" Dès les premières lignes, je n'ai plus lâché ce best-seller." Valérie Perrin, autrice de Changer l'eau des fleurs et Trois.
Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.
En offrant l'hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu'une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d'une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes.
Tandis qu'elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres.
Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l'image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l'homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l'amitié.
" Dans cent ans, quand on voudra savoir comment vivaient les femmes d'aujourd'hui, il faudra lire le roman de Daniela Krien." Sächsische Zeitung
Elles s'appellent Paula, Judith, Brida, Malika et Jorinde. Elles veulent tout, ont obtenu beaucoup, mais continuent de s'interroger sur des questions cruciales. Les rapports de force entre les sexes, la place de l'enfant et du travail, l'héritage familial, la fragilité de l'amour. La liberté qu'elles assument et revendiquent cache une autre forme de contrainte : elle oblige à choisir.D'une écriture élégante et précise, Daniela Krien explore les sentiments, les contradictions, les désirs de cinq femmes dont les parcours se croisent subtilement. Une justesse de ton, un regard aigu et une impressionnante finesse d'analyse font de ce roman, véritable phénomène en Allemagne, une radiographie captivante de la femme moderne dans une société en plein bouleversement.
" Coup de coeur de la rentrée littéraire " Les Echos
" Une très belle découverte venue d'outre-Rhin " Télé Loisirs
Que faire quand le désir s'étiole et que l'agacement mutuel a remplacé la complicité ? Quand les années passées ensemble voilent l'horizon ?
Au bout de trente ans de vie commune, Rahel et Peter se sont détournés l'un de l'autre. Le départ de leurs enfants a creusé un vide. Rahel espère beaucoup d'un séjour à la montagne prévu de longue date, mais un incendie ravage le chalet censé les accueillir. Ils passeront finalement leurs vacances à s'occuper seuls d'une ferme au nord de Berlin pour aider un couple d'amis. Ce changement de programme et de perspectives pourrait-il leur offrir une occasion de se réinventer ?
Après le succès de L'Amour par temps de crise, Daniela Krien interroge avec une grande subtilité la vérité d'un couple et l'énigme de toute vie conjugale. Son écriture intense et limpide embrasse à la fois le domaine de l'intime et les enjeux du monde contemporain.
« L'intrigue se développe avec une légèreté estivale, la profondeur de ce livre se dévoile au fil de l'eau. » Der Spiegel
L'histoire du plus célèbre des parfums : le N°5 de Coco Chanel
Hiver 1919-1920 :Après la perte brutale et tragique du grand amour de sa vie, Gabrielle Chanel, appelée Coco, traverse une terrible crise existentielle. Ni son entourage ni son travail ne réussissent à la sortir d'une tristesse profonde. Jusqu'au jour où elle se rappelle leur dernier projet commun : créer sa propre eau de toilette.
Bien que Coco ne connaisse rien au métier des grands parfumeurs, elle va se lancer corps et âme dans cette folle aventure afin de rendre un hommage éternel à l'homme perdu. Sa persévérance va lui permettre de repousser ses limites, et l'aider peu à peu à revenir parmi les vivants. Tout en donnant naissance à une des plus grandes et des plus belles créations de la parfumerie, le N°5...
« Quand cette histoire commence, ma mère n'est pas encore née. Quand cette histoire commence, elle n'a même pas été conçue. L'histoire commence un après-midi où Maria étendait une fois de plus sa lessive sur la corde à linge. C'était au début du mois de septembre 1914. Elle aperçut le facteur en bas sur le chemin. Elle le vit arriver de loin. »
Josef et Maria Moosbrugger vivent avec leurs cinq enfants au fin fond d'une vallée de la montagne autrichienne. Ils sont pauvres, marginaux, méprisés des autres villageois. En 1914 la guerre éclate, Josef est enrôlé et doit partir. Livrés à eux-mêmes, Maria et ses enfants dépendent de la protection du maire. Mais quand Maria tombe enceinte peu après la brève apparition d'un étranger au village, rumeurs et jalousies se déchaînent. Que se passera-t-il au retour de Joseph ?
Autour de la figure lumineuse de sa grand-mère, Monika Helfer fait revivre un monde rural et âpre avec une sobriété pleine d'émotion. Ce court roman d'une densité exceptionnelle est aussi une réflexion sur l'invisible fardeau du passé qui leste les familles.
De nos jours, sur les bords du lac de Zurich, Anna, une danseuse mondaine et mariée, croise Gurkan, un jeune jardinier kurde. La conversation s'engage à propos du petit chien qui accompagne Anna et qu'elle a ramené d'Algérie. Les deux inconnus se plaisent, se revoient, deviennent amants, puis se quittent. Pour Anna, familière du jeu de la séduction, c'est une aventure comme tant d'autres qui s'achève, du moins le croit-elle. Car avec l'été s'installe une étrange sensation de vide sur laquelle il lui faudra bientôt mettre des mots : elle est amoureuse. Et rien n'est plus comme avant.C'est cette métamorphose, où l'incertitude des sentiments défie la raison, que Dana Grigorcea explore avec une délicatesse extrême dans un récit tout en nuances. Hommage libre et fidèle à Tchekhov, La Dame au petit chien arabe évoque la question éternelle du désir, des conventions sociales et de la liberté intérieure.
Sans notre réussite, que nous reste-t-il ?
Il y a eu d'abord un léger tremblement.
Ce n'est rien se dit Isabell lorsqu'elle le remarque pour la première fois. En tout cas, pas de quoi s'alarmer. Après tout, ils formaient un couple heureux. Solide. Surtout depuis la naissance du petit Mathis.
Et pourtant, ce qui s'annonçait comme un signe d'insécurité passager menace soudain leur existence en profondeur. Incapable de récupérer le contrôle de sa main, Isabell perd son travail de violoncelliste.
Quant à Georg, à la place de la promotion tellement attendue, il se retrouve licencié.
Face à ce bouleversement, le couple commence à douter ; à se fissurer, à se déclasser.
La comparaison avec autrui, jadis si rassurante, provoque désormais le malaise : " Ce n'est plus pour vous ! " leur crient les enseignes bio et les cafés branchés.
Devant l'effondrement de leurs repères et pris dans une lente descente sociale, Isabell et Georg perdent pied.
Jusqu'au jour où un nouvel événement chamboule leur vie devenue si fragile et les met face à la question ultime : comment réinventer son avenir quand tout semble perdu ?
Dusseldorf. Une avocate est retrouvée sauvagement assassinée chez elle. Le meurtrier a glissé une minuscule poupée nue dans le ventre de sa victime, comme un message à déchiffrer.
Ce modus operandi n'est pas sans rappeler une récente affaire au commissaire Georg Stadler, qui sollicite l'aide de Liz Montario, psychologue et profileuse reconnue.
Liz accepte de collaborer. Mais très vite, elle devient la cible de menaces et de lettres anonymes émanant de quelqu'un qui en sait apparemment long sur elle. Lorsqu'une de ses amies subit le même sort que les précédentes victimes, Liz doit se rendre à l'évidence : l'homme qui la poursuit et le tueur recherché sont une seule et même personne.
Un thriller vertigineux, best-seller en Allemagne, qui révèle un duo à suivre.
Stella mène une existence sans histoire dans un paisible quartier résidentiel de banlieue, avec son mari et sa fillette de quatre ans. Un jour, un inconnu sonne à sa porte. Elle ne l'a jamais vu, il veut lui parler, il insiste. Pour Stella, c'est le début d'un cauchemar. Mais à la peur légitime se mêlent des sentiments plus troubles. Peu à peu, insidieusement, cet homme remet en question les fondements mêmes de sa vie.
Avec Au début de l'amour, Judith Hermann, l'une des grandes voix de la littérature allemande d'aujourd'hui, publie son premier roman après trois recueils de nouvelles. Tendu par un véritable suspense, marqué par sa voix grave et profonde, il rassemble avec maestria tous les thèmes chers à l'auteur de Maison d'été, plus tard, et analyse avec une acuité fascinante les ambiguïtés de l'amour, le deuil impossible de la jeunesse et le nécessaire apprentissage de la sagesse.
Simon Berger, directeur d'une succursale de banque, s'ennuie ferme. Il est même carrément dépressif depuis la mort accidentelle de sa fiancée Sandra, cinq ans plus tôt.
Jusqu'au jour où il tombe en arrêt devant Daisy, la grosse femelle hippopotame du zoo de la ville, et se persuade qu'elle est la réincarnation de sa bien-aimée.
Lorsque le directeur du zoo, un ancien légionnaire au coeur sec, annonce son intention de tuer Daisy, devenue trop vorace, stérile et agressive, pour la donner en pâture aux lions, Simon sait ce qu'il lui reste à faire : sauver Daisy en la kidnappant et en la ramenant dans une réserve au Kenya. Accompagné d'un soigneur du zoo un peu bouddhiste et de la charmante propriétaire d'une entreprise de transport qui met à sa disposition un camion soviétique hors d'âge et couleur fuchsia, Simon se lance alors dans une cavale semée de péripéties rocambolesques.
Quand un proche disparaît, on oublie son apparence, sa manière de parler, de sourire, de déambuler dans la vie. Même si l'on croit parfois l'apercevoir dans la dernière voiture d'un tramway, sur un escalier roulant, au feu rouge sur le trottoir d'en face ...Alice est l'héroïne du nouveau livre de Judith Hermann (Maison d'été, plus tard ;Rien que des fantômes), qui évoque en cinq épisodes ces moments transitoires où l'on attend, où l'on cherche à retenir, où l'on accepte de lâcher prise.
Chez Judith Hermann, pas de plaintes, pas de pleurs. Sans aucun artifice, elle réussit à saisir cet étrange mélange de soudaineté et de temps suspendu qui caractérise la mort et son surgissement au sein du quotidien - et aussi la lumière, l'éclat particulier que peuvent avoir ces journées-là. « Judith Hermann a le don de faire surgir devant les yeux du lecteur des lieux et une atmosphère qui existent au point qu'on croirait pouvoir les saisir entre les mains. » Die Welt
Bianca, une petite femme de chambre que tout le monde appelle Bica - le nom d'un café portugais bien serré - a deux rêves : faire un enfant pour que sa mère Maria Teves, récemment décédée, aille au ciel, et découvrir l'identité de son père, qu'on lui a toujours cachée. Mais rien ne se passe comme prévu : Maria réapparaît, morte et pourtant fraîche comme un gardon, et l'homme que Bica a choisi comme père de son enfant se dérobe. Il est trop beau, trop riche, et beaucoup trop marié. Les péripéties qui s'ensuivent, et qui mèneront Bica jusqu'à Lisbonne, se mêlent au récit d'une enfance nomade, où sa mère l'entraînait de ville en ville au rythme de ses amours improbables...
Poétique et tendre, cette histoire à la fantaisie débridée, où la saudade ne résiste pas à l'arôme d'un bon café, possède un charme et une légèreté proches de l'univers d'Amélie Poulain. Avec ses personnages décalés, son récit rythmé et piquant, ce premier roman est un vrai plaisir de lecture.
« Merveilleux. » Nürnberger Zeitung