portrait sans fard enrichi de révélations exclusives.
Ils en parlent :
« Une biographie choc dans laquelle Emmanuel Bonini révèle des faces méconnues de l'artiste!» FRANCE DIMANCHE
« Un ouvrage foisonnant qui offre un éclairage inédit sur Montand.» CORSE FRANCE
« Un ouvrage choc issu d'une enquête de terrain des plus approfondies.» ICI PARIS
Comme les sorcières, les fées ne sont pas uniquement des légendes. Êtres exceptionnels, elles évoluent essentiellement dans la nature, puisqu'elles en sont les gardiennes. En cette époque de transformation, il devient urgent d'écouter, les autres mais surtout nous-même.
Avoir une âme de fée est un défi quotidien, mais également un cadeau merveilleux.
Comment bien s'incarner ? Écouter son coeur ? Appréhender la vie ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage vous permettra de répondre.
Un livre essentiel qui fait écho à notre besoin de retour à la nature et au mystique ; avec de nombreux exercices pratiques pour aider chacun à se (re)découvrir.
Histoire et traditions féeriques o Comment reconnaître une fée Se reconnecter à la terre o S'émerveiller o Index féerique o Astrologie féerique o À la découverte de votre personnalité féerique ou elfique.
Et bien d'autres choses encore...
Accessible aussi bien aux bouddhistes débutants que confirmés, cet ouvrage rassemble les enseignements de Sa Sainteté le Dalaï-lama sur la pratique de méditation de la Grande perfection. Préalables impératifs à cette activité bouddhiste, la compassion aimante et la sagesse occupent ici une place centrale.
Grâce à une méthode précise et approfondie, le Dalaï-lama explique en détails la façon de progresser, comment aller au-delà du flux de pensées pour atteindre l'esprit inné de claire lumière et maintenir avec lui un contact permanent.
Luce Dubois fait peur aux hommes. Du moins, c'est ce qu'elle croit.
Après deux divorces, elle décide de reprendre sa vie en main. Si sa carrière de détective privée est couronnée de succès, Luce peine à retrouver l'amour.
Déterminée, elle expérimente tous les moyens imaginables pour rencontrer l'homme idéal : agences matrimoniales, Minitel, petites annonces, Internet... mais ne trouve pas la perle rare.
À soixante-quinze ans, son envie d'aimer est toujours aussi forte. En racontant son cheminement avec fraîcheur et autodérision, Luce dénonce un paradoxe : vivre en couple permet de rompre l'isolement qui guette les seniors, pourtant, c'est justement à ce moment de leur vie qu'ils se retrouvent célibataires.
Loin de l'idée reçue d'une solitude mieux assumée aujourd'hui qu'hier, ce témoignage sonne comme un cri du coeur : l'amour ne s'arrête pas avec l'âge.
Préface de JEAN-CLAUDE KAUFMANN, sociologue spécialiste du couple et de la vie quotidienne.
Un matin de 1996, Johanna Dray se fait repérer dans le métro par un photographe qui lui présente Gilles Lévy, directeur de Giani Forté. L'homme l'observe puis lui dit : « Vous être très belle, mais je crois que vous êtes un peu trop mince pour devenir notre égérie. » « Je n'imaginais pas que l'on puisse me dire ça, un jour ! » raconte-t-elle dans un rire. Johanna Dray affiche fièrement une taille 44 à l'époque, pour 1,80 m.
Ce premier rendez-vous marquera le début d'une grande histoire. De Giani Forté au défilé Galliano en passant par Elle, Vogue, Les 3 Suisses ou le San Francisco Chronicle, Johanna exerce depuis vingt ans. Sa profession, elle la voit comme une mission : montrer aux femmes qu'elles ont le droit d'être elles-mêmes et qu'il est important qu'elles s'acceptent telles qu'elles sont. L'histoire de Johanna, de sa jeunesse où son physique la complexait à son quotidien de jeune maman, est la preuve que la beauté n'est ni unique ni universelle.
« Je crois que j'ai toujours été un enfant du spectacle. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'ai jamais imaginé faire autre chose. Et surtout, je n'en ai jamais eu l'envie.
Le public me fait vivre. C'est à lui que je dois dire merci. Et c'est pour lui que je continuerai le plus longtemps possible à faire le show, à avoir de nouvelles idées et à mettre dans la lumière ceux qui savent nous faire rêver : les artistes. »
« Je ne suis ni diplomate, ni géopoliticienne. Je suis sage-femme.
Par-dessus tout, je suis indignée.
Indignée par la misère dans le monde, indignée qu'au XXIe siècle, tant de femmes meurent encore en couches, indignée que tant périssent en essayant d'atteindre une vie meilleure. »
Originaire d'un petit village des Pyrénées Orientales, Alice Gautreau travaille pour Médecins sans frontières. Après une première mission à l'est du Congo, elle a embarqué à bord de l'Aquarius, où MSF donne les premiers soins médicaux aux migrants rescapés par les sauveteurs de SOS Méditerranée.
Une expérience qui n'a rien fait pour atténuer son indignation. Accouchement en pleine mer, décès évitables, la tragédie du quotidien en Méditerranée Centrale était pire qu'elle se l'était imaginée. Pour combattre ce drame, une poignée de volontaires d'une humanité incroyable, petites gouttes d'eau dans un océan d'indifférence, tentent de faire des vagues pour réveiller l'opinion publique. Alice en est convaincue : à grands coups de solidarité, on peut changer le monde !
Et si au lieu de chercher le bonheur, vous preniez le pouvoir ?
Et si au lieu de vous poser des questions, vous agissiez sans scrupules ?
Et si au lieu de vous accepter, vous vous imposiez ?
Combien de fois, face à une personne qui détient le pouvoir, vous êtes-vous demandé : « Pourquoi lui et pas moi ? »
C'est pour vous répondre que nous nous sommes attelés à l'analyse des actions des puissants en tout genre et de toutes les époques.
Intelligence, origine, éducation... Aucun de ces critères ne permet de dresser le profil type du puissant. Car ils n'ont en réalité qu'un seul point commun : l'absence de morale.
Voici donc sept grandes tendances, sept schémas, sept stratégies absolument amorales que l'on retrouve systématiquement dans le parcours des puissants.
Voici les sept principes de ceux qui n'en ont pas.
« La gloire est le deuil éclatant du bonheur. » Madame de Staël
La gloire, c'est vraiment du boulot. En témoignent les contributions recueillies pour cet abécédaire de la célébrité. En « direct live », sans abus de recyclage. Une compilation d'anecdotes glanées sur la Toile aurait été plus facile, mais moins drôle.
Pourquoi, au fond, cet abécédaire ? Parce que la notoriété est un grand mystère. Une charge, aussi, dont chacun s'accommode avec plus ou moins de bonheur. Les ressorts, les contreparties, les enjeux - le prix - de la gloire constituent un terrain d'observation passionnant.
Tout passe et s'éteint. Et parfois revient. C'est ce constat qui incitait à creuser le sujet en passant au crible, de Woody Allen à Zaz, de grands noms du cinéma et de la télévision, de la chanson et du sport, de l'écriture et de l'architecture. Avec bienveillance, mais surtout avec beaucoup de sincérité et d'humanité, tous analysent ce lien singulier, entre affection bon enfant et fétichisme troublant, qui unit l'idole et son fan.
Georges Poisson a mené de front une double carrière d'historien et de conservateur du Patrimoine, avant d'être nommé conservateur général. Son long parcours à la direction du domaine de Sceaux, où il est devenu spécialiste de l'Ile-de-France, l'a conduit à mener d'importantes campagnes de sauvetage de monuments et de sites et de réorganisation de maisons d'hommes célèbres. Son départ à la retraite ne l'a pas empêché de poursuivre cette activité intense à laquelle il s'est toujours adonné avec passion. Ce sont ses combats, ceux qu'il a gagnés mais aussi ceux qu'il a perdus, notamment lors des années 70 où de terribles destructions ont été commises au nom du modernisme, qu'il a entrepris de raconter ici avec le sourire. Il évoque, à l'occasion, les grands personnages que sa carrière prestigieuse lui a permis de rencontrer, tels Charles de Gaulle et Sacha Guitry.
Roland Môntins, médaillé de la Légion d'honneur, a participé à plus de deux cents interventions du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), dont la célèbre opération de Marignane. Il fait partie de ces héros qui travaillent dans l'ombre. Ceux dont le nom nous est inconnu et dont on ne voit jamais le visage. Ceux qui, au péril de leur vie, combattent et anéantissent toute forme de violence. Ceux qui effectuent le « plus beau métier du monde » en sauvant les autres.
Ce super-gendarme, qui a passé plus de treize ans au GIGN, raconte l'histoire de cette organisation et comment Christian Prouteau, qui l'a créée, en a fait l'une des meilleures unités d'élite du monde. Il livre anecdotes et témoignages inédits, relate les dessous d'actions spectaculaires qui ont permis de dénouer plusieurs crises majeures. Ainsi, en 1976, l'enlèvement d'enfants dans l'enclave française de Djibouti ou, en 1988, l'arrestation de "l'ennemi public n°1" d'alors, racontée pour la première fois. Il nous entraîne dans la prise d'otages de membres du GIGN à Ouvéa la même année. Il explique comment, en 1994, à Marignane, l'unité a sauvé les passagers de "l'Airbus de la mort", appareil qui devait s'écraser sur Paris pour provoquer un 11 septembre français.
En quarante ans, le GIGN a mené plus de mille huit cents opérations à hauts risques, neutralisé deux cent quatre-vingts forcenés et libéré six cent dix otages. Ce livre-vérité révèle de quelle façon il est devenu le rempart barrant la route au terrorisme international et à la grande criminalité.
« Mon fils chéri, sept années ont passé, sept longues années de souffrance. Moments de violences, moments d'espoirs aussi, moments de chutes et rechutes. Surtout, la honte d'un mal qu'on ne nomme pas...»
Nathanaël, adolescent doux et fragile, a sombré au cours des années dans l'alcoolisme. Quand a commencé sa longue descente aux enfers ? Anaïs Dariot, sa mère, l'ignore et se sent responsable.
Déchirée par la culpabilité, elle se débat pour sortir son fils de son addiction meurtrière. Nathanaël l'entraîne dans l'insupportable cycle des guérisons, des mensonges et des rechutes. Un inégal combat où l'urgence le dispute à la peur, la lutte au désespoir.
Ce récit pudique et intime nous offre un salutaire rappel des pièges de l'alcool.
A l'origine, apparaît un brillant commissaire du contre-espionnage français aux méthodes expéditives dans sa guerre contre les agents allemands et leurs auxiliaires français.
Blémant est aussi un policier courageux et habile qui n'hésite pas à utiliser de dangereux voyous lorsque la situation l'exige. Révoqué en 1942 par René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy, et condamné à mort par la Gestapo, il doit fuir en Afrique du Nord lorsque les Allemands occupent la zone libre. Il revient en France avec les troupes du débarquement de Provence en août 1944 et reprend ses fonctions à la Direction de la Surveillance du Territoire.
Mais ses manières, ses fréquentations douteuses, son franc-parler agacent. Alors, il donne sa démission et bascule dans le monde de la nuit, prenant des parts dans des cabarets, des maisons closes, des cercles de jeux. Tout en continuant à travailler épisodiquement pour le SDECE et la Sécurité militaire. Il est abattu un soir de mai 1965, sur une route de Provence, victime d'un "contrat" lancé par Antoine Guérini, le parrain marseillais auquel il commençait à faire de l'ombre.
La mort de Blémant provoquera la chute de cette grande famille de la pègre. C'est dans un univers de série noire, de Paris à Marseille, que nous entraîne ce livre. De la guerre des espions à la guerre du milieu. Occupation, libération, épuration, banditisme...
Des informations provenant d'archives inédites et de témoignages précieux. Mieux qu'un roman, une histoire vraie.
Entré dans la police par hasard, « Pasqua » apprend le métier en battant le pavé parisien de Saint-Germain-des-Prés durant les seventies. Son quotidien d'inspecteur le mène à côtoyer un commissaire étonnant, un collègue pas très net, des vedettes du show business, des petits voleurs à l'étalage... et à se retrouver, un triste jour, l'un des premiers sur les lieux d'un carnage terroriste. Puis l'inspecteur se fait remarquer et entre au saint des saints, au quai des Orfèvres, à la police judiciaire : là, il devient partie intégrante de la prestigieuse brigade criminelle. Arpentant les couloirs du « 36 », Bernard Pasqualini sera au coeur des plus grandes affaires : l'assassinat du duc de Broglie, l'enlèvement du baron Empain, l'attentat de la rue Copernic, la guérilla d'Action directe, les braquages du gang des Postiches... Tout en enquêtant, aussi, sur des affaires qui n'ont pas fait l'actualité mais valent leur pesant d'or, telles le cadavre à l'oeil de verre ou les ravisseurs au tapis... En 1994, « Pasqua » intègre l'anti-terrorisme, connaît la guerre des polices et les attentats de 1995. Puis ce sera la banlieue, le « neuf-trois », l'enquête sur une discothèque singulière ou les émeutes des cités qu'il vivra en direct. Le parcours de Bernard Pasqualini ? Trente-cinq années passionnantes d'une vie de flic pour le pire comme pour le meilleur.
Le Nouvel Obs, toute une légende ! Ses combats, ses polémiques, ses aveuglements, ses audaces : une histoire fascinante qui éclaire les cinquante dernières années de la France. Carrefour des gauches et salon de la vie intellectuelle française, prescripteur d'enthousiasmes et arbitre des snobismes, ce grand hebdo né en 1964 a servi de nid douillet à une famille d'egos attachants, capricieux et hauts en couleur. Telle est l'exception médiatique française dont Jacqueline Remy raconte l'histoire au fil des souvenirs et des confidences de nombreux protagonistes, du plus modeste plumitif jusqu'à l'attelage fondateur des duettistes, qui, à hue et à dia, ont mené leur « enfant » pendant un demi-siècle, avec passion : Claude Perdriel, le grand argentier, et Jean Daniel, le maître à penser.
Cet hebdo, ils l'ont tant aimé... Qui pouvait imaginer, en revisitant son passé, qu'il serait mis en vente au moment de fêter son cinquantenaire par celui qui en était devenu l'actionnaire unique et fervent ?
La cocaïne est une maîtresse exigeante et ravageuse. Dans cette autobiographie, qu'il présente surtout comme un « acte thérapeutique », le chanteur Renaud Hantson, acclamé dans Starmania, La Légende de Jimmy et Notre-Dame de Paris, raconte son parcours et sa liaison avec cette compagne qui l'a fait sombrer en enfer.
Ce témoignage, écrit en 17 chapitres comme les 17 années de sa dépendance, décrit les heures de gloire comme les déprimes, le sexe facile comme la drogue si aisée à trouver, et la face cachée du métier d'artiste. Dévoilant l'injustice du monde de la musique et les limites du show-business, ce récit est une mise en garde contre les dangers insidieux de cette « fausse amie ».
« Je souhaite que cet ouvrage évite à beaucoup d'emprunter le chemin que j'ai pris et explique à ceux qui apprécient ma musique certaines de mes absences », confesse ainsi l'auteur.
Livre de souvenirs mais aussi de rédemption, ce texte étonnant réalise une première : enfin un chanteur admet son addiction, en révèle et dénonce les pièges ou les ravages, et se met totalement à nu.
16 ans, sans diplôme, j'intègre l'école des mousses, puis les fusiliers commandos de la marine, et pour quelques mois la prison des Baumettes. Quarante-neuf ans plus tard, je rends ma carte de presse. Entre-temps j'ai été un an flic à la DST, et trente-huit ans journaliste, grand reporter, rédacteur en chef, P-DG pour le Groupe Hersant Média à La Réunion, ainsi qu'en Champagne-Ardenne et Picardie. J'ai aimé ce métier passionnément. J'ai parfois mis le pied en dehors des clous, loin des réseaux parisiens. J'ai arpenté le Tchad, les palais officiels en Guinée et au Cameroun, rejoint Ushuaia pendant la guerre des Malouines, suivi de près la vie politique des îles des Mascareignes et celle de l'archipel des Comores. J'ai croisé des chefs d'État, des « conseillers spéciaux », des hommes politiques de tous bords, des magistrats - souvent soumis au pouvoir -, des voyous petits et gros, dont deux d'entre eux m'ont laissé pour mort, le 10 septembre 1979. Après toutes ces vies, une chose est sûre : je quitte ce métier debout, sans jamais avoir plié.
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Jean-Laurent Cochet, grand homme de théâtre - comédien, metteur en scène et professeur éminent -, nous livre le récit libertin des pérégrinations qu'il a effectuées dans certains arrondissements de Paris depuis sa plus tendre enfance. Nombreux sont les lieux qui l'ont profondément marqué et où les expériences qu'il y a vécues n'ont cessé d'enrichir son parcours théâtral. Tout paraît lui avoir été bénéfique : les rencontres les plus fortuites, les petites adresses découvertes et partagées, les nids de bohème dont les camarades gardent entre eux l'évocation, les hôtels particuliers où l'on mondanise, les salles de répétition improvisées à l'étage d'une brasserie, les escaliers et les trottoirs mille fois parcourus entre deux représentations. Généreux, joyeux, amoureux éperdu de la beauté, doté d'une mémoire phénoménale, Jean-Laurent Cochet a plongé dans ses souvenirs pour nous offrir les anecdotes les plus savoureuses et les évocations les plus pittoresques. Vous qui aimez les balades, les coins perdus, les chemins de traverse, plongez vite dans Mon Paris buissonnier : ce livre dessine la tendre cartographie d'une carrière magistrale !
Création Studio Flammarion Photo : © Xavier Richer / Photononstop / Getty Images
« Ça va être ma fête ! », plaisante Pascal Brunner qui s'attend à une note salée mais se tient prêt à la payer. Le chirurgien confirme d'un signe de tête. Le couperet tombe le 17 mai 2011, le jour de la Saint-Pascal. Pendant une année, l'artiste va lutter contre un « joli cancer de la gorge», subir plusieurs opérations dont une greffe du palais, et, surtout, réapprendre à parler et à chanter. Un comble.
Sa place au soleil, le petit gars de Sarcelles ne l'avait pourtant pas volée.
Il apprend son métier d'amuseur au Club Med et, très vite, il est repéré par Guy Lux qui l'invite à rejoindre La Classe, formidable vivier de talents sur France 3.
Il devient chroniqueur dans Rien à cirer sur France Inter au côté de Laurent Ruquier, avant de décrocher le gros lot avec Fa Si La Chanter. Mais son ascension vertigineuse conduit Pascal tout droit en enfer. Les addictions au tabac et à l'alcool le détruisent à petit feu. L'animateur-chanteur va y laisser sa peau, perdre Fa Si La Chanter, qui a fait de lui une star.
12-X P Création Studio Flammarion Pascal Brunner, 2005 © Éric Fougère / VIP Images / Corbis
Françoise Ménidrey est l'une des directrices de casting les plus recherchées en France. Forte d'une expérience de plus de trente-cinq ans, passionnée par son métier, elle nous dévoile ici le monde méconnu des acteurs, agents, producteurs, techniciens et grandes stars qu'elle a côtoyés. Elle passe en revue les rencontres qui ont changé sa vie : l'équipe du Splendid, l'éclosion de Sophie Marceau, la collaboration avec Francis Veber. Elle nous raconte les séances de casting qui ont rythmé ses journées : comment choisir le bon acteur, sur quels critères le juger ?
C'est l'envers d'un décor trompeur, rempli d'égocentrismes et de masques, où cruauté et glamour se disputent âprement,
qu'elle nous ouvre dans cet ouvrage plein de révélations.
On l'a surnommé l'empereur du microsillon ! Avec ses premiers gains dans les années cinquante, Eddie Barclay révèle des inconnus qui deviennent des stars : Aznavour, Mitchell ; des poètes immortels : Brel, Ferré. Pendant vingt ans, il ne cesse d'enrichir son catalogue d'artistes qui nous enchantent toujours : Dalida, Mireille Mathieu, Michel Delpech, Bernard Lavilliers, entre autres.
Barclay devient aussi la coqueluche des médias : il boit, fume, séduit dans ses chemises multicolores et reçoit chez lui en pyjama ; il se marie huit fois, couche et découche. Il organise des festins sans motif raisonnable avec une bande joyeuse, plus nombreuse que celle d'Ali Baba. Les journalistes annoncent cent fois sa mort et mangent cent fois leur copie. Mais, en 2005, il les prend de court.
Cette vie étourdissante, où un travail acharné et un flair extraordinaire se conjuguent avec un train de vie seigneurial et des fêtes à n'en plus fi nir, revit brillamment dans ce livre signé par deux spécialistes du show-biz. On y trouve aussi des interviews exclusives d'Hugues Aufray, Michel Delpech, Philippe Lavil, Frank Alamo, Boris Bergman.
Le livre imprimé contient un cahier hors-texte de 8 pages en noir, que nous n'avons pas repris dans l'édition numérique.
27 septembre 1995 : début d'un coup d'État aux Comores. Son instigateur : Bob Denard. Jean-Claude Sanchez fut l'un des principaux organisateurs du putsch. Pour la première fois, il en raconte le déroulement, de sa genèse à son apocalypse. Au fil des pages, le lecteur plonge dans l'atmosphère des préparatifs ; il accompagne les équipes chargées de préparer le débarquement des mercenaires dans cette île paradisiaque de l'océan Indien ; il assiste à l'arrivée des hommes d'assaut ; il participe enfin aux « journées folles » qui précèdent le second débarquement, celui des troupes françaises.
Sur cette affaire d'État qui a fait couler beaucoup d'encre, voici donc un témoignage de premier plan et un éclairage nouveau. Il pourrait faire l'objet d'un roman ou d'un film d'aventures tant la réalité dépasse parfois la fiction.