De ce livre, Gilles Deleuze vient d'écrire : "Vous faites de l'écriture une sorte de moyen de connaissance. Vous n'écrivez pas sur la sexualité, vous écrivez sexuellement."
Ce qui se raconte là, fouille entre parenthèses, entre jambes, entre affirmation et négation de coups en coups jetés : non, rien.
De ce livre, Maurice Blanchot écrivait : "Peut-être faut-il disparaître en quelque sorte pour entrer en rapport juste avec ce texte."
Ce livre d'Agnès Rouzier court avec une grande véhémence, brûlant le récit comme entre des parenthèses rougies à blanc, dans une prodigieuse brûlure du corps.
Entre mémoire et désir, affirmation et destruction : Non, rien.
Histoire perdue, inventée, réalisée par sa perte même ; contrainte, par son inachèvement, à être présente, sans cesse à la recherche de ce qui la fit. Pourtant, une impossible rencontre avec aujourd'hui, sinon pour le mettre en doute et répéter qu'il ne s'agit que d'un vieux négatif usé, déjà connu. Le monde à travers un trou de cerveau, ou un trou de cerveau au monde. Et les mots qui ne laissent rien entrevoir vraiment, qu'une tentative de questionner la réalité, et n'oublient pas qu'il y eut « l'amas de sons, puis l'amère migration, avec de la terre en trop qui soulève et articule la piante alphabétique ».
Un recueil de sonnets d'un poète majeur.
Entre le temps et le simple dans ce livre, une énigme peut-être la plus pure, la plus dépouillée celle de l'impensable fragilité de penser, d'écrire. Celle où les chemins de la pensée et les chemins du deuil s'endurent car jamais portés par personne. « Libre lien de naissance infinie. » Le poème (paysage et pensée, hyperbole du reste) questionne au défaut du temps, au défaut des langues un tourment plus profond encore. L'inhumaine mesure, le fond mutique, les liens esclaves. Confus mortellement. Monde quasi fermé. Fond dès lors sur l'homme levé ce temps inhumain du flux, « esprit de la sans cesse vivante sauvageté non écrite ». Le rien, le temps, (songe intact de la durée) rythment alors la perte. Ce dur second savoir. « A l'orée, à la naissance faillible des paroles. » « O malheur. Comme en un lieu de pur hasard. » Livre déchiré d'humanité. Patience infinie en laquelle s'accordent le jour et la mesure de l'éveil. Délivre une force d'aimer. Appelle. « Viens plus près de moi, viens. » « Où es-tu, délaissé ? » Patrick Laupin
Lorsque Dieu lui dit : "Je vais te donner une compagne", Adam de tint les côtes. Ce fut le premier humoriste. En présentant les fils (spirituels) d'Adam, la collection "Humour d'Aujourd'hui", dirigée par Roland Bacri, fera tout pour mettre les rieurs de son côté.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Né en 1901, d'une vieille famille parisienne, Philippe Dumaine (Robert Thenon) entre, après des études classiques, à l'École centrale des arts et manufactures. Il est actuellement chef de service dans un service public. Publie, avant 1939, des poèmes d'inspiration classique. Apollinaire, les Surréalistes et la guerre modifient profondément ses conceptions et sa sensibilité poétiques. Blessé grièvement à Calais, fait prisonnier, puis rapatrié, achève sa convalescence à Marseille, où il se lie avec Pierre Seghers. De retour à Paris, distribue clandestinement Poésie 42, etc. dont il est membre du comité. Fonde, à la Libération, une revue d'anciens prisonniers : « Les vivants ». Devient ensuite co-directeur des « Cahiers de Paris », s'associe à l'effort de la revue : « Les essais », et dirige la collection poétique : « À l'enseigne de l'homme méditant ». A publié onze recueils de poèmes, un essai : L'ennui, la peur et la mort, un roman fantastique : Le tunnel, à propos duquel André Breton écrivit à l'auteur : « Je ne compte pas les pages où vous vous montrez grand et unique ». A collaboré à de nombreuses revues. Jean Rousselot, dans « Panorama critique des nouveaux poètes français » (Pierre Seghers), définit Philippe Dumaine : « ...classique par le souci de la forme, le besoin d'une intra-structure rationnelle, il n'en est pas moins allé fort loin dans son exploration de l'illogique et du fugace, de l'effectif et du merveillleux ». C'est la première fois que Philippe Dumaine a établi un choix de ses poèmes, dont André Gide disait : « Certains me donnent une satisfaction parfaite, et je ne pense pas qu'aucun d'eux soit indifférent ».
Né en 1901, d'une vieille famille parisienne, Philippe Dumaine (Robert Thenon) entre, après des études classiques, à l'École centrale des arts et manufactures. Il est actuellement chef de service dans un service public. Publie, avant 1939, des poèmes d'inspiration classique. Apollinaire, les Surréalistes et la guerre modifient profondément ses conceptions et sa sensibilité poétiques. Blessé grièvement à Calais, fait prisonnier, puis rapatrié, achève sa convalescence à Marseille, où il se lie avec Pierre Seghers. De retour à Paris, distribue clandestinement Poésie 42, etc. dont il est membre du comité. Fonde, à la Libération, une revue d'anciens prisonniers : « Les vivants ». Devient ensuite co-directeur des « Cahiers de Paris », s'associe à l'effort de la revue : « Les essais », et dirige la collection poétique : « À l'enseigne de l'homme méditant ». A publié onze recueils de poèmes, un essai : L'ennui, la peur et la mort, un roman fantastique : Le tunnel, à propos duquel André Breton écrivit à l'auteur : « Je ne compte pas les pages où vous vous montrez grand et unique ». A collaboré à de nombreuses revues. Jean Rousselot, dans « Panorama critique des nouveaux poètes français » (Pierre Seghers), définit Philippe Dumaine : « ...classique par le souci de la forme, le besoin d'une intra-structure rationnelle, il n'en est pas moins allé fort loin dans son exploration de l'illogique et du fugace, de l'effectif et du merveillleux ». C'est la première fois que Philippe Dumaine a établi un choix de ses poèmes, dont André Gide disait : « Certains me donnent une satisfaction parfaite, et je ne pense pas qu'aucun d'eux soit indifférent ».
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Roland Bacri. Né le 1er avril 1926 à Alger. Suit des études normales et des étudiantes extraordinaires. Se lance dans la haute banque, n'y trouve pas son compte et devient, par un de ces détours fulgurants qui étonneront toujours ses contemporains, le "petit poète" du Canard Enchaîné. Parallèlement à son intense activité journalistique, il publie plusieurs ouvrages historiques ("Et alors ? Et oilà !", "La Légende des siestes") en pataouète, langue des Français d'Algérie, à laquelle il donne ses lettres de noblesse. Reconnaissante, la Sorbonne lui offre une chaire de Pataouètologie Intégrée. En français naturel, ses dons de lingouiste et son art de la poémique éclatent dans des livres comme "Giscaricatures", "L'Obsédé textuel". Membre de l'Institut National de Giscartographie, il sait que les Français ignorent la géographie. Laissant à ses éminents confrères le soin de dresser bêtement des cartes de petits ruisseaux qui font les grandes rivières selon des sources bien informées, il a préféré dans ses "Hexagoneries" relever les bons et les mauvais côtés de l'Hexagone, devenant ainsi, avec autorité, le géomètre à penser de sa génération.
Roger Kowalski est né le 31 Août 1934 à Lyon. Quatre ouvrages ont précédé "Les Hautes Erres", ce sont : "Le Silenciaire" (Guy Chambelland 1960), "La Pierre Milliaire", (Les Cahiers de la Licorne 1961), "Augurales" (L.E.O. 1964) et "Le Ban" (Guy Chambelland 1964). En outre, divers textes, dont "trois poèmes à dire modérément" et "Augurales" ont été mis en musique par le Compositeur Pierre Israël-Meyer.
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