Après La Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous offre une oeuvre sensuelle, délicate, nostalgique, sur les amours contrariées, le destin que l'on se forge et les regrets qui peuvent jalonner l'existence. C'est aussi sa déclaration d'amour à Paris, ville de tous les possibles et de toutes les réinventions.
Avant Isabelle, je ne savais rien du sexe.Avant Isabelle, je ne savais rien de la liberté.Avant Isabelle, je ne savais rien de la vie.Paris, début des années 1970.
Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est américain, étudiant, sans le sou, et a tout quitté pour assouvir ses fantasmes de la Ville Lumière ; elle est française, un peu plus âgée, sophistiquée, mystérieuse et... mariée.
Entre Sam et Isabelle, c'est le coup de foudre.
Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq à sept fiévreux, des rendez-vous furtifs, des moments volés. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d'une autre vie mais est-elle prête à tout lui sacrifier ? La passion saura-t-elle résister au quotidien, aux épreuves et au temps qui passe ?
Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Des royaumes d'intrigues et de guerres intestines, gouvernés par leurs propres lois, leurs propres normes, leurs limites et leurs frontières, à l'extérieur desquelles toutes ces règles paraissent souvent insensées. À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une oeuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille.
Sur le papier, une famille comme tant d'autres au pays de l'Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant...
Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain...
Après le succès d' Isabellel'après-midi, Douglas Kennedy se réinvente encore et change de décor. Direction Los Angeles et une Amérique rongée par la crise... A mi-chemin entre roman noir et chronique sociale, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le bouleversant portrait d'un homme bien, piégé par la violence.
Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !
Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l'explosion d'une bombe.
L'immeuble dévasté abritait l'une des rares cliniques pratiquant l'avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d'une cinquantaine d'années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.
Au mauvais endroit au mauvais moment, l'intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu'il s'agit d'un attentat perpétré par un groupuscule d'intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante...
Tout à la fois thriller haletant et chronique d'une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d'un homme et d'une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.
Fresque à l'ampleur inédite, La Symphonie du hasard couvre vingt ans d'histoire américaine. Dans le bouillonnement social, culturel et politique des sixties-seventies, de New York à Dublin en passant par l'Amérique latine, un roman-fleuve, porté par un souffle puissant.
Pas évident d'échapper à sa famille, a fortiori quand cette dernière est en conflit permanent, avec une fâcheuse tendance à se mettre dans des situations compliquées. Alice Burns, elle, a choisi une solution radicale : mettre un océan entre elle et les siens et poursuivre ses études en Irlande.
D'abord déstabilisée par l'accueil quelque peu revêche des Dublinois, elle se surprend à prendre goût à une existence simple, plus sereine. Et sa rencontre avec Ciaran pourrait même lui laisser entrevoir la possibilité d'une autre vie.
Mais alors que résonnent les premiers échos des exactions de l'IRA, voici que resurgit une vieille connaissance, et avec elle un passé qu'Alice aurait préféré oublier à jamais...
" Une fresque haletante. Unissant petite et grande histoire, autobiographie et fiction, Douglas Kennedy réussit une fresque sociale et familiale pleine de trahisons, de mensonges et de culpabilité. " Christine Ferniot, TéléramaOn ne peut jamais vraiment prévoir l'avenir ni savoir ce qui nous attend. On peut échafauder des projets, entretenir des espoirs. Mais la symphonie du hasard égrène toujours ses notes, et ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant, de bon, de merveilleux, sera éternellement contrebalancé par le mauvais, le tragique, l'effroyable. C'est le prix à payer pour ce cadeau extraordinaire qui nous est fait : l'absence de certitudes... Sinon celle, absolue, que la présence de chacun de nous dans cet espace grand ouvert touchera un jour à sa fin. Mais pour ceux d'entre nous qui sont toujours là, sur le chemin, que dire de ce qui nous attend ? Quels mots suffiraient à résumer ce qui s'étend devant nous ? " Douglas Kennedy brosse un remarquable portrait de femme en explorant avec acuité l'Amérique des années 1970, où les forces de la liberté et de la contestation se heurtent à celles du racisme, du sexisme, de l'homophobie et de la corruption. "
Minh Tran Huy,
Madame Figaro
Le captivant retour de l'auteure de La Reine des pluies avec un roman touché par la grâce des oeuvres de Doris Lessing et de Karen Blixen, pour aborder la féminité et la maternité, dans la Tanzanie des années 1970 à la culture complexe et à l'infinie beauté.Essie a quitté l'Angleterre pour suivre son mari Ian Lawrence, éminent archéologue, dans un campement au coeur de la brousse tanzanienne. Là, sur les bords du lac Natron, les Lawrence recherchent, depuis des générations, les traces d'une civilisation primaire.
Un jour, à la suite d'une rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la jeune chercheuse se voit confier une étonnante mission : veiller sur Mara, une petite orpheline de quelques semaines, pendant les trois mois de la saison sèche.
Rentrée au camp, Essie s'affole : elle qui n'a jamais voulu être mère, pourra-t-elle subvenir aux besoins du nourrisson ? Sans parler des conséquences de l'arrivée de Mara sur son couple, sur sa carrière, sur ses liens avec les autres Tanzaniens, qui semblent mal accepter la présence d'une petite Hadza à leurs côtés.
Trois mois. Rien à l'échelle d'une vie, d'une civilisation, mais bien assez de temps pour bousculer le monde d'Essie et la forcer à questionner son rapport à l'amour, à la vie. Qu'adviendra-t-il de la jeune femme et de la fillette lorsque reviendront les pluies ?
Découvrez le nouvel opus de la série aux plus de trois millions d'exemplaires vendus à travers le monde.
Physique de rêve, longs cheveux bruns, visage en coeur. Sûrement le plus beau cadavre jamais retrouvé dans une benne à ordures. N'étaient les mutilations, le sang.
Alors qu'elle accompagne son ex-collègue, et amant, sur les lieux du crime, l'inspectrice Erika Foster rêve de se plonger dans cette affaire. Mais celle-ci n'est plus de son ressort maintenant qu'elle est passée chez les stups.
C'est donc clandestinement qu'Erika enquête et découvre un lien avec un autre meurtre non résolu. Même décor, même séduisante victime, mêmes entailles. Des femmes qui utilisaient toutes deux une appli pour célibataires et pensaient avoir rencontré le prince charmant.
Un serial killer sur un site de rencontre ? Autant dire une aiguille dans une botte de foin...
Convaincue d'être celle qui pourra débusquer l'assassin, Erika poursuit sa traque. Sans réaliser que c'est seule qu'elle s'apprête à plonger dans la gueule du loup...
Professeure d'éducation à l'université de Stanford, Jo Boaler a développé une
méthode révolutionnaire pour en finir avec les préjugés sur nos capacités d'apprentissage.
En se fondant sur les dernières recherches en neurosciences, elle propose
six clés qui révèlent le potentiel extraordinaire de notre cerveau, à commencer
par trois principes essentiels :
Principe n° 1 : notre cerveau est en perpétuelle croissance.
Principe n° 2 : nos erreurs sont nos meilleures alliées.
Principe n° 3 : nous pouvons changer notre cerveau en changeant nos croyances.
Parler trois langues, devenir une bête en calcul, jouer de la clarinette : contrairement aux idées reçues, tout cela est possible, peu importe notre âge. Il suffit de se lancer !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Chloé Royer.
A propos de l'autrice :
Professeure d'éducation à l'université de Stanford, Jo Boaler s'est spécialisée dans l'apprentissage des mathématiques. Cofondatrice de la plateforme YouCubed, elle propose aux étudiants, aux professeurs et aux parents des ressources pour améliorer leurs capacités dans cette matière. Très impliquée dans ce domaine, elle a écrit plusieurs livres sur le sujet, et son travail a été publié dans le TIME Magazine et le New York Times.
" Être fille se hisse au rang des grandes oeuvres féministes aux côtés des livres d'Adrienne Rich et de Maggie Nelson : intelligent, radical et original. " The New York Times
Et si on cessait de se laisser dicter par d'autres ce que l'on vaut, ce qui est beau et ce qui est laid, ce qui est normal et ce qui est anormal, ce qui est dangereux et ce qui ne l'est pas ? Et si, au milieu de toutes ces injonctions sociales et patriarcales, on s'autorisait à garder, dans la maison de notre corps et de notre âme, une pièce fermée où vivre à notre guise, libres et à l'abri ?
Pour mieux comprendre le conditionnement social qui marque l'existence des filles dès leur adolescence, et surtout pour s'en libérer, Melissa Febos a puisé dans sa propre histoire une puissante réflexion féministe sur le rapport au corps et à la sexualité, sur le consentement, sur les violences sexuelles mais aussi sur l'amour de soi et l'amour des autres, sur le pouvoir de la transmission et des récits que l'on partage.
Un livre d'une grande beauté, aussi généreux que bouleversant, où chacune, et chacun aussi, pourra trouver du réconfort et entrevoir la perspective d'une vie plus libre, d'un monde où être fille ce serait enfin être soi...
L'auteur de thrillers aux plus de deux millions de livres vendus en Grande-Bretagne vous réserve une plongée en plein cauchemar... Retenez votre souffle !
Alors qu'elle sonde les profondeurs d'une vieille carrière inondée à la recherche d'une cargaison de drogue, l'inspectrice Erika Foster fait une macabre découverte : un sac-poubelle renfermant des ossements d'enfant.
Le légiste est formel : le squelette est celui de la petite Jessica Collins, sept ans, dont la disparition en 1990 avait profondément ému l'Angleterre. Un dossier classé sans suite depuis.
Obsédée par ce drame, Erika se jure de faire toute la lumière.
Mais entre la pression de sa hiérarchie, l'effervescence des médias alléchés par ce sordide rebondissement et le silence de la famille Collins, la flic entêtée sent rapidement qu'elle a mis les pieds dans une affaire complexe, aux ramifications aussi noires qu'étonnantes... et dangereuses.
L'eau est un parfait tombeau. Et l'on ne devrait jamais déranger ceux qui y sont engloutis.
Après le succès de La Fille sous la glace, l'auteur aux plus de deux millions de livres vendus en Grande-Bretagne revient faire trembler la France avec un thriller psychologique hautement compulsif et paranoïaque.
S'il vous observe, vous êtes mort.
La scène de crime est abominable : un médecin réputé est retrouvé asphyxié dans son lit, nu, un sac en plastique sur la tête, les poignets entravés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ?
Quelques jours plus tard, le corps d'un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires.
Puis un autre.
Voici donc l'enquêtrice Erika Foster avec un serial killer en liberté, un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de ses victimes.
Qui sait qui il observe en ce moment même ?
Attention, chef(s)-d'oeuvre ! La redécouverte de Mrs. Bridge, et de son pendant, Mr. Bridge, oeuvre en diptyque, fondatrice de la littérature américaine d'après-guerre, adulée par Thomas Savage, Lionel Shriver, David Nicholls ou encore Matthew Thomas. Un peu à la manière d'un Richard Yates, Evan Connell nous livre la radiographie d'un couple dans les années 30, s'appuyant sur une écriture ciselée, une intelligence stupéfiante et une construction originale.
Attention, chef(s)-d'oeuvre !
Tout allait bien, semblait-il. Les jours, les semaines, les mois passaient, plus rapidement que dans l'enfance, mais sans qu'elle ressentît la moindre nervosité. Parfois, cependant, au coeur de la nuit, tandis qu'ils dormaient enlacés comme pour se rassurer l'un l'autre dans l'attente de l'aube, puis d'un autre jour, puis d'une autre nuit qui peut-être leur donnerait l'immortalité, Mrs. Bridge s'éveillait. Alors elle contemplait le plafond, ou le visage de son mari auquel le sommeil enlevait de sa force, et son expression se faisait inquiète, comme si elle prévoyait, pressentait quelque chose des grandes années à venir.Mrs. Bridge et son pendant,
Mr. Bridge, forment une oeuvre en diptyque fondatrice de la littérature américaine d'après-guerre, adulée par des générations entières de romanciers. Portée par une écriture d'une précision redoutable, un ton à l'élégance distanciée et une construction virtuose, une redécouverte à la hauteur de celle d'un Richard Yates avec
La Fenêtre panoramique ou d'un John Williams avec
Stoner.
Et si la question n'était pas QUOI faire ou COMMENT faire , mais QUAND faire ?
Et si au lieu de passer notre vie à nous torturer à coups de " comment mieux manger ", " comment mieux faire du sport ", " comment mieux travailler ", nous nous demandions plutôt QUAND le faire ? Notre bien-être ne serait-il pas avant tout lié à une question de timing ? C'est ce que nous démontre le docteur Michael Breus dans un guide totalement original, qui explore une nouvelle approche des rythmes circadiens.
Grâce à un test drôle et efficace, Breus nous aide à évaluer notre chronotype et à déterminer si nous sommes plutôt lion - 20 % de l'humanité -, ours - 50 % de l'humanité -, loup - 20 % de l'humanité -, dauphin - 10 % de l'humanité.
Une fois notre animal totem découvert, l'auteur nous apprend à réorganiser nos journées et nos nuits en fonction de notre biorythme idéal. Nourriture, sommeil, santé, travail, relations humaines, activités physiques, créativité... Breus fixe pour nous le meilleur moment pour effectuer chaque action de notre vie quotidienne.
Pour être plus épanoui, l'important est de trouver le bon moment !
Nous sommes nombreux à subir au quotidien les manifestations physiques et psychiques de traumatismes non résolus. Qu'il s'agisse d'événements traumatiques précis ou de stress chronique, ces épisodes douloureux peuvent générer de l'anxiété, des sautes d'humeur, de la fatigue et même des états dépressifs sur le long terme.
La professeure de yoga Liz Arch, créatrice du yoga primal - une fusion entre les arts martiaux et le yoga traditionnel -, partage dans ce livre la méthode qui lui a permis de se reconstruire. Après avoir été victime de violences conjugales et avoir souffert pendant des années de troubles anxieux, elle a développé une approche holistique du processus de guérison visant à libérer le corps et l'esprit de leurs mémoires traumatiques. Elle nous en livre les clefs dans un ouvrage mêlant exercices de méditation, conseils nutritionnels et yoga primal.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Chloé Royer
À propos de l'auteure :
Liz Arch est professeure de yoga et directrice de l'organisation à but non lucratif Purple Dot Yoga Project, qui aide les personnes victimes de violences conjugales à se reconstruire grâce à la pratique du yoga.
Le Colorado, sa communauté d'habitants paisible, ses grandes forêts qui font la joie des amoureux de la nature... et des trafiquants de drogue. Une enquête riche en suspense menée par un couple aussi improbable qu'attachant : la lieutenant Mattie Cobb et Robo, son berger allemand au grand flair.
Mattie vient tout juste d'achever sa formation d'agent de police dans l'unité cynophile de Denver. La jeune femme et son chien trépignent d'excitation à l'idée de mettre en pratique leurs enseignements.
Mais Mattie n'était pas préparée à la découverte macabre que fait son coéquipier canin au coeur de la forêt : le corps de Grace, une élève du lycée local sans histoire, tuée par balle. Non loin, sa chienne Belle, blessée. Accident de chasse ? Alors comment expliquer la présence de sachets de poudre blanche dans le ventre de Belle ? Assassinat ?
La petite communauté du Colorado est en émoi mais Mattie n'est pas dupe. Elle, l'enfant de la région, sait la violence qui se dissimule sous l'apparente tranquillité des lieux. Aidé par Cole Walker, vétérinaire et père célibataire, notre duo de choc entame une enquête haletante. Il va falloir frapper vite et fort. Car les traqueurs pourraient bien être traqués à leur tour...
« Arrête de te vautrer dans tes fantasmes et tes problèmes. Réveille-toi, bordel ! »
As-tu déjà eu l'impression de faire du surplace, malgré tous tes efforts ? De t'enfermer dans les mêmes relations toxiques, de voir ta carrière stagner et tes rêves s'éloigner ? En bref, de toujours finir par faire des conneries, même quand en apparence tout va bien ?
Il est temps de mettre le doigt sur la racine du mal et de l'arracher sans pitié. Ce petit livre est ma méthode pour démasquer et transformer ce qui te pourrit la vie. Zéro blabla sur la pensée positive, zéro chichi : il propose des outils concrets pour que tu puisses examiner toi-même le câblage de ton subconscient et comprendre pourquoi tu te tires une balle dans le pied à la moindre occasion. Tout ça dans le but de te sortir du pétrin et de reprendre le contrôle de ton existence, une bonne fois pour toutes.
Il est possible d'interrompre ce cycle d'auto-sabotage. Alors, on s'y met ?
À propos de l'auteur
Gary John Bishop est auteur, coach et conférencier en développement personnel. D'origine écossaise, il a fait de son humour et son franc-parler sa marque de fabrique. Il est l'auteur de trois livres : Réveille-toi, Do the Work (non traduit en français) et Arrête tes conneries.
Lucide et sans mièvrerie, porté par une écriture pleine de poésie, un témoignage bouleversant sur les mécanismes de la dépression et les liens uniques qui se nouent avec nos animaux de compagnie.
Julie Barton a vingt-deux ans lorsqu'elle se retrouve paralysée d'angoisse sur le sol de sa cuisine new-yorkaise. Arrivée en urgence, sa mère la ramène auprès des siens, dans l'Ohio.
Personne ne comprend ce qui lui arrive, elle-même ne se reconnaît pas. Le diagnostic tombe : Julie souffre d'une dépression sévère.
Parents, psychanalystes, psychiatres, tous désespèrent de la voir sortir de cet état qui la tient prisonnière.
Contre toute attente, c'est l'adoption de Bunker, un golden retriever, et l'amour inconditionnel qui l'unit au chiot, qui va changer son destin, modifier sa perception d'elle-même et des autres, et lui permettre de comprendre la cause refoulée de son mal-être.
" La Marque et le Vide est une satire aussi hilarante qu'acérée sur le monde de la finance, portée par des personnages flamboyants. Mais ce roman est surtout, comme l'a été son glorieux aîné Skippy dans les étoiles, le livre le plus drôle de l'année. " The IndependentÀ Dublin, en 2008
Claude a quitté sa morne banlieue parisienne pour gagner l'eldorado européen : l'Irlande. Et plus précisément Dublin. Et plus précisément encore, la Bank of Torabundo, un de ces établissements qui a pignon sur rue en cet âge d'or du Tigre celtique.
Tous les matins, Claude et ses collègues papotent, les yeux rivés sur l'écran pour guetter les cours et les taux, boivent le café à dix heures, descendent déjeuner à midi au resto bio du coin, et le vendredi, c'est " casual day ". Pour Claude, le rêve. Et tout ceci aurait pu perdurer si deux facteurs n'avaient pas bouleversé sa vie : 1) la crise financière et 2) un écrivain raté prénommé Paul.
La crise. Certes. 2008, la bulle immobilière qui éclate en Irlande, la Grèce qui commence à sombrer.
Mais un écrivain ? Claude ne le connaît ni d'Eve ni d'Adam ! Oui mais voilà, Paul, longtemps en panne d'inspiration, a pour projet d'écrire un livre sur la vie d'un monsieur tout-le-monde, et Claude en est un parfait spécimen, insignifiant juste comme il faut, gentiment englué dans sa routine à la banque.
Incroyable, se dit Claude en découvrant ce potentiel insoupçonné ! Devenir un héros de roman ! Le début de la gloire !
Ou le début des ennuis...