Renouveler la démocratie pour régénérer le monde et le sortir de la crise, tel est le projet de cet essai. Rien moins ! Comment ? En plaçant le tirage au sort en des lieux politiques stratégiques.
Rude tâche, tant est ancré le mythe selon lequel l’élection, c’est la démocratie. Pour le déconstruire, il faut alors montrer en quoi elle renvoie à une conception périmée de la personne et du monde, en quoi ensuite le hasard constitue un moyen politique supérieurement clairvoyant.
Les constats de la faillite de la démocratie sont légions. Mais où sont les solutions, sinon des listes à la Prévert de mesures sans axe ni projet ? Où sont les solutions, non pas idéales, non pas utopiques, mais actionnables ici et maintenant ?
Pour changer le monde, elles doivent d’abord convaincre, résonner avec le plus d’esprits, formuler des rêves encore confus et inarticulés, susciter le consensus, proposer une forme politique à la nouvelle alliance à quoi nous aspirons.
Sans projet, pas d’espoir, pas d’action !
Pourquoi se fait-on vacciner contre le Covid-19 - ou non ? Pourquoi se munit-on d'un pass sanitaire - ou non ?
« Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est de constater combien tout ce que les résistants au discours gouvernemental ont annoncé dès le début de la campagne de "vaccination" s'est avéré et continue de se vérifier ! Les lanceurs d'alerte ? On les déprisait, on les traitait de complotistes. »
Au milieu de l'immense confusion créée par nos gouvernants (médicale, économique, politique, et même familiale), Stéphane Polsky nous invite ici à mieux voir dans quelle mesure la décision que l'on croit prendre d'approuver ou non l'obligation vaccinale et/ou la présentation d'un pass sanitaire nous échappe. Les Big (Pharma, Data...), l'État et ses médias entrent aussi, et pour beaucoup, dans notre choix. Avec précision et finesse, et d'un ton pamphlétaire non dénué d'humour, l'auteur passe en revue les deux années de « crise sanitaire due au Covid-19 » qui viennent de s'écouler.
Ce livre s'adresse aux personnes touchées par la propagande gouvernementale, qui le regrettent... et à tou.te.s celles et ceux qui en souffrent et refusent de s'y soumettre.
Du fait de l'urgence environnementale, il est essentiel de se poser la question de la pertinence morale de mettre au monde des enfants, ainsi que l'impact d'un tel choix. Luka Cisot livre dans cet essai le fruit de ses recherches et de ses réflexions sur le sujet : une approche en profondeur et toute en subtilité, laissant les champs ouverts, sans réponse simpliste.
Qu'il s'agisse de la situation écologique, de tensions géopolitiques, de la pandémie en cours ou de la polarisation des discours, la reconfiguration sociale contemporaine repose le sens de la procréation, alors que les nouvelles techniques de la reproduction font tomber de plus en plus d'obstacles biologiques. Les équilibres écologiques imposent des limites aux activités humaines. Pour réduire l'empreinte écologique de l'humanité, la démographie est l'une des trois variables principales. Cet ouvrage investigue les différentes facettes qui éclairent cette variable, à la lumière de l'urgence environnementale contemporaine.
La « théorie du complot » permet de ridiculiser et de décrédibiliser toute personne osant exprimer des doutes, ou des critiques, sur l'interprétation officielle (celle des gouvernements relayée par les médias mainstream) d'événements politiques de grande ampleur (assassinats, attentats, guerres, pandémies...). Les dissidents sont désormais taxés d'être « complotistes » ou « conspirationnistes ».
Cette attaque ad hominem, destinée à juguler le scepticisme croissant des populations vis-à-vis des élites, a été utilisée massivement dès 1964 par la CIA, pour interdire la mise en cause des conclusions de la Commission Warren (mandatée sur l'assassinat du Pdt J.F. Kennedy).
L'étude universitaire rigoureuse de deHaven-Smith donne des clés simples pour comprendre cette stratégie et se réapproprier le droit de savoir, de comprendre, de douter. C'est un plaidoyer pour redonner une place au débat de société.
Audrey Gicquel vit en habitat participatif depuis 10 ans. Elle livre ici un propos juste, étayé, dynamique et incarné, inspiré de son quotidien et ses rencontres. Pour elle, un habitat participatif n'est pas seulement la construction d'un habitat mais aussi celui d'un collectif. La technique (juridique, ?nancier, etc.), bien qu'indispensable et complexe à appréhender, ne doit pas être la seule préoccupation.
C'est le facteur humain qui est essentiel à toutes les étapes du projet, depuis la création du groupe, jusqu'au vivre-ensemble : la manière de communiquer, de prendre des décisions, de transformer les tensions mais également de créer des liens invisibles entre les personnes, le « NOUS » du groupe.
Elle partage avec nous ses ingrédients de la réussite d'un projet ainsi que des éléments pour comprendre le contexte français, la dynamique des groupes, le vocabulaire immobilier et les différents montages juridiques. Avec de très nombreux retours d'expérience, déroulés d'animations, jeux, méthodologies et facilitations graphiques qui synthétisent et illustrent, ce livre est un formidable manuel pratique.
Libre et conscient dans le monde digital est un ouvrage pratique qui montre les phénomènes biochimiques expliquant comment les nouvelles technologies mettent en état de surcharge cognitive la population, et qui propose des solutions concrètes pour sortir de la dépendance ou de la surconsommation d'écran.
Le livre est construit autour de 6 axes et l'ensemble est basé sur les publications scientifiques les plus récentes. Les références sont citées tout au long de l'ouvrage. Ce livre traite de façon exhaustive le sujet des écrans et de leurs effets sur la santé.
L'intention de cet ouvrage est de rendre conscient un phénomène inconscient qui est en train de structurer notre modèle de société. Dans ce manuscrit, au travers d'exemples tirés d'expériences de psychologie sociale, on comprend également comment tous ces problèmes qui semblent avant tout individuels, ont en fait un impact social important.
Pour la première fois, un livre sérieux destiné au grand public, présentant clairement des données scientifiques, peut répondre à une attente de la société civile et des lecteurs, en apportant des solutions à un problème dont pâtit, directement ou indirectement, une grande majorité de la population.
Boîte à outils du management efficace et positif qui présente de nombreuses méthodes éprouvées en Intelligence Collective.
De nombreuses méthodes pour travailler en groupe de façon constructive, dans l'harmonie et l'efficacité.
Boîte à outils du management pragmatique et positif.
Gérer les réunions et encadrer les pratiques collectives en tous genres.
Modalités pour accompagner des changements majeurs en intégrant des perspectives variées, parfois contradictoires, en transcendant les différences pour trouver des solutions pérennes et pertinentes.
Livre pratique : exercices, description de séances de travail, mindmaps, tableaux, méthodes précises et illustrées.
Optique personnelle : mieux communiquer avec ses proches, aborder avec authenticité les désaccords, comprendre et intégrer les points de vue différents, réapprendre à jouer collectif tout en se préservant.
Optique en entreprise (ou asso etc.) : prendre plaisir à se réunir, permettre à des groupes d'individus d'être responsables et engagés, choisir le changement auquel la majorité des membres adhère, gagner en efficacité, faciliter la communication.
Optique macro (politique, écologique, citoyen) : clarifier les modalités pour aller rencontrer le point de vue opposé au mien, savoir l'entendre, l'écouter, le comprendre tout en me faisant entendre, écouter et comprendre, pour co-créer ensemble le monde dont nous avons tous besoin.
L'auteure est une experte de la facilitation de groupe et de l'Intelligence Collective : elle a expérimenté les méthodes qu'elle présente ici.
La protection de la biodiversité est un enjeu sociétal majeur. Cependant, l'Union Européenne échoue systématiquement à répondre aux objectifs qu'elle s'est fixés en la matière.
Comment expliquer cela ? Quels sont les enjeux ? Et surtout comment y remédier ?
Le modèle économique européen, qui porte le sceau de l'idéologie néolibérale, s'avère mortifère pour la biodiversité. Agriculture industrielle, dérives du « tout technologique » et mirages de la bioéconomie portent en germes des bouleversements écologiques sans précédent. Mais il n'y a pas de fatalité. La nature et les lois qui la régissent sont une source féconde d'inspiration.
À travers une analyse de sept mécanismes européens de destruction de la biodiversité, Inès Trépant jette des ponts entre le monde politique et le milieu naturaliste. Elle met en lumière l'urgence de décloisonner les politiques environnementales, agricoles, énergétiques, industrielles et commerciales en Europe, replaçant la biodiversité au coeur du projet économique européen.
Un changement radical s'impose et des alternatives existent !
Nos sociétés sont en plein éclatement : des changements radicaux pointent à l'horizon. Dans des directions bien différentes...
Stéphane Chovet, dans une approche transversale, pointe notre regard vers des signaux faibles qui peuvent être annonciateurs de changement de paradigme. Il évoque deux possibilités : une dérive totalitaire basée sur une trame d'aliénation, qu'il analyse finement, et contre laquelle il nous met en garde ; et un autre scénario d'avenir, à tenter, basé sur une relation au vivant respectueuse. Il met la lumière sur des concepts particulièrement novateurs : le res'o, l'anthropolitique, le principe de responsabilité, la dialogique, la pensée complexe. Il observe l'évolution de la Terre (l'hypothèse Gaïa), écoute les peuples premiers, les scientifiques, les spiritualistes.
Ces concepts sont à incarner d'abord à petite échelle pour ceux qui sont prêts à s'engager dans des voies d'avenir qui fassent sens. L'auteur décline un trajet sur ce qui est à ré-enraciner (vie prosaïque et vie poétique), à régénérer (le sentiment religieux) et à renouveler (la politique). Stéphane Chovet a notamment créé un éco-lieu ; il décrit en quoi ce type de module est approprié et donne des conseils dans le cas où un réseau d'éco-lieux prendrait forme dans un monde à réinventer.
Selon les auteurs, la probabilité d'un effondrement augmente rapidement ; ils en développent les causes nombreuses.
Crises géopolitiques, financières, économiques, sociales, écologiques et désorganisation des réseaux de distribution : d'où viendront les premiers symptômes ? Or, en cas de problème, vers qui vont se tourner les citoyens ? Vers leur maire ! C'est pourquoi il est prudent de se préparer à l'autonomie et à la résilience.
Face à l'effondrement, si j'étais maire ? est une alerte à l'intention des élus - en particulier les maires et les conseillers des communes rurales - ainsi que des citoyens : comment organiser l'autonomie des services vitaux des communes et, sans rien attendre de l'État, les rendre les plus résilientes possible ?
Les auteurs développent au fil des pages des pistes d'une autonomie locale, entre autre, l'approvisionnement en eau, en nourriture, en énergie, les services de santé, avec des annexes très concrètes.
Des autoroutes à Notre-Dame des Landes, en passant par la gestion de l'eau, la journaliste répond à une question : à qui profite le deal quand on confie un service public au privé ?
Ce livre est une plongée dans les coulisses de contrats désastreux : Béthune paie 400 000EUR par an pour que Q-Park encaisse les recettes de son stationnement ; le consortium mené par Vinci pour construire l'aéroport de Notre-Dame des Landes va dépouiller l'État de centaines de millions d'euros ; la SNCF pourrait perdre 200 millions d'euros par an pour rentabiliser la ligne Tours-Bordeaux ; Suez et Veolia sont prêtes à tout pour garder leurs contrats en or.
Qui négocie ces contrats ? Avec quels moyens ? Quelles pressions ? Qu'est-ce qui fait courir nos élus pour confier l'intérêt général au privé ? Incompétence ? Connivence ? Négligence ?
Avec cette enquête, la journaliste fait un constat : si l'État court après le moindre euro quand il s'agit de dépenses sociales, nos gouvernants n'ont pas autant d'états d'âme en laissant filer des millions d'euros d'argent public vers le privé.
Le « numérique » a envahi notre monde au point d'exercer une tyrannie : analyse et riposte.
L'état inquiétant du monde actuel et son rapport au numérique sont peu pensés sous l'angle de leurs liens les plus profonds. C'est que la partition des cerveaux, comme celle des ordinateurs, fonctionne bien : elle permet au projet despotique de se poursuivre avec une vigueur exceptionnelle. De fait, jamais la colonisation des esprits, des imaginaires et des corps n'a été rendue aussi massive et performante entre les mains d'un tout petit nombre.
Ce livre s'efforce ainsi de rappeler comment le numérique a pu envahir nos vies : un « virtuel » qui en est venu à évincer le « réel » jusqu'à prendre toute sa place. Il s'intéresse à la nature des changements auxquels nous sommes confrontés, à leurs paradoxes et à leurs outils (les « TIC »).
Il s'attache à la question de la surveillance et du contrôle généralisés, point de bascule de nos sociétés vers le modèle d'une tyrannie numérique déjà effective. Il propose de contourner le piège historique que nous avons forgé, en désignant les voies possibles de la résistance citoyenne et en esquissant le projet d'un homme post-numérique. Il précise enfin ce que pourrait être une mobilisation post-numérique à la hauteur des enjeux et des défis contemporains.
La lutte contre le terrorisme opère une transformation profonde du droit. Celui-ci n'a plus actuellement le langage pour base, mais bien l'image.
Un individu devient terroriste, non pas pour avoir commis un acte déterminé, mais parce qu'il est montré comme tel. L'acte et l'organisation terroristes n'acquièrent une matérialité que comme objets du regard du pouvoir.
La mutation de l'ordre juridique est si profonde qu'elle révèle un bouleversement de l'ensemble de la structure symbolique de la société. La transformation de la langue dévoile le passage d'une société névrotique, construite à partir de la primauté du langage, à une société psychotique, basée sur le règne de l'image.
L'auteur montre cette mutation par une étude, non seulement des lois, mais aussi des procès et des affaires qualifiées de terroristes : Guantanamo, Tarnac, les procès des filières kamikazes en Belgique, et ceux des filières irakiennes en France...
Pour ce faire, il articule critique juridique, politique et concepts de la psychanalyse. Il s'agit de comprendre pourquoi l'annulation de nos libertés prend la forme de la loi : c'est la fin d'un Etat de droit. Il s'agit avant tout d'obtenir notre consentement.
Outre une critique virulente du capitalisme, cet essai propose des pistes de réflexion et de solutions. Il ne s'adresse pas seulement à des spécialistes. Sa pertinence en rend la lecture indispensable à tout citoyen soucieux des dérives sécuritaires de nos États contemporains.
Le monde devient un camp planétaire, dans lequel une proportion de plus en plus grande de la population est enfermée, en raison de la raréfaction et du mauvais partage des ressources. La multiplication actuelle des camps de réfugiés est un des premiers signes de cette tendance.
Que le monde tende à fonctionner selon la logique des camps est le dernier tabou. Un monde où les pratiques s'uniformisent. Un monde où les chefs de camp, pour assurer leur luxe, pillent et détruisent les ressources de la planète. Un camp planétaire où les conditions de vie se dégradent chaque jour un peu plus et où la survie de tous n'est pas l'objectif.
Un sursaut est nécessaire pour éviter la soumission et démanteler le camp. Comment résister ? Sur quoi ne devons-nous pas transiger ? Comment rebâtir une société humaine ?
L'auteur propose ainsi de se révolter de manière efficace et rebâtir ensemble une société d'humains selon nos propres règles. Pour cela, il invite à se construire de la manière suivante : vouloir être libre, refuser l'exclusion, raisonner notre consommation et notre production, éclairer nos peurs, mettre les experts au service des citoyens, participer aux lois et aux systèmes de régulation.
Une invitation à reprendre le pouvoir.
Le psychiatre Olivier Labouret nous livre un essai psycho-politique original et accessible pour comprendre les ressorts de la violence contemporaine.
La montée de la violence dans nos sociétés semble inexorable : aggravation des inégalités et de la compétition socio-professionnelle, contrôle sécuritaire et technologique accru des populations, progression des idéologies les plus intolérantes, passages à l'acte agressifs envers soi-même ou autrui, crimes de masse et attentats djihadistes...
Dans l'analyse de ces évènements dramatiques, la violence est systématiquement renvoyée vers la seule responsabilité des individus, alors même qu'elle obéit à des ressorts sociaux et systémiques. La hausse critique de cette violence, en ce début de XXIe siècle, n'est pas analysée pour elle-même en termes anthropologiques et historiques, comme nous y invite René Girard, mais est reléguée dans le champ individuel, voire psychologique. On assiste en effet à un phénomène général de psychiatrisation de la violence attribuant tout conflit au mental individuel. Est-ce à croire que ce phénomène serait détaché de toute réalité sociale ? Pourquoi est-ce l'individu, alors qu'il subit des formes de violence intenses et variées, qui pète toujours les plombs ? Pourquoi toute la violence se concentre-t-elle, se résout-elle, dans un passage à l'acte ?
L'auteur nous interroge sur les racines de cette violence : comment et pourquoi les explosions de violence individuelle, notamment à travers leur interprétation psychiatrique, traduisent-elles une violence plus globale qui se trouve être niée au passage ?
Une plongée dans un Mai 68 authentique avec trois protagonistes du mouvement, mêlant étroitement des archives méconnues, des témoignages et des réflexions pour ressentir et comprendre l'esprit d'un des évènement phare de notre époque.
Mai 1968.
Dans Paris insurgé, un groupe d'étudiants fonde, avec l'accord des principaux mouvements qui sont à la pointe de la contestation, un centre d'information et de communication, le CRIU (Centre de Regroupement des Informations Universitaires) dont l'objectif est de recueillir le maximum de documents (tracts, manifestes, livres blancs, affiches...) qui s'élaborent dans l'effervescence du « mouvement » et de faire circuler cette parole vive et native, parfois brouillonne, parfois géniale, souvent très créative et qui mérite en tous cas d'être lue, entendue, considérée.
De cette initiative naît un livre publié au Seuil Quelle université ? Quelle société ?, aujourd'hui épuisé.
50 ans après, les principaux protagonistes de cette aventure reviennent sur leurs traces, parlent de l'influence de mai 68 sur leurs parcours de vie et relisent ces textes. Que nous disent ces mots d'il y a un demi-siècle? Comment résonnent-ils aujourd'hui ? Certains discours sont datés, mais d'autres retentissent curieusement dans ce monde en proie à une crise de sens profonde.
On ne refera pas Mai 68 (quoique...), mais il n'est certainement pas inutile de boire à nouveau à la source de la dernière grande révolution française, à son insolence, à sa faconde et à son audace joyeuse pour contribuer à débloquer une forme de « créativité politique », sociale, éducative, culturelle... qui fait cruellement défaut en notre époque hyper-formatée.
Les créatifs culturels représentent une tendance émergente dans les sociétés modernes : celle de la prise de conscience de revisiter le lien fondamental qui existe entre les humains et la nature.
Constituant environ un tiers de la population occidentale, ces individus incarnent des valeurs postmatérialistes de bien-être, et sont ainsi animés par une intention éthique et responsable d'habiter la planète.
La spiritualité et le développement personnel semblent être au coeur de leur démarche.
Ce livre éclaire le rôle et l'in?uence de la spiritualité non-religieuse des créatifs culturels dans la construction d'une société humainement et écologiquement soutenable.
Il apporte une compréhension de la vision critique de la société actuelle, de la foi en une société nouvelle et ainsi de la ?n de l'adhésion au mythe moderne du progrès.
La spiritualité devient alors une voie d'action pour se changer d'abord soi, mais également pour soigner et réparer une société en pleine crise existentielle.
Ce qui compte le plus, aux yeux de Patrick Norynberg, c'est le pouvoir du Nous. La capacité que nous avons, nous les gens, le peuple, de passer du Je au Nous dans nos têtes, concrètement, dans l'action et au quotidien.
Depuis de nombreuses années, il s'attèle à faire vivre ce processus auprès d'élus locaux, responsables institutionnels, professionnels des collectivités locales, citoyens et leurs collectifs, associations. Tous ces acteurs qui agissent à titre professionnel ou militant pour faire vivre la citoyenneté active, pour construire des projets collectifs et transformer les territoires et les quartiers.Patrick Norynberg est un infatigable pollinisateur pour :
o Témoigner sur des pratiques émancipatrices par la participation citoyenne et proposer des pistes concrètes pour agir. Contribuer à la promotion d'initiatives comme le label Villages et Villes citoyennes ;
o Capitaliser les expériences remarquables, innovantes et valorisantes. Montrer combien les initiatives d'intelligence collective sont nombreuses ;
o Faire des liens entre toutes ces initiatives ;
o Conceptualiser pour interpeller les institutions et contribuer à agir sur les choix stratégiques à venir de l'État et des institutions en matière de citoyenneté et de démocratie...
Découvrez avec lui cette fermentation démocratique sur le terrain : inspirante.
Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quitter pour vivre simplement sous une tente fabriquée de ses mains. Pionnière des yourtes, elle s'installe dans les années 1990 dans les Cévennes. Défricheuse d'un mode de vie sobre et autonome, elle fait rapidement des émules, mais se heurte à des obstacles : elle dévoile ici ses déboires au camp de yourtes, aux prises avec les spéculateurs, les potentats locaux, le voisinage, l'intolérance, et affirme son bonheur d'avoir réussi à incarner son rêve d'intégrité et de cohérence. Elle rend hommage aux humbles en démontrant comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité.
Hymne écoféministe à la simplicité volontaire, ce témoignage d'une femme rebelle à l'ordre dominant défend le droit à l'auto-construction, à l'auto-subsistance, aux énergies autonomes et renouvelables, le respect de la nature, la non-coopération au consumérisme, la non-violence, la poésie, le droit à la colère, le devoir d'alerte... C'est ainsi qu'un chemin vers l'éveil est tracé.
Une image globale et actuelle des Créatifs Culturels
Alors que la société occidentale moderne arrive à bout de souffle, une véritable dynamique collective grandit dans la société civile. Partout dans le monde, des milliers d'individus ont pris la ferme décision de ne plus soutenir un modèle capitaliste, compétitif et patriarcal en déclin.
Ils construisent leurs propres maisons passives, mangent bio et local, boycottent la grande distribution, expérimentent une démocratie participative, deviennent entrepreneurs sociaux, cultivent la terre, rejoignent des banques éthiques ; ils se questionnent sur le sens de leur vie et s'imprègnent de différentes formes de spiritualités ; ils voyagent, innovent, réinventent le lien social et inspirent un nouvel élan de liberté et d'émancipation, au niveau collectif et individuel.
Engagés et en quête de sens, les Créatifs Culturels sont les pionniers, à échelle mondiale, d'un véritable changement de civilisation.
À travers une enquête de terrain et des références historiques et sociologiques majeures, Ariane Vitalis nous présente une vision globale et synthétique des grands enjeux planétaires, de ses différents acteurs d'hier et d'aujourd'hui, en abordant des disciplines et thématiques extrêmement variées.
Le XXIe siècle s'apprête à vivre des mutations sociétales, culturelles, environnementales et épistémologiques profondes et inédites.
Comment pouvons-nous si souvent perdre notre liberté de pensée et devenir dépendants d’idées, de certitudes ? Au point de nous amener à justifier la pénurie, l’avidité, l’individualisme, la compétition, parfois violemment, au détriment de la recherche du vivre ensemble et du respect des écosystèmes.
L’Homme serait-il le seul mammifère à pouvoir devenir « esclave » d’une idée et à avoir besoin de s’accrocher à ses certitudes ? Et souvent de façon collective !
Cette addiction semble être à la source des fanatismes et de certains choix de société. Notre modèle économique actuel pourrait en partie en résulter.
Le cas de l’usage de l’argent est exemplaire. Alors que l’humanité s’est donné depuis 40 ans les moyens de l’abondance en libérant la création monétaire des contingences matérielles, la misère s’invite pour le plus grand nombre dans un environnement de plus en plus dérégulé par les activités humaines...
Il est possible de reconnaître la pensée dogmatique qui alimente cette addiction et de s’en libérer par :
- une méthode pour la repérer chez les autres... chez soi et pour s’entrainer à la pensée non dogmatique ;
- des exercices et des pistes pour se déprendre des phénomènes d’hypnose collective et pour en prémunir ses enfants.
Se présentent alors quelques raisons d’espérer et de donner réalité à ses rêves...
Grâce à des notes, un 2e niveau de lecture apportant des précisions, des textes et des références, permet de relier des domaines souvent traités de manière séparée, à savoir la psychologie des comportements addictifs, les attitudes cognitives et l’économie politique et financière.
La civilisation, un argument politique camouflant une arme de destruction massive. François de Bernard
« La civilisation » est une invention rhétorique qui, depuis trois millénaires, a justifié les pires massacres, vols et destructions perpétrés par les dominants, quels qu'ils soient. Un argument politique camouflant une arme de destruction massive. En un siècle, avec deux Guerres mondiales, moult génocides et « purifications » ethniques ou religieuses, cet étendard a atteint un résultat supérieur à ceux des conquérants du passé : no limit et no future !
Comment le paradigme de la civilisation, sa représentation fantasmatique, se retrouvent-ils à l'origine des désastres contemporains ? C'est l'objet de cet essai que d'en inventorier et tisser les liens. De fait, les crises postmodernes du « développement », de l'environnement, du chômage, de la financiarisation de l'économie, de la numérisation et marchandisation du monde, sont liées à la matrice civilisationnelle. Tout comme la cancérogénisation et la société de surveillance générale. Quant à la défection du politique et à ses impasses, elles ne peuvent en être dissociées.
Établir de tels liens choquera, mais permettra aussi de penser différemment la floraison des guerres civiles et de religions, les nouvelles formes de barbarie se télescopant sur l'écran vidéo du chaos de ce début de millénaire. Un chemin nécessaire afin de reconstruire le rapport au monde perdu et la citoyenneté abolie.
Dans le prolongement de ses précédents essais critiques sur des thèmes comme la pauvreté, la démocratie, le chômage, les mondialisations, le terrorisme et le numérique, François de Bernard poursuit ici son travail de décryptage des causes des dérèglements majeurs du monde postmoderne et des liens qu'ils entretiennent entre eux.
À partir de témoignages et récits des diverses phases de constitution d'un conseil, De l'intérieur d'un conseil citoyen apporte des analyses et préconisations de méthode pour faire vivre la démocratie participative ; il en montre les productions bien réelles, mais aussi les avatars.
Gérard Léval s'est penché sur la mise en place des conseils citoyens issus de la loi Lamy sur la politique de la ville, en suivant de près, en tant qu'observateur et consultant, les réunions des conseillers lillois mais aussi en rencontrant des acteurs d'autres instances participatives en action. L'auteur s'arrête sur les étapes et les problèmes rencontrés par les acteurs locaux, a?n d'analyser non seulement les pratiques liées au conseil citoyen, mais plus globalement les multiples enjeux ainsi que les solutions expérimentées sur le terrain.
Comment les conseils citoyens sont-ils constitués ?
Quelles sont les motivations des individus qui s'y engagent ?
Comment conçoivent-ils leur légitimité d'habitants habilités à devenir les interlocuteurs des pouvoirs publics pour l'élaboration des contrats de ville ?
Toute la théorie et les outils pratiques pour réussir le challenge de vivre ensemble dans un écolieu !
Cet ouvrage s’attache à cette question fondamentale : comment vivre ensemble dans notre pleine diversité, en s’appuyant sur l’expérience des écolieux.
Choisir d’aller vivre en écolieu ressemble au parcours du saumon qui remonte le courant : c’est fatigant et difficile. On a besoin de soutien, de partager avec d’autres sur la route, et de sentir qu’on est sur la bonne voie !
Ce livre est un soutien pour toutes ces personnes qui s’engagent sur ce chemin, quelle que soit l’étape où elles se trouvent : on sait combien ce chemin peut être ardu, à la fois vis-à-vis des proches, amis et famille, qui parfois ont du mal à comprendre un choix de vie alternatif, mais aussi vis-à-vis de la société dans son ensemble.
Ce n’est pas un livre de recettes, ni une méthode toute faite. Vous y trouverez :
• Des expériences pour témoigner de ce qui marche ici ou là et de ce qui a montré des défauts
• Des réflexions générales et théoriques sur de grands sujets liés au vivre ensemble
• Des propositions de pratiques ou d’exercices concrets pour mettre en œuvre et expérimenter seul ou avec votre collectif.